Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.
Cette horreur restera épinglée jusqu'à la fin des massacres à Gaza.
Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir.
Citation tronquée extraite de "Donation Marc et Valentina Chagall" de Marc Chagall (1973).
Extrait de "Donation Marc et Valentina Chagall" de Marc Chagall (1973):
La peinture n'est-elle pas seulement le reflet de notre moi intérieur et par cela même la maîtrise du pinceau est dépassée. Elle n'y est pour rien. La couleur avec ses lignes contient votre caractère et votre message.
Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir. Dans cet amour se trouve la logique de la vie et l'essentiel de chaque religion.
|Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir.|
Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C'est toujours par la force que le régime colonial s'est implanté. Violence dans le comportement quotidien, violence à l'égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-vis d
Citation tronquée extraite du discours prononcé par Frantz Fanon à la conférence d’Accra en avril 1960 intitulé "Pourquoi nous employons la violence?".
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Extrait du discours prononcé par Frantz Fanon à la conférence d’Accra en avril 1960 intitulé "Pourquoi nous employons la violence?":
Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C’est toujours par la force que le régime colonial s’est implanté. C’est contre la volonté des peuples que d’autres peuples plus avancés dans les techniques de destruction ou numériquement plus puissants se sont imposés. Je dis qu’un tel système établi par la violence ne peut logiquement qu’être fidèle à lui-même, et sa durée dans le temps est fonction du maintien de la violence. Mais la violence dont il est ici question n’est pas une violence abstraite, ce n’est pas seulement une violence déchiffrée par l’esprit, c’est aussi une violence du comportement quotidien du colonisateur à l’égard du colonisé : apartheid en Afrique du sud, travaux forcés en Angola, racisme en Algérie. Mépris politique de haine, telles sont les manifestations d’une violence très concrète et très pénible. Le colonialisme, cependant, ne se contente pas de cette violence à l’égard du présent. Le peuple colonisé est idéologiquement présenté comme un peuple arrêté dans son évolution, imperméable à la raison, incapable de diriger ses propres affaires, exigeant la présence permanente d’une direction. L’histoire des peuples colonisés est transformée en agitation sans aucune signification, et de ce fait, on a bien l’impression que pour ces peuples l’humanité a commencé avec l’arrivée de ces valeureux colons. Violence dans le comportement quotidien, violence à l’égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-à-vis de l’avenir, car le régime colonial se donne comme devant être éternel. On voit donc que le peuple colonisé, pris dans un réseau d’une violence tridimensionnelle, point de rencontre de violences multiples, diverses, réitérées, cumulatives, assez rapidement en arrive à se poser logiquement le problème d’une fin du régime colonial par n’importe quel moyen. Cette violence du régime colonial n’est pas seulement vécue sur le plan de l’âme, mais aussi sur celui des muscles, du sang. Cette violence qui se veut violente, qui devient de plus en plus démesurée, provoque irrémédiablement la naissance d’une violence intérieure chez le peuple colonisé et une colère juste prend naissance et cherche à s’exprimer.
|Le régime colonial est un régime instauré par la violence. C'est toujours par la force que le régime colonial s'est implanté. Violence dans le comportement quotidien, violence à l'égard du passé qui est vidé de toute substance, violence vis-vis de l'avenir.|
Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne. L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Citation tronquée extraite du recueil "Les Quatre Vents de l'esprit" de Victor Hugo (1881), Livre satirique, poème XXIV.
Extrait du recueil "Les Quatre Vents de l'esprit" de Victor Hugo (1881), Livre satirique, poème XXIV:
ÉCRIT APRÈS LA VISITE D'UN BAGNE.
Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Quatre vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
Ne sont jamais allés à l'école une fois,
Et ne savent pas lire, et signent d'une croix.
C'est dans cette ombre-là qu'ils ont trouvé le crime.
L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Où rampe la raison, l'honnêteté périt.
fr.wikisource.org/wiki/Les_Qua…
|Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne. L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.|
Toute la politique serait changée si le seul fait de promettre et de prédire était par tout le monde considéré comme insupportable et inconvenant.
Citation tronquée extraite de "Autres rhumbs" de Paul Valéry (1927). 🥱 (Désolé je fatigue sur l'insignifiant!)
Il manque devant la citation "Tout parti prophétise".
Ce n'est pas prédire qui est inconvenant, mais mentir et suivre des intérêts privés.
|Toute la politique serait changée si le seul fait de promettre et de prédire était par tout le monde considéré comme insupportable et inconvenant.|
Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller.
Citation légèrement déformée et tronquée extraite de "Humain, trop humain." de Friedrich Nietzsche (1878), partie "Le Voyageur et son ombre", aphorisme 254.
Aphorisme 254:
«Les hommes se pressent vers la lumière, non pour mieux voir, mais pour mieux briller. On considère volontiers comme une lumière celui devant qui l'on brille.»
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6…
|Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller.|
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L'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre.
Citation tronquée extraite l'œuvre posthume "Citadelle" d'Antoine de Saint-Exupéry (1948).
L'avenir n'a pas besoin de permission car il existera toujours, et il n'est certainement pas le présent à mettre en ordre.
Extrait de "Citadelle" d' Antoine de Saint-Exupéry (1948):
Alors, me diras-tu, vers quoi dois-je tendre? Puisque les buts n'ont point de signification. Et je te répondrai ce grand secret qui se cache sous des mots vulgaires et simples et que la sagesse peu à peu au long de la vie m'a enseigné: à savoir que préparer l'avenir ce n'est que fonder le présent. Et que ceux-là s'usent dans l'utopie et les démarches de rêve qui poursuivent des images lointaines, fruits de leur invention. Car la seule invention véritable est de déchiffrer le présent sous ses aspects incohérents et son langage contradictoire. Mais si tu te laisses aller aux balivernes que sont tes songes creux concernant l'avenir, tu es semblable à celui-là qui croit pouvoir inventer sa colonne et bâtir des temples nouveaux dans la liberté de sa plume. Car comment rencontrerait-il son ennemi et, ne rencontrant point d'ennemi, par qui serait-il fondé? Contre qui modèlerait-il sa colonne ? La colonne se fonde, à travers les générations, de son usure contre la vie. Ne serait-ce qu'une forme, tu ne l'inventes point mais tu la polis contre l'usage. Et ainsi naissent les grandes œuvres et les empires.
Il n'est jamais que du présent à mettre en ordre. A quoi bon discuter cet héritage? L'avenir, tu n'as point à le prévoir mais à le permettre.
|L'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre.|
L'amour est cette merveilleuse chance qu'un autre vous aime encore quand vous ne pouvez plus vous aimer vous-même.
Citation tronquée extraite de l'ouvrage "Aventures de l'esprit" de Jean Guéhenno (1954).
La photo d'illustration est hors propos.
Extrait de l'ouvrage "Aventures de l'esprit" de Jean Guéhenno (1954):
Si l'amour, dans le cas des nations comme dans le cas des hommes et des femmes, est cette merveilleuse chance qu'un autre vous aime encore quand vous ne pouvez plus vous aimer vous-même, qu'un autre continue de croire en vous quand vous n'osez plus y croire vous-même, j'ai vérifié, au cours de ce voyage, que l'amour ne manque pas à la France, et je veux le dire aux Français. Car tous, à quelque instant de ces cinq années, si entêtés que nous ayons été d'espérance, nous avons douté de nous-mêmes : nous sentions sur nous la souillure de la trahison. Je ne puis dire la douceur qu'il y avait à reconnaître partout une fraternité qui n'avait jamais cessé d'être. Je veux ici remercier nos amis Brésiliens, Argentins, Uruguayens, Chiliens, Péruviens, Mexicains, de m'avoir donné cette joie. Qu'ils m'excusent de ne désigner aucun d'eux nommément. C'est que cela est proprement impossible. J'ai lu dans tous leurs regards qu'ils savaient que nous n'avions jamais perdu l'honneur et qu'ils continuaient d'espérer en nous. Nos désastres de 1940 les avaient, à la lettre, remplis de stupeur. Si éloignés, et trompés par les journaux des traîtres, ils ne comprenaient pas, ils ne pouvaient comprendre ce qui leur paraissait être notre résignation. Ils ne pouvaient y croire. Quand les échos leur vinrent de notre résistance à partir de 1943, ce fut, sur toutes les lèvres, le même « Je vous l'avais bien dit », et le 21 août 1944, à la nouvelle que Paris était délivré, (la nouvelle était fausse encore, mais ils ne pouvaient plus attendre), ce fut, dans toutes les capitales de l'Amérique du Sud, la même fête, la même acclamation, la même Marseillaise.
|L'amour est cette merveilleuse chance qu'un autre vous aime encore quand vous ne pouvez plus vous aimer vous-même.|
En vérité, quand la jeunesse meurt en nous, il s'agit d'une mort plus dure que n'est la mort en la vieillesse.
Citation tronquée extraite des "Essais" de Montaigne (1580).
Extrait des "Essais" de Montaigne (1580):
César répondit plaisamment à un soldat de sa garde, recru et cassé, qui était venu dans la rue lui demander le droit de se faire mourir, regardant son maintien décrépi: «Tu penses donc être en vie». Si nous y tombions tout d'un coup, je ne crois pas que nous serions capables de supporter un tel changement. Mais, conduit par sa main, d'une douce pente et comme insensible, peu à peu, de degré en degré, elle nous roule dans ce misérable état, et nous y apprivoise, aussi nous ne sentons aucune secousse, quand la jeunesse meurt en nous, qui est en essence et en vérité une mort plus dure que n'est la mort réelle d'une vie languissante, et que n'est la mort de la vieillesse. D'autant que le saut n'est pas si lourd du mal-être au non-être, comme il l'est d'un état doux et florissant à un état pénible et douloureux.
|En vérité, quand la jeunesse meurt en nous, il s'agit d'une mort plus dure que n'est la mort en la vieillesse.|
Les bonnes résolutions sont des chèques tirés sur une banque où l'on n'a pas de compte courant.
Citation tronquée extraite du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890).
Il n'y a rien à y penser de bien, comme souvent avec Oscar Wilde.
Citation complète:
Les bonnes résolutions ne peuvent qu'inutilement intervenir contre les lois scientifiques. Leur origine est de pure vanité et leur résultat est nul. De temps à autre, elles nous donnent quelques luxueuses émotions stériles qui
possèdent, pour les faibles, un certain charme. Voilà ce que l’on peut en déduire. On peut les comparer à des chèques qu’un homme tirerait sur une banque où il n’aurait point de compte ouvert.
|Les bonnes résolutions sont des chèques tirés sur une banque où l'on n'a pas de compte courant.|