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Aimez votre voisin mais ne supprimez pas votre clôture.


"Proverbe" associé à la Chine depuis le début du XXIe siècle en France alors qu'il est évident qu'il s'agit d'une boutade en rapport avec le commandement de Dieu d'aimer son prochain comme soi-même. On la doit à Carl Sandburg, écrivain américain né en 1878 et décédé en 1967.

«Aime ton prochain comme toi-même, mais n'enlève pas ta clôture.» Carl Sandburg, "The people, yes" (1936)


|Aimez votre voisin mais ne supprimez pas votre clôture.|


Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L'excellence n'est donc pas un acte mais une habitude.


Citation apocryphe.

L'erreur d'attribution vient du fait que Will Durant, dans son ouvrage "The Story of Philosophy: The Lives and Opinions of the World's Greatest Philosophers" (1926), a pris le résumé des idées d'Aristote comme étant les mots d'Aristote lui-même.

en.wikiquote.org/wiki/Aristotl…

guichetdusavoir.org/question/v…


|Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L'excellence n'est donc pas un acte mais une habitude.|


On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver, qu'avec un mot gentil tout seul.


Citation apocryphe.

Quote Investigator émet l'hypothèse que cette boutade a été élaborée par l'humoriste Professeur Irwin Corey en 1953. De plus, QI pense que Corey a fabriqué l'attribution à Al Capone en 1969 pour renforcer l'effet comique et sans réelle intention de tromper. Néanmoins, l'attribution a été prise au sérieux et, aujourd'hui, l'expression est souvent attribuée à tort à Capone.

quoteinvestigator.com/2013/11/…


|On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver, qu'avec un mot gentil tout seul.|


Ne juge pas la journée en fonction de la récolte du soir mais d'après les graines que tu as semées.


Citation apocryphe. Nous devons ce précepte à William Arthur Ward, écrivain américain connu pour ses proverbes, pensées et citations, sous cette forme:
«Jugez chaque jour non pas par la récolte que vous avez faite, mais par les graines que vous plantez.»

quoteinvestigator.com/2021/06/…


|Ne juge pas la journée en fonction de la récolte du soir mais d'après les graines que tu as semées.|


Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes.


Citation extraite d'une lettre de Martin Luther King adressée à des confrères du clergé depuis la prison de Birmingham, le 16 avril 1963.

jfklibrary.org/sites/default/f…

Extrait d'une lettre de Martin Luther King adressée à des confrères du clergé depuis la prison de Birmingham, le 16 avril 1963:

Vous exprimez une grande inquiétude quant à notre volonté d'enfreindre la loi. Cette inquiétude est certainement légitime. Puisque nous exhortons les gens à respecter la décision de la Cour suprême de 1954 interdisant la ségrégation dans les écoles publiques, il est plutôt étrange et paradoxal de nous voir consciemment enfreindre les lois. On peut se demander comment il est possible de préconiser d'enfreindre certaines lois et d'en respecter d'autres. La réponse se trouve dans le fait qu'il existe deux types de lois: Il y a des lois justes et des lois injustes. Je serais le premier à préconiser l'obéissance aux lois justes. On a non seulement une responsabilité juridique mais aussi une responsabilité morale d'obéir aux lois justes. Inversement, on a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes.


|Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes.|


Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.


Citation apocryphe. Ça tombe bien, elle est aussi molle que de la guimauve. Elle est apparue avec le coaching en développement personnel.

dicocitations.com/citations/ci…


|Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.|


Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr et s'il peuvent apprendre à haïr, ils peuvent aussi apprendre à aimer.


Citation extraite de l'autobiographie "Long Walk to Freedom" de Nelson Mandela (1994).

Extraite de l'autobiographie "Long Walk to Freedom" de Nelson Mandela (1994):

Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s'ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l'amour naît plus naturellement dans le cœur de l'homme que son contraire. Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j'ai toujours aperçu une lueur d'humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l'homme est une flamme qu'on peut cacher mais qu'on ne peut jamais éteindre.


|Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr et s'il peuvent apprendre à haïr, ils peuvent aussi apprendre à aimer.|


Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir.


Citation tronquée extraite de "Donation Marc et Valentina Chagall" de Marc Chagall (1973).

Extrait de "Donation Marc et Valentina Chagall" de Marc Chagall (1973):

La peinture n'est-elle pas seulement le reflet de notre moi intérieur et par cela même la maîtrise du pinceau est dépassée. Elle n'y est pour rien. La couleur avec ses lignes contient votre caractère et votre message.
Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir. Dans cet amour se trouve la logique de la vie et l'essentiel de chaque religion.


|Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir.|


Il n'existe pas de race française. La France est une Nation, c'est-à-dire une œuvre humaine, une création de l'homme, notre peuple est composé d'autant d'éléments divers qu'un poème ou une symphonie.


Citation déformée et réduite volontairement extraite de "Encore la question juive" de Georges Bernanos (mai 1944).

Extrait de "Encore la question juive" de Georges Bernanos (mai 1944):

Il n'existe pas de race française. La France est une nation, c'est-à-dire une œuvre humaine, une création de l'homme; notre peuple, comme le peuple brésilien, est composé d'autant d'éléments divers qu'un poème ou une symphonie. Mais il y a une race juive. Un juif français, incorporé à notre peuple depuis plusieurs générations, restera sans doute raciste puisque toute sa tradition morale ou religieuse est fondée sur le racisme, mais ce racisme s'est humanisé peu à peu, le juif français est devenu un Français juif; ses vertus héréditaires, comme les nôtres, sont désormais au service de la nation. J'ai écrit que le génie juif est un génie de contradiction, de refus. Honneur à qui refuse le reniement, honneur à qui dit «non!» à la servitude, à la honte, à la collaboration. Ainsi la France a presque toujours rempli envers les juifs, sortis des immenses, des inépuisables réservoirs juifs de l'Europe centrale et orientale pour entrer dans notre vie nationale, sa mission d'assimilatrice, de réconciliatrice, d'initiatrice.


|Il n'existe pas de race française. La France est une Nation, c'est-à-dire une œuvre humaine, une création de l'homme, notre peuple est composé d'autant d'éléments divers qu'un poème ou une symphonie.|


Par la ruse, on peut prendre un lion. Par la force, pas même un grillon.


Il s'agit d'un proverbe russe.

«Хитростью поймаешь даже льва, а силой не поймаешь и сверчка .»

cyberleninka.ru/article/n/posl…

«Russie amour» de Federico Sensi (1980).

|Par la ruse, on peut prendre un lion. Par la force, pas même un grillon.|


Rendre coup pour coup, c'est propager la violence, rendre plus sombre encore une nuit déjà sans étoile. Or les ténèbres ne peuvent se dissiper par elles-mêmes. C'est la lumière qui les chasse.


Citation méchamment déformée extraite de "Where Do We Go from Here: Chaos or Community?" de Martin Luther King (1967).

Extrait de "Where Do We Go from Here: Chaos or Community?" de Martin Luther King (1967):

Cherchons-nous le pouvoir pour le pouvoir? Ou cherchons-nous à faire du monde et de notre pays des endroits où il fait bon vivre? Dans ce dernier cas, la violence n'apportera jamais la réponse. La faiblesse ultime de la violence est qu'elle est une spirale descendante, engendrant ce qu'elle cherche à détruire. Au lieu de diminuer le mal, elle le multiplie. Par la violence, vous pouvez tuer le menteur, mais vous ne pouvez pas tuer le mensonge, ni établir la vérité. Par la violence, on peut assassiner celui qui hait, mais on n'assassine pas la haine. En fait, la violence ne fait qu'accroître la haine. C'est ainsi que les choses se passent. Rendre la violence pour la violence multiplie la violence, ajoutant une obscurité plus profonde à une nuit déjà dépourvue d'étoiles. L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité: seule la lumière peut le faire. La haine ne peut chasser la haine: seul l'amour peut le faire.


|Rendre coup pour coup, c'est propager la violence, rendre plus sombre encore une nuit déjà sans étoile. Or les ténèbres ne peuvent se dissiper par elles-mêmes. C'est la lumière qui les chasse.|


J'appelle sage celui qui, tout innocent qu'il est, supporte les injures et les coups avec une patience égale à sa force.


Citation apocryphe.

Voici une vraie parole de Siddhārtha Gautama extraite du Dhammapada (IVe siècle avant J.-C.):

«320 - Comme un éléphant dans la bataille
Supporte les flèches lancées par les archers,
Je supporterai fausses accusations et insultes
Car nombreux sont les gens sans scrupules.»

dhammatalks.net/French/Thaniss…


|J'appelle sage celui qui, tout innocent qu'il est, supporte les injures et les coups avec une patience égale à sa force.|


Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien.


Citation extraite d'un entretien avec Roger Errera en 1974, ce qui s'est avéré être la dernière interview publique d'Hannah Arendt.

Il ne faut pas prendre que cette phrase.

hac.bard.edu/amor-mundi/on-fak…

Extrait de la dernière interview publique d'Hannah Arendt accordée à Roger Errera en 1974:

Dès lors que nous n'avons plus de presse libre, tout peut arriver. Ce qui permet à une dictature totalitaire ou autre de régner, c'est que les gens ne sont pas informés; comment pouvez-vous avoir une opinion si vous n'êtes pas informé? Si tout le monde vous ment en permanence, la conséquence n'est pas que vous croyez les mensonges, mais plutôt que personne ne croit plus rien. En effet, les mensonges, de par leur nature même, doivent être modifiés, et un gouvernement menteur doit constamment réécrire sa propre histoire. Au bout du compte, on ne reçoit pas qu'un seul mensonge - un mensonge que l'on pourrait ressasser jusqu'à la fin de ses jours - mais un grand nombre de mensonges, selon le vent politique qui souffle. Et un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut plus se décider. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir, mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, on peut alors faire ce que l'on veut.

Pour être plus précis, puisque cette source soulève une polémique, en octobre 1973, Hannah Arendt a été interviewée par Roger Errera pour l'Office de Radiodiffusion-Télévision Française (0.R.T.F.). Enregistrés sur plusieurs jours, ces entretiens ont ensuite été transformés en un reportage télévisé de 50 minutes réalisé par Jean-Claude Lubtchansky pour la série «Un certain regard», diffusé pour la première fois le 6 juillet 1974 (d'où la date de 1974).

Cette émission de 50 minutes correspond au montage final de plus de 8 heures d'échanges avec l'écrivain français Roger Errera. Parmi les nombreux passages coupés à l'époque, certains ont été restitués à l'écrit dans la New York Review du 26 octobre 1978. La citation fait partie des passages retirés par l'ORTF. N'espérez donc pas entendre la citation dans l'émission de 50 minutes disponible sur Youtube.

Cette source est appuyée par les sérieux Hannah Arendt Center for Politics and Humanities at Bard College et New York Review. Wikiquote fait aussi confiance.

web.archive.org/web/2017022220…
en.wikiquote.org/wiki/Freedom_…
hannaharendt.net/index.php/han… | hannaharendt.net/index.php/han…
les-crises.fr/une-archive-exce…
amazon.com/Thinking-Without-Ba…


|Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien.|


Après avoir étudié la condition des femmes dans tous les temps et dans tous les pays, je suis arrivé à la conclusion qu'au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur demander pardon.


Citation apocryphe datant du début du XXIe siècle.
Alfred de Vigny n'a écrit que sur la condition des poètes.

guichetdusavoir.org/question/v…


|Après avoir étudié la condition des femmes dans tous les temps et dans tous les pays, je suis arrivé à la conclusion qu'au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur demander pardon.|


Nous devons à nos enfants - les citoyens les plus vulnérables de toute société - une vie à l'abri de la violence et de la peur.


Citation extraite de l'avant-propos du premier rapport mondial sur la violence et la santé publié par l'OMS écrit par Nelson Mandela (2002).

iris.who.int/bitstream/handle/…

Avant-propos du premier rapport mondial sur la violence et la santé publié par l'OMS écrit par Nelson Mandela (2002):

Le vingtième siècle restera dans les mémoires comme un siècle marqué par la violence. Il nous laisse un héritage de destruction massive, de violence infligée à une échelle jamais vue et jamais possible auparavant dans l'histoire de l'humanité. Mais cet héritage, fruit des nouvelles technologies au service d'idéologies de haine, n'est pas le seul que nous portons, ni que nous devons affronter.
Moins visible, mais encore plus répandu, est l'héritage de la souffrance quotidienne et individuelle. Il s'agit de la douleur des enfants maltraités par des personnes qui devraient les protéger, des femmes blessées ou humiliées par des partenaires violents, des personnes âgées maltraitées par leurs soignants, des jeunes malmenés par d'autres jeunes et des personnes de tous âges qui s'infligent des violences à elles-mêmes. Cette souffrance - et je pourrais citer bien d'autres exemples - est un héritage qui se reproduit, car les nouvelles générations apprennent de la violence des générations passées, les victimes apprennent de ceux qui les victimisent, et les conditions sociales qui nourrissent la violence sont autorisées à perdurer. Aucun pays, aucune ville, aucune communauté n'est à l'abri. Mais nous ne sommes pas non plus impuissants face à la violence.
La violence se développe en l'absence de démocratie, de respect des droits de l'homme et de bonne gouvernance. Nous parlons souvent de la façon dont une «culture de la violence» peut s'enraciner. C'est vrai - en tant que Sud-Africain qui a vécu l'apartheid et qui vit ses conséquences, je l'ai vu et je l'ai vécu. Il est également vrai que les modèles de violence sont plus répandus dans les sociétés où les autorités approuvent l'usage de la violence par leurs propres actions. Dans de nombreuses sociétés, la violence est tellement dominante qu'elle contrecarre les espoirs de développement économique et social. Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer.
Beaucoup de ceux qui vivent avec la violence jour après jour pensent qu'elle fait intrinsèquement partie de la condition humaine. Mais ce n'est pas le cas. Il est possible de prévenir la violence. Les cultures violentes peuvent être transformées. Dans mon pays et dans le monde entier, nous avons des exemples éclatants de la manière dont la violence a été combattue. Les gouvernements, les communautés et les individus peuvent faire la différence.
Je salue ce premier rapport mondial sur la violence et la santé. Ce rapport apporte une contribution majeure à notre compréhension de la violence et de son impact sur les sociétés. Il met en lumière les différents visages de la violence, de la souffrance «invisible» des individus les plus vulnérables de la société à la tragédie trop visible des sociétés en conflit. Il fait progresser notre analyse des facteurs qui conduisent à la violence et des réponses possibles des différents secteurs de la société. Ce faisant, il nous rappelle que la sûreté et la sécurité ne sont pas le fruit du hasard: elles sont le résultat d'un consensus collectif et d'investissements publics.
Le rapport décrit et formule des recommandations d'action aux niveaux local, national et international. Il constituera donc un outil précieux pour les décideurs politiques, les chercheurs, les praticiens, les défenseurs et les bénévoles impliqués dans la prévention de la violence. Alors que la violence relève traditionnellement du système de justice pénale, le rapport plaide vigoureusement en faveur de l'implication de tous les secteurs de la société dans les efforts de prévention.
Nous devons à nos enfants - les citoyens les plus vulnérables de toute société - une vie exempte de violence et de peur. Pour y parvenir, nous devons nous efforcer sans relâche de parvenir à la paix, à la justice et à la prospérité non seulement pour les pays, mais aussi pour les communautés et les membres d'une même famille. Nous devons nous attaquer aux racines de la violence. Ce n'est qu'à cette condition que nous transformerons l'héritage du siècle dernier d'un fardeau écrasant en une leçon de prudence.


Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C'est toujours par la force que le régime colonial s'est implanté. Violence dans le comportement quotidien, violence à l'égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-vis d


Citation tronquée extraite du discours prononcé par Frantz Fanon à la conférence d’Accra en avril 1960 intitulé "Pourquoi nous employons la violence?".

pdfcoffee.com/fanon-por-que-em…

Extrait du discours prononcé par Frantz Fanon à la conférence d’Accra en avril 1960 intitulé "Pourquoi nous employons la violence?":

Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C’est toujours par la force que le régime colonial s’est implanté. C’est contre la volonté des peuples que d’autres peuples plus avancés dans les techniques de destruction ou numériquement plus puissants se sont imposés. Je dis qu’un tel système établi par la violence ne peut logiquement qu’être fidèle à lui-même, et sa durée dans le temps est fonction du maintien de la violence. Mais la violence dont il est ici question n’est pas une violence abstraite, ce n’est pas seulement une violence déchiffrée par l’esprit, c’est aussi une violence du comportement quotidien du colonisateur à l’égard du colonisé : apartheid en Afrique du sud, travaux forcés en Angola, racisme en Algérie. Mépris politique de haine, telles sont les manifestations d’une violence très concrète et très pénible. Le colonialisme, cependant, ne se contente pas de cette violence à l’égard du présent. Le peuple colonisé est idéologiquement présenté comme un peuple arrêté dans son évolution, imperméable à la raison, incapable de diriger ses propres affaires, exigeant la présence permanente d’une direction. L’histoire des peuples colonisés est transformée en agitation sans aucune signification, et de ce fait, on a bien l’impression que pour ces peuples l’humanité a commencé avec l’arrivée de ces valeureux colons. Violence dans le comportement quotidien, violence à l’égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-à-vis de l’avenir, car le régime colonial se donne comme devant être éternel. On voit donc que le peuple colonisé, pris dans un réseau d’une violence tridimensionnelle, point de rencontre de violences multiples, diverses, réitérées, cumulatives, assez rapidement en arrive à se poser logiquement le problème d’une fin du régime colonial par n’importe quel moyen. Cette violence du régime colonial n’est pas seulement vécue sur le plan de l’âme, mais aussi sur celui des muscles, du sang. Cette violence qui se veut violente, qui devient de plus en plus démesurée, provoque irrémédiablement la naissance d’une violence intérieure chez le peuple colonisé et une colère juste prend naissance et cherche à s’exprimer.


|Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C'est toujours par la force que le régime colonial s'est implanté. Violence dans le comportement quotidien, violence à l'égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-vis de l'avenir.|


Si tu n'arrives pas à penser, marche. Si tu penses trop, marche. Si tu penses mal, marche encore.


J'ai cherché cette citation, jamais sourcée, dans toutes les œuvres romanesques, récits, essais, poèmes, entretiens, correspondance et lettres de Jean Giono et je ne l'ai pas trouvée. Des milliers de pages, mais il manque peut-être quelque chose. Je la considère comme apocryphe.


|Si tu n'arrives pas à penser, marche.
Si tu penses trop, marche.
Si tu penses mal, marche encore.|


A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.


Citation jamais sourcée, ou quand elle est (elle proviendrait de "The Trumpet of Conscience") ça ne marche pas. Elle est inconnue dans les ouvrages du XXe siècle. J'en déduis qu'elle est apocryphe.


|A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.|


Savoir écouter, c'est posséder, outre le sien, le cerveau des autres.


Citation jamais sourcée, inconnue avant le XXIe siècle. Elle semble être apparue en France entre 2000 et 2006. Après une recherche effectuée dans les écrits de Léonard de Vinci, elle est introuvable. J'en déduis qu'elle est apocryphe. Ça tombe bien, elle est idiote!


|Savoir écouter, c'est posséder, outre le sien, le cerveau des autres.|


Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous dirai comment vous en passer.


Citation déformée venant du sketch "L'étudiant" de Coluche (1980).

Cette phrase comique s'inspire d'une blague qui circulait en URSS.

Voici la bonne citation: «Écrivez-nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer.»


|Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous dirai comment vous en passer.|


Tous les champignons sont comestibles; certains, une fois seulement.


Cette citation, reprise par Jean Yanne (ouvrage "Tout le monde il est gentil"), ne vient ni de Jean Yanne ni de Coluche. Il s'agit simplement d'une maxime comique venant d'un ou une inconnu(e).


|Tous les champignons sont comestibles; certains, une fois seulement.|


La tristesse vient de la solitude du cœur.


Citation subtilement déformée extraite du roman "Arsace et Isménie" de Montesquieu (1730).

fr.wikisource.org/wiki/Arsace_…

Extrait de "Arsace et Isménie" de Montesquieu (1730):

C'est l'orgueil, qui, à force de nous posséder, nous empêche de nous posséder, et qui, nous concentrant dans nous-mêmes, y porte toujours la tristesse. Cette tristesse vient de la solitude du cœur, qui se sent toujours fait pour jouir, et qui ne jouit pas; qui se sent toujours fait pour les autres, et qui ne les trouve pas.


|La tristesse vient de la solitude du cœur.|


Le trop de quelque chose est un manque de quelque chose.


Ce "proverbe" est un extrait de la pièce de théâtre "Nous sommes faits pour nous entendre" de Tayeb Saddiki.


|Le trop de quelque chose est un manque de quelque chose.|


La solitude est le nid des pensées.


La première apparition de ce proverbe a été trouvée dans l'ouvrage "Guide de la sagesse africaine" de Liliane Prévost et Barnabé Laye (1999). Il viendrait d'Afrique du Nord.

Le recherche de proverbes est fascinante. Pourquoi rechercher la sagesse là où elle est peu probable? Le nombre ne suffit pas à l'expression d'une sagesse.


|La solitude est le nid des pensées.|


Le savant le plus grand est celui qui connaît les limites de son savoir, c'est-à-dire l'infini de son ignorance. Voilà pourquoi vous voyez si peu de savants à la télévision alors que cette dernière convient si bien aux experts.


Citation extraite de "De la fin du mâle, de l'emballage et autres lieux communs" de Serge Bouchard (1996).

Cela tombe bien, il n'y a plus de savant. Quelle est d'ailleurs la différence entre un savant et un sachant?

Extrait de "De la fin du mâle, de l'emballage et autres lieux communs" de Serge Bouchard (1996):

Le savant le plus grand est celui qui connaît les limites de son savoir, c'est-à-dire l'infini de son ignorance. Voilà pourquoi vous voyez si peu de savants à la télévision alors que cette dernière convient si bien aux experts. Le savant est plein d'hésitations, de détours, de mises en garde. Il est rarement affirmatif; il suppose, il doute. Il sait ce qu'est une hypothèse, un théorème, un corollaire, un axiome, ou bien une métaphore, un sacrement, une croyance, un penchant. Mais, surtout, le savant connaît les vertus de la patience. C'est un coureur de longue distance, et la mode lui sied mal, comme s'il ne pouvait pas être de son temps. Le savant le plus grand est celui qui cherche désespérément à poser les bonnes questions, c'est-à-dire à travailler sur les bonnes questions. Si vous l'obligez à répondre, il vous dira qu'il ne sait pas, qu'il ne sait pas encore, que la réalité est différente, qu'elle est surtout beaucoup plus complexe, qu'il faut être prudent, bref, ses réponses ne conviennent pas à l'industrie de l'information. Par contre, voilà l'espace de l'expert. Lui saura répondre à toutes les questions, même celles qu'il ne comprend pas. Il est là pour interpréter et il saura bien dire.

Ce texte contient un paradoxe qui le contredit. A moins que Serge Bouchard se considère finalement comme un expert.


|Le savant le plus grand est celui qui connaît les limites de son savoir, c'est-à-dire l'infini de son ignorance. Voilà pourquoi vous voyez si peu de savants à la télévision alors que cette dernière convient si bien aux experts.|


Certains hommes changent de parti en fonction de leurs opinions, d’autres changent d’opinion en fonction de leur parti.


Citation venant de l'ouvrage "The Wit of Sir Winston" contenant un ensemble de dires de Winston Churchill compilés par Adam Sykes et Iain Sproat (1965). Elle est isolée dans l'ouvrage et sans aucune source ou contexte. On ne peut donc s'y fier.


|Certains hommes changent de parti en fonction de leurs opinions, d’autres changent d’opinion en fonction de leur parti.|


Et nous crevons par la blague, par l'ignorance, par l'outrecuidance, par le mépris de la grandeur, par l'amour de la banalité, et le bavardage imbécile.


Citation extraite de la lettre de Gustave Flaubert envoyée à George Sand le 26 septembre 1874.

google.fr/books/edition/Corres…

Un monde sans blague, sans humour, est un monde à mourir de tristesse.

Extrait de la lettre de Gustave Flaubert envoyée à George Sand le 26 septembre 1874:

Je suis sûr que vous me trouvez grincheux et que vous allez me répondre: Qu'est-ce que tout cela fait? Mais tout fait et nous crevons par la blague, par l'ignorance, par l'outrecuidance, par le mépris de la grandeur, par l'amour de la banalité et le bavardage imbécile.
«L'Europe qui nous hait nous regarde en riant»,
dit Ruy Blas. Ma foi, elle a raison de rire.


|Et nous crevons par la blague, par l'ignorance, par l'outrecuidance, par le mépris de la grandeur, par l'amour de la banalité, et le bavardage imbécile.|


Tous les hommes prennent les limites de leur champ visuel pour les limites du mondes.


Bien que cette citation soit dans un ouvrage en anglais, elle n'est pas attestée en allemand.

gutenberg.org/files/10732/1073…

Le document suivant écrit en allemand renvoie vers cette source en anglais (!):

fredvonallmen.ch/dmxDaten/Bele…

En outre, elle affirme qu'absolument tous les hommes sont limités dans leur perception, ce qui est évidemment faux.

La citation suivante en allemand attribuée à Schopenhauer semble bien être un apocryphe:
«Jeder Mensch hält die Grenzen seines eigenen Gesichtsfeldes für die Grenzen der Welt.»


|Tous les hommes prennent les limites de leur champ visuel pour les limites du mondes.|


Mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s'expliquer.


Citation apocryphe apparue comme une papillote (texte sans valeur) à la fin du XIXe siècle. On la trouve, par exemple, dans "La vie parisienne" du 5 avril 1886.

Du Shakespeare en papillote, ça ne le fait pas vraiment... 🤭


|Mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s'expliquer.|


Le savoir est un champ, mais s'il n'est ni labouré, ni surveillé, il ne sera pas récolté.


Proverbe extrait de l'ouvrage " Proverbes et maximes peuls et toucouleurs traduits, expliqués et annotés" de Henri Gaden (1931).

gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6…

«Ganⁿdal ko ⁿgesa, soko nôn, so remâka rénā, soŋetâke.»

Se dit d'un individu qui a reçu de l'instruction, mais qui est paresseux (remáka) et sans éducation (rénā ). Son instruction ne lui servira à rien parce qu'il sera incapable d'en tirer parti. Se dit aussi aux jeunes gens, à titre de conseil.

Diffusion de la langue peule en Afrique:


|Le savoir est un champ, mais s'il n'est ni labouré, ni surveillé, il ne sera pas récolté.|


La religion est pour ceux qui ont peur d'aller en enfer. La spiritualité est pour ceux qui y sont déjà allés.


Impossible que ce proverbe soit sioux puisque la religion a été inventée par les chrétiens (je ne parle pas de tradition spirituelle). Elle a été reprise par l'islam et le judaïsme.

Cette phrase est du père Patrick Collins (1994), de l'université de Notre-Dame, aux États-Unis.

en.wikiquote.org/wiki/Vine_Del…


|La religion est pour ceux qui ont peur d'aller en enfer. La spiritualité est pour ceux qui y sont déjà allés.|


La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède.


Citation extraite du "Dictionnaire philosophique" de Voltaire (1764) à l'entrée "Tolérance".

Extrait du "Dictionnaire philosophique" de Voltaire (1764) à l'entrée "Tolérance":

Cette horrible discorde, qui dure depuis tant de siècles, est une leçon bien frappante que nous devons mutuellement nous pardonner nos erreurs; la discorde est le grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède.
Il n'y a personne qui ne convienne de cette vérité, soit qu'il médite de sang-froid dans son cabinet, soit qu'il examine paisiblement la vérité avec ses amis. Pourquoi donc les mêmes hommes qui admettent en particulier l'indulgence, la bienfaisance, la justice, s'élèvent-ils en public avec tant de fureur contre ces vertus? Pourquoi? c'est que leur intérêt est leur dieu, c'est qu'ils sacrifient tout à ce monstre qu'ils adorent.

lechasseurabstrait.com/revue/I…


|La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède.|


Apprends la sagesse dans la sottise des autres.


"Proverbe" inconnu au Japon. Il semble être apparu en 2009 et repris dans un ouvrage de 2011.

intoxitation.com/citations-pro…

Une parole similaire, mais plus riche et logique, a été attribuée à Caton l'Ancien par Plutarque dans «Aristide. Caton l'Ancien. Philopœmen. Flamininus». Marcus Porcius Cato, dit Caton l'Ancien (Cato Maior) ou Caton le Censeur (Cato Censorius), était un homme politique et un écrivain romain né en 234 av. J.-C. dans le municipe de Tusculum et mort en 149 av. J.-C. à Rome.

Extrait de «Aristide. Caton l'Ancien. Philopœmen. Flamininus» de Plutarque:

Il disait «que les fous servent plus à l'instruction des sages, que les sages à l'instruction des fous; car les sages fuient l'exemple des fous, et les fous ne suivent pas l'exemple des sages».

https://www.google.fr/books/edition/Aristide_Caton_l_Ancien_Philop%C5%93men_Flam/KbsNAAAAYAAJ?hl=fr&gbpv=0


|Apprends la sagesse dans la sottise des autres.|


Une meute d'ânes menée par un lion est supérieure à une meute de lions menée par un âne.


Citation apocryphe.

Le dicton apparaît dans le recueil «Apophtegmes des rois et des capitaines célèbres » du philosophe grec Plutarque, décédé en 119 après J.-C. D'après Plutarque, c'est le général athénien Chabrias, mort en 357 avant J.-C., qui en est l'auteur. Dans sa première version, on parle de cerfs au lieu d'ânes.

Extrait des «Apophtegmes des rois et des capitaines célèbres » du philosophe grec Plutarque:

Le meilleur général, disait Chabrias, est celui qui sait le mieux ce qui se passe chez les ennemis.
Accusé de trahison avec Iphicrate , il ne laissait pas d'aller au gymnase, et de dîner à son heure ordinaire. Comme Iphicrate l'en blâmait: «Si les Athéniens nous condamnent, lui dit Chabrias, ils vous feront mourir, quoique sale et à jeun, aussi bien que moi qui aurai bien diné, et qui me serai baigné.»
Il disait qu'une armée de cerfs conduite par un lion était plus redoutable qu'une armée de lions commandée par un cerf.

Pour ce qui est du remplacement des cerfs par des ânes, on le doit à un officier russe pendant la guerre de Crimée:

en.wikipedia.org/wiki/Lions_le…

|Une meute d'ânes menée par un lion est supérieure à une meute de lions menée par un âne.|


Les enfants commencent par aimer leurs parents; devenus grands, ils les jugent; quelquefois, ils leur pardonnent.


Citation méchamment déformée extraite du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890).

vousnousils.fr/casden/pdf/id00…

Extrait du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890):

Le jeune dandy qui lui fait la cour ne lui disait rien de bon. C'était un gentleman et il le détestait pour cela, par un curieux instinct de race dont il ne pouvait lui-même se rendre compte, et qui pour cette raison le dominait d'autant plus. Il connaissait aussi la futilité et la vanité de sa mère et il y voyait un péril pour Sibyl et pour le bonheur de celle-ci. Les enfants commencent par aimer leurs parents; en vieillissant ils les jugent; quelquefois ils les oublient. Sa mère! Il avait en lui-même une question à résoudre à propos d’elle, une question qu'il couvait depuis des mois de silence. Une phrase hasardée qu'il avait entendue au théâtre, un ricanement étouffé qu’il avait saisi un soir en attendant à la porte des coulisses, lui avaient suggéré d'horribles pensées. Tout cela lui revenait à l'esprit comme un coup de fouet en pleine figure. Ses sourcils se rejoignirent dans une contraction involontaire, et dans un spasme douloureux, il se mordit la lèvre
inférieure.

Autre version possible:
«Les amants commencent par s'aimer; en vieillissant ils se jugent; quelquefois ils s'oublient.»


|Les enfants commencent par aimer leurs parents; devenus grands, ils les jugent; quelquefois, ils leur pardonnent.|


L'orgueil est une bête féroce qui vit dans les cavernes et dans les déserts, la vanité au contraire, comme un perroquet, saute de branche en branche et bavarde en pleine lumière.


Citation extraite d'une lettre de Gustave Flaubert écrite à Louise Colet (sa muse) un jeudi de 1852 à 1 heure de l'après-midi. Il attaque dans celle-ci Maxime Du Camp suite à une vexation qu'il a reçu de sa part.

google.fr/books/edition/Corres…

Maxime Du Camp est injustement oublié aujourd'hui suite à un acharnement contre lui. Ses défauts ne constituent pas une justification à cette mise au ban.

Extrait d'une lettre de Gustave Flaubert écrite à Louise Colet (sa muse) un jeudi de 1852 à 1 heure de l'après-midi:

Comme il [Maxime Du Camp] ne m'a pas épargné les avis quand je ne le priais nullement de m'en donner ce ne sera que rendu. Il y a dedans une petite phrase à mon intention et faite exprès pour moi: «la solitude qui porte à ses deux sinistres mamelles l'égoïsme et la vanité». Je t'assure que ça m'a fait rire; égoïsme soit, mais vanité non. L'orgueil est une bête féroce qui vit dans les cavernes et dans les déserts, la vanité au contraire, comme un perroquet, saute de branche en branche et bavarde en pleine lumière; je ne sais si je m'abuse (et ici ce serait de la vanité), mais il me semble que dans tout le Livre posthume il y a une vague réminiscence de Novembre et un brouillard de moi, qui pèse sur le tout; ne serait-ce que le désir de la Chine à la fin: «dans un canot allongé, un canot de bois de cèdre dont les avirons minces ont l'air de plumes, sous une voile de bambous tressés, au bruit du tam-tam et des tambourins , j'irai dans le pays jaune que l'on appelle la Chine», etc. Du Camp ne sera pas le seul sur qui j'aurai laissé mon empreinte, le tort qu'il a eu c'est de la recevoir; je crois qu'il a agi très naturellement en tâchant de se dégager de moi, il suit maintenant sa voie; mais en littérature il se souviendra de moi longtemps.

Vaniteux et rancunier Gustave Flaubert...


|L'orgueil est une bête féroce qui vit dans les cavernes et dans les déserts, la vanité au contraire, comme un perroquet, saute de branche en branche et bavarde en pleine lumière.|


Une foi n'est tolérable que si elle est tolérante.


Citation jamais sourcée et inconnue dans la littérature. Elle semble être apparue en 2011 à l'occasion d'un débat sur la laïcité et reprise en 2012 par le compte Facebook du Figaro (en étant non sourcée).

x.com/Mertranquille/status/396…

En l'état, je la considère comme apocryphe.

On ne peut être tolérant à tout.


|Une foi n'est tolérable que si elle est tolérante.|


Certaines personnes te rejetteront, car ta lumière est trop intense pour eux, c’est comme ça. Continue de rayonner.


Citation de Mandy Halle datant de 2013. Elle est arrivée en 2014 en France et elle a vite été associée à Martin Luther King. Vous pensez, Mandy Halle n'est pas connue en France!

x.com/TheSingleWoman/status/40…

x.com/FlammeDuFeu/status/54925…

Mandy Hale est une blogueuse devenue auteure et conférencière à succès du New York Times. Créatrice du mouvement de médias sociaux The Single Woman, Mandy va au cœur de la vie des célibataires avec son inspiration, son franc-parler et son sens de l'humour sur la vie et l'amour. Nommée «Twitter Powerhouse» par le Huffington Post, «femme d'influence» par le Nashville Business Journal, l'un des «dix comptes Instagram les plus inspirants à suivre» par Good Morning America, et «célibataire dans la ville» par le magazine Nashville Lifestyles, elle a également été présentée dans le magazine Forbes, sur Glamour.com, et dans de nombreux autres médias. Elle est l'auteur de The Single Woman, I've Never Been to Vegas but My Luggage Has, Beautiful Uncertainty et You Are Enough. Elle vit à Murfreesboro, dans le Tennessee.


|Certaines personnes te rejetteront, car ta lumière est trop intense pour eux, c’est comme ça. Continue de rayonner.|


Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'une modification des paroles du 14ème Dalaï-Lama lors d'une interview publiée dans "An Interview with the Dalai Lama" de John F. Avedon (1980).

Cette version semble remonter à 2008:
bergersbelgespassion.com/forum…

Extrait de "An Interview with the Dalai Lama" de John F. Avedon et le 14ème Dalaï-Lam (1980):

Ma motivation est dirigée vers tous les êtres sensibles. Il ne fait cependant aucun doute qu'à un second niveau, j'aide les Tibétains. Si un problème peut être résolu, si une situation est telle que vous pouvez y faire quelque chose, alors il n'y a pas lieu de s'inquiéter. S'il n'est pas possible d'y remédier, il est inutile de s'inquiéter. Il n'y a aucun avantage à s'inquiéter.


|Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien.|