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L'imitation est la forme de flatterie la plus sincère que la médiocrité puisse payer à la grandeur.


On doit la première version de ce dicton au périodique "The Spectator" en 1714. Une famille d'expressions similaires a évolué au fil du temps. En 1842, il a pris sa forme actuelle dans un article non signé. Oscar Wilde a utilisé des expressions de cette famille à partir de 1882.

Extrait de "The Spectator", Volume 8, Numéro 605 du 11 octobre 1714:

C'est une belle réflexion que j'ai entendu par un de mes amis: on peut être sûr qu'une femme aime un homme lorsqu'elle utilise ses expressions, raconte ses histoires ou imite ses manières. Cela procure un plaisir secret, car l'imitation est une sorte de flatterie sans art, et favorise grandement le puissant principe de l'amour-propre.

En 1842, le "Dublin Monthly Magazine" de Dublin, en Irlande, a publié un article faisant l’éloge du chimiste irlandais Robert Kane:

La Rochefoucault disait que «l'hypocrisie était l'hommage inconscient que le vice rendait à la vertu»; ne pourrait-on pas dire aussi que le plagiat est l'hommage que la médiocrité rend au génie?

Le 6 janvier 1882, le «Boston Daily Globe» de Boston, Massachusetts, a rapporté une remarque attribuée à Oscar Wilde qui assistait à une représentation de l'opéra comique «Patience» de Gilbert et Sullivan:

Lorsque Bunthorne entra en scène, de son pas affecté, Wilde dit à Miss Gabrielle Greeley, qui faisait partie du groupe dans la loge: «C'est l'hommage que la médiocrité rend à ce qui n'est pas médiocre.»

Merci à Quote Investigator!
https://quoteinvestigator.com/2024/01/19/imitation-flattery/#045a3f89-d87c-4b8a-a6ec-27f4c9dbc3b6-link

|L'imitation est la forme de flatterie la plus sincère que la médiocrité puisse payer à la grandeur.|