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Nous travaillerons ensemble pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit, et donner l'espoir là où règne le désespoir.


Citation déformée extraite d'un discours de Nelson Mandela lors du lancement de "The Elders" (Les Aînés), organisation non gouvernementale regroupant des personnalités publiques reconnues comme homme d'État, activiste politique pour la paix et avocats des droits de l'homme.

Ce discours a été prononcé le du 18 juillet 2007.

Ce ne sont pas des sages comme on l'affirme parfois.

Discours de Nelson Mandela du 18 juillet 2007 lors du lancement de "The Elders":

Dans le monde d'aujourd'hui, de nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés sont de nature mondiale. Il s'agit notamment du changement climatique, des pandémies telles que le sida, le paludisme et la tuberculose. Et bien sûr, ce mal entièrement créé par l'homme : les conflits violents.
Les structures dont nous disposons pour faire face à ces problèmes sont souvent limitées par des contraintes politiques, économiques ou géographiques.
Alors que les institutions gouvernementales se débattent - souvent de manière inégale - avec les défis auxquels elles sont confrontées, les efforts d'un petit groupe de dirigeants dévoués, travaillant de manière objective et sans aucun intérêt personnel dans le résultat, peuvent aider à résoudre ce qui semble souvent être des problèmes insolubles.
Nous avons l'étoffe d'un tel groupe. Certains d'entre eux sont présents, d'autres n'ont malheureusement pas pu venir. Grâce à leur expérience collective, à leur courage moral et à leur capacité à s'élever au-dessus des préoccupations nationales, raciales et religieuses, ils peuvent contribuer à faire de notre planète un lieu de vie plus pacifique, plus sain et plus équitable.
Appelons-les Global Elders, non pas en raison de leur âge, mais de leur sagesse individuelle et collective.
Ce groupe tire sa force non pas du pouvoir politique, économique ou militaire, mais de l'indépendance et de l'intégrité de ceux qui sont ici.
Ils n'ont pas de carrière à construire, d'élections à gagner, d'électeurs à satisfaire. Ils peuvent parler à qui ils veulent et sont libres de suivre les voies qu'ils jugent justes, même si elles sont extrêmement impopulaires.
Cela fait maintenant plusieurs années que Richard Branson et Peter Gabriel m'ont fait part de leur idée pour The Elders. Depuis, j'ai vu le concept grandir, se structurer et se renforcer pour devenir une initiative réelle, viable et pragmatique.
Je crois que, grâce à leur expérience et à leur énergie, ainsi qu'à leur profond engagement à construire un monde meilleur, les Sages peuvent devenir une force farouchement indépendante et robuste au service du bien, s'attaquant à des questions complexes et insolubles, en particulier celles qui ne sont pas populaires.
Cependant, je sais que ce groupe ne deviendra pas arbitraire et arrogant, qu'il demandera conseil à des organisations expertes et qu'il travaillera en coopération avec elles. En outre, il ne choisira pas la voie de la facilité et du court terme, mais soutiendra des approches durables et à long terme qui s'attaquent aux causes profondes des problèmes auxquels il abordent.
Je sais qu'ils s'engagent à travailler avec les connaissances locales et autochtones, à écouter et à réunir les antagonistes et les protagonistes, à travailler avec tous ceux qui sont motivés pour résoudre un problème. Ils peuvent contribuer à promouvoir et à introduire des idées novatrices et des solutions peu connues pour mettre en relation ceux qui ont de réels besoins pratiques et ceux qui ont quelque chose à donner.
Grâce à leurs amis du monde des affaires, ils peuvent mobiliser les technologies les plus récentes et sensibiliser non seulement aux problèmes oubliés, mais aussi aider à trouver les ressources nécessaires pour les résoudre.
Mais quelles que soient les techniques qu'ils utilisent, je crois qu'en fin de compte, c'est la gentillesse et la générosité qui sont les catalyseurs d'un véritable changement. Je sais que mes estimés amis sont capables de faire tout cela.
Et je m'attends à ce que, si mon ami l'archevêque a quelque chose à voir avec cela, ils insisteront pour assumer l'interdépendance essentielle de toute l'humanité. C'est ce que nous appelons l'esprit d'Ubuntu - ce sentiment africain profond que nous ne sommes humains que grâce à l'humanité d'autres êtres humains.
Je suis persuadé que les anciens peuvent devenir un véritable modèle, en menant, guidant et soutenant toutes sortes d'initiatives, les leurs et celles de beaucoup d'autres.
Les aînés peuvent s'exprimer librement et hardiment, travaillant à la fois en public et en coulisses sur les mesures à prendre.
Ils tendront la main à ceux qui ont le plus besoin de leur aide. Ce sont ceux qui ont le moins et qui, par conséquent, souffrent le plus. Ce sont ceux que l'on entend rarement. Ce groupe d'aînés peut les représenter et veiller à ce qu'ils ne soient pas ignorés.
Je suis également certain qu'ils soutiendront le courage là où il y a la peur, qu'ils favoriseront l'accord là où il y a le conflit et qu'ils inspireront l'espoir là où il y a le désespoir.
Cette initiative ne pouvait pas arriver à un moment plus opportun. Elle réunit un ensemble extraordinaire de personnes, dotées des compétences et des ressources nécessaires pour entreprendre ce que nous savons être une tâche gigantesque.
Je suis fier d'être ici pour le lancement de ce que l'on appelle les Global Elders. Comme je l'ai déjà dit, j'essaie de prendre ma retraite au sérieux et je ne pourrai malheureusement pas participer à la partie vraiment passionnante de leur travail, à savoir l'analyse des problèmes, la recherche de solutions et la recherche de partenaires.
Mais je leur souhaite bonne chance et j'espère qu'ils parviendront à éclairer certaines des ténèbres qui affligent notre monde et à insuffler une nouvelle énergie dans des régions où d'autres se sont lassés de l'interminable conflit.
Je vous remercie.

theelders.org/news/nelson-mand…

|Nous travaillerons ensemble pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit, et donner l'espoir là où règne le désespoir.|


La plus grande erreur que vous puissiez faire, dans la vie, c’est d’avoir peur de faire des erreurs.


Citation apocryphe et mal attribuée. C'est à Elbert Hubbard que revient le mérite de cette citation. Il l'a publiée en 1901 dans «The Philistine». Différentes formulations ont circulé au cours des décennies suivantes.

quoteinvestigator.com/2023/07/…


|La plus grande erreur que vous puissiez faire, dans la vie, c’est d’avoir peur de faire des erreurs.|


Des amis pour faire la fête, on en trouve des milliers, mais dès que l'on tombe dans la misère, il n'y a plus personne.


Ce n'est pas un proverbe, mais un extrait de "Histoires pour éclairer le monde" (喻世明言), un recueil de nouvelles écrites par Feng Menglong (1574-1645) sous la dynastie Ming. Il a été publié à Suzhou en 1620.

«酒肉弟兄千个有,落难之中无一人。»

Extrait du chapitre 8 de "Histoires pour éclairer le monde" (喻世明言 - 1620) traduit par John Kwan-Terry dans "Traditional Chinese Stories: Themes and Variations" (1986):

Pour les anciens, l'amitié était un lien de cœur; pour les hommes d'aujourd'hui, elle n'est qu'un acte social. L'amitié du cœur survit à la vie et à la mort; l'amitié superficielle partagera-t-elle les épreuves et les chagrins? Aujourd'hui, le trafic est dense en hommes et en chevaux;
Le jour et la nuit sont une ronde sans fin de réception et d'escorte;
L'hôte conduira sa femme et ses enfants à l'extérieur pour honorer ses invités, et
Au milieu du vin et des toasts, les amis deviennent des frères jurés.
Mais dès qu'il s'agit de la moindre différence de profit, ils deviennent ennemis;

Comment se comporteront-ils alors lorsque la calamité s'abattra sur eux?
Pensez à Yang et Tso d'antan, «amis jusqu'à la mort», honorés parmi les hommes dans nos chroniques, même aujourd'hui.

zh.wikisource.org/zh-hans/%E5%…

google.fr/books/edition/Tradit…


|Des amis pour faire la fête, on en trouve des milliers, mais dès que l'on tombe dans la misère, il n'y a plus personne.|


La démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple.


On pense que le discours prononcé le 19 février 1852 devant la législature de l'État de l'Ohio par Lajos Kossuth, figure patriotique et un homme d'État hongrois, a pu avoir une influence sur Lincoln. La quête de démocratie et d'indépendance pour la Hongrie l'avait chassé de son pays en l'envoyant en recherche d'aide, d'abord en Grande-Bretagne, puis aux États-Unis.

Son combat n'a pas pris fin avec son exil, et c'est ce combat qui l'a amené à se présenter devant les législateurs de l'Ohio pour demander une aide financière pour soutenir sa cause:

L'esprit de notre époque est la démocratie. Tout pour le peuple et tout par le peuple. Rien sur le peuple sans le peuple... Ma nation se lèvera, appelée à la résurrection par les principes éternels de la loi de la nature et du Dieu de la nature. Elle ne restera pas dans la tombe plus longtemps que le saint chiffre trois, et exigera votre magnanimité en devenant la pierre angulaire de l'indépendance nationale sur le continent européen.

Son discours fut si convaincant que l'Assemblée générale décida immédiatement d'obtenir le manuscrit original, qui sera déposé à la bibliothèque de l'État de l'Ohio. Malheureusement, l'Ohio ne lui accordera pas l'aide financière qu'il demanda (étonnant, non?).

Quatre mois après la bataille de Gettysburg, Lincoln participe à l'inauguration d'un cimetière national sur une partie du champ de bataille. Le discours qu'il a prononcé ce jour-là est devenu l'un des plus célèbres prononcés par un président américain. Nous sommes le 19 novembre 1863:

Il y a quatre cent sept ans, nos pères ont fait naître sur ce continent une nouvelle nation, conçue dans la liberté et dédiée à la proposition selon laquelle tous les hommes sont créés égaux.
Aujourd'hui, nous sommes engagés dans une grande guerre civile qui vise à déterminer si cette nation, ou toute autre nation conçue et consacrée de la sorte, peut durer longtemps. Nous sommes réunis sur un grand champ de bataille de cette guerre. Nous sommes venus dédier une partie de ce champ, comme lieu de repos final pour ceux qui ont donné leur vie pour que cette nation puisse vivre. Il est tout à fait approprié que nous fassions cela.
Mais, dans un sens plus large, nous ne pouvons pas dédier - nous ne pouvons pas consacrer - nous ne pouvons pas sanctifier - ce terrain. Les hommes courageux, vivants et morts, qui ont lutté ici, l'ont consacré, bien au-delà de notre pauvre pouvoir d'y ajouter ou d'en retrancher quelque chose. Le monde ne remarquera pas et ne se souviendra pas longtemps de ce que nous disons ici, mais il ne pourra jamais oublier ce qu'ils ont fait ici. C'est plutôt à nous, les vivants, de nous consacrer ici à l'œuvre inachevée que ceux qui ont combattu ici ont si noblement fait avancer jusqu'à présent. C'est plutôt à nous de nous consacrer ici à la grande tâche qui nous reste à accomplir - que de ces morts honorés nous tirions un dévouement accru à la cause pour laquelle ils ont donné la dernière mesure de leur dévouement - que nous prenions ici la ferme résolution que ces morts ne soient pas morts en vain - que cette nation, sous Dieu, connaisse une nouvelle naissance de la liberté - et que le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, ne disparaisse pas de la terre.

en.wikipedia.org/wiki/Gettysbu…

web.archive.org/web/2019041413…

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|La démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple.|


Ne discutez jamais avec un imbécile, les spectateurs peuvent ne pas être en mesure de faire la différence.


Citation apocryphe.

Le dicton populaire qui a été incorrectement attribué à Mark Twain fait partie d'une grande famille d'énoncés qui ont commencé à apparaître en 1878. Les premières occurrences ont été imprimées sans attribution.

quoteinvestigator.com/2019/02/…


|Ne discutez jamais avec un imbécile, les spectateurs peuvent ne pas être en mesure de faire la différence.|


Nous ne devons pas nous concentrer uniquement sur le rejet négatif de la guerre, mais surtout sur l'affirmation positive de la paix.


Citation extraite de la conférence de Martin Luther King Jr. pour le prix Nobel de la paix à Oslo, le 11 décembre 1964.

nobelprize.org/prizes/peace/19…

Extrait de la conférence de Martin Luther King Jr. pour le prix Nobel de la paix à Oslo, le 11 décembre 1964:

Nous ne construirons pas un monde pacifique en suivant une voie négative. Il ne suffit pas de dire «Nous ne devons pas faire la guerre». Il faut aimer la paix et se sacrifier pour elle. Nous devons nous concentrer non seulement sur l'expulsion négative de la guerre, mais aussi sur l'affirmation positive de la paix. Il existe une petite histoire fascinante qui nous est conservée dans la littérature grecque sur Ulysse et les sirènes. Les sirènes avaient la capacité de chanter si doucement que les marins ne pouvaient s'empêcher de se diriger vers leur île. De nombreux navires ont été attirés sur les rochers, et les hommes ont oublié leur foyer, leur devoir et leur honneur en se jetant à la mer pour être embrassés par des bras qui les ont entraînés vers la mort. Ulysse, déterminé à ne pas se laisser attirer par les sirènes, décide d'abord de s'attacher étroitement au mât de son bateau, et son équipage se bouche les oreilles avec de la cire. Mais finalement, lui et son équipage ont appris un meilleur moyen de se sauver: ils ont embarqué le beau chanteur Orphée dont les mélodies étaient plus douces que la musique des sirènes. Quand Orphée chantait, qui prenait la peine d'écouter les sirènes?


|Nous ne devons pas nous concentrer uniquement sur le rejet négatif de la guerre, mais surtout sur l'affirmation positive de la paix.|


La différence entre la stupidité et le génie est que le génie a ses limites.


Citation apocryphe.

Quote Investigator pense qu'Alexandre Dumas, fils, peut être crédité de l'expression donnée dans la citation de 1865. De même, Elbert Hubbard peut être crédité d'avoir popularisé la version donnée dans la citation de 1906. Il n'existe aucune preuve substantielle qu'Albert Einstein ait dit ou écrit une quelconque occurrence de l'expression.

quoteinvestigator.com/2014/07/…


|La différence entre la stupidité et le génie est que le génie a ses limites.|


Aimez votre voisin mais ne supprimez pas votre clôture.


"Proverbe" associé à la Chine depuis le début du XXIe siècle en France alors qu'il est évident qu'il s'agit d'une boutade en rapport avec le commandement de Dieu d'aimer son prochain comme soi-même. On la doit à Carl Sandburg, écrivain américain né en 1878 et décédé en 1967.

«Aime ton prochain comme toi-même, mais n'enlève pas ta clôture.» Carl Sandburg, "The people, yes" (1936)


|Aimez votre voisin mais ne supprimez pas votre clôture.|


Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L'excellence n'est donc pas un acte mais une habitude.


Citation apocryphe.

L'erreur d'attribution vient du fait que Will Durant, dans son ouvrage "The Story of Philosophy: The Lives and Opinions of the World's Greatest Philosophers" (1926), a pris le résumé des idées d'Aristote comme étant les mots d'Aristote lui-même.

en.wikiquote.org/wiki/Aristotl…

guichetdusavoir.org/question/v…


|Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L'excellence n'est donc pas un acte mais une habitude.|


On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver, qu'avec un mot gentil tout seul.


Citation apocryphe.

Quote Investigator émet l'hypothèse que cette boutade a été élaborée par l'humoriste Professeur Irwin Corey en 1953. De plus, QI pense que Corey a fabriqué l'attribution à Al Capone en 1969 pour renforcer l'effet comique et sans réelle intention de tromper. Néanmoins, l'attribution a été prise au sérieux et, aujourd'hui, l'expression est souvent attribuée à tort à Capone.

quoteinvestigator.com/2013/11/…


|On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver, qu'avec un mot gentil tout seul.|


Ne juge pas la journée en fonction de la récolte du soir mais d'après les graines que tu as semées.


Citation apocryphe. Nous devons ce précepte à William Arthur Ward, écrivain américain connu pour ses proverbes, pensées et citations, sous cette forme:
«Jugez chaque jour non pas par la récolte que vous avez faite, mais par les graines que vous plantez.»

quoteinvestigator.com/2021/06/…


|Ne juge pas la journée en fonction de la récolte du soir mais d'après les graines que tu as semées.|


Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes.


Citation extraite d'une lettre de Martin Luther King adressée à des confrères du clergé depuis la prison de Birmingham, le 16 avril 1963.

jfklibrary.org/sites/default/f…

Extrait d'une lettre de Martin Luther King adressée à des confrères du clergé depuis la prison de Birmingham, le 16 avril 1963:

Vous exprimez une grande inquiétude quant à notre volonté d'enfreindre la loi. Cette inquiétude est certainement légitime. Puisque nous exhortons les gens à respecter la décision de la Cour suprême de 1954 interdisant la ségrégation dans les écoles publiques, il est plutôt étrange et paradoxal de nous voir consciemment enfreindre les lois. On peut se demander comment il est possible de préconiser d'enfreindre certaines lois et d'en respecter d'autres. La réponse se trouve dans le fait qu'il existe deux types de lois: Il y a des lois justes et des lois injustes. Je serais le premier à préconiser l'obéissance aux lois justes. On a non seulement une responsabilité juridique mais aussi une responsabilité morale d'obéir aux lois justes. Inversement, on a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes.


|Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes.|


Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.


Citation apocryphe. Ça tombe bien, elle est aussi molle que de la guimauve. Elle est apparue avec le coaching en développement personnel.

dicocitations.com/citations/ci…


|Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.|


Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr et s'il peuvent apprendre à haïr, ils peuvent aussi apprendre à aimer.


Citation extraite de l'autobiographie "Long Walk to Freedom" de Nelson Mandela (1994).

Extraite de l'autobiographie "Long Walk to Freedom" de Nelson Mandela (1994):

Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s'ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l'amour naît plus naturellement dans le cœur de l'homme que son contraire. Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j'ai toujours aperçu une lueur d'humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l'homme est une flamme qu'on peut cacher mais qu'on ne peut jamais éteindre.


|Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr et s'il peuvent apprendre à haïr, ils peuvent aussi apprendre à aimer.|


Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir.


Citation tronquée extraite de "Donation Marc et Valentina Chagall" de Marc Chagall (1973).

Extrait de "Donation Marc et Valentina Chagall" de Marc Chagall (1973):

La peinture n'est-elle pas seulement le reflet de notre moi intérieur et par cela même la maîtrise du pinceau est dépassée. Elle n'y est pour rien. La couleur avec ses lignes contient votre caractère et votre message.
Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir. Dans cet amour se trouve la logique de la vie et l'essentiel de chaque religion.


|Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir.|


Il n'existe pas de race française. La France est une Nation, c'est-à-dire une œuvre humaine, une création de l'homme, notre peuple est composé d'autant d'éléments divers qu'un poème ou une symphonie.


Citation déformée et réduite volontairement extraite de "Encore la question juive" de Georges Bernanos (mai 1944).

Extrait de "Encore la question juive" de Georges Bernanos (mai 1944):

Il n'existe pas de race française. La France est une nation, c'est-à-dire une œuvre humaine, une création de l'homme; notre peuple, comme le peuple brésilien, est composé d'autant d'éléments divers qu'un poème ou une symphonie. Mais il y a une race juive. Un juif français, incorporé à notre peuple depuis plusieurs générations, restera sans doute raciste puisque toute sa tradition morale ou religieuse est fondée sur le racisme, mais ce racisme s'est humanisé peu à peu, le juif français est devenu un Français juif; ses vertus héréditaires, comme les nôtres, sont désormais au service de la nation. J'ai écrit que le génie juif est un génie de contradiction, de refus. Honneur à qui refuse le reniement, honneur à qui dit «non!» à la servitude, à la honte, à la collaboration. Ainsi la France a presque toujours rempli envers les juifs, sortis des immenses, des inépuisables réservoirs juifs de l'Europe centrale et orientale pour entrer dans notre vie nationale, sa mission d'assimilatrice, de réconciliatrice, d'initiatrice.


|Il n'existe pas de race française. La France est une Nation, c'est-à-dire une œuvre humaine, une création de l'homme, notre peuple est composé d'autant d'éléments divers qu'un poème ou une symphonie.|


Par la ruse, on peut prendre un lion. Par la force, pas même un grillon.


Il s'agit d'un proverbe russe.

«Хитростью поймаешь даже льва, а силой не поймаешь и сверчка .»

cyberleninka.ru/article/n/posl…

«Russie amour» de Federico Sensi (1980).

|Par la ruse, on peut prendre un lion. Par la force, pas même un grillon.|


Rendre coup pour coup, c'est propager la violence, rendre plus sombre encore une nuit déjà sans étoile. Or les ténèbres ne peuvent se dissiper par elles-mêmes. C'est la lumière qui les chasse.


Citation méchamment déformée extraite de "Where Do We Go from Here: Chaos or Community?" de Martin Luther King (1967).

Extrait de "Where Do We Go from Here: Chaos or Community?" de Martin Luther King (1967):

Cherchons-nous le pouvoir pour le pouvoir? Ou cherchons-nous à faire du monde et de notre pays des endroits où il fait bon vivre? Dans ce dernier cas, la violence n'apportera jamais la réponse. La faiblesse ultime de la violence est qu'elle est une spirale descendante, engendrant ce qu'elle cherche à détruire. Au lieu de diminuer le mal, elle le multiplie. Par la violence, vous pouvez tuer le menteur, mais vous ne pouvez pas tuer le mensonge, ni établir la vérité. Par la violence, on peut assassiner celui qui hait, mais on n'assassine pas la haine. En fait, la violence ne fait qu'accroître la haine. C'est ainsi que les choses se passent. Rendre la violence pour la violence multiplie la violence, ajoutant une obscurité plus profonde à une nuit déjà dépourvue d'étoiles. L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité: seule la lumière peut le faire. La haine ne peut chasser la haine: seul l'amour peut le faire.


|Rendre coup pour coup, c'est propager la violence, rendre plus sombre encore une nuit déjà sans étoile. Or les ténèbres ne peuvent se dissiper par elles-mêmes. C'est la lumière qui les chasse.|


J'appelle sage celui qui, tout innocent qu'il est, supporte les injures et les coups avec une patience égale à sa force.


Citation apocryphe.

Voici une vraie parole de Siddhārtha Gautama extraite du Dhammapada (IVe siècle avant J.-C.):

«320 - Comme un éléphant dans la bataille
Supporte les flèches lancées par les archers,
Je supporterai fausses accusations et insultes
Car nombreux sont les gens sans scrupules.»

dhammatalks.net/French/Thaniss…


|J'appelle sage celui qui, tout innocent qu'il est, supporte les injures et les coups avec une patience égale à sa force.|


Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien.


Citation extraite d'un entretien avec Roger Errera en 1974, ce qui s'est avéré être la dernière interview publique d'Hannah Arendt.

Il ne faut pas prendre que cette phrase.

hac.bard.edu/amor-mundi/on-fak…

Extrait de la dernière interview publique d'Hannah Arendt accordée à Roger Errera en 1974:

Dès lors que nous n'avons plus de presse libre, tout peut arriver. Ce qui permet à une dictature totalitaire ou autre de régner, c'est que les gens ne sont pas informés; comment pouvez-vous avoir une opinion si vous n'êtes pas informé? Si tout le monde vous ment en permanence, la conséquence n'est pas que vous croyez les mensonges, mais plutôt que personne ne croit plus rien. En effet, les mensonges, de par leur nature même, doivent être modifiés, et un gouvernement menteur doit constamment réécrire sa propre histoire. Au bout du compte, on ne reçoit pas qu'un seul mensonge - un mensonge que l'on pourrait ressasser jusqu'à la fin de ses jours - mais un grand nombre de mensonges, selon le vent politique qui souffle. Et un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut plus se décider. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir, mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, on peut alors faire ce que l'on veut.

Pour être plus précis, puisque cette source soulève une polémique, en octobre 1973, Hannah Arendt a été interviewée par Roger Errera pour l'Office de Radiodiffusion-Télévision Française (0.R.T.F.). Enregistrés sur plusieurs jours, ces entretiens ont ensuite été transformés en un reportage télévisé de 50 minutes réalisé par Jean-Claude Lubtchansky pour la série «Un certain regard», diffusé pour la première fois le 6 juillet 1974 (d'où la date de 1974).

Cette émission de 50 minutes correspond au montage final de plus de 8 heures d'échanges avec l'écrivain français Roger Errera. Parmi les nombreux passages coupés à l'époque, certains ont été restitués à l'écrit dans la New York Review du 26 octobre 1978. La citation fait partie des passages retirés par l'ORTF. N'espérez donc pas entendre la citation dans l'émission de 50 minutes disponible sur Youtube.

Cette source est appuyée par les sérieux Hannah Arendt Center for Politics and Humanities at Bard College et New York Review. Wikiquote fait aussi confiance.

web.archive.org/web/2017022220…
en.wikiquote.org/wiki/Freedom_…
hannaharendt.net/index.php/han… | hannaharendt.net/index.php/han…
les-crises.fr/une-archive-exce…
amazon.com/Thinking-Without-Ba…


|Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien.|


Après avoir étudié la condition des femmes dans tous les temps et dans tous les pays, je suis arrivé à la conclusion qu'au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur demander pardon.


Citation apocryphe datant du début du XXIe siècle.
Alfred de Vigny n'a écrit que sur la condition des poètes.

guichetdusavoir.org/question/v…


|Après avoir étudié la condition des femmes dans tous les temps et dans tous les pays, je suis arrivé à la conclusion qu'au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur demander pardon.|


Nous devons à nos enfants - les citoyens les plus vulnérables de toute société - une vie à l'abri de la violence et de la peur.


Citation extraite de l'avant-propos du premier rapport mondial sur la violence et la santé publié par l'OMS écrit par Nelson Mandela (2002).

iris.who.int/bitstream/handle/…

Avant-propos du premier rapport mondial sur la violence et la santé publié par l'OMS écrit par Nelson Mandela (2002):

Le vingtième siècle restera dans les mémoires comme un siècle marqué par la violence. Il nous laisse un héritage de destruction massive, de violence infligée à une échelle jamais vue et jamais possible auparavant dans l'histoire de l'humanité. Mais cet héritage, fruit des nouvelles technologies au service d'idéologies de haine, n'est pas le seul que nous portons, ni que nous devons affronter.
Moins visible, mais encore plus répandu, est l'héritage de la souffrance quotidienne et individuelle. Il s'agit de la douleur des enfants maltraités par des personnes qui devraient les protéger, des femmes blessées ou humiliées par des partenaires violents, des personnes âgées maltraitées par leurs soignants, des jeunes malmenés par d'autres jeunes et des personnes de tous âges qui s'infligent des violences à elles-mêmes. Cette souffrance - et je pourrais citer bien d'autres exemples - est un héritage qui se reproduit, car les nouvelles générations apprennent de la violence des générations passées, les victimes apprennent de ceux qui les victimisent, et les conditions sociales qui nourrissent la violence sont autorisées à perdurer. Aucun pays, aucune ville, aucune communauté n'est à l'abri. Mais nous ne sommes pas non plus impuissants face à la violence.
La violence se développe en l'absence de démocratie, de respect des droits de l'homme et de bonne gouvernance. Nous parlons souvent de la façon dont une «culture de la violence» peut s'enraciner. C'est vrai - en tant que Sud-Africain qui a vécu l'apartheid et qui vit ses conséquences, je l'ai vu et je l'ai vécu. Il est également vrai que les modèles de violence sont plus répandus dans les sociétés où les autorités approuvent l'usage de la violence par leurs propres actions. Dans de nombreuses sociétés, la violence est tellement dominante qu'elle contrecarre les espoirs de développement économique et social. Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer.
Beaucoup de ceux qui vivent avec la violence jour après jour pensent qu'elle fait intrinsèquement partie de la condition humaine. Mais ce n'est pas le cas. Il est possible de prévenir la violence. Les cultures violentes peuvent être transformées. Dans mon pays et dans le monde entier, nous avons des exemples éclatants de la manière dont la violence a été combattue. Les gouvernements, les communautés et les individus peuvent faire la différence.
Je salue ce premier rapport mondial sur la violence et la santé. Ce rapport apporte une contribution majeure à notre compréhension de la violence et de son impact sur les sociétés. Il met en lumière les différents visages de la violence, de la souffrance «invisible» des individus les plus vulnérables de la société à la tragédie trop visible des sociétés en conflit. Il fait progresser notre analyse des facteurs qui conduisent à la violence et des réponses possibles des différents secteurs de la société. Ce faisant, il nous rappelle que la sûreté et la sécurité ne sont pas le fruit du hasard: elles sont le résultat d'un consensus collectif et d'investissements publics.
Le rapport décrit et formule des recommandations d'action aux niveaux local, national et international. Il constituera donc un outil précieux pour les décideurs politiques, les chercheurs, les praticiens, les défenseurs et les bénévoles impliqués dans la prévention de la violence. Alors que la violence relève traditionnellement du système de justice pénale, le rapport plaide vigoureusement en faveur de l'implication de tous les secteurs de la société dans les efforts de prévention.
Nous devons à nos enfants - les citoyens les plus vulnérables de toute société - une vie exempte de violence et de peur. Pour y parvenir, nous devons nous efforcer sans relâche de parvenir à la paix, à la justice et à la prospérité non seulement pour les pays, mais aussi pour les communautés et les membres d'une même famille. Nous devons nous attaquer aux racines de la violence. Ce n'est qu'à cette condition que nous transformerons l'héritage du siècle dernier d'un fardeau écrasant en une leçon de prudence.


Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C'est toujours par la force que le régime colonial s'est implanté. Violence dans le comportement quotidien, violence à l'égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-vis d


Citation tronquée extraite du discours prononcé par Frantz Fanon à la conférence d’Accra en avril 1960 intitulé "Pourquoi nous employons la violence?".

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Extrait du discours prononcé par Frantz Fanon à la conférence d’Accra en avril 1960 intitulé "Pourquoi nous employons la violence?":

Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C’est toujours par la force que le régime colonial s’est implanté. C’est contre la volonté des peuples que d’autres peuples plus avancés dans les techniques de destruction ou numériquement plus puissants se sont imposés. Je dis qu’un tel système établi par la violence ne peut logiquement qu’être fidèle à lui-même, et sa durée dans le temps est fonction du maintien de la violence. Mais la violence dont il est ici question n’est pas une violence abstraite, ce n’est pas seulement une violence déchiffrée par l’esprit, c’est aussi une violence du comportement quotidien du colonisateur à l’égard du colonisé : apartheid en Afrique du sud, travaux forcés en Angola, racisme en Algérie. Mépris politique de haine, telles sont les manifestations d’une violence très concrète et très pénible. Le colonialisme, cependant, ne se contente pas de cette violence à l’égard du présent. Le peuple colonisé est idéologiquement présenté comme un peuple arrêté dans son évolution, imperméable à la raison, incapable de diriger ses propres affaires, exigeant la présence permanente d’une direction. L’histoire des peuples colonisés est transformée en agitation sans aucune signification, et de ce fait, on a bien l’impression que pour ces peuples l’humanité a commencé avec l’arrivée de ces valeureux colons. Violence dans le comportement quotidien, violence à l’égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-à-vis de l’avenir, car le régime colonial se donne comme devant être éternel. On voit donc que le peuple colonisé, pris dans un réseau d’une violence tridimensionnelle, point de rencontre de violences multiples, diverses, réitérées, cumulatives, assez rapidement en arrive à se poser logiquement le problème d’une fin du régime colonial par n’importe quel moyen. Cette violence du régime colonial n’est pas seulement vécue sur le plan de l’âme, mais aussi sur celui des muscles, du sang. Cette violence qui se veut violente, qui devient de plus en plus démesurée, provoque irrémédiablement la naissance d’une violence intérieure chez le peuple colonisé et une colère juste prend naissance et cherche à s’exprimer.


|Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C'est toujours par la force que le régime colonial s'est implanté. Violence dans le comportement quotidien, violence à l'égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-vis de l'avenir.|


Si tu n'arrives pas à penser, marche. Si tu penses trop, marche. Si tu penses mal, marche encore.


J'ai cherché cette citation, jamais sourcée, dans toutes les œuvres romanesques, récits, essais, poèmes, entretiens, correspondance et lettres de Jean Giono et je ne l'ai pas trouvée. Des milliers de pages, mais il manque peut-être quelque chose. Je la considère comme apocryphe.


|Si tu n'arrives pas à penser, marche.
Si tu penses trop, marche.
Si tu penses mal, marche encore.|


A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.


Citation jamais sourcée, ou quand elle est (elle proviendrait de "The Trumpet of Conscience") ça ne marche pas. Elle est inconnue dans les ouvrages du XXe siècle. J'en déduis qu'elle est apocryphe.


|A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.|


Savoir écouter, c'est posséder, outre le sien, le cerveau des autres.


Citation jamais sourcée, inconnue avant le XXIe siècle. Elle semble être apparue en France entre 2000 et 2006. Après une recherche effectuée dans les écrits de Léonard de Vinci, elle est introuvable. J'en déduis qu'elle est apocryphe. Ça tombe bien, elle est idiote!


|Savoir écouter, c'est posséder, outre le sien, le cerveau des autres.|


Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous dirai comment vous en passer.


Citation déformée venant du sketch "L'étudiant" de Coluche (1980).

Cette phrase comique s'inspire d'une blague qui circulait en URSS.

Voici la bonne citation: «Écrivez-nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer.»


|Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous dirai comment vous en passer.|


Tous les champignons sont comestibles; certains, une fois seulement.


Cette citation, reprise par Jean Yanne (ouvrage "Tout le monde il est gentil"), ne vient ni de Jean Yanne ni de Coluche. Il s'agit simplement d'une maxime comique venant d'un ou une inconnu(e).


|Tous les champignons sont comestibles; certains, une fois seulement.|


La tristesse vient de la solitude du cœur.


Citation subtilement déformée extraite du roman "Arsace et Isménie" de Montesquieu (1730).

fr.wikisource.org/wiki/Arsace_…

Extrait de "Arsace et Isménie" de Montesquieu (1730):

C'est l'orgueil, qui, à force de nous posséder, nous empêche de nous posséder, et qui, nous concentrant dans nous-mêmes, y porte toujours la tristesse. Cette tristesse vient de la solitude du cœur, qui se sent toujours fait pour jouir, et qui ne jouit pas; qui se sent toujours fait pour les autres, et qui ne les trouve pas.


|La tristesse vient de la solitude du cœur.|


Le trop de quelque chose est un manque de quelque chose.


Ce "proverbe" est un extrait de la pièce de théâtre "Nous sommes faits pour nous entendre" de Tayeb Saddiki.


|Le trop de quelque chose est un manque de quelque chose.|


La solitude est le nid des pensées.


La première apparition de ce proverbe a été trouvée dans l'ouvrage "Guide de la sagesse africaine" de Liliane Prévost et Barnabé Laye (1999). Il viendrait d'Afrique du Nord.

Le recherche de proverbes est fascinante. Pourquoi rechercher la sagesse là où elle est peu probable? Le nombre ne suffit pas à l'expression d'une sagesse.


|La solitude est le nid des pensées.|


Le savant le plus grand est celui qui connaît les limites de son savoir, c'est-à-dire l'infini de son ignorance. Voilà pourquoi vous voyez si peu de savants à la télévision alors que cette dernière convient si bien aux experts.


Citation extraite de "De la fin du mâle, de l'emballage et autres lieux communs" de Serge Bouchard (1996).

Cela tombe bien, il n'y a plus de savant. Quelle est d'ailleurs la différence entre un savant et un sachant?

Extrait de "De la fin du mâle, de l'emballage et autres lieux communs" de Serge Bouchard (1996):

Le savant le plus grand est celui qui connaît les limites de son savoir, c'est-à-dire l'infini de son ignorance. Voilà pourquoi vous voyez si peu de savants à la télévision alors que cette dernière convient si bien aux experts. Le savant est plein d'hésitations, de détours, de mises en garde. Il est rarement affirmatif; il suppose, il doute. Il sait ce qu'est une hypothèse, un théorème, un corollaire, un axiome, ou bien une métaphore, un sacrement, une croyance, un penchant. Mais, surtout, le savant connaît les vertus de la patience. C'est un coureur de longue distance, et la mode lui sied mal, comme s'il ne pouvait pas être de son temps. Le savant le plus grand est celui qui cherche désespérément à poser les bonnes questions, c'est-à-dire à travailler sur les bonnes questions. Si vous l'obligez à répondre, il vous dira qu'il ne sait pas, qu'il ne sait pas encore, que la réalité est différente, qu'elle est surtout beaucoup plus complexe, qu'il faut être prudent, bref, ses réponses ne conviennent pas à l'industrie de l'information. Par contre, voilà l'espace de l'expert. Lui saura répondre à toutes les questions, même celles qu'il ne comprend pas. Il est là pour interpréter et il saura bien dire.

Ce texte contient un paradoxe qui le contredit. A moins que Serge Bouchard se considère finalement comme un expert.


|Le savant le plus grand est celui qui connaît les limites de son savoir, c'est-à-dire l'infini de son ignorance. Voilà pourquoi vous voyez si peu de savants à la télévision alors que cette dernière convient si bien aux experts.|


Certains hommes changent de parti en fonction de leurs opinions, d’autres changent d’opinion en fonction de leur parti.


Citation venant de l'ouvrage "The Wit of Sir Winston" contenant un ensemble de dires de Winston Churchill compilés par Adam Sykes et Iain Sproat (1965). Elle est isolée dans l'ouvrage et sans aucune source ou contexte. On ne peut donc s'y fier.


|Certains hommes changent de parti en fonction de leurs opinions, d’autres changent d’opinion en fonction de leur parti.|


Et nous crevons par la blague, par l'ignorance, par l'outrecuidance, par le mépris de la grandeur, par l'amour de la banalité, et le bavardage imbécile.


Citation extraite de la lettre de Gustave Flaubert envoyée à George Sand le 26 septembre 1874.

google.fr/books/edition/Corres…

Un monde sans blague, sans humour, est un monde à mourir de tristesse.

Extrait de la lettre de Gustave Flaubert envoyée à George Sand le 26 septembre 1874:

Je suis sûr que vous me trouvez grincheux et que vous allez me répondre: Qu'est-ce que tout cela fait? Mais tout fait et nous crevons par la blague, par l'ignorance, par l'outrecuidance, par le mépris de la grandeur, par l'amour de la banalité et le bavardage imbécile.
«L'Europe qui nous hait nous regarde en riant»,
dit Ruy Blas. Ma foi, elle a raison de rire.


|Et nous crevons par la blague, par l'ignorance, par l'outrecuidance, par le mépris de la grandeur, par l'amour de la banalité, et le bavardage imbécile.|


Tous les hommes prennent les limites de leur champ visuel pour les limites du mondes.


Bien que cette citation soit dans un ouvrage en anglais, elle n'est pas attestée en allemand.

gutenberg.org/files/10732/1073…

Le document suivant écrit en allemand renvoie vers cette source en anglais (!):

fredvonallmen.ch/dmxDaten/Bele…

En outre, elle affirme qu'absolument tous les hommes sont limités dans leur perception, ce qui est évidemment faux.

La citation suivante en allemand attribuée à Schopenhauer semble bien être un apocryphe:
«Jeder Mensch hält die Grenzen seines eigenen Gesichtsfeldes für die Grenzen der Welt.»


|Tous les hommes prennent les limites de leur champ visuel pour les limites du mondes.|


Mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s'expliquer.


Citation apocryphe apparue comme une papillote (texte sans valeur) à la fin du XIXe siècle. On la trouve, par exemple, dans "La vie parisienne" du 5 avril 1886.

Du Shakespeare en papillote, ça ne le fait pas vraiment... 🤭


|Mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s'expliquer.|


Le savoir est un champ, mais s'il n'est ni labouré, ni surveillé, il ne sera pas récolté.


Proverbe extrait de l'ouvrage " Proverbes et maximes peuls et toucouleurs traduits, expliqués et annotés" de Henri Gaden (1931).

gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6…

«Ganⁿdal ko ⁿgesa, soko nôn, so remâka rénā, soŋetâke.»

Se dit d'un individu qui a reçu de l'instruction, mais qui est paresseux (remáka) et sans éducation (rénā ). Son instruction ne lui servira à rien parce qu'il sera incapable d'en tirer parti. Se dit aussi aux jeunes gens, à titre de conseil.

Diffusion de la langue peule en Afrique:


|Le savoir est un champ, mais s'il n'est ni labouré, ni surveillé, il ne sera pas récolté.|


La religion est pour ceux qui ont peur d'aller en enfer. La spiritualité est pour ceux qui y sont déjà allés.


Impossible que ce proverbe soit sioux puisque la religion a été inventée par les chrétiens (je ne parle pas de tradition spirituelle). Elle a été reprise par l'islam et le judaïsme.

Cette phrase est du père Patrick Collins (1994), de l'université de Notre-Dame, aux États-Unis.

en.wikiquote.org/wiki/Vine_Del…


|La religion est pour ceux qui ont peur d'aller en enfer. La spiritualité est pour ceux qui y sont déjà allés.|


La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède.


Citation extraite du "Dictionnaire philosophique" de Voltaire (1764) à l'entrée "Tolérance".

Extrait du "Dictionnaire philosophique" de Voltaire (1764) à l'entrée "Tolérance":

Cette horrible discorde, qui dure depuis tant de siècles, est une leçon bien frappante que nous devons mutuellement nous pardonner nos erreurs; la discorde est le grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède.
Il n'y a personne qui ne convienne de cette vérité, soit qu'il médite de sang-froid dans son cabinet, soit qu'il examine paisiblement la vérité avec ses amis. Pourquoi donc les mêmes hommes qui admettent en particulier l'indulgence, la bienfaisance, la justice, s'élèvent-ils en public avec tant de fureur contre ces vertus? Pourquoi? c'est que leur intérêt est leur dieu, c'est qu'ils sacrifient tout à ce monstre qu'ils adorent.

lechasseurabstrait.com/revue/I…


|La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède.|