Chaque parole a une conséquence. Chaque silence aussi.
Citation légèrement modifiée extraite de l'ouverture de la revue "Les Temps modernes" écrite par Jean-Paul Sartre en 1945.
Extrait de l'ouverture de la revue "Les Temps modernes" écrite par Jean-Paul Sartre en 1945:
Le populisme est un enfant de vieux, le triste rejeton des derniers réalistes; c'est encore un essai pour tirer son épingle du jeu. Serions-nous muets et cois comme des cailloux, notre passivité même serait une action. Celui qui consacrerait sa vie à faire des romans sur les Hittites, son abstention serait par elle-même une prise de position. L'écrivain est en situation dans son époque: chaque parole a des retentissements. Chaque silence aussi. Je tiens Flaubert et Goncourt pour responsables de la répression qui suivit la Commune parce qu'ils n'ont pas écrit une ligne pour l'empêcher. Ce n'était pas leur affaire, dira-t-on. Mais le procès Calas, était-ce l'affaire de Voltaire? La condamnation de Dreyfus, était-ce l'affaire de Zola? L'administration du Congo, était-ce l'affaire de Gide? Chacun de ces auteurs, en une circonstance particulière de sa vie, a mesuré sa responsabilité d'écrivain.
|Chaque parole a une conséquence. Chaque silence aussi.|
Mieux vaut une conscience tranquille qu'une destinée prospère. J'aime mieux un bon sommeil qu'un bon lit.
Citation extraite de "Océan - Tas de pierres" de Victor Hugo (1828-1847) édition de 1942.
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|Mieux vaut une conscience tranquille qu'une destinée prospère. J'aime mieux un bon sommeil qu'un bon lit.|
L'éducation, c'est la famille qui la donne; l'instruction, c'est l'État qui la doit.
Citation extraite de la lettre de Victor Hugo à M. Trébois, Président de la société des écoles laïques, en date du 2 juin 1872.
fr.wikisource.org/wiki/Actes_e…
Lettre de Victor Hugo à M. Trébois, Président de la société des écoles laïques, en date du 2 juin 1872:
Vous avez raison de le penser, j'adhère complètement à l'éloquente et irréfutable lettre que vous a adressée Louis Blanc. Je n'ai rien à y ajouter que ma signature. Louis Blanc est dans le vrai absolu et pose les réels principes de l'instruction laïque, aussi bien pour les femmes que pour les hommes.
Quant à moi, je vois clairement deux faits distincts, l'éducation et l'instruction. L'éducation, c'est la famille qui la donne; l'instruction, c'est l’état qui la doit. L'enfant veut être élevé par la famille et instruit par la patrie. Le père donne à l'enfant sa foi ou sa philosophie; l'état donne à l'enfant l'enseignement positif.
De là, cette évidence que l'éducation peut être religieuse et que l'instruction doit être laïque. Le domaine de l'éducation, c'est la conscience; le domaine de l'instruction, c'est la science. Plus tard, dans l'homme fait, ces deux lumières se complètent l'une par l'autre.
Votre fondation d'enseignement laïque pour les jeunes filles est une œuvre logique et utile, et je vous applaudis.
|L'éducation, c'est la famille qui la donne; l'instruction, c'est l'État qui la doit.|
Lire, c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas.
Citation extrait de "Tas de pierres" de Victor Hugo (1828-1847).
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6…
|Lire, c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas.|