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La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.


Cette citation n'a jamais été vue comme un proverbe. La première occurrence de ce dicton, que j'ai pu trouver, vient de l'article "Sur le bûcher" d'Alexandre Weill extrait de "La Vérité Israélite" (1860).


Extrait de "Sur le bûcher" d'Alexandre Weill (1860):

La liberté comme son existence n'est point absolue. Cet homme est le père, le frère de tous les êtres humains. C'est-à-dire il n'y a pas de différence entre lui et son semblable. Son moi n'est pas un moi autre, quoiqu'il puisse être supérieur. Il résulte de cette donnée que la liberté de l'un s'arrête là où la liberté de l'autre est compromise ou seulement gênée. Et voilà l'idéal du devoir fraternel! En effet, de deux hommes l'un est toujours ou plus fort ou plus rusé. Si cet homme n'obéit pas à un principe idéal, il subjuguera son frère, s'il ne le tue pas dans un accès de colère.

|La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.|