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C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs, celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même, celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même.


Traduction qui déforme la pensée d'Épictète dans son "Manuel" rédigé par son disciple Arrien (vers 125 après J.-C.), Épictète n'ayant lui-même rien écrit, comme Socrate).

https://www.google.fr/books/edition/Manuel_d_%C3%89pict%C3%A8te/zDdOAAAAYAAJ?hl=fr&gbpv=0

Extrait du "Manuel" d'Épictète rédigé par son disciple Arrien (vers 125 après J.-C.):

Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais leurs opinions sur les choses. Par exemple, la mort n'est rien de terrible, car Socrate aussi l'aurait trouvée terrible; mais notre opinion sur la mort, qui nous la fait regarder comme terrible, voilà ce qui est terrible. Lors donc que nous sommes entravés, ou troublés, ou affligés, n'accusons jamais autrui, mais nous-mêmes, c'est-à-dire nos opinions. Œuvre d'ignorant, que d'accuser les autres de ses propres maux; l'homme qui commence à s'instruire s'accuse lui-même; l'homme instruit, ni les autres ni soi.


|C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs, celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même, celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même.|