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Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.


«Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.» Céline Pina, 3 novembre 2023
Cette horreur restera épinglée jusqu'à la fin des massacres à Gaza.
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La parole perd parfois ce que le silence a gagné.


Ce n'est pas un proverbe, mais un extrait d'un chant contenu dans le roman pastoral "La Galatea" de Miguel de Cervantes (1585).

Extrait du roman pastoral "La Galatea" de Miguel de Cervantes (1585):

A ce moment-là, avant qu'il n'ait eu le temps de me répondre, Eleucus, le berger, arriva et dit d'une voix forte: «Maintenant, beaux bergers et belles bergères, faites sentir votre arrivée au village en chantant quelques cantiques, afin que nous puissions vous répondre, afin que les villageois voient tout ce que nous pouvons faire pour eux, nous qui venons ici pour rendre notre fête joyeuse». Et comme rien de ce que commandait Eleuco ne manquait d'être obéi, les bergers me donnèrent immédiatement la main pour commencer. Et c'est ainsi que, profitant de l'occasion et de ce dont Artidoro et moi avions discuté, je commençai ce chant:


Dans les états de l'amour
Personne ne devient parfait,
Mais l'honnête et le secret.
Pour atteindre le doux
Le goût de l'amour, si l'on est juste,
Le secret est la porte
Et l'honnêteté la clé;
Et cette entrée ne connaît pas

Celui qui se targue de discrétion,
Mais l'honnête et le secret.
Aimer la beauté humaine
Est souvent reproché,
Si cet amour n'est pas mesuré
Avec la raison et l'honnêteté:
Et l'amour d'une telle qualité
Alors il l'atteint en effet

Celui qui est honnête et secret.
C'est déjà un cas connu,
qu'on ne peut pas le nier,
Que parfois la parole perd
Ce que le silence a gagné
:
Et celui qui est amoureux
N'aura jamais d'ennuis
S'il est honnête et secret.

Combien de langue bavarde
Et des yeux audacieux
Ils causent généralement mille désagréments
Et mettre l'âme en déclin,
Cette douleur diminue tellement,
Et sors de cette impasse
Celui qui est honnête et secret.


|La parole perd parfois ce que le silence a gagné.|

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Un moment de patience peut préserver de grands malheurs, un moment d'impatience, détruire toute une vie.


"Proverbe" apparu pour la première fois dans l'ouvrage "Health Readings (inquiry Into Health Problems)" de Stephen Maltz (1968) sous la forme: «Un moment de patience peut éviter un grand désastre, un moment d'impatience peut ruiner toute une vie.»

https://www.google.fr/books/edition/Health_Readings/oEc2AAAAIAAJ?hl=fr&gbpv=0

Ce texte n'est pas signé. Il peut soit être anonyme soit être de Stephen Maltz. Un autre ouvrage déclare cette citation comme anonyme. Elle est inconnue en Chine.


|Un moment de patience peut préserver de grands malheurs, un moment d'impatience, détruire toute une vie.|



Le paresseux appelle chance le succès du travailleur.


Citation américaine anonyme et déformée remontant au début du XXe siècle (1917).

Bonne version: «La chance est l'estimation par un paresseux du succès d'un travailleur.»

https://www.google.fr/books/edition/The_Manufacturers_Side_of_Certain_Propos/slpCAQAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0


|Le paresseux appelle chance le succès du travailleur.|



Le peuple est difficile à gouverner quand il est trop savant.


Ce proverbe n'est mentionné pour la première fois dans le "Dictionnaire des proverbes du monde" de Elian-J. Finbert" (1965).

Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'un extrait mal traduit du "Livre de la voie et de la vertu" de Lao Tseu (IVe siècle av. J.-C.) au chapitre 65:

« 民之难治,以其智多。 »

«Le peuple est difficile à gouverner parce qu'il a trop de prudence.»

Le mot sage ou prudent a été traduit par savant, ce qui est une grossière erreur.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5421337w/f304

Voici une autre citation souvent attribuée à Henry Peter Brougham (et probablement apocryphe):

Par l'éducation, les hommes deviennent faciles à diriger, mais difficiles à conduire, faciles à gouverner, mais impossibles à asservir.


|Le peuple est difficile à gouverner quand il est trop savant.|



Si ton ennemi est dans l'eau jusqu'à la ceinture, tends-lui la main ; si l'eau lui monte aux épaules, appuie sur sa tête.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'une citation attribuée à "certains Espagnols" à l'époque de leur guerre contre Élisabeth Iere au XVIe siècle dans l'ouvrage "Élisabeth Iere, reine d'Angleterre, 1533-1603" de Marguerite Humbert-Zeller (1953).

L'auteur n'apporte pas la preuve de ce propos infâme.

https://www.google.fr/books/edition/%C3%89lisabeth_Iere_reine_d_Angleterre_1533/eGUKAQAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&printsec=frontcover


|Si ton ennemi est dans l'eau jusqu'à la ceinture, tends-lui la main ; si l'eau lui monte aux épaules, appuie sur sa tête.|



On n'est pas responsable de la tête que l'on a, mais de la tête que l'on fait.


Citation déformée du cardinal Désiré Mercier attestée dans les ouvrages "Alexis le trotteur" de Jean-Claude Larouche (1971) et "Les soifs de l'homme" de Jacques d'Arnoux (1978).

Pourquoi l'associer à la Chine? Parce que c'est le Pays du sourire?

Citation du cardinal Désiré Mercier:

Si personne n'est responsable de la tête qu'il a, tout le monde, à partir d'un certain âge, est responsable de la tête qu'il fait.


|On n'est pas responsable de la tête que l'on a, mais de la tête que l'on fait.|

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La douceur du miel ne console pas de la piqûre de l'abeille.


Citation extrait de la fable "La vieille et le chat maigre" venant des "Contes et fables indiennes de Bippaï et de Lokman", traduites d'Ali Tchelebi-ben-Saleh, auteur turc, et attribué au Pandit Vishnu Sarma (3e siècle av. J.C.).

https://www.google.fr/books/edition/Contes_et_fables_indiennes/XjoTAAAAQAAJ?hl=fr&gbpv=0

Extrait de la fable "La vieille et le chat maigre" venant des "Contes et fables indiennes de Bippaï et de Lokman":

En effet , avant qu'il arriva, son mauvais destin avait disposé les choses d'une manière toute contraire à ce qu'il s'était promis: car, le jour précédent les chats avaient commis un si grand désordre, que le Sultan en colère avait ordonné très - expressément que des archers armés d'arcs et de flèches, se mirent en embuscade, et tirèrent sur tous les chats qui paraîtraient, ou qui prendraient le premier morceau, qui devait être le dernier de leur vie.
Le chat de la vieille, qui ne savait rien de cette ordonnance, enivré de la gourmandise dont il était poussé, n'eut pas plutôt senti l'odeur des viandes, et entendu le son des plats, des bassins et des autres vases de porcelaine, dans lesquels elles étaient servies, qu'il se jeta dessus, malgré sa faiblesse, avec l'impétuosité d'un épervier sur sa proie, sans considérer qu'elles étaient préparées pour le Sultan. Mais son heure était venue et ce n'était pas pour lui que la marmite avait bouilli. A peine se fut-il saisi d'un gros morceau, qu'il se sentit frappé d'une flèche. Il le lâcha dans le moment, et s'enfuit à toutes jambes, jusqu'à ce que les forces lui manquèrent. Alors voyant ruisseler le sang de ses entrailles: si, dit-il, je ne meurs pas de ce coup fatal, je me contenterai de souris et de la soupe de ma vieille. Puisque la douceur du miel ne console pas de la piqûre de l'abeille, il vaut mieux manger du raisinet que du miel.


|La douceur du miel ne console pas de la piqûre de l'abeille.|

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Celui qui a les yeux ouverts sur ses propres défauts verra son âme acquérir une force nouvelle.


Citation déformée extraite du "Pend-Namèh" ou "Livre des conseils" de Farid al-Din Attar, le grand poète mystique persan.

https://www.google.fr/books/edition/Pend_Nameh_ou_le_livre_des_conseils_de_F/SiVgAAAAcAAJ?hl=fr&gbpv=0

Extrait du "Livre des conseils" de Farid al-Din Attar:

Mon frère, si tu cherches véritablement le Seigneur, n'ouvre tes lèvres que pour prononcer ses commandements; si tu connais le Dieu vivant qui n'est point sujet à la mort, mets sur ta bouche le sceau du silence. Sois attentif, ô mon fils, à mes avis et aux conseils que je te donne: veux-tu trouver la paix et le salut? Garde le silence. Celui qui se livre à la multitude des paroles , a le cœur gâté et corrompu. Le silence est l'exercice du sage; l'exercice de l'insensé est l'oubli de ses devoirs. S'interdire le mensonge et la médisance, c'est un silence dont l'obligation est indispensable; celui-là est un insensé qui se laisse emporter par le plaisir de parler. Ne parle jamais, ô mon frère, que pour proférer les louanges de Dieu, et n'emploie point sa parole sainte dans des discours vains et injurieux. Dès qu'un homme se laisse dominer par le désir de parler, tout ce qu'il possède est livré au pillage: la multitude des paroles donne la mort à l'âme, quand même elles seraient d'un prix égal à celui des perles d'Aden. L'homme qui consacre tous ses efforts à acquérir le talent de parler, fait une plaie à son âme et défigure sa beauté. Retiens ta langue étroitement enfermée dans la prison de ta bouche, et ne mets point ton espérance dans les créatures. Celui qui n'a les yeux ouverts que sur ses propres défauts, verra son âme acquérir une nouvelle force.


|Celui qui a les yeux ouverts sur ses propres défauts verra son âme acquérir une force nouvelle.|



Le bonheur vient de l'attention (prêté) aux petites choses, et le malheur de la négligence des petites choses.


Citation de Liu Xiang extraite du "Dictionnaire classique de la langue chinoise" (法文註釋中國古文大辭典) de Séraphin Couvreur, prêtre jésuite français missionnaire en Chine de 1870 à 1919, (1904).


|Le bonheur vient de l'attention (prêté) aux petites choses, et le malheur de la négligence des petites choses.|

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Ne dis pas tes peines à autrui; l'épervier et le vautour s'abattent sur le blessé qui gémit.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'un extrait d'un conte oriental raconté par Elian Judas Finbert dans "Le Perroquet fabuleux. Divertissement sur des thèmes orientaux" (1947). Ouvrage oublié.

Extrait de l'histoire de EI-Asmari, poète du vin et des jouvenceaux, d'Elian Judas Finbert (1947):

Quelques jours plus tard, EI-Asmari s'arrêta de nouveau près du rocher aux poèmes qui chantaient dans son cœur. Il y lut, alignés sous les siens, ces distiques:
Frère, il n’y a que ton ongle qui sache gratter ton dos, de même qu’il n’y a que tes yeux qui sachent pleurer sur ta propre douleur. Et, certes, celui qui te traite comme lui-même ne commet pas d’injustice. Cependant, à l'âme affamée, la chose amère paraît douce et l’image de l’amour est comme un faucon qui bien que pris ne peut être gardé. Le vent qui souffle du désert, le vent qui porte en lui des baumes, ce n’est pas celui qui a passé
sur les fleurs et les plantes aromatiques, ce vent vient de la présence de la bien-aimée. Ô adorée, je m’efforce de cacher ton nom afin qu’il ne soit pas sur les lèvres des passants; mais que je le veuille ou non, chaque fois que je parle, ton nom est le premier qui sort de ma bouche.
Et le poète inscrivit à la suite de ces paroles brûlantes:
Ne raconte pas tes peines à autrui, car il s'en réjouira: l'épervier et le vautour s'abattent sur la blessé qui gémit. Cache ton départ, ton or et ta route, car sache que celui qui retient ses secrets est maitre de la vie. S’il n'en a pas la force, qu’il s'en aille en paix, il ne reste plus au destin que de l'exterminer et, en vérité, il n'a de mieux à faire que de mourir.


|Ne dis pas tes peines à autrui; l'épervier et le vautour s'abattent sur le blessé qui gémit.|



Offrir l'amitié à qui veut l'amour, c'est donner du pain à qui meurt de soif.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'une citation déformée de Frank Frankfort Moore, journaliste, romancier, dramaturge et poète irlandais, dans "The Jessamy Bride" (1896).

Extrait de "The Jessamy Bride" de Frank Frankfort Moore (1896):

Il s'habilla et sortit, mais dans aucun de ses lieux habituels, où il aurait été certain de rencontrer certains des hommes distingués qui se réjouissaient d'être considérés comme ses amis. Dans son état d'esprit, il savait que l'amitié ne pouvait lui apporter aucun réconfort.
Il savait qu'offrir de l'amitié à un homme qui a de l'amour dans le cœur, c'est comme donner un pain à quelqu'un qui meurt de soif.

|Offrir l'amitié à qui veut l'amour, c'est donner du pain à qui meurt de soif.|



L'amitié se finit parfois en amour, mais rarement l'amour en amitié.


Il ne s'agit pas d'un proverbe français, mais d'un aphorisme de Charles Caleb Colton, écrivain anglais, extrait de son ouvrage "Lacon: Or, Many Things in Few Words: Addressed to Those who Think " (1820):
«L'AMITIE se termine souvent par l'amour; mais l'amour, par l'amitié - - - jamais.»


|L'amitié se finit parfois en amour, mais rarement l'amour en amitié.|

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Le passé appartient aux ancêtres, l'avenir appartient à Dieu, seul le présent t'appartient.


Proverbe inventé au début du XXIe siècle (inexistant dans la langue malgache). Il est inepte car il met sur un pied d'égalité Dieu, les ancêtres et les vivants.

Ensuite, selon le mythe malgache de la création, Zanahary a créé la terre, mais l'a laissée déserte. C'est alors que Ratovoantany, «celui qui s'est créé lui-même», surgit du sol comme une plante. Lorsque Zanahary , surpris et curieux , descendit du ciel pour rendre visite à Ratovoantany, cette nouvelle divinité séchait au soleil des images d'argile d'êtres humains et d'animaux qu'elle avait fabriquées.

https://mythologica.fr/afrique/ethnies/malgache.htm
https://www.oxfordreference.com/display/10.1093/oi/authority.20110803133352790


|Le passé appartient aux ancêtres, l'avenir appartient à Dieu, seul le présent t'appartient.|



L'arbre tombe toujours du côté où il penche.


Nous devons probablement ce diction au prêtre jésuite italien Paolo Segneri dans son ouvrage "La Manna Dell'anima" (1685).

Dans son commentaire sur le verset 3 du chapitre 11 de l'Ecclésiale, il a écrit:

Vous voudriez savoir quel sera votre sort, et de quel côté vous tomberez: c'est un mystère que la Sagesse divine a jugé à propos de cacher à tous les hommes. Mais après tout, ce que vous ne sauriez découvrir assurément, peut en quelque sorte vous devenir certain, par de raisonnables conjectures. Quand on coupe la racine d'un arbre, il tombe toujours du côté où il penche le plus. De quel côté penchez-vous? Est-ce vers le Midi ou vers le Septentrion? Vous penchez vers le Septentrion, et vous espérez tomber vers le Midi: téméraire confiance, qui selon toutes les apparences, sera confondue par un jugement sans miséricorde!

|L'arbre tombe toujours du côté où il penche.|



Les larmes qui coulent sont amères mais plus amères encore sont celles qui ne coulent pas.


"Proverbe" introuvable en gaélique et en anglais. Par contre, on trouve une citation très proche dans l'homélie LXIV "Sur les actes des Apôtres" de saint Jean Chrysostome (vers 400 après J.-C.).

Extrait de l'homélie LXIV "Sur les actes des Apôtres" de saint Jean Chrysostome:

Les larmes qui coulent sont moins amères que celles qui ne sortent pas du cœur; celles-là soulagent la douleur, celles-ci l'augmentent en la concentrant en nous-mêmes. Ainsi, lorsqu'on est dans la peine et qu’on ne peut exprimer son chagrin, pour ne pas paraître rechercher la vaine gloire, on souffre plus vivement que si l'on donnait cours à sa douleur.

https://fr.wikisource.org/wiki/Jean_Chrysostome/Commentaire_sur_les_Actes_des_Ap%C3%B4tres


|Les larmes qui coulent sont amères mais plus amères encore sont celles qui ne coulent pas.|

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Il vaut mieux arriver en retard qu'arriver en corbillard.


"Proverbe" apparu dans un ouvrage de 2001 et attribué au Québec. Cependant, il est introuvable dans la littérature du XXe siècle.

En revanche, voici une citation américaine extraite de "The Signal Engineer", Volume 6 (1913):

«Il vaut mieux arriver tard mais en sécurité que d'être transporté à l'improviste sur une civière.»

https://www.google.fr/books/edition/The_Signal_Engineer/hcA9AQAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0

|Il vaut mieux arriver en retard qu'arriver en corbillard.|



La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.


Cette citation n'a jamais été vue comme un proverbe. La première occurrence de ce dicton, que j'ai pu trouver, vient de l'article "Sur le bûcher" d'Alexandre Weill extrait de "La Vérité Israélite" (1860).


Extrait de "Sur le bûcher" d'Alexandre Weill (1860):

La liberté comme son existence n'est point absolue. Cet homme est le père, le frère de tous les êtres humains. C'est-à-dire il n'y a pas de différence entre lui et son semblable. Son moi n'est pas un moi autre, quoiqu'il puisse être supérieur. Il résulte de cette donnée que la liberté de l'un s'arrête là où la liberté de l'autre est compromise ou seulement gênée. Et voilà l'idéal du devoir fraternel! En effet, de deux hommes l'un est toujours ou plus fort ou plus rusé. Si cet homme n'obéit pas à un principe idéal, il subjuguera son frère, s'il ne le tue pas dans un accès de colère.

|La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.|

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