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Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.


«Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.» Céline Pina, 3 novembre 2023
Cette horreur restera épinglée jusqu'à la fin des massacres à Gaza.
This entry was edited (2 months ago)


C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs, celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même, celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même.


Traduction qui déforme la pensée d'Épictète dans son "Manuel" rédigé par son disciple Arrien (vers 125 après J.-C.), Épictète n'ayant lui-même rien écrit, comme Socrate).

google.fr/books/edition/Manuel…

Extrait du "Manuel" d'Épictète rédigé par son disciple Arrien (vers 125 après J.-C.):

Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais leurs opinions sur les choses. Par exemple, la mort n'est rien de terrible, car Socrate aussi l'aurait trouvée terrible; mais notre opinion sur la mort, qui nous la fait regarder comme terrible, voilà ce qui est terrible. Lors donc que nous sommes entravés, ou troublés, ou affligés, n'accusons jamais autrui, mais nous-mêmes, c'est-à-dire nos opinions. Œuvre d'ignorant, que d'accuser les autres de ses propres maux; l'homme qui commence à s'instruire s'accuse lui-même; l'homme instruit, ni les autres ni soi.


|C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs, celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même, celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même.|



Il y a ce qui nous tourmente plus qu'il n'est nécessaire, ce qui nous tourmente avant qu'il soit nécessaire, ce qui nous tourmente alors que ce n'est absolument pas nécessaire. Notre douleur, nous l'augmentons, nous l'anticipons, nous l'inventons.


Citation extraite d'une traduction moderne non fidèle de la XIIIe Lettre de Sénèque à Lucilius (63-64 après J.-C.). On l'a trouve dans l'ouvrage "La Sagesse antique" d'Annie Collognat (2010).

Le portrait n'est toujours pas celui de Sénèque, mais peut-être celui d'Hésiode.

Extrait de la XIIIe Lettre de Sénèque à Lucilius (63-64 après J.-C.):

Toutefois, si bon te semble, accepte de moi de nouveaux moyens de résistance. Il y a, ô Lucilius, plus de choses qui font peur qu'il n'y en a qui font mal, et nos peines sont plus souvent d'opinion que de réalité. Je te parle ici le langage non des stoïciens, mais de l'autre école, moins hardie. Car nous disons, nous, que tout ce qui arrache à l'homme la plainte ou le cri des douleurs, tout cela est futile et à dédaigner. Oublions ces doctrines si hautes et néanmoins si vraies: ce que je te recommande, c'est de ne pas te faire malheureux avant le temps; car ces maux, dont l'imminence apparente te fait pâlir, peut-être ne seront jamais, à coup sûr ne sont point encore. Nos angoisses parfois vont plus loin, parfois viennent plus tôt qu'elles ne doivent; souvent elles naissent d'où elles ne devraient jamais naître. Elles sont ou excessives, ou chimériques, ou prématurées. Le premier de ces trois points étant controversé et le procès restant indécis, n'en parlons pas quant à présent. Ce que j'appellerais léger, tu le tiendrais pour insupportable; et je sais que des hommes rient sous les coups d'étrivières, que d'autres se lamentent pour un soufflet. Plus tard nous verrons si c'est d'elles-mêmes que ces choses tirent leur force ou de notre faiblesse.


|Il y a ce qui nous tourmente plus qu'il n'est nécessaire, ce qui nous tourmente avant qu'il soit nécessaire, ce qui nous tourmente alors que ce n'est absolument pas nécessaire. Notre douleur, nous l'augmentons, nous l'anticipons, nous l'inventons.|



Débarrassez-vous de la tristesse et de la mélancolie. La vie est douce, elle est courte et nous devons en profiter maintenant.


Citation mal traduite extraite de "El maleficio de la mariposa", la première pièce du dramaturge espagnol Federico García Lorca (1920).

Extrait de "El maleficio de la mariposa" de Federico García Lorca (1920):

CURIANA NIGROMÁNTICA: Posée sur les feuilles d'une marguerite;
Lavez-vous avec la rosée et ne marchez pas; prendre
ces poudres de crâne de fourmi sacrée.
Prenez-les le soir avec du mastranzo.


DOÑA CURIANA: Amie,
Que le grand Cucaracho te rende sa pareille avec amour
Et qu'il fasse de vous une fleur dans vos rêves!
(Caresse)
Jetez la tristesse et la mélancolie;
La vie est gentille, elle a peu de jours,
Et c'est seulement maintenant que nous devons en profiter.

CURIANA NIGROMÁNTICA: (Comme si elle rêvait.)
Toutes les étoiles vont s'éteindre.

DOÑA CURIANA: Ne pensez pas à cela, voisine docteur,
Regardez la joie que nous apporte l'aube.


|Débarrassez-vous de la tristesse et de la mélancolie. La vie est douce, elle est courte et nous devons en profiter maintenant.|