La vérité est bonne mais elle blesse, le mensonge est mauvais, mais il engraisse.
1090ème proverbe recueilli par I.N. Kuteïnikov et offert à sa mère en souvenir en 1968.
«Хороша правда , да колет , плоха ложь , да кормит.» ou « Хороша правда да колит, плоха ложь да кормит.»
ruthenia.ru/folklore/kuteiniko…
Il est aussi présent dans un ouvrage russe destiné à l'aide à la traduction du russe en français (1981). Cette traduction vient d'ailleurs de cet ouvrage (elle essaye de reproduite le jeu de mot avec "blesse" et "engraisse"):
google.fr/books/edition/%D0%9C…
|La vérité est bonne mais elle blesse, le mensonge est mauvais, mais il engraisse.|
On ne peut s'empêcher de vieillir, mais on peut s'empêcher de devenir vieux.
Cette citation serait de George Burns, comédien de vaudeville américain qui a continué sa carrière dans le cinéma, la radio et la télévision.
Elle est inconnue en France avant 2009, mais elle est connue aux États-Unis en 1984.
https://x.com/NiQoxPat/status/5734039921
google.fr/books/edition/Life_C…
Elle a été citée par l'Association québécoise de défense des retraités en juin 2006 sans mention d'auteur.
assnat.qc.ca/Media/Process.asp…
|On ne peut s'empêcher de vieillir, mais on peut s'empêcher de devenir vieux.|
En toutes choses, il vaut mieux espérer que désespérer.
Extrait de "Torquato Tasso", pièce de théâtre de Johann Wolfgang von Goethe (1790).
Extrait de "Torquato Tasso" de Johann Wolfgang von Goethe (1790):
LÉONORE.
Espères-tu maintenant agir sur un caractère qui te semblait tout à l'heure impraticable?
ANTONIO.
Nous espérons toujours, et en toutes choses il vaut mieux espérer que désespérer; car qui peut calculer ce qui est possible? Il est cher à notre prince, il faut qu'il reste avec nous; et si c'est en vain que nous aurons cherché à le corriger, il ne sera pas le seul dont nous supportions les défauts.LÉONORE .
Je ne te crois pas à ce point affranchi de passion et de partialité! Tu t'es bien vite converti.ANTONIO.
Il faut bien que l'âge ait du moins cette prérogative de savoir s'arrêter à temps , s'il n'a pas réussi à éviter l'erreur. Tu voulais d'abord m'amener à pardonner à ton ami: c'est à présent moi qui t'en prie. Fais ce que tu pourras pour qu'enfin il revienne à lui, et que tout rentre bientôt dans l'ordre accoutumé. J'irai moi-même à sa rencontre, dès que tu m'auras dit qu'il est calmé, que ma présence ne peut plus accroître le mal. Mais ne perds pas de temps: Alphonse repart ce soir, et je dois l'accompagner. En attendant, adieu.
|En toutes choses, il vaut mieux espérer que désespérer.|
Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois...
Réécriture d'un passage "La République", Livre VIII, de Platon, dialogue socratique rédigé vers 375 avant J.-C. Cet apocryphe anachronique semble remonter à 1969 en France (suite aux évènements de 1968?)
Extrait du Livre VIII de la République de Platon:
Socrate - Je veux dire que le père s'accoutume à traiter son enfant comme son égal, à le craindre même; que celui-ci s'égale à son père et n'a ni respect ni crainte pour les auteurs de ses jours, parce qu'autrement sa liberté en souffrirait; que les citoyens et les simples habitants et les étrangers même aspirent aux mêmes droits.
Adimante - C'est bien là ce qui arrive.
Socrate - Oui, et il arrive aussi d’autres misères telles que celles-ci. Sous un pareil gouvernement, le maître craint et ménage ses disciples; ceux-ci se moquent de leurs maîtres et de leurs surveillants. En général les jeunes gens veulent aller de pair avec les vieillards, et lutter avec eux en propos et en actions. Les vieillards, de leur côté, descendent aux manières des jeunes gens, en affectent le ton léger et l'esprit badin, et imitent la jeunesse de peur d’avoir l'air fâcheux et despotique.
Adimante - Tout-à-fait.
Socrate - Mais le dernier excès de la liberté dans un État populaire, c'est quand les esclaves de l'un et de l'autre sexe ne sont pas moins libres que ceux qui les ont achetés. Et nous allions presque oublier de dire jusqu'où vont l'égalité et la liberté dans les rapports des femmes et des hommes.
Adimante - Et pourquoi donc ne dirions-nous pas, selon l'expression d'Eschyle,
Tout ce qui nous vient maintenant à la bouche? [On ignore à quelle tragédie d'Eschyle appartient ce vert qui était passé en proverbe.]
Socrate - Sans doute, et c'est aussi ce que je fais. Il n'est pas jusqu'aux animaux à l'usage des hommes qui en vérité ne soient là plus libres que partout ailleurs; c'est à ne pas le croire, si on ne l'a pas vu. Des petites chiennes y sont tout comme leurs maîtresses, suivant le proverbe; les chevaux et les ânes, accoutumés à une allure fière et libre, s'en vont heurter ceux qu'ils rencontrent, si on ne leur cède le passage. Et ainsi du reste; tout y respire la liberté.
Adimante - Tu me racontes mon propre songe. Je ne vais jamais à la campagne, que cela ne m'arrive.
Socrate - Or, vois-tu le résultat de tout ceci, combien les citoyens en deviennent ombrageux, au point de s'indigner et de se soulever à la moindre apparence de contrainte? Ils en viennent à la fin, comme tu sais, jusqu'à ne tenir aucun compte des lois écrites
ou non écrites, afin de n'avoir absolument aucun maître.
Adimante - Je le sais parfaitement.
Socrate - Eh bien, mon cher ami, c'est de ce jeune et beau gouvernement que naît la tyrannie, du moins à ce que je pense.
|Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois...|