Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.
Cette horreur restera épinglée jusqu'à la fin des massacres à Gaza.
Si tu n'arrives pas à penser, marche. Si tu penses trop, marche. Si tu penses mal, marche encore.
J'ai cherché cette citation, jamais sourcée, dans toutes les œuvres romanesques, récits, essais, poèmes, entretiens, correspondance et lettres de Jean Giono et je ne l'ai pas trouvée. Des milliers de pages, mais il manque peut-être quelque chose. Je la considère comme apocryphe.
|Si tu n'arrives pas à penser, marche.
Si tu penses trop, marche.
Si tu penses mal, marche encore.|
On a dû te dire qu'il fallait réussir dans la vie; moi je te dis qu'il faut vivre, c'est la plus grande réussite du monde.
Citation extraite du récit et essai "Les vraies richesses" de Jean Giono (1936).
Il faut vivre en personne vertueuse, car vivre dans le vice ce n'est pas recommandable.
Extrait du récit et essai "Les vraies richesses" de Jean Giono (1936):
On a dû te dire qu'il fallait réussir dans la vie; moi je te dis qu'il faut vivre, c'est la plus grande réussite du monde. On t'a dit: «Avec ce que tu sais, tu gagneras de l'argent.» Moi je te dis: «Avec ce que tu sais tu gagneras des joies.» C'est beaucoup mieux. Tout le monde se rue sur l'argent. Il n'y a plus de place au tas des batailleurs. De temps en temps un d'eux sort de la mêlée, blême, titubant, sentant déjà le cadavre, le regard pareil à la froide clarté de la lune, les mains pleines d'or mais n'ayant plus force et qualité pour vivre; et la vie le rejette. Du côté des joies, nul ne se presse; elles sont libres dans le monde, seules à mener leurs jeux féeriques sur l'asphodèle et le serpolet des clairières solitaires.
|On a dû te dire qu'il fallait réussir dans la vie; moi je te dis qu'il faut vivre, c'est la plus grande réussite du monde.|