Victor Charles Thirion
Victor Charles Thirion était un peintre français né à Langres, en Haute-Saône, le 30 mars 1833, et mort à Paris, le 27 avril 1878.
Il s'installe à Paris pour étudier à l'École des Beaux-Arts avec William Adolphe Bouguereau (1825-1905), le principal peintre de salon et professeur de sa génération, et avec Marc Gabriel Charles Gleyre (1808-1874), peintre de genre et d'histoire d'origine suisse.
Thirion s'est établi comme peintre et graveur de sujets de genre, principalement le genre paysan rustique idéalisé qui était devenu de plus en plus populaire au cours de la seconde moitié du dix-neuvième siècle. L'interprétation de Thirion de ce genre diffère de celle de ses contemporains, Jules Breton (1827-1906) et Julien Dupré (1851-1910), dont les œuvres dépeignent la noblesse de la vie paysanne. Thirion a peint des scènes intimes de la vie paysanne, souvent des enfants dans un cadre domestique, mais à la différence de nombre de ses contemporains qui se sont également spécialisés dans ce genre, Thirion a peint dans un style distinctif de salon. Il a hérité du style classique de Bouguereau et de sa vision de l'enfance, empreinte de sentiment. Les enfants paysans de Thirion sont sains, bien nourris et beaux, délicatement peints et observés avec acuité.
Il expose au Salon de Paris à partir de 1861 et meurt à l'âge précoce de quarante-cinq ans à Paris le 27 avril 1878.
Pieter de Hooch
Pieter Hendricksz de Hooch, baptisé le 20 décembre 1629 à Rotterdam et mort entre 1684 et 1694 à Amsterdam, était un peintre néerlandais du siècle d’or. Représentant du baroque.
Il est considéré comme l’un des principaux maîtres de la scène de genre.
Pieter de Hooch est baptisé à l'église Saint-Laurent de Rotterdam le 20 décembre 1629. De Hooch est l'aîné des cinq enfants de Hendrick Hendricksz. De Hooch, maçon, et d'Annetge Pieters, sage-femme, mais les quatre autres enfants mourront tous en bas âge. Selon Arnold Houbraken, il aurait fait son apprentissage à Haarlem, entre 1645 et 1647 environ, qu'en même temps que Jacob Ochtervelt chez le peintre paysagiste Nicolaes Berchem; son œuvre ne montre cependant aucune parenté stylistique avec celle de ce dernier. Roland E. Fleischer soutient, quant à lui, l'hypothèse selon laquelle Hooch aurait été l'élève de Ludolf de Jongh à Rotterdam, ce qui semble plausible, étant donné les similitudes de style entre les premières œuvres de De Hooch et les réalisations de De Jongh. Par la suite, De Hooch subira l’influence de Rembrandt et de Carel Fabritius.
La première source qui le mentionne comme résidant à Delft date d’août 1652: lui et Hendrick van der Burch, son apprenti, sont alors mentionnés comme témoins lors de l’ouverture d’un testament. Il y travaille surtout pour un riche marchand de linge et collectionneur de peintures du nom de Justus de La Grange, lequel possédera en 1655 au moins onze œuvres du peintre. En mai 1654, il épouse la sœur de Van der Bruch, Jannetje, union dont naîtront sept enfants. Dès l'année suivante, en 1655, il est inscrit à la guilde de Saint-Luc locale. Ses débuts de la période à Delft sont marqués par la pauvreté car, si l'on excepte les commandes de La Grange, ses œuvres, scènes comiques aux couleurs sombres, ne rencontrent pas le succès.
Vers 1658, le style de De Hooch évolue vers plus de clarté; ses représentations deviennent plus aérées et, grâce à l'utilisation de la perspective, elles gagnent également en profondeur. Vraisemblablement influencé par Johannes Vermeer, il réalise ses meilleures œuvres pendant cette courte période, jusqu’à environ 1662.
En 1660 ou 1661, il part s’établir à Amsterdam, où il entre sans doute en contact avec la haute société, comme l'attestent les riches et élégants intérieurs qu'il représente. Les formats sont plus grands, mais le style pictural plus lourd, avec des ombres moins transparentes. On connaît de cette période moins d’œuvres de Pieter de Hooch.
Malgré de riches clients, il passe ses premières années à Amsterdam dans un quartier pauvre. Ce n’est qu'en 1668 qu'il emménage dans un meilleur quartier, ses moyens ne lui permettant toutefois pas d'acheter sa propre maison.
Peu de choses sont connues des dernières années de sa vie. Il a souvent, alors, été confondu avec son fils, Pieter Pietersz. De Hooch, qui semble avoir été également son apprenti. Celui-ci est mort à l'Asile de fous (la Dolhuis) d'Amsterdam, où il était interné depuis 1679, et fut enterré le 24 mars 1684 au cimetière Saint-Antoine (St. Anthonius Kerkhof). On ignore l'année où il est mort, soit la même année que son fils, soit dans la décennie qui suivit.
Arnold Houbraken, important auteur de biographies de peintres, ne disposait en 1719 que de peu d'informations concernant Pieter de Hooch. Dans le jugement qu'il porte sur son œuvre, il le qualifie comme «ayant excellé dans la peinture d'intérieurs avec des groupes de messieurs et dames». Néanmoins, Houbraken ne comprend pas de Hooch - pas plus d’ailleurs que Vermeer -, dans sa liste des meilleurs artistes du XVIIe siècle.
Le style de Pieter de Hooch est caractérisé par le raffinement lyrique de la composition picturale et une grande maîtrise de la profondeur spatiale. Au début de sa carrière, celui-ci, comme beaucoup de jeunes peintres à son époque, peint surtout la vie des soldats, des paysages avec des cavaliers et des archers par exemple; mais, il ne s'intéresse pas tant aux sujets qu'au développement de son traitement de la lumière, de la couleur et de la perspective. Après son arrivée à Delft, il se met à réaliser des scènes de genre avec des personnages qui mangent, boivent et jouent de la musique.
Plus tard, à partir de 1658, il représente surtout les intérieurs du siècle d'or, avec des personnages essentiellement féminins. De façon frappante, il peint quasi systématiquement des sols en carrelage, qui permettent d'observer sa maîtrise évidente des lignes de perspective. La profondeur des peintures est en général renforcée par une vue vers l’extérieur, vers une cour, ou une autre pièce de la maison, qui est toujours plus éclairée que la scène principale du tableau.
La représentation d'un intérieur paisible était populaire au siècle d'or, ce qui peut s'expliquer par le fait que la guerre de Quatre-Vingts Ans (1568-1648) venait juste de prendre fin et que le pays aspirait à la paix et à la tranquillité.
En peignant des femmes au travail, Pieter de Hooch idéalise la vie domestique hollandaise, les vertus simples, la gestion ménagère efficace, et la bonne éducation des enfants. Ainsi dit-on du tableau Tâche maternelle, qui représente une mère épouillant son enfant, qu'il se réfère à un poème de Jacob Cats: «Kam, kam u menigmaal, en niet het haar alleen, maar ook dat binnen schuilt, tot aan het innig been.», («Peignez, peignez-vous moult fois, et pas les cheveux seulement, aussi ce qui se cache en dedans, jusqu'à l'os intérieur.»), qui signifie que l'on ne doit pas seulement soigner et nettoyer ses cheveux, mais aussi son âme.
Pieter de Hooch utilise une palette de couleurs chaude, avec beaucoup de rouge et de tons rouge-brun.
Le nom de Pieter de Hooch est souvent cité aux côtés de celui de Vermeer. Il n'est pas évident de savoir lequel des deux influença l'autre - et peut-être l’influence fut-elle réciproque - mais les deux œuvres, affectionnant les femmes occupées à des tâches ménagères, sont tout à fait différents. Ses peintures contiennent presque toujours une vue vers l'extérieur, tandis que Vermeer se limite la plupart du temps à une fenêtre laissant pénétrer la lumière depuis la gauche. Vermeer préfère représenter l'humanité des scènes intimes, et peint avec une douceur extrême qui rend ses femmes particulièrement charmantes, vivantes et presque accessibles. De Hooch, quant à lui, joue sur la précision du contexte culturel et social, ce qui fait de son œuvre un témoignage précieux sur la société hollandaise du XVIIe siècle, sans pour autant devoir être considérée comme un simple miroir promené dans les maisons cossues.
D'autres peintres sont également cités parmi les influences de De Hooch: pour sa période du début, Rembrandt, Carel Fabritius et Nicolaes Maes. Jan Steen, ensuite, même si les intérieurs de De Hooch sont toujours plus propres et rangés. Enfin citons Gerard ter Borch.
Kirill Lemokh
Kirill Vikentievitch Lemokh, également connu sous le nom de Carl Johann Lemoch, (en russe : Лемох, Кирилл Викентьевич), né le 7 juin 1841 à Moscou en Russie et mort le 24 février 1910 à Saint-Pétersbourg en Russie était un peintre russe.
Le 7 juin 1841 Karl Johann Lemoch, 3e enfant de Viktor Lemokh professeur de musique d'origine allemande et d'Elisabeth Karlovna Shildbakh voit le jour à Moscou où il passera son enfance Plus tard il adoptera le prénom orthodoxe Kirill plus harmonieux pour les oreilles russes.
De 1851 à 1856, il étudie à l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou sous la direction d'Iegor Iakovlevitch Vassiliev et d'A. E. Sorokine.
De 1858 (1856 selon deux autres sites) à 1863, il entre à l'Académie impériale des beaux-arts à Saint-Pétersbourg dans la classe de peinture historique de Piotr Bassine et d'Alekseï Markov et pendant un certain temps dans l'atelier d'Ivan Aïvazovski. Il y reçoit de nombreuses médailles: en 1859 une petite médaille d'argent pour une esquisse, en 1860 une petite et une grande médaille pour une esquisse et une peinture, en 1861 une grande médaille d'argent pour un dessin et en 1863 il remporte la petite médaille d'or de l'Académie et son diplôme pour Moïse puisant de l'eau d'un rocher. Il est sélectionné pour participer au concours de la grande médaille d'or permettant l'obtention d'une bourse d'études de six ans en Italie, financée par le ministère de la cour impériale. À l'occasion du 100e anniversaire de l'Académie, le conseil académique modifie toutefois les règles de l'épreuve: elle soumet les auteurs de peinture de genre aux règles réservées auparavant aux auteurs de peinture d'histoire. Ces derniers ne pouvaient pas choisir leur sujet, mais devaient répondre d'un thème imposé. Cette initiative provoque tant de mécontentement qu'une pétition est signée par Karl Lemokh et les treize autres élèves concernés. Bien que leur réclamation soit prise en considération, les étudiants, ignorant tout du succès de leur démarche, écrivent au vice-président de l'Académie, sans recevoir de réponse de sa part. Le 9 novembre 1863, le thème annoncé est Un banquet au Walhalla. Treize candidats, dont Lemokh, décident de quitter l'Académie. Cet événement, appelé Révolte des Quatorze, a pour conséquences la fondation de l'Artel des artistes. Cet aléa n'empêchera pas Lemoch d'obtenir en 1865 un certificat lui donnant le droit d'enseigner la peinture dans les établissements d'enseignement supérieur. L'administration ne s'opposera pas davantage à ce que huit des quatorze «protestants» obtiennent ultérieurement des responsabilités élevées.
Ne pouvant bénéficier, pas plus que ses camarades, de la bourse qui lui aurait permis d'étudier en Italie, Lemoch doit se débrouiller pour gagner sa vie. En revanche il n'a pas, comme d'autres, de problèmes pour se loger car il habite déjà à Saint-Pétersbourg, dans l'Île Vassilievski, au quatrième étage d'une maison où il a aménagé un atelier. Cela lui permet de peindre mais aussi de recevoir quotidiennement des amis artistes, universitaires et scientifiques. Ivan Kramskoï a l'idée de créer une coopérative qui s'appelle, comme cité précédemment, l'Artel des artistes, et dont Kirill Lemokh devient membre en 1868. Les quatorze se retrouvent dans un local qui se trouve aussi dans l'Île Vassilievski où certains peuvent loger et où tous peuvent travailler, mettre en commun leurs talents, leurs idées et leurs moyens. Pour gagner les revenus du travail nécessaire à leur existence, ils placent des annonces dans la revue Bulletin de Saint-Pétersbourg afin d'informer les lecteurs qu'ils donnent des cours privés de peinture et des cours collectifs de dessin et invitent les amateurs à des séances de lecture d'écrits sur l'art. Dans ce contexte, Lemokh vend des leçons dans des familles aristocratiques; initiative lui permettant de voyager à travers l'Europe en 1864. Il passe l'été à Khovrino, où il a construit un atelier.
En 1868, il présente à l'exposition de l'Académie des arts son tableau Le Chagrin familial pour lequel il reçoit le titre d'artiste de classe du 1er degré et deux ans après avec Grigori Miassoïedov il fonde l'association des Ambulants mais l'année suivante il en est exclu pour violation de la charte à savoir: absence de présentation d'une œuvre pour l'ouverture d'une exposition. En 1878 il en redevient membre puis en 1879 membre du conseil d'administration, en 1880 trésorier permanent pour son impeccable honnêteté et sa gestion scrupuleuse des finances. Il conserve les archives de l'association et rend compte de tous les revenus et dépenses liés à l'organisation des expositions et les vérifie tous les jours dans son atelier.
En 1875, il soumet au jury lors de l'exposition organisée par l'Académie sept tableaux dont Le Patron, Le Travailleur de demain, Le Matin, dans une loge de concierge en Suisse, Fille avec un chaton, Étude de vieille femme, Femme au berceau pour lesquels il reçoit le titre d'académicien de l'Académie impériale des beaux-arts. Il enseigne le dessin et la peinture aux enfants d'Alexandre III : à Nicolas Alexandrovitch qui deviendra le dernier tsar de toutes les Russies et à Olga Alexandrovna qui continuera à peindre toute sa vie. Quelquefois le grand père Alexandre II vient discuter avec Kirill Lemokh car son talent très apprécié par la famille impériale ce qui lui permet de vendre ses travaux à un bon prix, de se faire une clientèle dans les milieux aristocratiques et de bénéficier d'une pension viagère. Ainsi il peut vivre sans la crainte du lendemain. En 1893, il est élu membre du comité artistique de l'Académie et de la commission du bureau de la mosaïque fonctions pour lesquelles il reçoit une pension et deux ans plus tard il est élu au conseil d'administration pour un mandat de cinq ans. De 1897, 1901 selon une autre source, à 1909, c'est-à-dire jusqu'à sa retraite, il occupe le poste de directeur (ou conservateur) du département des beaux-arts du Musée russe de S.M.I. Alexandre III.
Ces bonnes conditions matérielles ne mettent pas Lemokh à l'abri des épreuves: sa fille Varvara, mariée à Vladimir Mendeleïev (fils du célèbre Dmitri Mendeleïev), devient veuve en 1889. Comme un malheur ne vient jamais seule, elle perd aussi son enfant à l'âge de trois ans. En mémoire de ce petit fils disparu, Lemokh fait ouvrir à grand frais une école diocésaine près de l'église de son village. En 1904, c'est au tour de son épouse de disparaître. Frappé de tristesse, le peintre quitte Khovrino, qui n'est plus pour lui qu'un décors sans âme. Il n'y reviendra qu'en 1909, après un voyage de cinq ans en Italie. Il envisage aussitôt de réparer son atelier frappé de désuétude. Il va recommencer comme il le faisait auparavant à peindre des scènes de la vie des paysans russes et de leurs enfants dont il a été très proche et qu'il connaissait tous. Il avait représenté les souffrances, les conditions de vie parfois terribles, les drames familiaux mais aussi les joies de ce peuple qu'il nous a rendu si sympathique. Il ne s'est d'ailleurs pas contenté de les peindre, mais est venu à leur aide. Il a notamment payé la construction d'un puits ; fait reconstruire des maisons détruites par des incendies; donné de l'argent aux gens les plus démunis ; fait offrir une vache à ceux qui n'avaient pas de quoi acheter du lait.
Kirill Lemokh meurt le 24 février 1910 à Saint-Pétersbourg. Ses funérailles se déroulent dans l'église de l'Académie impériale des arts. Le corps est enseveli dans le cimetière du monastère de Kazan Golovinski.
Théodore Gérard
Théodore Gérard, né à Gand, en Belgique, en décembre 1829, et mort en 1902, était un graveur et peintre de scènes de genre.
Gérard a commencé sa formation artistique en tant qu'élève de l'Académie des beaux-arts de Gand. En 1863, comme beaucoup de jeunes artistes de son époque, il s'installe à Bruxelles, la nouvelle capitale, pour élargir sa carrière. C'est à Bruxelles qu'il commence à être reconnu pour ses peintures de genre et, dès 1870, il connaît un succès international.
Les peintures de Gérard ont reçu des médailles à Philadelphie en 1870, à Londres en 1871, à Vienne en 1873 et à Bruxelles en 1875. Alors que ses premiers tableaux imitaient le style et les sujets du peintre hollandais de l'âge d'or Gerrit Dou, le style mature de Gérard se concentre sur les scènes de genre contemporaines des Pays-Bas, montrant des moments joyeux avec une spontanéité intime.
Il a beaucoup voyagé en Allemagne et dans l'Empire austro-hongrois, ce qui lui a permis d'inspirer ses peintures, qui représentent souvent des costumes historiques pittoresques. L'œuvre de Gérard était si respectée qu'il a été nommé professeur à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles. Aujourd'hui, ses peintures se trouvent dans des musées et des collections publiques du monde entier, notamment à Bruxelles, à Gand, dans les musées de Courtrai et d'Anvers, ainsi que dans de nombreuses collections publiques internationales, dont les Dover Collections.
Théodore Gérard est surtout connu pour ses charmantes peintures de genre de la vie rurale peintes dans les Pays-Bas, la région de plaine côtière formant le bassin inférieur du delta Rhin-Meuse-Escaut dans le nord-ouest de l'Europe.
Friedrich Eduard Meyerheim
Friedrich Eduard Meyerheim (né le 7 janvier 1808 à Dantzig, mort le 18 janvier 1879 à Berlin) était un peintre allemand.
La famille Meyerheim est une famille d'artistes. Le père Karl Friedrich Meyerheim est un peintre décorateur qui initie son fils.
Friedrich Eduard Meyerheim vient après de premières études dans l'école de Johann Adam Breysig dans sa ville natale à Berlin en 1830 pour l'académie auprès de Johann Gottfried Schadow, Eduard Daege et Johann Gottfried Niedlich. Après ses études, il fait un voyage avec son ami, le futur architecte Heinrich Strack, dans la marche de Brandebourg et produit de nombreux dessins d'architecture, en particulier des églises et des bâtiments en briques. Der Schützenkönig, l'une de ses premières œuvres est achetée en 1836 par Joachim Heinrich Wilhelm Wagener (de) qui la donnera à l'Alte Nationalgalerie.
Sous l'influence de l'école de peinture de Düsseldorf, il peint entre 1833 et 1841 des peintures de genre romantiques. Dès lors, il se consacre exclusivement à la représentation de la vie bourgeoise et paysanne. La Westphalie, la Thuringe, la Hesse et le Harz sont ses régions d'études. En 1836, il épouse la sœur du sculpteur Friedrich Drake. En 1870, un trouble nerveux grave gêne son activité artistique.
Friedrich Eduard Meyerheim est le père des peintres Franz Meyerheim et Paul Friedrich Meyerheim.