Skip to main content


Les enfants commencent par aimer leurs parents; devenus grands, ils les jugent; quelquefois, ils leur pardonnent.


Citation méchamment déformée extraite du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890).

vousnousils.fr/casden/pdf/id00…

Extrait du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890):

Le jeune dandy qui lui fait la cour ne lui disait rien de bon. C'était un gentleman et il le détestait pour cela, par un curieux instinct de race dont il ne pouvait lui-même se rendre compte, et qui pour cette raison le dominait d'autant plus. Il connaissait aussi la futilité et la vanité de sa mère et il y voyait un péril pour Sibyl et pour le bonheur de celle-ci. Les enfants commencent par aimer leurs parents; en vieillissant ils les jugent; quelquefois ils les oublient. Sa mère! Il avait en lui-même une question à résoudre à propos d’elle, une question qu'il couvait depuis des mois de silence. Une phrase hasardée qu'il avait entendue au théâtre, un ricanement étouffé qu’il avait saisi un soir en attendant à la porte des coulisses, lui avaient suggéré d'horribles pensées. Tout cela lui revenait à l'esprit comme un coup de fouet en pleine figure. Ses sourcils se rejoignirent dans une contraction involontaire, et dans un spasme douloureux, il se mordit la lèvre
inférieure.

Autre version possible:
«Les amants commencent par s'aimer; en vieillissant ils se jugent; quelquefois ils s'oublient.»


|Les enfants commencent par aimer leurs parents; devenus grands, ils les jugent; quelquefois, ils leur pardonnent.|



Être bon, c'est être en harmonie avec soi-même. La discorde, c'est être forcé à être en harmonie avec les autres.


Citation déformée extraite du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890). Cette citation glorifie l'individualisme. Ce n'est absolument pas une parole recommandable.

Extrait du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890):

- Ah! qu'entendez-vous par être bon, s'écria Basil Hallward.
- Oui, reprit Dorian, s'appuyant au dossier de sa chaise, et regardant lord Henry par-dessus l'énorme gerbe d'iris aux pétales pourprés qui reposait au milieu de la table, qu'entendez-vous par être bon, Harry?
- Être bon, c'est être en harmonie avec soi-même, répliqua-t-il en caressant de ses fins doigts pâles la tige frêle de son verre, comme être mauvais c'est être en harmonie avec les autres. Sa propre vie, voilà la seule chose importante. Pour les vies de nos semblables, si on désire être un faquin ou un puritain, on peut étendre ses vues morales sur elles, mais elles ne nous concernent pas. En vérité, l'Individualisme est réellement le plus haut but. La moralité moderne consiste à se ranger sous le drapeau de son temps. Je considère que le fait par un homme cultivé, de se ranger sous le drapeau de son temps, est une action de la plus scandaleuse immoralité.


|Être bon, c'est être en harmonie avec soi-même. La discorde, c'est être forcé à être en harmonie avec les autres.|



La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.


Citation mal attribuée. Elle est de Margaret Wolfe Hungerford dans son roman "Molly Bawn" (1878).

Extrait du roman "Molly Bawn" de Margaret Wolfe Hungerford:

«Maudie? Est-elle toujours aussi fascinante? J'espère, Marcia, que tu as trouvé son jeune homme pour elle cette fois-ci, car elle était tout simplement insupportable l'année dernière.»
«Je ne l'ai pas fait», dit-elle en riant ; «c'est un secret de polichinelle, mais le fait est qu'il n'est pas venu.»
«J'aime bien ce jeune homme. Bien que je considère qu'il nous a vendus honteusement. Quelqu'un d'autre?»
«Ma cousine, Eleanor Massereene.»
«La cousine! J'en suis ravie. Tout ce qui est nouveau est un tel soulagement. Et j'ai entendu dire qu'elle était belle - l'est-elle?»
«La beauté est dans l'œil de celui qui regarde», dit Marcia à voix basse, et d'un geste de la main vers la porte ouverte à l'intérieur de laquelle se trouve Molly, elle renvoie Lady Stafford dans l'escalier sans autre forme de procès.
« C'est Lady Stafford?» demande Molly lorsque Marcia revient dans la pièce.
«Oui.»
«Elle semble très fatiguée.»
«Je ne sais pas vraiment. Elle pense l'être, ce qui revient au même. Vous la verrez dans une demi-heure environ aussi fraîche que si la fatigue était une chose inconnue.»

google.fr/books/edition/Molly_…


|La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.|

This entry was edited (6 months ago)


La vraie valeur d'un homme réside, non dans ce qu'il a, mais dans ce qu'il est.


Citation extraite de " The Soul of Man under Socialism" (L'âme de l'homme sous le socialisme), essai d'Oscar Wilde publié en 1891 défendant une vision individualiste libertaire dans un monde socialiste.

web.seducoahuila.gob.mx/biblio…

Extrait de " The Soul of Man under Socialism" (L'âme de l'homme sous le socialisme) d'Oscar Wilde (1891):

Dans les nouvelles conditions, l'individualisme sera beaucoup plus libre, beaucoup plus fin et beaucoup plus intense qu'il ne l'est aujourd'hui. Je ne parle pas du grand individualisme imaginairement réalisé par les poètes que j'ai mentionnés, mais du grand individualisme réel latent et potentiel dans l'humanité en général. Car la reconnaissance de la propriété privée a réellement nui à l'individualisme et l'a obscurci, en confondant l'homme avec ce qu'il possède. Elle a complètement détourné l'individualisme de son but. Elle a fait du gain, et non de la croissance, son objectif. C'est ainsi que l'homme a cru que l'important était d'avoir, sans savoir que l'important était d'être. La véritable perfection de l'homme ne réside pas dans ce qu'il possède, mais dans ce qu'il est.

|La vraie valeur d'un homme réside, non dans ce qu'il a, mais dans ce qu'il est.|



Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d'exister.


Citation déformée extraite de "The Soul of Man under Socialism" (L'âme de l'homme sous le socialisme), essai d'Oscar Wilde publié en 1891 défendant une vision individualiste libertaire dans un monde socialiste.

web.seducoahuila.gob.mx/biblio…

Extrait de "L'âme de l'homme sous le socialisme", essai d'Oscar Wilde publié en 1891:

Avec l'abolition de la propriété privée, nous aurons donc un véritable, beau et sain individualisme. Personne ne perdra sa vie à accumuler des choses et des symboles pour des choses. On vivra. Vivre est la chose la plus rare au monde. La plupart des gens existent, c'est tout.
La question est de savoir si nous avons jamais vu la pleine expression d'une personnalité, sauf sur le plan imaginatif de l'art. Dans l'action, nous ne l'avons jamais vu. César, dit Mommsen, était l'homme complet et parfait.


|Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d'exister.|



Les bonnes résolutions sont des chèques tirés sur une banque où l'on n'a pas de compte courant.


Citation tronquée extraite du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890).
Il n'y a rien à y penser de bien, comme souvent avec Oscar Wilde.

Citation complète:

Les bonnes résolutions ne peuvent qu'inutilement intervenir contre les lois scientifiques. Leur origine est de pure vanité et leur résultat est nul. De temps à autre, elles nous donnent quelques luxueuses émotions stériles qui
possèdent, pour les faibles, un certain charme. Voilà ce que l’on peut en déduire. On peut les comparer à des chèques qu’un homme tirerait sur une banque où il n’aurait point de compte ouvert.


|Les bonnes résolutions sont des chèques tirés sur une banque où l'on n'a pas de compte courant.|



L'imitation est la forme de flatterie la plus sincère que la médiocrité puisse payer à la grandeur.


On doit la première version de ce dicton au périodique "The Spectator" en 1714. Une famille d'expressions similaires a évolué au fil du temps. En 1842, il a pris sa forme actuelle dans un article non signé. Oscar Wilde a utilisé des expressions de cette famille à partir de 1882.

Extrait de "The Spectator", Volume 8, Numéro 605 du 11 octobre 1714:

C'est une belle réflexion que j'ai entendu par un de mes amis: on peut être sûr qu'une femme aime un homme lorsqu'elle utilise ses expressions, raconte ses histoires ou imite ses manières. Cela procure un plaisir secret, car l'imitation est une sorte de flatterie sans art, et favorise grandement le puissant principe de l'amour-propre.

En 1842, le "Dublin Monthly Magazine" de Dublin, en Irlande, a publié un article faisant l’éloge du chimiste irlandais Robert Kane:

La Rochefoucault disait que «l'hypocrisie était l'hommage inconscient que le vice rendait à la vertu»; ne pourrait-on pas dire aussi que le plagiat est l'hommage que la médiocrité rend au génie?

Le 6 janvier 1882, le «Boston Daily Globe» de Boston, Massachusetts, a rapporté une remarque attribuée à Oscar Wilde qui assistait à une représentation de l'opéra comique «Patience» de Gilbert et Sullivan:

Lorsque Bunthorne entra en scène, de son pas affecté, Wilde dit à Miss Gabrielle Greeley, qui faisait partie du groupe dans la loge: «C'est l'hommage que la médiocrité rend à ce qui n'est pas médiocre.»

Merci à Quote Investigator!
quoteinvestigator.com/2024/01/…

|L'imitation est la forme de flatterie la plus sincère que la médiocrité puisse payer à la grandeur.|

This entry was edited (7 months ago)