Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Citation faussement attribuée, selon les sources, à Mark Twain, Winston Churchill, Albert Einstein ou JF Kennedy. La citation est en réalité de Marcel Pagnol:
«Tout le monde savait que c'était impossible. Un ignare ne le savait pas: il l'a fait.» (Cinématurgie de Paris, 1967)
|Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.|
Qui avale une noix de coco fait confiance en son anus.
Proverbe de Côte d'Ivoire apparue dans "Afrique magazine" en 2003.
Je me permettrais cette modification:
«Qui avale une noix de coco a une grande gueule et fait confiance en son anus.»
|Qui avale une noix de coco fait confiance en son anus.|
Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est.
Citation modifiée. Elle est tirée de "Saint Genet, comédien et martyr" de Jean-Paul Sartre (1952):
«L'important n'est pas ce qu'on fait de nous mais ce que nous faisons nous-même de ce qu'on a fait de nous.»
|Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est.|
Il vaut mieux arriver en retard qu'arriver en corbillard.
"Proverbe" apparu dans un ouvrage de 2001 et attribué au Québec. Cependant, il est introuvable dans la littérature du XXe siècle.
En revanche, voici une citation américaine extraite de "The Signal Engineer", Volume 6 (1913):
«Il vaut mieux arriver tard mais en sécurité que d'être transporté à l'improviste sur une civière.»
google.fr/books/edition/The_Si…
|Il vaut mieux arriver en retard qu'arriver en corbillard.|
La France est un pays qui adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même.
Citation apocryphe et anachronique attribuée à Honoré de Balzac et apparue dans la littérature de gondole de supermarché en 2007.
|La France est un pays qui adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même.|
Je vous assure qu'un imbécile instruit est plus idiot qu'un inculte.
Citation méchamment déformée extraite "Des Femmes Savantes" de Molière (1672), acte IV, scène 3:
«Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant, qu'un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant.»
Cette affirmation de Clitandre sera critiquée par Trissotin.
Extrait:
Trissotin.
J’ai cru jusques ici que c’était l’ignorance
Qui faisait les grands sots, et non pas la science.
Clitandre.
Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant
Qu’un sot savant est sot plus qu’un sot ignorant.Trissotin.
Le sentiment commun est contre vos maximes,
Puisque « ignorant » et « sot » sont termes synonymes.Clitandre.
Si vous le voulez prendre aux usages du mot,
L’alliance est plus forte entre pédant et sot.Trissotin.
La sottise, dans l’un, se fait voir toute pure.Clitandre.
Et l’étude, dans l’autre, ajoute à la nature.Trissotin.
Le savoir garde en soi son mérite éminent.Clitandre.
Le savoir, dans un fat, devient impertinent.Trissotin.
Il faut que l’ignorance ait pour vous de grands charmes,
Puisque pour elle ainsi vous prenez tant les armes.Clitandre.
Si pour moi l’ignorance a des charmes bien grands,
C’est depuis qu’à mes yeux s’offrent certains savants.Trissotin.
Ces certains savants-là peuvent, à les connaître
Valoir certaines gens que nous voyons paraître.Clitandre.
Oui, si l’on s’en rapporte à ces certains savants ;
Mais on n’en convient pas chez ces certaines gens.Philaminte, à Clitandre.
Il me semble, monsieur…
Clitandre voit dans un pédant un sot et Trissotin voit dans un ignorant un sot. Trissotin dit que «Le savoir garde en soi son mérite éminent». Ce à quoi Clitandre rétorque que «Le savoir dans un fat devient impertinent». Toujours est-il que la comparaison est faite entre deux sots, et non entre un sot savant et un ignorant.
|Je vous assure qu'un imbécile instruit est plus idiot qu'un inculte.|
La vraie tragédie de la vie, c'est qu'on devient vieux trop tôt et sage trop tard.
Cette citation n'est jamais sourcée et elle est introuvable dans les ouvrages du XIXe siècle. La première occurrence semble remonter à 1932 dans le "Seattle Municipal News" sans référence à Benjamin Franklin (c'est aussi le cas dans les années 1940-1950).
|La vraie tragédie de la vie, c'est qu'on devient vieux trop tôt et sage trop tard.|
La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.
Cette citation n'a jamais été vue comme un proverbe. La première occurrence de ce dicton, que j'ai pu trouver, vient de l'article "Sur le bûcher" d'Alexandre Weill extrait de "La Vérité Israélite" (1860).
Extrait de "Sur le bûcher" d'Alexandre Weill (1860):
La liberté comme son existence n'est point absolue. Cet homme est le père, le frère de tous les êtres humains. C'est-à-dire il n'y a pas de différence entre lui et son semblable. Son moi n'est pas un moi autre, quoiqu'il puisse être supérieur. Il résulte de cette donnée que la liberté de l'un s'arrête là où la liberté de l'autre est compromise ou seulement gênée. Et voilà l'idéal du devoir fraternel! En effet, de deux hommes l'un est toujours ou plus fort ou plus rusé. Si cet homme n'obéit pas à un principe idéal, il subjuguera son frère, s'il ne le tue pas dans un accès de colère.
|La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.|