Il suffit qu'une mère voit sourire son enfant pour être convaincue de la réalité d'une félicité suprême.
Citation extraite de l'ouvrage apologétique "Génie du christianisme" écrit entre 1795 et 1799 par François-René de Chateaubriand.
Extrait de "Génie du christianisme" de François-René de Chateaubriand (1802):
Il suffit qu'une mère voit sourire son enfant, pour être convaincue de la réalité d'une félicité suprême. La bonté de la Providence se montre tout entière dans le berceau de l'homme. Quels accords touchants! ne seraient-ils que les effets d'une insensible matière? L'enfant naît, la mamelle est pleine; la bouche du jeune convive n'est point armée, de peur de blesser la coupe du banquet maternel; il croît, le lait devient plus nourrissant; on le sèvre, la merveilleuse fontaine tarit. Cette femme si faible a tout à coup acquis des forces qui lui font surmonter des fatigues que ne pourrait supporter l'homme le plus robuste. Qu'est-ce qui la réveille au milieu de la nuit, au moment même où son fils va demander le repas accoutumé? D'où lui vient cette adresse qu'elle n'avait jamais eue? Comme elle touche cette tendre fleur sans la briser! Ses soins semblent être le fruit de l'expérience de toute sa vie, et cependant c'est là son premier-né! Le moindre bruit épouvantait la vierge où sont les armées, les foudres, les périls, qui feront pâlir la mère? Jadis il fallait à cette femme une nourriture délicate, une robe fine, une couche molle; le moindre souffle de l'air l'incommodait à présent un pain grossier, un vêtement de bure, une poignée de paille, la pluie et les vents, ne lui importent guère, tandis qu'elle a dans sa mamelle une goutte de lait pour nourrir son fils, et dans ses haillons un coin de manteau pour l'envelopper.
|Il suffit qu'une mère voit sourire son enfant pour être convaincue de la réalité d'une félicité suprême.|
Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.
Citation déformée extraite d'un article de Mahatma Gandhi publié dans "Indian Opinion" le 8 septembre 1913 intitulé "Accidents: Morsure de serpent".
Extrait de "Accidents: Morsure de serpent" article de Mahatma Gandhi publié dans "Indian Opinion" le 8 septembre 1913:
Par ailleurs, n'est-il pas possible que l'existence même de créatures comme les serpents ou la cruauté de leur nature reflète nos propres attitudes? N'y a-t-il pas assez de cruauté dans l'homme? Sur nos langues, il y a toujours un poison semblable à celui du serpent. Nous déchiquetons nos frères comme le font les loups et les tigres. Les livres religieux nous disent que lorsque l'homme devient pur de cœur, l'agneau et le tigre vivent en amis. Tant que le tigre et l'agneau s'opposent en nous-mêmes, il n'est pas étonnant qu'il y ait un conflit similaire dans ce corps-monde. Nous ne sommes que le miroir du monde. Toutes les tendances présentes dans le monde extérieur se retrouvent dans le monde de notre corps. Si nous pouvions nous changer nous-mêmes, les tendances du monde changeraient également. Lorsqu'un homme change sa propre nature, l'attitude du monde à son égard change également. C'est le mystère divin suprême. C'est une chose merveilleuse et la source de notre bonheur. Nous n'avons pas besoin d'attendre de voir ce que font les autres.
Quote Investigator estime qu'Arleen Lorrance devrait être créditée de cette citation, car elle l'a écrite sous cette forme en 1972:
LE PROJET D'AMOUR
Arleen Lorrance, chercheuse
Initiatrice et animatrice du Projet Amour
L'une des façons de lancer un programme de prévention est d'être le changement que l'on souhaite voir se produire. Telle est l'essence et la substance de l'entreprise simple et réussie connue sous le nom de PROJET D'AMOUR.HISTORIQUE
Pendant huit ans, j'ai enseigné au lycée Thomas Jefferson, dans le quartier East New York de Brooklyn, un quartier largement connu pour ses immeubles infestés de rats et de cafards. Sur les 4500 élèves, 99% étaient noirs et bruns et 60% étaient présents un jour donné. Parmi ceux qui étaient présents, beaucoup séchaient les cours et erraient dans les couloirs en créant des troubles; d'autres se droguaient jusqu'à mourir d'overdose; et d'autres encore ne savaient ni lire ni écrire, n'avaient jamais assez à manger ou à se vêtir, et n'ont jamais su ce qu'était la joie. Ils étaient emprisonnés dans leur ghetto et, parce que j'étais professeur dans leur école, je me suis sentie emprisonnée à mon tour. Pendant sept ans, j'ai purgé ma peine et marqué le temps institutionnel; je me suis plainte, j'ai pleuré, j'ai accepté l'absence d'espoir, j'ai critiqué le reste de la faculté pour toutes les choses qu'elle n'avait pas faites, et j'ai consacré toute mon énergie à essayer de changer les autres et le système. En 1968, je me suis épuisé. Mes expressions d'énergie négative avaient été si fortes que je me suis retrouvé à plat ventre avec une maladie cardiaque. J'ai pris les six mois suivants pour me détendre, me rétablir complètement et repenser au type de contribution que je pensais apporter au Jefferson. J'ai compris très clairement que j'étais le seul à pouvoir m'emprisonner (ou me libérer), que j'étais la seul à pouvoir faire quelque chose pour changer. J'ai donc laissé tomber ma colère et mon négativisme et j'ai pris la décision d'être tout simplement totalement aimante, ouverte et vulnérable en permanence. Ce choix libérateur, combiné à une situation explosive en novembre 1970, a conduit à la naissance de THE LOVE PROJECT.
La situation explosive était une bagarre qui avait eu lieu sur le balcon de l'auditorium pendant une assemblée électorale étudiante loin d'être digne. Lorsque la bataille entre les deux jeunes hommes, un Noir américain et un Noir haïtien, a éclaté, j'ai sauté de mon siège et me suis précipité dans la zone de combat. La haine générée dans ce petit cercle était écrasante. Une quarantaine d'étudiants se tenaient autour d'eux, les encourageant et réclamant du sang. Le temps que j'arrive, un garçon avait déjà fui la zone. J'ai saisi la main de l'autre avec toute la force et l'amour dont j'étais capable et je lui ai dit doucement: «S'il te plaît, ne t'en va pas ; assieds-toi». Nos regards se sont croisés un instant et j'ai senti qu'il hésitait. Ses yeux semblaient dire: «Je ne veux pas partir, mais je dois le faire.» Nous avons tous deux compris, à ce moment-là, la tragédie de sa vie telle qu'elle avait été structurée pour lui dans cette société. Il devait partir, il n'avait pas d'autre choix. Dans cette jungle, la loi disait: «Votre fierté et votre virilité sont bien plus importantes que votre vie ou vos principes». Il n'a pas montré de colère ou de haine envers moi. Il a dit simplement, quand il a enfin parlé: «Lâchez ma main.» Sous-entendu: «S'il vous plaît». Je l'ai fait, et il est parti.
quoteinvestigator.com/2017/10/…
|Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.|
La terre n'est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent.
Il s'agit pas d'un proverbe, mais d'une variante de «Nous n'héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants.» venant d'une citation de Wendell Berry dans le livre "The Unforeseen Wilderness: An Essay on Kentucky’s Red River Gorge" (1971).
quoteinvestigator.com/2013/01/…
Extrait de "The Unforeseen Wilderness: An Essay on Kentucky’s Red River Gorge" de Wendell Berry (1971):
Nous pouvons l'apprendre de personnes exceptionnelles de notre propre culture et d'autres cultures moins destructrices que la nôtre. Je parle de la vie d'un homme qui sait que le monde n'est pas donné par ses pères, mais emprunté à ses enfants; qui s'est engagé à le chérir et à ne pas lui nuire, non par devoir, mais parce qu'il aime le monde et ses enfants; dont le travail est au service de la terre sur laquelle il vit, de laquelle il vit et avec laquelle il vit, et qui est donc agréable, significatif et inépuisable ; dont les récompenses ne sont pas différées jusqu'à la «retraite», mais arrivent chaque jour et chaque saison à travers les détails de la vie de son lieu de travail; dont le but est la continuité de la vie du monde, qui l'anime et le contient pendant un certain temps, et qu'il sait qu'il ne pourra jamais englober avec sa compréhension ou ses désirs.
Les enfants ne possèdent pas plus la terre que les parents. La terre n'appartient à personne car elle est un cadeau offert par Dieu à tous les êtres vivants. Personne n'a le droit de la souiller pour des raisons personnelles.
|La terre n'est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent.|
Pour être un membre immaculé d'un troupeau de moutons, il faut avant tout être soi-même un mouton.
Lorsqu'on demanda à Albert Einstein de contribuer à un Festschrift (publication commémorative) en l'honneur du rabbin Baeck, Einstein répondit le 23 février 1953 comme suit:
Désireux de contribuer à votre belle entreprise, mais incapable de produire une contribution dans le domaine de notre ami vénéré et bien-aimé, j'ai eu cette idée bizarre: rassembler sous forme de pilules quelque chose de ma propre expérience qui pourrait donner un peu de plaisir à notre ami - où, cependant, seule la première pilule serait autorisée à revendiquer un lien avec lui.
Les «pilules>>, pour la plupart, se sont révélées être des aphorismes mordants, dont voici un échantillon:
Pour être un membre immaculé d'un troupeau de moutons, il faut avant tout être soi-même un mouton.
Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c'est que vous ne le comprenez pas complètement.
Citation apocryphe. Il est impensable qu'Einstein ait pu dire une chose pareille en ayant travaillé sur la théorie générale de la relativité.
history.stackexchange.com/ques…
En revanche, il a écrit la chose suivante:
«La plupart des idées fondamentales de la science sont essentiellement simples et peuvent, en règle générale, être exprimées dans un langage compréhensible par tous.» Albert Einstein, "L'évolution des idées en physique" (1938)
|Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c'est que vous ne le comprenez pas complètement.|
Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants; c'est l'indifférence des bons.
Cette citation n'est ni de Martin Luther King, ni d'Edmund Burke et ni de John Fitzgerald Kennedy. La première version semble provenir de John Stuart Mill dans "Inaugural address, delivered to the University of St. Andrew" (1867).
independent.co.uk/voices/the-t…
Extrait de "Inaugural address, delivered to the University of St. Andrew" de John Stuart Mill (1867):
À ces études, j'ajouterais le droit international qui, à mon avis, devrait être enseigné dans toutes les universités et faire partie de toute éducation libérale. Loin d'être réservé aux diplomates et aux avocats, ce droit est nécessaire à tous les citoyens. Ce que l'on appelle le droit des gens n'est pas à proprement parler du droit, mais une partie de l'éthique: un ensemble de règles morales, acceptées comme faisant autorité par les États civilisés. Il est vrai que ces règles ne sont ni ne devraient être d'une obligation éternelle, mais qu'elles varient et doivent varier plus ou moins d'une époque à l'autre, à mesure que les consciences des nations s'éclairent et que les exigences de la société politique se modifient. Mais les règles ont surtout été à l'origine, et sont encore, une application des maximes de l'honnêteté et de l'humanité aux relations entre les États. Elles ont été introduites par les sentiments moraux de l'humanité, ou par le sens de l'intérêt général, pour atténuer les crimes et les souffrances de l'état de guerre, et pour empêcher les gouvernements et les nations de se conduire de façon injuste ou malhonnête les uns envers les autres en temps de paix. Étant donné que chaque pays entretient des relations nombreuses et variées avec les autres pays du monde, et que beaucoup d'entre eux, dont le nôtre, exercent une autorité réelle sur certains d'entre eux, la connaissance des règles établies de la moralité internationale est essentielle au devoir de chaque nation, et par conséquent de chaque personne qui contribue à la constituer, et dont la voix et les sentiments font partie de ce que l'on appelle l'opinion publique. Que personne n'apaise sa conscience en s'imaginant qu'il ne peut pas faire de mal s'il ne prend pas part à l'action et ne forme pas d'opinion. Les méchants n'ont besoin de rien de plus pour arriver à leurs fins que de voir les bons regarder et ne rien faire. Ce n'est pas un homme de bien qui, sans protester, laisse commettre le mal en son nom et avec les moyens qu'il contribue à fournir, parce qu'il ne se donne pas la peine d'utiliser son esprit à ce sujet. Il dépend de l'habitude de suivre et d'examiner les transactions publiques, et du degré d'information et de jugement solide qui existe dans la communauté, que la conduite de la nation en tant que nation, à la fois en son sein et envers les autres, soit égoïste, corrompue et tyrannique, ou rationnelle et éclairée, juste et noble.
|Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants; c'est l'indifférence des bons.|
Il faut rajouter de la vie aux années et non des années à la vie.
Il ne s'agit pas d'un proverbe chinois, mais d'une citation que l'on doit à une publicité de 1947 pour un livre sur le vieillissement écrit par Edward J . Stieglitz reprise dans les années 1970 en France.
quoteinvestigator.com/2012/07/…
Ceci-dit, l'idée est plus ancienne. On la trouve dans le livre «Warman's Physical Training, Or The Care of the Body» publié en 1889 par Edward Barrett Warman.
google.fr/books/edition/Warman…
Extrait de «Warman's Physical Training, Or The Care of the Body» d'Edward Barrett Warman (1889):
Si vous voulez ajouter des années à votre vie, et de la vie à vos années, faites-vous une règle invariable de faire votre sieste quotidienne - votre sieste de l'après-midi. Ne commencez jamais un exercice physique ou mental directement après un repas. Les organes digestifs ont besoin d'un apport supplémentaire de sang. Vous pouvez vous permettre de faire une sieste ; vous ne pouvez pas vous permettre de l'omettre, car elle ne vous coûtera qu'un quart d'heure.
|Il faut rajouter de la vie aux années et non des années à la vie.|
Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avons utilisée lorsque nous les avons créés.
Citation apocryphe. Elle est inconnue avant 1955, date du décès d'Albert Einstein.
Elle semble provenir de Ram Dass vers 1970. Dass (né Richard Alpert) était un professeur de psychologie à l'université Harvard ayant étudié les effets des drogues psychédéliques sur l'homme. Il était aussi une personnalité influente de la spiritualité New age et de la culture populaire de la deuxième partie du XX e siècle, en particulier du mouvement hippie.
hsm.stackexchange.com/question…
|Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avons utilisée lorsque nous les avons créés.|
Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre.
Citation extraite du "Dernier bloc-notes, 1968-1970" de François Mauriac, page du lundi 21 juillet 1969.
Extrait du "Dernier bloc-notes, 1968-1970" de François Mauriac, page du lundi 21 juillet 1969:
Tous les miens ont passé la nuit devant l'écran de la télévision. Je me contente ce matin de la radio, admirant certes ce pouvoir illimité qui a été donné aux hommes, mais songeant qu'il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre. Or, il la perd. Comme le Rhin empoisonné, ses milliers de poissons le ventre en l'air n'ont- ils guère ému que les peuples riverains? Quel rapport avec la conquête de la Lune? C'est la même exigence aveugle que rien n'arrête dans aucun ordre et quoi qu'il en doive coûter...
|Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre.|
Sans doute faut-il incriminer d’abord les institutions qui, d’avance, détruisent les chefs. Nul régime n’aura, autant que le nôtre, usé d’individus plus rapidement.
Citation extraite de "L'homme qui ne vient pas", texte de François Mauriac écrit en juillet 1933.
Extrait de "L'homme qui ne vient pas", texte de François Mauriac écrit en juillet 1933:
Alors qu'en Allemagne, en Italie, la jeunesse mène le jeu, pourquoi demeure-t-elle, chez nous, éloignée du pouvoir? Mais c'est mal poser la question. Les jeunes Allemands et les jeunes Italiens n'ont rien fait que de subir la volonté d'un homme. Ils n'ont rien pris, ils se sont laissé prendre. Quelqu'un les a asservis qu'ils ont chargé de penser et de vouloir pour eux.
Qu'est-ce donc, en France, qui empêche l'homme de venir - l'individu habile à utiliser la misère d'une génération, la faim des corps de vingt ans, la rancune des cœurs, le désespoir?
Sans doute, faut-il incriminer d'abord les institutions qui, d'avance, détruisent les chefs. Nul régime n'aura, autant que le nôtre, usé d'individus ni plus rapidement. C'est pitié que de les voir au sortir du toril des grandes écoles, ces majors de promotion, ces «caciques» éblouissants d'intelligence, bâtis en force, touche-à-tout, beaux parleurs, débarrassés de toute métaphysique. «Garçons français, les plus intelligents de tous», chantait dans ma jeunesse Henri Franck. Aucun autre pays n'a de telles promesses, et, au début de chaque génération, de tels chefs en herbe.
Mais dès leurs premiers pas, la grande tentation les guette, le Parlement les happe. C'est se séparer, pour eux, et d'un seul coup, des forces vierges du pays.
|Sans doute faut-il incriminer d’abord les institutions qui, d’avance, détruisent les chefs. Nul régime n’aura, autant que le nôtre, usé d’individus plus rapidement.|
Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli!
Citation extraite de "L'Homme qui rit", un roman philosophique et dramatique de Victor Hugo publié en avril 1869.
groupugo.div.jussieu.fr/HQR/Ed…
Extrait de "L'Homme qui rit" de Victor Hugo (1869):
Quelle folie que d'être heureux! comme on rêve! Il lui venait des idées. L'absurde lui traversait le cerveau. Parce qu'il avait autrefois secouru un enfant, il sentait des velléités de secourir le monde. Des nuages de rêverie lui obscurcissaient parfois sa propre réalité; il perdait le sentiment de la proportion jusqu'à se dire: que pourrait-on faire pour ce pauvre peuple? Quelquefois son absorption était telle qu'il le disait tout haut. Alors Ursus haussait les épaules et le regardait fixement. Et Gwynplaine continuait de rêver: - Oh! si j'étais puissant, comme je viendrais en aide aux malheureux! Mais que suis-je? un atome. Que puis-je? rien.
Il se trompait. Il pouvait beaucoup pour les malheureux. Il les faisait rire.
Et, nous l'avons dit, faire rire, c'est faire oublier.
Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli!
|Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli!|
Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe.
Citation déformée et incomplète extraite de la l ettre qu'Albert Einstein a envoyé à Heinrich Zangger datant du 6 décembre 1917 (Collected Papers, Vol . 8, # 403 - 1987).
einsteinpapers.press.princeton…
Extrait de la lettre d'Albert Einstein à Heinrich Zangger datant du 6 décembre 1917:
La théorie générale de la relativité est accueillie avec enthousiasme par les spécialistes. Comment est-il possible que cette époque qui aime la culture soit aussi abominablement amorale? J'en viens de plus en plus à estimer que tout le reste va à l'encontre de l'amour du prochain et de la philanthropie. Ne serait-il pas bon pour le monde que l'Europe dégénérée se détruise complètement? Quand j'entends le nouveau mot dégoûtant de «culture physique», mes intestins se tordent. Tout nos progrès technologiques tant vantés, et de la civilisation en général, sont comparables à la hache dans la main du criminel pathologique. Je pense sincèrement que les Chinois sont supérieurs à nous et j'espère que leur reproduction saine survivra à l'extinction de nos camarades «à la pointe de la technologie».
|Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe.|
Peut-être que si nous disons aux gens que leur cerveau est une application, ils commenceront à s'en servir.
Je ne sais pas pourquoi l'on associe à Morgan Freeman tant de citations.
Cette citation est d'un anonyme.
quotefancy.com/quote/4015864/A…
|Peut-être que si nous disons aux gens que leur cerveau est une application, ils commenceront à s'en servir.|
Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.
Cette citation serait extraite d'une lettre d'Albert Einstein envoyée à Morris Raphael Cohen, professeur émérite de philosophie au College of the City of New York, défendant la nomination de Bertrand Russell à un poste d'enseignant (19 mars 1940).
Extrait d'une lettre d'Albert Einstein envoyée à Morris Raphael Cohen:
Les grands esprits se sont toujours heurtés à l'opposition violente des esprits médiocres. L'esprit médiocre est incapable de comprendre l'homme qui refuse de se plier aveuglément aux préjugés conventionnels et qui choisit au contraire d'exprimer ses opinions avec courage et honnêteté.
en.wikiquote.org/wiki/Albert_E…
Je n'ai pas réussi à trouver une copie de cette lettre.
|Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.|
Premier magistrat du pays, l'honneur me met, je vous l'atteste, au-dessus de tous les partis. Aussi, Messieurs, j'y suis, j'y reste.
Citation extraite de la chanson "J'y suis, j'y reste" de Paul Avenel (1873). Elle fait référence à Mac-Mahon, illustre général (héros de la guerre de Crimée sous le Second Empire), devenu vieux maréchal et premier vrai président de la 3ème République.
"J'y suis, j'y reste" de Paul Avenel (1873):
J'Y SUIS, J'Y RESTE
Air: Ah! daignez m'épargner le reste.
Moi, royaliste consommé,
Moi, de souche aristocratique,
Par la Chambre je fus nommé Président de la République.
Monsieur Thiers s'étant retiré,
Je prends sa place sans conteste.
Merci, d'être le préféré!
Mes bons messieurs, j'y suis, j'y reste. (Bis.)La France entre quatre partis
En ce moment est divisée;
De leurs armes le cliquetis
Arrive jusqu'à l'Élysée.
Tout en hurlant avec les loups,
Mon ministère vous l'atteste,
Je sais fort bien parer les coups.
Mes bons messieurs, j'y suis, j'y reste.L'Aigle, qui brilla par son vol,
Prit tout dans ses serres d'acier,
Et le Coq, qui rasait le sol,
Fut plumé par ce carnassier.
Le Lis, la plus belle des fleurs,
Est aussi noble que modeste...
Oui, mais autres temps autres mœurs!
Je les vaux bien: j'y suis, j'y reste.La Chambre à mon honnêteté
A confié la République;
Je dois garder sa liberté,
Et protéger sa politique.
Premier magistrat du pays,
L'honneur me met, je vous l'atteste,
Au-dessus de tous les partis.
Aussi, messieurs, j'y suis, j'y reste.La Loi fut toujours mon devoir,
Malgré ma plus chère espérance
De voir Henri Cinq au pouvoir
Pour faire ton bonheur, ô France!
Mais je comprends que son retour
Aujourd'hui serait bien funeste...
Et la République, à son tour,
Me répondra: J'y suis, j'y reste1.»1. M. Mac-Mahon donna sa démission de président de la République, sa conscience ne lui permettant pas de garder un poste qui le forçait d'agir contre ses opinions politiques. Il était légitimiste. L'auteur, dans sa chanson, parle comme il aurait voulu qu'il parlât; malheureusement, M. le duc de Magenta n'était pas à la hauteur voulue pour remplir la première magistrature du pays, et il aima mieux descendre noblement du pouvoir que de faire les affaires des royalistes, qui le regardaient comme un nouveau Monk.
A ce sujet on fit le quatrain suivant:Mac-Mahon, soldat convaincu,
Loyal, mais avide de gloire,
Tu vas donc avoir dans l'histoire
Le même rôle que Monk (1660) eut!Le victorieux général Monk fit proclamer Charles II roi d'Angleterre en 1660, à la place de la République.
|Premier magistrat du pays, l'honneur me met, je vous l'atteste, au-dessus de tous les partis. Aussi, Messieurs, j'y suis, j'y reste.|
Vous ne pouvez pas espérer construire un monde meilleur sans améliorer les individus.
Citation extraite de "Madame Curie" d'Ève Curie (1937).
Extrait de "Madame Curie" d'Ève Curie (1937):
Je garde un souvenir très vif de cette atmosphère sympathique de camaraderie sociale et intellectuelle. Les moyens d'action étaient faibles et les résultats obtenus ne pouvaient être très considérables; et pourtant je persiste à croire que les idées qui nous guidaient alors sont les seules qui puissent conduire à un véritable progrès social. Nous ne pouvons espérer construire un monde meilleur sans améliorer l'individu. Dans ce but, chacun de nous doit travailler à son propre développement, tout en acceptant sa part de responsabilité dans la vie générale de l'humanité, notre devoir particulier étant d'aider ceux à qui nous pensons pouvoir être le plus utile.
Cette pensée a été émise par bien d'autres personnes avant Marie Curie, comme le baron Nicolas Massias dans "De la souveraineté du peuple" (1833). Seulement beaucoup portaient des idées eugénistes. C'est pour cela que la citation de Marie Curie doit être remise dans son contexte.
Extrait "De la souveraineté du peuple" du baron Nicolas Massias (1833):
Si le gouvernement ne peut presque rien pour l'éducation des facultés d'où dépend leur exercice, et qui sont sous l'empire du libre arbitre de chacun, il peut beaucoup pour leur instruction, c'est- à-dire pour procurer les méthodes qui en abrègent et facilitent l'action. Tout ce qu'il peut à cet égard il le doit; améliorer les individus est améliorer la société.
|Vous ne pouvez pas espérer construire un monde meilleur sans améliorer les individus.|
En prenant l'enfant par la main, on prend la mère par le cœur.
Proverbe publié dans "Le folklore du Danemark, I. Proverbes danois" de Ludovic comte de Colleville et Fritz de Zepelin (1892).
google.fr/books/edition/Le_fol…
|En prenant l'enfant par la main, on prend la mère par le cœur.|
Lire, c'est voyager; voyager, c'est lire.
Citation extraite de "Choses vues", recueil de notes et de mémoires de Victor Hugo, initialement publié à titre posthume sous la forme de deux séries, en 1887 et en 1900. Ce passage vient du portrait du duc de Saxe-Weimar.
archive.org/details/oeuvrescom…
Extrait du portrait du duc de Saxe-Weimar écrit par Victor Hugo en 1844:
M. le duc Bernard de Saxe-Weimar est, en cette année 1844, un homme d'environ cinquante-deux ans. C'est un allemand de haute taille, fort gros, les mains larges, le pied petit, blond, le visage rouge, le nez camard, les moustaches rousses, les yeux enfoncés et vifs.
Il a du monde, de l'esprit et des lettres. Il a beaucoup voyagé et beaucoup lu. Lire, c'est voyager; voyager, c'est lire. On s'en aperçoit en l'écoutant. Il est bienveillant, cordial, ouvert, plein d'idées. Il parle français tout à la fois avec peine et avec facilité, avec peine par la prononciation, avec facilité par l'esprit. Sa façon est aimable, militaire, franche, et plaît sur-le-champ. Il est oncle de Mme la duchesse d'Orléans.
|Lire, c'est voyager; voyager, c'est lire.|
Quand l'enfant quitte la maison, il emporte la main de sa mère.
Proverbe extrait des "Proverbes sentences et maximes" de Maurice Maloux (1960). La référence en chinois n'est pas donnée. Sous cette forme, Il est inconnu en Chine.
Maurice Maloux nous indique que cela signifie que l'enfant emporte les bonnes ou mauvaises manières de sa mère.
|Quand l'enfant quitte la maison, il emporte la main de sa mère.|
La France est un pays qui adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même.
Citation apparue en 2007 dans l'ouvrage "Le Meilleur de l'absurde" de Sébastien Bailly sans aucune référence. Elle est introuvable avant le XXIe siècle et elle n'est jamais sourcée, et quand elle l'est la source est fausse.
Introuvable dans l'œuvre de Balzac. Elle est apocryphe.
|La France est un pays qui adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même.|
On a des mots pour dire une peine légère, Mais les grandes douleurs ne savent que se taire.
Cette citation est tellement méchamment modifiée que l'on ne peut la considérer autrement qu'apocryphe. Elle s'inspire d'un extrait d'Hippolyte, une pièce de Sénèque. Mais Ovide a tenu des propos similaires avant. On pense même qu'Hippolyte est inspiré d'Ovide.
Extrait d'Hippolyte, Acte IV, Scène I de Sénèque:
LE MESSAGER.
O dure et cruelle condition d'un serviteur! pourquoi faut-il que je sois contraint d'apporter une aussi affreuse nouvelle!
THESÉE.
Ne crains rien; annonce-moi hardiment le malheur que je dois apprendre; mon cœur est préparé d'avance aux plus rudes coups.LE MESSAGER.
L'excès de la douleur m'empêche de trouver des paroles.THÉSÉE.
Parle, dis -moi quel malheur accable ma triste famille.LE MESSAGER.
Hippolyte, hélas! a péri d'une mort cruelle.
google.fr/books/edition/Trag%C…
Extrait "Des Métamorphoses", Livre X, Fable X "Mirra changée en arbre" d'Ovide (1 après J.-C.):
Les douleurs que toujours cause l'accouchement,
Se font enfin sentir, et pressent vivement;
Mais dans ce triste état ce sont douleurs muettes,
Qui manquent de parole, et n'ont point d'interprètes,
Et celle qui les souffre en laisse agir le cours
Sans pouvoir appeler Lucine à son secours.
google.fr/books/edition/Les_m%…
|On a des mots pour dire une peine légère, Mais les grandes douleurs ne savent que se taire.|
On ressemble à ceux que l'on fréquente.
Il s'agit d'une maxime française connue au XVIIIe siècle.
google.fr/books/edition/Le_Phi…
|On ressemble à ceux que l'on fréquente.|
Celui qui ouvre une porte d'école, ferme une prison.
Cette citation est apparue au XXIe siècle. Elle est apocryphe.
Qui est le celui? Victor Hugo ne se serait jamais exprimé ainsi. Les apocryphes comportent toujours des faiblesses car ils viennent de petites personnes, comme les menteurs.
guichetdusavoir.org/question/v…
|Celui qui ouvre une porte d'école, ferme une prison.|
J'entends et j'oublie. Je vois et je me souviens. Je fais et je comprends.
Citation apocryphe dont la genèse remonte aux années 1960 aux États-Unis, puis repris en France au début des années 1970 comme un proverbe chinois.
english.stackexchange.com/ques…
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6…
Cet apocryphe pourrait s'inspirer d'une parole de Xun Zi ou Siun Tseu (荀子), penseur chinois confucéen du IIIe siècle av. J.-C., dans "L'effet du confucianisme" (儒效):
«不闻不若闻之,闻之不若见之,见之不若知之,知之不若行之;学至于行之而止矣。»
«Ne pas entendre n'est pas aussi bon que d'entendre, entendre n'est pas aussi bon que de voir, voir n'est pas aussi bon que le savoir, et savoir n'est pas aussi bon que de faire.»
gushiwen.cn/mingju/juv_e85bd84…
|J'entends et j'oublie.
Je vois et je me souviens.
Je fais et je comprends.|
Toute méchanceté a sa source dans la faiblesse.
Citation déformée venant de Jean-Jacques Rousseau dans "Émile ou De l'éducation" (1762). La bonne citation de Sénèque est «Omnis enim feritas est ex infirmitate.» («Car toute cruauté provient de la faiblesse.») extraite de son ouvrage "De la vie heureuse" (vers 58 apr. J.-C.).
Extrait "De la vie heureuse" de Sénèque (vers 58 apr. J.-C.):
La vie heureuse est donc une vie conforme à la nature; mais nul ne saurait l’obtenir, s’il n’a préalablement l’âme saine et en possession constante de son état sain; si cette âme n’est énergique et ardente, belle de ses mérites, patiente, propre à toute circonstance, prenant soin du corps et de ce qui le concerne, sans anxiété toutefois, ne négligeant pas les choses qui font le matériel de la vie, sans s’éblouir d’aucune, et usant des dons de la fortune, sans en être l’esclave. On comprend, quand je ne le dirais pas, que l’homme devient à jamais tranquille et libre, quand il s’est affranchi de tout ce qui nous irrite ou nous terrifie. Car au lieu des voluptés, de ces avantages chétifs et fragiles qui flétrissent l’homme en le perdant, on trouve une satisfaction sans bornes, inébranlable, toujours égale; alors l’âme est en paix, en harmonie avec elle-même, et réunit la grandeur à la bonté. Toute cruauté en effet vient de faiblesse.
fr.wikisource.org/wiki/Page:S%…
|Toute méchanceté a sa source dans la faiblesse.|
L'époque et le monde, l'argent et le pouvoir, appartiennent aux êtres médiocres et fades. Quant aux autres, aux êtres véritables, ils ne possèdent rien, si ce n'est la liberté de mourir. Il en fut ainsi de tout temps et il en sera ainsi pour toujou
Citation déformée extraite de l'ouvrage " Le Loup des steppes" de Hermann Hesse (1927).
dl.dropboxusercontent.com/scl/…
bookwise.io/hermann-hesse/step…
notability.com/g/download/pdf/…
Extrait de l'ouvrage " Le Loup des steppes" de Hermann Hesse (1927):
Mais je pense maintenant à ton préféré, mon ami, dont tu m'as parfois parlé et dont tu m'as aussi lu des lettres, à Mozart. Comment était-ce avec lui? Qui, en son temps, a régné sur le monde, empoché l'argent, donné le ton et compté pour quelque chose: Mozart ou les hommes d'affaires, Mozart ou les dizaines d'hommes superficiels ? Et comment est-il mort et enterré? Et je pense qu'il en a peut-être toujours été ainsi et qu'il en sera toujours ainsi, et que ce qu'on appelle dans les écoles «l'histoire universelle» et qu'il faut apprendre par cœur pour se former, avec tous les héros, les génies, les grandes actions et les grands sentiments - ce n'est qu'une escroquerie, inventée par les maîtres d'école à des fins éducatives et pour que les enfants soient tout de même occupés à quelque chose pendant les années prescrites. Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi: le temps et le monde, l'argent et le pouvoir appartiennent aux petits et aux superficiels , et rien n'appartient aux autres, aux vraies personnes . Rien d'autre que la mort.
|L'époque et le monde, l'argent et le pouvoir, appartiennent aux êtres médiocres et fades. Quant aux autres, aux êtres véritables, ils ne possèdent rien, si ce n'est la liberté de mourir. Il en fut ainsi de tout temps et il en sera ainsi pour toujours.|
Insistons sur le développement de l'amour, la gentillesse, la compréhension, la paix. Le reste nous sera offert.
Citation déformée extraite de l'ouvrage "A gift for God: prayers and meditations" de Mère Teresa (1975).
Extrait de "A gift for God: prayers and meditations" de Mère Teresa (1975):
Essayons dès le début de vivre l'esprit des Missionnaires de la Charité, qui est celui d'un abandon total à Dieu, d'une confiance affectueuse les uns envers les autres et d'une bonne humeur à l'égard de tous. Si nous acceptons vraiment cet esprit, alors, à coup sûr, nous serons les véritables co-ouvriers du Christ, porteurs de son amour. Cet esprit doit rayonner de votre propre cœur vers votre famille, votre voisin, votre ville, votre pays, le monde. Insistons de plus en plus sur la collecte de fonds pour l'amour, la bonté, la compréhension et la paix. L'argent viendra si nous cherchons d'abord le Royaume de Dieu; le reste sera donné.
|Insistons sur le développement de l'amour, la gentillesse, la compréhension, la paix. Le reste nous sera offert.|
L'ignorance est un crépuscule, le mal y rode. Songez à l'éclairage des rues, soit, mais songez aussi, songez surtout, à l'éclairage des esprits.
Citation extraite du discours d'ouverture de Victor Hugo au Congrès Littéraire International de 1878.
google.fr/books/edition/Depuis…
Extrait du discours d'ouverture de Victor Hugo au Congrès Littéraire International de 1878. Nous sommes le 17 juin 1878:
Ah! la lumière! la lumière toujours! la lumière partout! Le besoin de tout c'est la lumière. La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout; enseignez, montrez, démontrez; multipliez les écoles; les écoles sont les points lumineux de la civilisation.
Vous avez soin de vos villes, vous voulez être en sûreté dans vos demeures, vous êtes préoccupés de ce péril, laisser la rue obscure; songez à ce péril plus grand encore, laisser obscur l'esprit humain. Les intelligences sont des routes ouvertes; elles ont des allants et venants, elles ont des visiteurs, bien ou mal intentionnés, elles peuvent avoir des passants funestes; une mauvaise pensée est identique à un voleur de nuit, l'âme a des malfaiteurs; faites le jour partout; ne laissez pas dans l'intelligence humaine de ces coins ténébreux où peut se blottir la superstition, où peut se cacher l'erreur, où peut s'embusquer le mensonge. L'ignorance est un crépuscule; le mal y rôde. Songez à l'éclairage des rues, soit; mais songez aussi, songez surtout, à l'éclairage des esprits.
|L'ignorance est un crépuscule, le mal y rode. Songez à l'éclairage des rues, soit, mais songez aussi, songez surtout, à l'éclairage des esprits.|
Il n'y a rien de noble à être supérieur à ses semblables. La vraie noblesse consiste à être supérieur à soi-même.
Citation jamais sourcée et inconnue avant 2001. J'en déduis qu'elle est apocryphe.
Ce texte parle du prochain et non du semblable. Or, il ne viendrait pas à l'idée d'un prochain de vouloir être supérieur à un autre prochain.
«There is nothing noble in being superior to your fellow man; true nobility is being superior to your former self.»
|Il n'y a rien de noble à être supérieur à ses semblables. La vraie noblesse consiste à être supérieur à soi-même.|
Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent.
Citation apocryphe contraire aux paroles de Siddhartha Gautama.
Prenez garde à la signification de l'expression "moment présent" qui signifie "opportunité" (de croissance spirituelle), et "être présent" signifie "être vigilant" (pour ne pas retomber dans ses erreurs du passé - Jésus nous a aussi prévenu).
C'est le détachement qui compte, pas d'être attaché à un temps.
Extrait du Dhammapada:
348. Abandonnez le passé, abandonnez le futur, abandonnez le présent pour aller sur l'autre rive de l'existence avec le mental libéré de toute chose, ne subissez pas de nouveau la naissance et le déclin.
421. Celui qui n'a pas d'attachement pour les agrégats qui sont passés, futurs ou présents, celui qui est sans attachement ni convoitise, lui, je l'appelle un Brāhmane.
dhammadelaforet.org/sommaire/d…
dhammatalks.net/French/Thaniss…
buddhanet.net/pdf_file/scrndha…
|Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent.|
La victoire sur soi est la plus grande des victoires.
Citation déformée extraite de l'ouvrage "Les Lois" de Platon (348 avant J.-C.). Cette parole est affirmée par le personnage de Clinias et non par l'Athénien qui n'est autre que Platon ou Socrate dans le dialogue.
ekladata.com/UtbpXcycl2ovR_Jjw…
Extrait du dialogue "Les Lois" de Platon (348 avant J.-C.):
CLINIAS.
Étranger athénien (car je ne voudrais pas t’appeler habitant de l'Attique, et tu me parais mériter plutôt d'être appelé du nom même de la déesse), tu as jeté sur notre discours une nouvelle clarté, en le ramenant à son principe: aussi te sera-t- il plus aisé maintenant de reconnaître si nous avons raison de dire que tous sont ennemis de tous, tant les États que les particuliers, et que chaque individu est en guerre avec lui- même.L'ATHÉNIEN.
Comment cela, je te prie?CLINIAS.
Par rapport à chaque individu aussi, la première et la plus excellente des victoires est celle qu’on remporte sur soi- même; comme aussi de toutes les défaites la plus honteuse et la plus funeste est d'être vaincu par soi-même; ce qui suppose que chacun de nous éprouve une guerre intestine.L'ATHÉNIEN.
Renversons donc l'ordre de notre discours. Puisque chacun de nous est supérieur ou inférieur à soi-même, dirons-nous que cela a également lieu à l'égard des familles, des bourgs et des États, ou ne le dirons-nous pas?CLINIAS.
Quoi? que les uns sont supérieurs à eux-mêmes, les autres inférieurs?L'ATHÉNIEN.
Oui.CLINIAS.
C'est encore avec beaucoup de raison que tu me fais cette demande; oui, les États sont absolument à cet égard dans le même cas que les particuliers. En effet, partout où les bons citoyens ont l'avantage sur les méchants, qui font le grand nombre, on peut dire d'un tel État qu'il est supérieur à lui- même, et une pareille victoire mérite à juste titre les plus grands éloges: c'est le contraire partout où le contraire arrive.L'ATHÉNIEN.
N'examinons pas, pour le présent, s'il se peut faire quelquefois que le mal soit supérieur au bien, cela nous mènerait trop loin. Je comprends ta pensée: tu veux dire que dans un État composé de citoyens formant entre eux une espèce de famille, il arrive quelquefois que la multitude des méchants, venant à se réunir, met la force en usage pour subjuguer le petit nombre des bons; que, quand les méchants ont le dessus, on peut dire avec raison que l'État est inférieur à lui-même et mauvais; qu'au contraire, lorsqu'ils ont le dessous, il est bon, et supérieur à lui-même.
|La victoire sur soi est la plus grande des victoires.|
La Terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la Terre.
Citation apocryphe.
D'abord, elle est traditionnellement attribuée au Chef Seattle (plus correctement connu sous le nom de Seathl - il était un chef Susquamish qui vivait sur les îles du Puget Sound) dans une lettre de 1854 adressée au président Franklin Pierce. Cette lettre n'a jamais été retrouvée et semble être une création du début des années 1970. On parle aussi d'un discours retranscrit 30 ans plus tard mais plein d'incohérences.
en.wikipedia.org/wiki/Chief_Se…
Pour la simple beauté du texte, je vous retransmets la lettre apocryphe associée au chef Seattle:
Le président à Washington fait savoir qu'il souhaite acheter notre terre. Mais comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel? la terre? L'idée nous est étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et l'éclat du ciel, l'eau, comment peut-on les acheter?
Chaque partie de la terre est sacrée pour mon peuple.
Chaque aiguille de pin brillante, chaque rivage sablonneux, chaque brume dans les bois sombres, chaque prairie, chaque bourdonnement d'insecte. Tous sont saints dans la mémoire et l'expérience de mon peuple.
Nous connaissons la sève qui coule dans les arbres comme nous connaissons le sang qui coule dans nos veines. Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos sœurs. L'ours, le cerf, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, la rosée des prés, la chaleur corporelle du poney et l'homme appartiennent à la même famille.
L'eau brillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n'est pas seulement de l'eau, mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler qu'elle est sacrée. Chaque reflet brillant dans les eaux claires des lacs raconte des événements et des souvenirs de la vie de mon peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père. Les rivières sont nos frères. Ils étanchent notre soif. Ils portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Vous devez donc accorder aux rivières la bonté que vous accorderiez à n'importe quel frère.
Si nous vous vendons notre terrain, rappelez-vous que l'air nous est précieux, qu'il partage son esprit avec toute la vie qu'il abrite. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a également reçu son dernier soupir. Le vent donne aussi à nos enfants l'esprit de vie. Donc, si nous vendons notre terre, vous devez la garder à l'écart et sacrée, comme un lieu où l'homme peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés.
Allez-vous enseigner à vos enfants ce que nous avons enseigné à nos enfants ? Que la terre est notre mère? Ce qui arrive à la terre arrive à tous les fils de la terre.
Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre. Toutes choses sont liées comme le sang qui nous unit tous. L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'en est qu'un brin. Quoi qu'il fasse à la toile, il le fait à lui-même. Une chose que nous savons: notre Dieu est aussi votre Dieu. La terre lui est précieuse et nuire à la terre, c'est mépriser son créateur.
Votre destin est un mystère pour nous. Que se passera-t-il lorsque tous les buffles seront abattus? Les chevaux sauvages apprivoisés? Que se passera-t-il lorsque les coins secrets de la forêt seront chargés de l'odeur de nombreux hommes et que la vue sur les collines mûres sera masquée par les fils parlants? Où sera le fourré? Disparu! Où sera l'aigle? Disparu! Et qu'est-ce que dire au revoir au poney rapide et ensuite chasser? La fin de la vie et le début de la survie.
Quand le dernier homme rouge aura disparu avec ce désert, et que son souvenir ne sera plus que l'ombre d'un nuage traversant la prairie, ces rivages et ces forêts seront-ils toujours là ? Restera- t-il un peu de l'esprit de mon peuple?
Nous aimons cette terre comme un nouveau-né aime les battements de cœur de sa mère. Alors, si nous vous vendons notre terre, aimez-la comme nous l'avons aimée. Prenez-en soin, comme nous en avons pris soin. Gardez à l'esprit le souvenir de la terre telle qu'elle est lorsque vous la recevez. Préservez la terre pour tous les enfants et aimez-la, comme Dieu nous aime. Comme nous faisons partie de la terre, vous aussi faites partie
de la terre. Cette terre nous est précieuse. Cela vous est
également précieux.
Une chose que nous savons: il n'y a qu'un seul Dieu. Aucun homme, qu'il soit rouge ou blanc, ne peut être à l'écart. Nous SOMMES tous frères après tout.
|La Terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la Terre.|
La différence entre trahison et patriotisme n'est qu'une question de dates.
Citation apocryphe apparue en 2010 aux États-Unis et en 2022 en France. Elle a vite été associée à Alexandre Dumas dans "Le Comte de Monte-Cristo". C'est un mensonge. Aucune version de ce roman ne la contient.
Je ne l'ai trouvée dans aucun écrit d'Alexandre Dumas.
https://x.com/belettapaula/status/4955053353861120
https://x.com/LamineBeyChikhi/status/1538211283207593984
|La différence entre trahison et patriotisme n'est qu'une question de dates.|
Une personne intelligente résout un problème. Une personne sage l’évite.
Citation apocryphe.
Ce dicton était en circulation en avril 1969. Il a été associé à Jerome Halprin et Abba Eban, mais le véritable auteur reste probablement anonyme.
quoteinvestigator.com/2021/07/…
|Une personne intelligente résout un problème. Une personne sage l’évite.|
Nous travaillerons ensemble pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit, et donner l'espoir là où règne le désespoir.
Citation déformée extraite d'un discours de Nelson Mandela lors du lancement de "The Elders" (Les Aînés), organisation non gouvernementale regroupant des personnalités publiques reconnues comme homme d'État, activiste politique pour la paix et avocats des droits de l'homme.
Ce discours a été prononcé le du 18 juillet 2007.
Ce ne sont pas des sages comme on l'affirme parfois.
Discours de Nelson Mandela du 18 juillet 2007 lors du lancement de "The Elders":
Dans le monde d'aujourd'hui, de nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés sont de nature mondiale. Il s'agit notamment du changement climatique, des pandémies telles que le sida, le paludisme et la tuberculose. Et bien sûr, ce mal entièrement créé par l'homme : les conflits violents.
Les structures dont nous disposons pour faire face à ces problèmes sont souvent limitées par des contraintes politiques, économiques ou géographiques.
Alors que les institutions gouvernementales se débattent - souvent de manière inégale - avec les défis auxquels elles sont confrontées, les efforts d'un petit groupe de dirigeants dévoués, travaillant de manière objective et sans aucun intérêt personnel dans le résultat, peuvent aider à résoudre ce qui semble souvent être des problèmes insolubles.
Nous avons l'étoffe d'un tel groupe. Certains d'entre eux sont présents, d'autres n'ont malheureusement pas pu venir. Grâce à leur expérience collective, à leur courage moral et à leur capacité à s'élever au-dessus des préoccupations nationales, raciales et religieuses, ils peuvent contribuer à faire de notre planète un lieu de vie plus pacifique, plus sain et plus équitable.
Appelons-les Global Elders, non pas en raison de leur âge, mais de leur sagesse individuelle et collective.
Ce groupe tire sa force non pas du pouvoir politique, économique ou militaire, mais de l'indépendance et de l'intégrité de ceux qui sont ici.
Ils n'ont pas de carrière à construire, d'élections à gagner, d'électeurs à satisfaire. Ils peuvent parler à qui ils veulent et sont libres de suivre les voies qu'ils jugent justes, même si elles sont extrêmement impopulaires.
Cela fait maintenant plusieurs années que Richard Branson et Peter Gabriel m'ont fait part de leur idée pour The Elders. Depuis, j'ai vu le concept grandir, se structurer et se renforcer pour devenir une initiative réelle, viable et pragmatique.
Je crois que, grâce à leur expérience et à leur énergie, ainsi qu'à leur profond engagement à construire un monde meilleur, les Sages peuvent devenir une force farouchement indépendante et robuste au service du bien, s'attaquant à des questions complexes et insolubles, en particulier celles qui ne sont pas populaires.
Cependant, je sais que ce groupe ne deviendra pas arbitraire et arrogant, qu'il demandera conseil à des organisations expertes et qu'il travaillera en coopération avec elles. En outre, il ne choisira pas la voie de la facilité et du court terme, mais soutiendra des approches durables et à long terme qui s'attaquent aux causes profondes des problèmes auxquels il abordent.
Je sais qu'ils s'engagent à travailler avec les connaissances locales et autochtones, à écouter et à réunir les antagonistes et les protagonistes, à travailler avec tous ceux qui sont motivés pour résoudre un problème. Ils peuvent contribuer à promouvoir et à introduire des idées novatrices et des solutions peu connues pour mettre en relation ceux qui ont de réels besoins pratiques et ceux qui ont quelque chose à donner.
Grâce à leurs amis du monde des affaires, ils peuvent mobiliser les technologies les plus récentes et sensibiliser non seulement aux problèmes oubliés, mais aussi aider à trouver les ressources nécessaires pour les résoudre.
Mais quelles que soient les techniques qu'ils utilisent, je crois qu'en fin de compte, c'est la gentillesse et la générosité qui sont les catalyseurs d'un véritable changement. Je sais que mes estimés amis sont capables de faire tout cela.
Et je m'attends à ce que, si mon ami l'archevêque a quelque chose à voir avec cela, ils insisteront pour assumer l'interdépendance essentielle de toute l'humanité. C'est ce que nous appelons l'esprit d'Ubuntu - ce sentiment africain profond que nous ne sommes humains que grâce à l'humanité d'autres êtres humains.
Je suis persuadé que les anciens peuvent devenir un véritable modèle, en menant, guidant et soutenant toutes sortes d'initiatives, les leurs et celles de beaucoup d'autres.
Les aînés peuvent s'exprimer librement et hardiment, travaillant à la fois en public et en coulisses sur les mesures à prendre.
Ils tendront la main à ceux qui ont le plus besoin de leur aide. Ce sont ceux qui ont le moins et qui, par conséquent, souffrent le plus. Ce sont ceux que l'on entend rarement. Ce groupe d'aînés peut les représenter et veiller à ce qu'ils ne soient pas ignorés.
Je suis également certain qu'ils soutiendront le courage là où il y a la peur, qu'ils favoriseront l'accord là où il y a le conflit et qu'ils inspireront l'espoir là où il y a le désespoir.
Cette initiative ne pouvait pas arriver à un moment plus opportun. Elle réunit un ensemble extraordinaire de personnes, dotées des compétences et des ressources nécessaires pour entreprendre ce que nous savons être une tâche gigantesque.
Je suis fier d'être ici pour le lancement de ce que l'on appelle les Global Elders. Comme je l'ai déjà dit, j'essaie de prendre ma retraite au sérieux et je ne pourrai malheureusement pas participer à la partie vraiment passionnante de leur travail, à savoir l'analyse des problèmes, la recherche de solutions et la recherche de partenaires.
Mais je leur souhaite bonne chance et j'espère qu'ils parviendront à éclairer certaines des ténèbres qui affligent notre monde et à insuffler une nouvelle énergie dans des régions où d'autres se sont lassés de l'interminable conflit.
Je vous remercie.
theelders.org/news/nelson-mand…
|Nous travaillerons ensemble pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit, et donner l'espoir là où règne le désespoir.|
La plus grande erreur que vous puissiez faire, dans la vie, c’est d’avoir peur de faire des erreurs.
Citation apocryphe et mal attribuée. C'est à Elbert Hubbard que revient le mérite de cette citation. Il l'a publiée en 1901 dans «The Philistine». Différentes formulations ont circulé au cours des décennies suivantes.
quoteinvestigator.com/2023/07/…
|La plus grande erreur que vous puissiez faire, dans la vie, c’est d’avoir peur de faire des erreurs.|