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Joshua Reynolds, né le 16 juillet 1723 à Plympton (comté de Devon) et mort le 23 février 1792 à Londres, était un peintre, graveur et essayiste britannique.

Spécialisé dans l'art du portrait, il est le premier président et cofondateur de la Royal Academy. Il est appelé «le prince des portraitistes» tant il s'est consacré à cet art (on lui doit plus de deux mille portraits) qu'il a porté à son sommet.

Selon Pierre Rosenberg (1985), «Reynolds, ambitieux, allie dans ses portraits historiques, l'intellectualisme et le romantisme avec une audace psychologique bien nouvelle, inconnue à cette date en Europe continentale».

Né le 16 juillet 1723 à Plympton dans le Devon, Joshua est le troisième fils du révérend Samuel Reynolds, directeur de la free grammar school de la ville. Son père, réputé curieux de tout et très ouvert, qui avait un frère intendant à Oxford, n'envoya aucun de ses enfants à l'université, sans doute faute de moyens.

Grandi dans un milieu lettré disposant de la belle bibliothèque familiale, le jeune Joshua se passionne pour la littérature et les idées. L'un des penseurs contemporains qui le marqua toute sa vie reste le prêtre Zachariah Mudge (1694–1769) dont la pensée est tout entière modelée par Platon. Sur le plan théorique et artistique, il possédait un exemplaire annoté de l'essai de Jonathan Richardson, Theory of Painting (1715). Il prend connaissance des écrits de Léonard de Vinci, de Charles-Alphonse Du Fresnoy et d'André Félibien.

Humphrey, son frère aîné, lieutenant de vaisseau, meurt noyé en 1741. Robert, son second frère, est quincailler à Exeter. Le père prévoit pour son troisième fils une carrière d'apothicaire. La sœur aînée de Joshua, Mary Palmer (1716–1794), qui admirait ses dessins de jeunesse, semble avoir eu une grande influence sur sa destinée artistique. C'est elle, qui, en 1740, fournit les 60 £, soit une partie des frais d'inscription aux cours du peintre portraitiste Thomas Hudson, et c'est de nouveau elle qui réglera les frais du voyage en Italie, en 1749. On ignore ce qui poussa en fin de compte le révérend Reynolds à céder aux désirs de son fils d'être artiste: toujours est-il qu'en octobre 1740, Joshua, 17 ans, rejoint l'atelier londonien de Thomas Hudson, artiste également originaire du Devon.

Le contrat d'apprentissage est d'une durée de quatre ans: or, Reynolds quitte Hudson durant l'été 1743. Leurs relations demeurant cordiales, on ignore le pourquoi de cette rupture; toutefois, deux témoignages d'époque rapportent l'existence d'une querelle. De retour au pays natal, il est connu comme portraitiste à Plymouth Dock, entre l'automne 1743 et l'été 1744. Vers la fin de cette année, il est de retour à Londres, où il exerce encore en mai 1745, également comme portraitiste. Son père meurt. Il rejoint ses sœurs dans une maison à Plymouth Dock. Ses premiers portraits représentent des personnalités locales, de forme ovale et composés en buste. Considéré comme inaugural, The Eliot Family (collection Eliot), un portrait de groupe traité à la manière d'une conversation piece, doit beaucoup à Van Dyck, mais aussi sans doute à William Hogarth. Quand il était au service de Hudson, il est entré en relation avec le beau-frère de celui-ci, Jonathan Richardson; de même, la bibliothèque et la collection d'œuvres d'art de son maître alimentent la curiosité du jeune peintre. Hudson l'envoya plusieurs fois le représenter dans des ventes aux enchères et au cours de l'une d'elles, il croisa Alexander Pope avec qui il restera en relation épistolaire. En moins d'une dizaine d'années, Reynolds forge son style, s'émancipant de Hudson, s'amourachant des artistes italiens du siècle passé tels Le Guerchin. Il connaît un premier succès public avec le portrait d'un officier de marine habillé d'une grosse fourrure, L' Honorable capitaine John Hamilton (1746, The Abercorn Heirlooms Trust). L'idée de faire le Grand Tour germa sans doute grâce à une rencontre déterminante, un autre officier de la Royal Navy, le Commodore Augustus Keppel.

Fin avril ou début mai 1749, le baron Richard Edgcumbe, un ami de sa famille, le présente au commodore Keppel qui doit entreprendre une mission auprès du bey d'Alger. Le jeune Reynolds embarque à Plymouth sur le navire de Keppel, passe par Lisbonne, Gibraltar, puis Minorque, où il débarque et réside durant le second semestre, tandis que le navire poursuit vers Alger terminer sa mission diplomatique. Le 25 janvier 1750, Reynolds fait voile vers Livourne après avoir exécuté des portraits d'un certain nombre de militaires britanniques en poste aux Baléares. En avril, il s'installe à Rome grâce à l'argent envoyé par ses sœurs, et y reste deux années; de ce séjour, nous sont parvenus deux carnets d'esquisses (British Museum) dans de grandes sanguines d'après des motifs de Raphaël, et des dessins de fresques et sculptures romaines. En avril 1752, après avoir visité Naples, il remonte vers Florence, Bologne, Venise puis arrive à Paris. En octobre, il retrouve son Devon natal. Début 1753, il s'installe définitivement à Londres dans un atelier situé à St Martin's Lane.

Le séjour romain apprend à Reynolds ses limites, le fait douter de lui-même: en anatomie, en géométrie, il prend conscience que les cours de l'Académie lui font défaut, peut-être doit-on voir ici la véritable raison d'entreprendre ce voyage; il s'en plaint à Edgcumbe qui lui conseille de prendre des cours auprès de Pompeo Batoni, le peintre romain le plus en vue, mais, têtu, Reynolds s'y refuse. Dans La Parodie de l'école d'Athènes (1751, Galerie nationale d'Irlande), composition de groupe très hogarthienne qu'il produit alors, on le sent marqué par les caricaturas à la manière de Giuseppe Ghezzi et, s'il cède aux modes, c'est seulement dans le but de gagner de l'argent; de même, sur certains portraits exécutés à Florence, il évite de peindre les mains, et en arrière-plan, les intérieurs ou les extérieurs, la figure se détachant sur des fonds assez improvisés, comme négligés. Il se cherche. Il ne trouve pas vraiment de révélations dans ses contemporains ; le peintre Francesco Zuccarelli, rencontré à Venise, ne le séduit pas. Il se tourne alors vers les siècles passés et cherche à percer les secrets des grands maîtres. L'un des premiers indices de son réveil reste le Portrait de Catherine Moore (été 1752, Kenwood House) exécuté à Paris.

«Les peintres vénitiens donnent plus d'un quart du tableau à la lumière... un autre quart au plus fortes ombres possibles et le reste aux demi-teintes, tandis que dans les ouvrages de Rembrandt par exemple, la masse des bruns est huit fois plus importante que la masse de clairs.»

Edgcumbe, protecteur de Reynolds, l'aide à obtenir des commandes de portraits auprès de l'aristocratie londonienne. Succès aidant, il déménage sur Great Newport Street, un plus grand espace, où les visiteurs peuvent admirer le peintre au travail et de nombreux tableaux, esquisses, miniatures accrochés ici et là. Il reçoit parfois six modèles par jour venant poser une heure chacun. Sa sœur Frances (dite Fanny) l'a rejoint et l'aide à exécuter des miniatures. De cette époque date le Portrait de Giuseppe Marchi (1753, Royal Academy of Arts), un jeune Romain qui était devenu son assistant à Londres: curieusement, ce travail constitue un véritable hommage à Rembrandt. Mais ce sont les premiers portraits en pied qui vont assurer sa notoriété de Reynolds. Les succès des années 1750 le mettent en concurrence avec Hudson, Allan Ramsay, Benjamin Wilson et Jean-Étienne Liotard; il augmente ses prix, demandant 5 guinées pour un portrait en buste en 1752 et 25 cinq ans plus tard, alors que la demande augmente. En 1759, il publie son premier texte sur l'art dans The Idler dirigé par Samuel Johnson.

Il déménage durant l'été 1760 à Leicester Fields, vaste maison campagnarde avec jardin, où il fait donner un bal costumé inaugural avec domestiques en livrées. Selon Samuel Johnson, que Reynolds fréquente alors, il est profondément marqué par le théâtre, la scène, et l'exercice du regard, des expressions qui s'y manifestent: qu'est-ce qui passe auprès du spectateur? comment la peinture de portrait permet alors d'augmenter le pouvoir de l'œil humain? Cet effet «scopique» se retrouve dans les portraits de cette époque. Peu sociable, Johnson y paraît tout de même paré de dentelles de fils d'or, parce qu'on y présente sa tragédie Irène. 1760, année du couronnement de George III, voit aussi Reynolds offrir des œuvres à la Royal Society of Arts qu'il avait rejointe quelque temps plus tôt; cherchant à séduire le nouveau souverain, alors qu'Allan Ramsay se retirait peu à peu du «marché», Reynolds se heurte à Francis Cotes, favori de la reine. En 1762, il prend connaissance des tableaux de Thomas Gainsborough, un peintre plus bohème et moins ambitieux, et qu'il va progressivement admirer justement pour son obstination et sa palette, puis compose Garrick entre la Tragédie et la Comédie.

En 1764, il fonde avec Johnson «The Club» où les rejoindront Oliver Goldsmith, Edmund Burke, Giuseppe Baretti, Henry Thrale, David Garrick et Angelica Kauffmann; de fait, c'est l'entourage du peintre, et tout ce monde se réunit souvent dans la maison de Leicester Fields. En 1766 il est membre de la Société des Dilettanti.

Fatigué, travaillant sans cesse sept jours sur sept, il tombe gravement malade et commence à craindre de devenir sourd. Cette même année, Carle Van Loo lui rend visite; l'influence du cosmopolitisme français est alors sensible chez Reynolds.

En septembre-octobre 1768, il visite pour la deuxième fois Paris et rend visite à François Boucher en compagnie de William Burke, frère d'Edmund, son protecteur; il visite le château de Versailles puis la manufacture des Gobelins et de Sèvres.

Le 14 décembre il est élu à l'unanimité président d'une nouvelle institution placée sous l'égide de George III, la Royal Academy of Arts. L'année suivante, il y prononce en janvier son premier Discourses on Art et inaugure la première exposition. Reynolds entreprend de peindre Vénus réprimandant Cupidon (exposé en 1771, Kenwood House), visiblement influencé par Boucher. Il est décoré chevalier en 1769 et ses quinze Discours sur la peinture, prononcés à la Royal Academy en 1769 et 1790 demeurent la contribution anglaise la plus convaincante et la plus émouvante à la théorie artistique occidentale inspirée de la Renaissance italienne.

En août-septembre 1771, il effectue son dernier voyage à Paris, en relation avec l'exposition de la collection Crozat; les tableaux, négociés par Grimm et Diderot, iront en définitive en Russie, mais de cette époque date sans doute l'intérêt de Catherine II pour Reynolds, grâce à l'amitié d'Étienne Maurice Falconet qu'il a rencontré quelques années plus tôt (il avait pris son fils, Pierre-Étienne, en apprentissage). Il visite le Salon parisien.

En 1775 il est élu membre de l'Académie de Florence et en 1778, ses sept premiers Discours sont publiés.

Il subit deux accidents vasculaires cérébraux en 1779 et en 1782, mais il continue à voyager aux Pays-Bas en 1781 et 1785. À la mort de Ramsey, en 1784, il est nommé Premier Peintre du Roi, malgré l'antipathie personnelle de George III. Sa myopie croissante à la fin des années 1780 entraîne une diminution de sa production. Il expose pour la dernière fois à l'Académie Royale en 1790.

Selon son amie la romancière Frances Burney, vers la fin de sa vie, Reynolds est frappé de surdité et utilise un cornet acoustique; elle ajoute qu'il possédait «une disposition de caractère qui mettait tout le monde à l'aise dans sa société», ce que confirment Samuel Johnson, Edmund Burke ou William Makepeace Thackeray.

Après avoir perdu l'usage de l'œil gauche en 1789, il meurt le 23 février 1792 à Londres à Leicester Fields (actuellement Leicester Square). Il est enterré dans la cathédrale Saint-Paul.

Sa prospérité lui a permis de réaliser une grande collection de tableaux.

Très demandé à partir de la fin des années 1750, Reynolds met en place une structure en atelier, chez lui, au sein duquel, hiérarchisées, se trouvent différentes sortes d'assistants, femmes et hommes, plus que des élèves à proprement parler, et à qui il transmet moins ses idéaux que ses techniques: par l'incroyable masse de portraits produits, du fait aussi qu'il était réputé pour tenir ses délais et conserver toujours une bonne humeur, on sait qu'il faisait faire par ses aides certains arrière-plans de ses compositions, en tous les cas le glacis final, voire des copies de plus petites dimensions de certains originaux (lesquels, une fois achevés, puis exposés, partaient chez le commanditaire); en tous les cas il fait produire des copies de ses originaux et des portraits en miniatures, qui permettaient de gagner de quoi payer l'ordinaire d'une structure collective certainement difficile à gérer et où sa sœur Frances joua un rôle d'intendance très important. Il est toujours l'auteur de l'esquisse initiale, et n'hésite pas à recouvrir des pans entiers de certains motifs qu'il estime non satisfaisants; il travailla sa palette, parfois avec des résultats douteux, les mélanges se dégradant avec le temps (il est obsédé par le secret du rendu des lumières chez certains peintres anciens), ce dont il était conscient. Cet atelier est surtout un lieu de rencontres, de fêtes, de discussions, d'échanges. Peintres et penseurs, politiques et hommes d'affaires s'y croisent comme dans un club ou un salon, à l'image de ce qui se produit dans la France des Lumières.

S'il enseigne, c'est sur un plan théorique, dans le cadre de la Royal Academy et face à des étudiants qui y étaient inscrits gratuitement, à partir de 1769 (discours inauguraux, conférences), mais rarement sous la forme de cours de formation pratique. En revanche, sur le plan de la gravure, il développe et supervise, toujours dans son atelier, la traduction de tout son œuvre peint sous la forme d'eaux fortes et fait appel à des dizaines d'aquafortistes dont il contrôle le travail; il assure aussi l'impression et la distribution des estampes, et du même coup, sa notoriété gagne les classes bourgeoises. Cette façon de procéder, de contrôler toute la chaîne de production, héritée de William Hogarth, le rapproche des premiers maîtres de la Renaissance (Andrea Mantegna, Michel Ange) dont il était très épris: d'ailleurs, son dernier Discourse on Art exhorte les étudiants à retrouver the path of Michelangelo. Incidemment, c'est John Ruskin, des années plus tard, qui prit le relais de cette quête des origines. Déroutant, Reynolds est à la fois un conservateur et un innovateur : c'est donc un moderne au sens où, très intuitif, il retrouve et synthétise les forces créatrices du passé qu'il expérimente afin de les réinjecter dans ses créations. Alors que le marché de l'art londonien s'impose vers 1780-1790, on peut voir Reynolds comme un relais, un médiateur, et son influence en matière de formation du goût, sur les artistes du XIXe siècle et les amateurs d'art en général, est considérable.

Parmi les peintres qui travaillèrent aux côtés de Reynolds, on peut citer Pierre-Étienne Falconet (1766), James Barry (1771), Joseph Mallord William Turner (1789-1792).

Joshua Reynolds compose de nombreux autoportraits: celui exécuté à l'âge 17 ans (collection particulière); puis l’Autoportrait à la main en visière (fin des années 1740), le seul où l'artiste se représente peignant (National Portrait Gallery); celui des années 1745-1749 (Walter O. Evans Collection of African American Art); celui de 1774-1775 dit «à la manière de Rembrandt» (Florence, musée des Offices) qui inaugure une série où l'artiste pose en tenue rouge d'académicien (une variation de 1780 est à la Royal Academy); l’Autoportrait en homme sourd (1775, Tate Britain); et enfin les portraits tardifs, dont celui où il porte des lunettes et arbore une moustache (vers 1788, Dulwich Picture Gallery). Sa lèvre supérieure présente une boursouflure, conséquence d'une chute de cheval au début de son adolescence.

Dans ses Leçons de ténèbres, l'auteur italien Patrizia Runfola imagine une scène de la vie du peintre dans la nouvelle «On meurt même en Arcadie».





Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C'est toujours par la force que le régime colonial s'est implanté. Violence dans le comportement quotidien, violence à l'égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-vis d


Citation tronquée extraite du discours prononcé par Frantz Fanon à la conférence d’Accra en avril 1960 intitulé "Pourquoi nous employons la violence?".

pdfcoffee.com/fanon-por-que-em…

Extrait du discours prononcé par Frantz Fanon à la conférence d’Accra en avril 1960 intitulé "Pourquoi nous employons la violence?":

Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C’est toujours par la force que le régime colonial s’est implanté. C’est contre la volonté des peuples que d’autres peuples plus avancés dans les techniques de destruction ou numériquement plus puissants se sont imposés. Je dis qu’un tel système établi par la violence ne peut logiquement qu’être fidèle à lui-même, et sa durée dans le temps est fonction du maintien de la violence. Mais la violence dont il est ici question n’est pas une violence abstraite, ce n’est pas seulement une violence déchiffrée par l’esprit, c’est aussi une violence du comportement quotidien du colonisateur à l’égard du colonisé : apartheid en Afrique du sud, travaux forcés en Angola, racisme en Algérie. Mépris politique de haine, telles sont les manifestations d’une violence très concrète et très pénible. Le colonialisme, cependant, ne se contente pas de cette violence à l’égard du présent. Le peuple colonisé est idéologiquement présenté comme un peuple arrêté dans son évolution, imperméable à la raison, incapable de diriger ses propres affaires, exigeant la présence permanente d’une direction. L’histoire des peuples colonisés est transformée en agitation sans aucune signification, et de ce fait, on a bien l’impression que pour ces peuples l’humanité a commencé avec l’arrivée de ces valeureux colons. Violence dans le comportement quotidien, violence à l’égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-à-vis de l’avenir, car le régime colonial se donne comme devant être éternel. On voit donc que le peuple colonisé, pris dans un réseau d’une violence tridimensionnelle, point de rencontre de violences multiples, diverses, réitérées, cumulatives, assez rapidement en arrive à se poser logiquement le problème d’une fin du régime colonial par n’importe quel moyen. Cette violence du régime colonial n’est pas seulement vécue sur le plan de l’âme, mais aussi sur celui des muscles, du sang. Cette violence qui se veut violente, qui devient de plus en plus démesurée, provoque irrémédiablement la naissance d’une violence intérieure chez le peuple colonisé et une colère juste prend naissance et cherche à s’exprimer.


|Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C'est toujours par la force que le régime colonial s'est implanté. Violence dans le comportement quotidien, violence à l'égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-vis de l'avenir.|


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Si tu n'arrives pas à penser, marche. Si tu penses trop, marche. Si tu penses mal, marche encore.


J'ai cherché cette citation, jamais sourcée, dans toutes les œuvres romanesques, récits, essais, poèmes, entretiens, correspondance et lettres de Jean Giono et je ne l'ai pas trouvée. Des milliers de pages, mais il manque peut-être quelque chose. Je la considère comme apocryphe.


|Si tu n'arrives pas à penser, marche.
Si tu penses trop, marche.
Si tu penses mal, marche encore.|



A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.


Citation jamais sourcée, ou quand elle est (elle proviendrait de "The Trumpet of Conscience") ça ne marche pas. Elle est inconnue dans les ouvrages du XXe siècle. J'en déduis qu'elle est apocryphe.


|A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.|


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NGC 2170


La nébuleuse de l'Ange est une nébuleuse par réflexion située à environ 2700 années-lumière dans la constellation équatoriale de Monoceros (la Licorne). Elle fait partie de Monoceros R2, l'une des régions de formation d'étoiles massives les plus proches du Soleil. La nébuleuse porte le nom de NGC 2170 dans le nouveau catalogue général.

La nébuleuse de l'Ange est la partie la plus brillante et la plus occidentale du nuage moléculaire géant de Monoceros R2. Cette nébuleuse poussiéreuse reflète la lumière des étoiles chaudes voisines et contient en son centre une région H II compacte cataloguée PKS 0605-06.

Des observations dans l'infrarouge ont révélé des signes de formation stellaire en cours dans la nébuleuse. Les jeunes étoiles massives sont dissimulées par les épais nuages de poussière et ne sont pas visibles en lumière visible, mais elles brillent dans la bande infrarouge. Leurs vents puissants et leur rayonnement sont responsables de la formation de la poussière et du gaz de la nébuleuse.

Monoceros R2 est une association R, une association stellaire dont les membres illuminent des nébuleuses par réflexion. NGC 2170 est l'une des nombreuses nébuleuses par réflexion bleutées dans la région de Monoceros R2. Le nuage moléculaire contient également une région d'émission rouge compacte et de nombreuses nébuleuses d'absorption sombres.

La nébuleuse de l'Ange est également cataloguée comme la source infrarouge Mon R2 IRS3. La source infrarouge est un système protostellaire massif qui a été résolu en deux composantes, A et B. Les étoiles nouvellement formées sont intégrées dans leurs enveloppes protostellaires et accrètent la matière de leurs nuages parents.

La source infrarouge est associée à un maser d'eau brillant et à l'un des masers OH les plus brillants du ciel. Les masers d'eau se trouvent généralement dans les nuages moléculaires. Les plus brillants et les plus intenses sont généralement associés à des protoétoiles massives. Les masers OH sont généralement observés dans des régions H II ultracompactes ou sont associés à des étoiles nouvellement formées près des bords d'un matériau très dense.

La distance de NGC 2170 est incertaine, mais la plupart des estimations sont proches de la valeur de 2707 ± 163 années-lumière (830 ± 50 parsecs).

La nébuleuse de l'Ange a été découverte par l'astronome britannique d'origine allemande William Herschel le 16 octobre 1784. Herschel a repéré la nébuleuse avec sa lunette de 18,7 pouces et l'a cataloguée comme IV 19. Son fils John Herschel a catalogué la nébuleuse sous le nom de GC 1362, et l'astronome danois John Louis Emil Dreyer l'a répertoriée sous le nom de NGC 2170 dans le Nouveau Catalogue Général.

La région Monoceros R2 a une masse totale de 3,80 x 104 masses solaires. La région de formation d'étoiles contient également la source infrarouge Mon R2 IRS2, qui est la principale source d'illumination.

Monoceros R2 apparaît comme une chaîne de nébuleuses par réflexion qui s'étend sur 2,4 degrés du ciel, ce qui correspond à une extension physique de 35 parsecs. Le nuage moléculaire se trouve à 830 parsecs, presque exactement entre les nuages moléculaires d'Orion A et d'Orion B et l'association OB1 de Canis Major. Les nuages moléculaires d'Orion se trouvent à environ 400 parsecs et Canis Major OB1 à 1 200 parsecs.

1 parsec = 3,26 années-lumière.

constellation-guide.com/angel-…



NGC 5728


Voici NGC 5728, une galaxie spirale située à environ 130 millions d'années-lumière de la Terre. Cette image a été prise à l'aide de la caméra à grand champ 3 (WFC3) de Hubble, qui est extrêmement sensible à la lumière visible et infrarouge. Par conséquent, cette image capture magnifiquement les régions de NGC 5728 qui émettent de la lumière visible et infrarouge. Cependant, les galaxies telles que NGC 5728 peuvent émettre de nombreux autres types de lumière que le WFC3 ne peut pas voir.

Sur cette image, NGC 5728 apparaît comme une galaxie spirale barrée, élégante et lumineuse. Ce que cette image ne montre pas, cependant, c'est que NGC 5728 est également un type de galaxie monumentalement énergétique, connu sous le nom de galaxie de Seyfert. Cette catégorie de galaxies extrêmement énergétiques est alimentée par leurs noyaux actifs, connus sous le nom de noyaux actifs de galaxie (AGN). Il existe de nombreux types d'AGN, et seuls certains d'entre eux alimentent les galaxies de Seyfert. NGC 5728, comme toutes les galaxies de Seyfert, se distingue des autres galaxies à AGN par le fait que la galaxie elle-même est clairement visible. D'autres types d'AGN, comme les quasars, émettent tellement de rayonnement qu'il est presque impossible d'observer la galaxie qui les abrite. Comme le montre cette image, NGC 5728 est clairement observable et, aux longueurs d'onde optiques et infrarouges, elle semble tout à fait normale. Il est fascinant de savoir que le centre de la galaxie émet de grandes quantités de lumière dans des parties du spectre électromagnétique auxquelles le WFC3 n'est tout simplement pas sensible! Pour compliquer les choses, l'AGN au cœur de NGC 5728 pourrait en fait émettre de la lumière visible et infrarouge, mais celle-ci pourrait être bloquée par la poussière qui entoure le cœur de la galaxie.

esahubble.org/images/potw2139a…

L'étoile la plus visible sur le bord de la galaxie (en apparence) est Gaia DR3 6285464499148592000, un soleil orange 10% moins gros et 20% moins massif que le Soleil située à 1989 années-lumière. Sa durée de vie est estimée 18 milliards d'années.

L'étoile proche de centre de la galaxie est Gaia DR3 6285466045336820352, un gros soleil orange 5 fois plus gros et 2 fois plus massif que le Soleil situé à 12151 années-lumière.



NGC 4694


La plupart des galaxies que nous connaissons appartiennent à l'un des deux types facilement identifiables. Les galaxies spirales sont jeunes et énergiques, remplies du gaz nécessaire à la formation de nouvelles étoiles et dotées de bras spiraux abritant des étoiles chaudes et brillantes. Les galaxies elliptiques ont un aspect beaucoup plus piétonnier, leur lumière provenant d'une population uniforme d'étoiles plus vieilles et plus rouges. Mais d'autres galaxies nécessitent une étude approfondie pour être comprises : c'est le cas de NGC 4694, une galaxie située à 54 millions d'années-lumière de la Terre dans l'amas de galaxies de la Vierge.

NGC 4694 possède un disque lisse et sans bras qui, comme une galaxie elliptique, est pratiquement dépourvu de formation d'étoiles. Cependant, sa population stellaire est encore relativement jeune et de nouvelles étoiles se forment activement dans son noyau, ce qui explique la luminosité que nous pouvons voir sur cette image et lui donne un profil stellaire nettement différent de celui d'une galaxie elliptique classique. La galaxie est également imprégnée du type de gaz et de poussière que l'on trouve normalement dans une jeune galaxie spirale. Les galaxies elliptiques contiennent souvent des quantités importantes de poussière, mais pas le gaz nécessaire à la formation de nouvelles étoiles. NGC 4694 est entourée d'un énorme nuage d'hydrogène invisible, carburant nécessaire à la formation d'étoiles. C'est cette activité stellaire qui est à l'origine des observations de Hubble.

Comme le montre cette image de Hubble, la poussière dans cette galaxie forme des structures chaotiques qui indiquent une sorte de perturbation. Il s'avère que le nuage d'hydrogène gazeux autour de NGC 4694 forme un long pont avec une galaxie naine peu lumineuse située à proximité et nommée VCC 2062. Les deux galaxies ont subi une violente collision et la plus grande, NGC 4694, accrète le gaz de la plus petite galaxie. En raison de sa forme particulière et de son activité de formation d'étoiles, NGC 4694 a été classée dans la catégorie des galaxies lenticulaires : elle ne possède pas les bras caractéristiques d'une galaxie spirale, mais n'est pas aussi dépourvue de gaz qu'une galaxie elliptique, et possède toujours un bulbe et un disque galactiques. Certaines galaxies ne sont pas faciles à classer dans l'une ou l'autre catégorie.

esahubble.org/images/potw2440a…

L'étoile la plus visible à droite est Gaia DR3 3927389121337857664, un soleil jaune 2 fois plus gros et 1,4 fois plus massif que le Soleil située à 5115 années-lumière. L'étoile la plus visible à gauche est Gaia DR3 3927389190057335808, une étoile orange de la taille et 25% moins massif que le Soleil située à 4612 années-lumière.

L'étoile visible la plus proche de NGC 4694 est Gaia DR3 3927389155697596800, une étoile orange 10% moins grosse et 23% moins massive que le Soleil située à 6749 années-lumière.

La galaxie sous NGC 4694 est inconnue:



The chasm and chamber open up, fewer lights than before linger but all is the same dull brightness.

Continuing its f͑ͨ̒͝ą̥͙̬̫̙̤͍̠̥̊͆̇̄̀̎ͭͯ̊͗ͩl̸̸̡̨̙͗͠͡s̮̙̼͕̮̬͎̏̆ͮḝ̸̷̵̨̯̟͈̦̱̜͎̻͂͐̎̒̚͟͝h̨̛͖̣̗̰̗̠̬̬ͨ̓͆̑̂̉͌͠o̸̢͔͚̹̲̰̲̖̭̠̺͈̅̂ͫ̈̏̆̊̚͢͜͡ơ̸̠̭̥̭̺̭̻͙͇̋̌̆̇̏ͩ͊͛̆̔̋̕̚͢͢͠͞ͅ_̞̠̥̭ͩd̵̷̨̦̯͎͍̳̣̬̳̮͕́ͮ̎̈́ͧͭ̑̄̏͑ͥ͂͌̚̚͠͞

of pretending infrastructure with no intention of designating purpose to itself. Tiles on the now very high up ceiling, protrude a yellow reflection from the carpet floor. Only noticing the Rot which slowly creeps down, Invisible at first but with time becomes more noticeable, maybe even growing? A hand imprint on the wall glares into the open, empty chasm.

This place has been forgotte- no.. Abandoned. If god exists, it won't be here and if the Devil exists, this would be a prison even for ḩ̵̸̢̖̟͕̫̄ͭͤ́͆ͣ̏͆͊ȉ̴̸̡̛͉̙͚̣̗̦͕̥͍͚̯͉̦̫̐ͤ̀́́͒̅͂̆ͥ̀̽̑ͫ̓͑̚͘͜͞ͅm̶̡̡̨̨̢̰̹͉̩̭̙͍̹̋̿̃̎̉͊ͭͥ̽ͦ̀̚͞͡͡

The hand is not there. ǝɯᴉʇ sᴉɥʇ ʎʅuo ,ɯsɐɥɔ ǝɯɐs ǝɥʇ oʇ punoɹɐ ʞɔɐq spuᴉʍ sʇI .xǝʅdɯoɔ ǝɥʇ ɟo uɹnʇ ǝʅqᴉssodɯᴉ uɐ ʇɐ sɹnɔɔo ɹǝuɹoɔ ǝʅqɐǝɔᴉʇou ɐ ʇǝdɹɐɔ ᵷuᴉɥsnɯ ǝɥʇ ssoɹɔɐ ᵷuᴉʞʅɐM

Where the hand was,, there is now a door. Djduehwjdiwoq187#817+$9991
ᵃⁿᵈ ᶦᵗˢ ˢᶦⁿᵍᶦⁿᵍ ᵗᵒ ᵐᵉ



Lights dim, shadows grow
Life's sin, shallows row
Chords plucked, listen more.

p̧̠̹͕̫̳ͣ̒ͧ̄͗ͣ̉̒̋ͯ͐̚̕͠͞l̶̨̤̤̪͚̺̬̘̾͒ͫ̅ͯ̓́ͪ̽ͤ̏̾ͩ̈̇̈̀͜͠͞e̴̵̖͇̗̻̺̖̲͚͌ͧ̍̆̀̓ͬ͊̿͂̐̌̎ͧ͜ă̧͍͙͚̹̮̬͈̣͎ͧ̿͗ͦ̇̇̽̃̈́̍͠se̘̗͊̆̔͗̒͟͞͞ o̶̳̩̺̬͎̖̤͉͓̬̽̑͒ͭͪ̎̏͠p̴̴͔̘̬̻̪͚͂ͬͩͪ̓ͦ͒͘̕ẻ̡̢̘͓͗ͤ̅̓ͣ̇ͭ̃n̛̰ͯ̑ t̴̷̵̢̨̲̙̱̫̙̥̬͈̩̳̰̞͙̺̎͆͗̾̉ͪ́́ͭ̀̅̑̑̏̒ͮ͢͝h̵͙̬̮͍̞̻̖̳̙̞̙̲̩̭͖̮̿̀̇ͥ̈́͒̂͂ͣͬ̄͐ͨ̕̕͟͢͝ę̵̵̶̧͍̺͚̦͔͕̳̤̠̙͕͔̤͒̀̊͐̓̄́͒͒̐ͯ̔̍͘̕͜͝ ḍ̶̸̸̹̤̻̣͈̘̰̖ͦ̔ͦ͒̎̾͌́̒ͮ̿̒̾̓ͧ̍ͦͥ͌̅̽ͧ̔̽̆̍̂̍͟͢͜͞ͅo̧̹͍͚̣͇̟̭͔͚̝͚͇̔ͮ͑̿ͫ̈́́̈́̀͛̽͢͟͝͝ͅo̸̷͙̫̰͕̠̳̜͔̺ͭ͑̍̈̓̀̕̚̚͠ͅr̵̯͇̤̰̺̟̓͗̈́̋͆̋ͥ̑͛ͣ̑͘̚͜͢͝͡



Sorry for the downtime


Housing situation has been a pain, still on the temporary server environment and been hitting major resources bottlenecks.

I'm hoping to get a place sooner, but I've hit some roadblocks that very likely will push it drastically further out... in which case I'll need to spend more money on this environment to return things to stable.

Reminder that I'm covering this entirely out of my own pocket and these constraints are because I'm between homes and can't use my own much cheaper hardware. If you appreciate this instance I would very much appreciate a donation.



Long time no writing here


I started to digging into my latest hobby of #bookbinding (but it's not the only one i assure you)
And made several pamphlet, with also some custom design.
I recently made couple of handmade hardcover journals. One using a custom hero-quest character sheet, the other one is just a lined notebook.
More info for who is interested are available here: ko-fi.com/post/Two-more-bookbi… (don't worry all my posts on #ko-fi are free)
It also gave my a nice surprise of receiveing the first donation ever (even if it will be the last it still made me happy! :) ) Any opinion comment is appreciated.
These are couple of pictures of my latest works:

Image/Photo

storage.ko-fi.com/cdn/useruplo…
any comment/critics is appreciated.


friendica (DFRN) - Link to source

Hello there. Glasgow calling.
I'm an analogue digital hybrid who cares about mental health issues, music, photography and art.
I'm deeply suspicious of ducks (in a less than serious way) and although I exist on Mastodon I'm keen to migrate to Friendica.
Best wishes all.
Unknown parent

Unknown parent

friendica (DFRN) - Link to source
Emsquared
@Shiri Bailem Thankyou very much. Hope you are well.



Mist and fog clouds over this domain. The thoughts of raceme flowers and pinnated ferns hang over my minds eye as I walk with covered pupils. The hard dirt feels rock like, with an occasional trip over roots.

Pulling me down a pathway of cedar and pine, nesting in its canopy, birds orientated skywards to a plateau of limitless sky. Just out of reac- war̓n̼͚͜i̴͈ng,͈͑̌ l͓̀o̩͋ͬw̦͊ b̵̍a̶͋͂t̫tê̾̍r͉̔͠y

O̪͉p͎e̜̽n̡ ỳ̬o̲ur̘̥ e̫͌yē͌ͅs̵͗̿, O̪͉p͎e̜̽n̡ ỳ̬o̲ur̘̥ e̫͌yē͌ͅs̵͗̿, O̪͉p͎e̜̽n̡ ỳ̬o̲ur̘̥ e̫͌yē͌ͅs̵͗̿.




Listened to a command on the internet informing me how to remove dependencies using pacman on arch. Ended up removing ca-certificates and fucking my system. Had to reinstall those packages from cache.


It's just too warm to do anything... I loathe this heat. I want the winter temperatures back... 😩

Shinryu reshared this.



Still don't understand what the differences between the 3 timelines "latest posts", "latest creation" and "latest activity" in Friendica are. 😆
Unknown parent

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Charline
@Shiri Bailem Thank you so much for the detailed explanation! It’s been very helpful in understanding the differences between the individual timelines.


Since nerdica.net collapsed, I was searching for a new Friendica instance. I've finally found one.
Unknown parent

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Charline
@Shiri Bailem Yeah. They messed something up with their backups while updating Friendica or something like that. They couldn't manage to restore everything and gave up, sadly. But I'm glad I've found your server! 😀


might annoy some (polish) entities, song lyr
tylko jedno w głowie mam


psa wanting my account to be discoverable to the public isn't consent to have all my shit scraped and sold for profit


You do not follow this user and this post is marked as followers only.


<Insert Profanities>


So the temporary system had some sort of failure, I'm not even 100% sure what caused it to be honest. It went down sometime yesterday and some of the virtual drives got corrupted, which caught the database and the virtual gateway device.

I was able to restore the system... most of the way. Thankfully there are backups of the database, but some of them were also flawed as well, the most recent intact one was from 5/16, so 5 days were lost.

To be clear, this problem was exacerbated by the fact that there's not as much redundancy in the temporary setup (sadly it looks like it'll be a few more months before I have a place of my own and can spin up my own hardware again). But I'm going to still look at how I might get those in better shape.

As far as how long it took: I had a busy day yesterday and didn't see that the server was down until I was too exhausted to do anything about it, so it had to wait until I got off work today... each attempt at restoring the database takes around an hour, so that took *a while* to get restored.



Image Upload Trouble


If y'all have had issues uploading images... sorry about that.

I missed a setting when re-configuring the server after transfer to it's current environment and it's fixed now.

Longer Explanation: there are two servers involved, a reverse proxy and then the actual Friendica server. The Friendica server accepted uploads up to 100MB... the proxy didn't have that setting... so it would just go for a bit, then timeout. Added that setting to the proxy and all solved.



Introduction


New here, i'm a nerd and in freetime programmer! Italian, living in Ireland

I like to do a lot of stuff, and i'm interested in: #programming #osdev #music #art #bookbinding #sewing etc.

I like crafting things basically. And writing OS (and about Osdev in general).
Also have an interest into arts, and so far i made a small bunch of paintings (i'm a newbie so don't expect high level art), i will maybe post the photos here in the future.

So far that's all, my nick in the fediverse, and outside is most of the time dreamos82.

PatsyBaloney reshared this.

in reply to Ivan G.

Welcome! I'm looking forward to reading about your projects especially bookbinding.
in reply to PatsyBaloney

@PatsyBaloney bookbinding is the most recent one, i just started to make few experiments with it, made couple of mini notebooks, i'll post some pictures in the coming days! :)


Wishmasta - Girl on the Beach


New track called "Girl on the Beach" just released! You can check the information on my website