Skip to main content


Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.


«Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.» Céline Pina, 3 novembre 2023
Cette horreur restera épinglée jusqu'à la fin des massacres à Gaza.
This entry was edited (3 weeks ago)


Il n'est pas possible qu'une musique qui donne une émotion qu'on sent plus élevée, plus pure, plus vraie, ne corresponde pas à une certaine réalité spirituelle, ou la vie n'aurait aucun sens.


Citation modifiée extraite de "La Prisonnière" de Marcel Proust (publication posthume en 1923).

Il existe deux versions de cette citations. L'une avec "la vie n'aurait aucun sens" (à la manière d'Albert Camus, version 1954) et l'autre sans ces mots (éditions 1923 et 1946).

Extrait de "La Prisonnière" de Marcel Proust (version 1954):

https://ebooks-bnr.com/ebooks/pdf4/proust_a_la_recherche_du_temps_perdu_5_prisonniere.pdf

Mais il n'est pas possible qu'une sculpture, une musique qui donne une émotion qu'on sent plus élevée, plus pure, plus vraie, ne corresponde pas à une certaine réalité spirituelle, ou la vie n'aurait aucun sens. Ainsi rien ne ressemblait plus qu'une belle phrase de Vinteuil à ce plaisir particulier que j'avais quelquefois éprouvé dans ma vie, par exemple devant les clochers de Martinville, certains arbres d'une route de Balbec ou plus simplement, au début de cet ouvrage, en buvant une certaine tasse de thé.

Extrait de "La Prisonnière" de Marcel Proust (version 1923):

https://www.gutenberg.org/ebooks/60720

Il n'est pas possible qu'une sculpture, une musique qui donne une émotion qu'on sent plus élevée, plus pure, plus vraie, ne corresponde pas à une certaine réalité spirituelle. Elle en symbolise sûrement une, pour donner cette impression de profondeur et de vérité. Ainsi rien ne ressemblait plus qu'une telle phrase de Vinteuil à ce plaisir particulier que j'avais quelquefois éprouvé dans ma vie, par exemple devant les clochers de Martainville, certains arbres d'une route de Balbec ou, plus simplement, au début de cet ouvrage, en buvant une certaine tasse de thé.


|Il n'est pas possible qu'une musique qui donne une émotion qu'on sent plus élevée, plus pure, plus vraie, ne corresponde pas à une certaine réalité spirituelle, ou la vie n'aurait aucun sens.|



Il faut avoir de la force et du courage, dans ce siècle corrompu, pour être un homme de bien.


Citation déformée extraite de "Éloge de la sincérité" de Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu (1717).

https://www.google.fr/books/edition/M%C3%A9langes_in%C3%A9dits_de_Montesquieu/i48OAAAAYAAJ?hl=fr&gbpv=0

Extrait de "Éloge de la sincérité" de Montesquieu (1717):

Le vice serait réduit à cette triste et déplorable condition où gémit la vertu, et il faudrait avoir autant de force et de courage pour être méchant, qu'il en faut, dans ce siècle corrompu, pour être homme de bien.
Quand la sincérité ne nous guérirait que de l'orgueil, ce serait une grande vertu qui nous guérirait du plus grand de tous les vices.
Il n'y a que trop de Narcisses dans le monde, de ces gens amoureux d'eux-mêmes. Ils sont perdus s'ils trouvent dans leurs amis de la complaisance. Prévenus de leur mérite, remplis d'une idée qui leur est chère, ils passent leur vie à s'admirer. Que faudrait-il pour les guérir d'une folie qui semble incurable? Il ne faudrait que les faire apercevoir du petit nombre de leurs rivaux; que leur faire sentir leurs faibles; que mettre leurs vices dans le point de vue qu'il faut pour les faire voir; que se joindre à eux contre eux-mêmes, et leur parler dans la simplicité de la vérité.


|Il faut avoir de la force et du courage, dans ce siècle corrompu, pour être un homme de bien.|



La sagesse commence dans l'émerveillement.


Citation déformée de Socrate extraite du dialogue socratique "Théétète" de Platon ( milieu du IVe siècle avant J.-C.), mais aussi d'Aristote dans son ouvrage "Métaphysiques", plus tardif puisque Aristote fut l'élève de Platon.

Cependant, c'est à Aristote que j'attribuerais cette pensée à cause de cette citation de lui: «L'amour des mythes est, en quelque manière, amour de la Sagesse, car le mythe est un assemblage de merveilleux.»

https://beq.ebooksgratuits.com/Philosophie/Platon-Theetete.pdf

https://philosophie.cegeptr.qc.ca/wp-content/documents/M%C3%A9taphysique.pdf

Extrait du dialogue socratique "Théétète" de Platon ( milieu du IVe siècle avant J.-C.):

Socrate: Je vois, mon ami, que Théodore n'a pas mal deviné le caractère de ton esprit; car c'est la vraie marque d'un philosophe que le sentiment d'étonnement que tu éprouves. La philosophie, en effet, n'a pas d'autre origine, et celui qui a fait d'Iris la fille de Thaumas n'est pas, il me semble, un mauvais généalogiste. Mais comprends-tu déjà pourquoi ces choses sont telles en conséquence de la doctrine que nous attribuons à Protagoras; ou ne saisis-tu pas encore?

Extrait de l' ouvrage "Métaphysiques" d'Aristote (après 340 avant J.-C.):

C'est, en effet, l'étonnement qui pousse, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des Étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Or apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (c'est pourquoi même l'amour des mythes est, en quelque manière, amour de la Sagesse, car le mythe est un assemblage de merveilleux).

|La sagesse commence dans l'émerveillement.|



Le plus grand ennui c'est d'exister sans vivre.


Citation déformée extraite de "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" (1848) venant du recueil de poèmes satiriques "Les Châtiments" de Victor Hugo (1853).

https://www.google.fr/books/edition/Po%C3%A9sie/Pn0-AQAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0

"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" de Victor Hugo (1848):

Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front,
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche;
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins,
Ceux-là vivent, Seigneur! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids, sans but, sans nœud, sans âge;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule;
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.


Quoi, ne point aimer! suivre une morne carrière,
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière!
Quoi! marcher devant soi sans savoir où l'on va!
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova!
Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme!
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme!
Pour de vains résultats faire de vains efforts!
N'attendre rien d'en haut! ciel! oublier les morts!
Oh non, je ne suis point de ceux-là! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés;
Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues!


|Le plus grand ennui c'est d'exister sans vivre.|



Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas.


Citation légèrement modifiée extraite du "Livre de la voie et de la vertu" (Tao Tö King) de Lao Tseu (IVe siècle av. J.-C.).

Un li est une ancienne mesure chinoise de distance qui vaut 576 km (1 lieu vaut 4,828 km).

https://www.taichi-kungfu.fr/wp-content/uploads/2016/11/eBook-PDF-Taoisme-Le-Lao-Tseu-Tao-Te-King-Le-Livre-de-la-Voie-et-de-la-Vertu-Stanislas-Julien-Laozi-Da-De-Jing-v2.pdf

Extrait du "Livre de la voie et de la vertu" (Tao Tö King) de Lao Tseu:

Ce qui est calme est aisé à maintenir; ce qui n'a pas encore paru est aisé à prévenir; ce qui est faible est aisé à briser; ce qui est menu est aisé à disperser.
Arrêtez le mal avant qu'il n’existe; calmez le désordre avant qu'il n'éclate.
Un arbre d'une grande circonférence est né d'une racine aussi déliée qu'un cheveu; une tour de neuf étages est sortie d'une poignée de terre; un voyage de mille lis a commencé par un pas!
Celui qui agit échoue; celui qui s'attache à une chose la perd.
De là vient que le Saint n'agit pas, c'est pourquoi il n'échoue point.
Il ne s'attache à rien, c'est pourquoi il ne perd point.
Lorsque le peuple fait une chose, il échoue toujours au moment de réussir.
Soyez attentif à la fin comme au commencement, et alors vous n'échouerez jamais.
De là vient que le Saint fait consister ses désirs dans l'absence de tout désir. Il n'estime point les biens d'une acquisition difficile.
Il fait consister son étude dans l'absence de toute étude, et se préserve des fautes des autres hommes.


|Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas.|

This entry was edited (2 weeks ago)


C'est dans l'adversité que se révèlent les vrais amis.


Citation déformée qui serait plus poche d'Ennius (père de la poésie latine) cité par Cicéron dans "Laelius de amicitia" (Laelius, sur l'amitié), traité philosophique de Cicéron rédigé en 44 av. JC à la demande insistante de son ami Atticus.

https://www.google.fr/books/edition/Oeuvres_compl%C3%A8tes_de_M_T_Cic%C3%A9ron/JRhBAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0

Extrait de "Laelius de amicitia" (Laelius, sur l'amitié) de Cicéron:

Aussi est-il bien difficile de rencontrer de vrais amis dans ceux qui se livrent aux affaires publiques, et qui courent la carrière des honneurs. Où trouver celui qui préfère l'élévation de son ami à la sienne propre? Mais quoi! sans parler de ces rivalités, combien peu sont capables de partager avec un ami le poids de ses malheurs! Ennius a dit cependant avec raison :
Quand la fortune change, on voit l'ami fidèle.
Mais il n'en est pas moins vrai que les deux plus grands écueils de la constance, en amitié, sont la prospérité et l'adversité: la plupart nous méprisent lorsqu'ils sont heureux, ou nous abandonnent dans nos disgrâces. Il faut donc regarder comme un homme d'une espèce rare et presque divine, l'ami solide qui ne varie point avec la fortune.

|C'est dans l'adversité que se révèlent les vrais amis.|

This entry was edited (2 weeks ago)


Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d'exister.


Citation déformée extraite de "The Soul of Man under Socialism" (L'âme de l'homme sous le socialisme), essai d'Oscar Wilde publié en 1891 défendant une vision individualiste libertaire dans un monde socialiste.

https://web.seducoahuila.gob.mx/biblioweb/upload/the_soul_of_man_under_socialism.pdf

Extrait de "L'âme de l'homme sous le socialisme", essai d'Oscar Wilde publié en 1891:

Avec l'abolition de la propriété privée, nous aurons donc un véritable, beau et sain individualisme. Personne ne perdra sa vie à accumuler des choses et des symboles pour des choses. On vivra. Vivre est la chose la plus rare au monde. La plupart des gens existent, c'est tout.
La question est de savoir si nous avons jamais vu la pleine expression d'une personnalité, sauf sur le plan imaginatif de l'art. Dans l'action, nous ne l'avons jamais vu. César, dit Mommsen, était l'homme complet et parfait.


|Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d'exister.|



Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois...


Réécriture d'un passage "La République", Livre VIII, de Platon, dialogue socratique rédigé vers 375 avant J.-C. Cet apocryphe anachronique semble remonter à 1969 en France (suite aux évènements de 1968?)

Extrait du Livre VIII de la République de Platon:

Socrate - Je veux dire que le père s'accoutume à traiter son enfant comme son égal, à le craindre même; que celui-ci s'égale à son père et n'a ni respect ni crainte pour les auteurs de ses jours, parce qu'autrement sa liberté en souffrirait; que les citoyens et les simples habitants et les étrangers même aspirent aux mêmes droits.
Adimante - C'est bien là ce qui arrive.
Socrate - Oui, et il arrive aussi d’autres misères telles que celles-ci. Sous un pareil gouvernement, le maître craint et ménage ses disciples; ceux-ci se moquent de leurs maîtres et de leurs surveillants. En général les jeunes gens veulent aller de pair avec les vieillards, et lutter avec eux en propos et en actions. Les vieillards, de leur côté, descendent aux manières des jeunes gens, en affectent le ton léger et l'esprit badin, et imitent la jeunesse de peur d’avoir l'air fâcheux et despotique.
Adimante - Tout-à-fait.
Socrate - Mais le dernier excès de la liberté dans un État populaire, c'est quand les esclaves de l'un et de l'autre sexe ne sont pas moins libres que ceux qui les ont achetés. Et nous allions presque oublier de dire jusqu'où vont l'égalité et la liberté dans les rapports des femmes et des hommes.
Adimante - Et pourquoi donc ne dirions-nous pas, selon l'expression d'Eschyle,
Tout ce qui nous vient maintenant à la bouche? [On ignore à quelle tragédie d'Eschyle appartient ce vert qui était passé en proverbe.]
Socrate - Sans doute, et c'est aussi ce que je fais. Il n'est pas jusqu'aux animaux à l'usage des hommes qui en vérité ne soient là plus libres que partout ailleurs; c'est à ne pas le croire, si on ne l'a pas vu. Des petites chiennes y sont tout comme leurs maîtresses, suivant le proverbe; les chevaux et les ânes, accoutumés à une allure fière et libre, s'en vont heurter ceux qu'ils rencontrent, si on ne leur cède le passage. Et ainsi du reste; tout y respire la liberté.
Adimante - Tu me racontes mon propre songe. Je ne vais jamais à la campagne, que cela ne m'arrive.
Socrate - Or, vois-tu le résultat de tout ceci, combien les citoyens en deviennent ombrageux, au point de s'indigner et de se soulever à la moindre apparence de contrainte? Ils en viennent à la fin, comme tu sais, jusqu'à ne tenir aucun compte des lois écrites
ou non écrites, afin de n'avoir absolument aucun maître.
Adimante - Je le sais parfaitement.
Socrate - Eh bien, mon cher ami, c'est de ce jeune et beau gouvernement que naît la tyrannie, du moins à ce que je pense.


|Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois...|

This entry was edited (3 weeks ago)


Les opportunités ne sont pas offertes. Elles doivent être arrachées. Et cela demande de la persévérance... et du courage.


Citation modifiée extraite du discours prononcé par Indira Gandhi le 16 novembre 1968 à l'Indian Institute of Technology de New Delhi.

https://archive.org/details/in.ernet.dli.2015.107970/page/n225

Extrait du discours prononcé par Indira Gandhi le 16 novembre 1968 à l'Indian Institute of Technology de New Delhi:

Partout dans le monde, les entrepreneurs sont nombreux parmi les ingénieurs. Dans notre pays, même si nous avons mis l'accent sur le fait que les industries de base et les industries stratégiques relèvent du secteur public, les possibilités de création d'entreprises par des jeunes hommes et des jeunes femmes entreprenants sont pratiquement illimitées. Mais les opportunités ne sont pas offertes; il faut les arracher et travailler pour les obtenir. Cela demande de la persévérance et de la ténacité, de la détermination et du courage. Plus de la moitié de nos investissements dans le plan sont consacrés à la construction et à l'équipement. Ainsi, vous et vos collègues seniors êtes les dépositaires de notre développement. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à des difficultés particulières, car nous passons d'une situation où nous recevions une aide étrangère importante à une situation d'autosuffisance. C'est la plus difficile de toutes les phases du développement et elle exige le plus grand effort pour mobiliser et utiliser pleinement nos ressources. Dans tout ce que vous faites, vous devez vous efforcer de réaliser un maximum d'économies, libérant ainsi des ressources rares pour d'autres activités productives. Aujourd'hui, nous devons mobiliser chaque paisa et chaque once d'énergie. Nous devons travailler avec dévouement et surtout avec le sentiment d'un engagement profond envers notre pays. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons assurer notre avenir.

|Les opportunités ne sont pas offertes. Elles doivent être arrachées. Et cela demande de la persévérance... et du courage.|



Comme une journée bien remplie nous donne un bon sommeil, une vie bien vécue nous mène à une mort paisible.


Citation déformée extraite de l'ouvrage "Scritti letterari di Leonardo da Vinci" édité par Augusto Marinoni en 1952:

Puisqu'une journée bien passée donne un sommeil heureux ainsi une vie bien utilisée donne une mort heureuse.

https://www.hs-augsburg.de/~harsch/italica/Cronologia/secolo15/Leonardo/leo_sc00.html
https://skypescuola.wordpress.com/wp-content/uploads/2015/05/leonardo-da-vinci-scritti-letterari.pdf


|Comme une journée bien remplie nous donne un bon sommeil, une vie bien vécue nous mène à une mort paisible.|



Celui qui a les yeux ouverts sur ses propres défauts verra son âme acquérir une force nouvelle.


Citation déformée extraite du "Pend-Namèh" ou "Livre des conseils" de Farid al-Din Attar, le grand poète mystique persan.

https://www.google.fr/books/edition/Pend_Nameh_ou_le_livre_des_conseils_de_F/SiVgAAAAcAAJ?hl=fr&gbpv=0

Extrait du "Livre des conseils" de Farid al-Din Attar:

Mon frère, si tu cherches véritablement le Seigneur, n'ouvre tes lèvres que pour prononcer ses commandements; si tu connais le Dieu vivant qui n'est point sujet à la mort, mets sur ta bouche le sceau du silence. Sois attentif, ô mon fils, à mes avis et aux conseils que je te donne: veux-tu trouver la paix et le salut? Garde le silence. Celui qui se livre à la multitude des paroles , a le cœur gâté et corrompu. Le silence est l'exercice du sage; l'exercice de l'insensé est l'oubli de ses devoirs. S'interdire le mensonge et la médisance, c'est un silence dont l'obligation est indispensable; celui-là est un insensé qui se laisse emporter par le plaisir de parler. Ne parle jamais, ô mon frère, que pour proférer les louanges de Dieu, et n'emploie point sa parole sainte dans des discours vains et injurieux. Dès qu'un homme se laisse dominer par le désir de parler, tout ce qu'il possède est livré au pillage: la multitude des paroles donne la mort à l'âme, quand même elles seraient d'un prix égal à celui des perles d'Aden. L'homme qui consacre tous ses efforts à acquérir le talent de parler, fait une plaie à son âme et défigure sa beauté. Retiens ta langue étroitement enfermée dans la prison de ta bouche, et ne mets point ton espérance dans les créatures. Celui qui n'a les yeux ouverts que sur ses propres défauts, verra son âme acquérir une nouvelle force.


|Celui qui a les yeux ouverts sur ses propres défauts verra son âme acquérir une force nouvelle.|



Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé.


C'est au psychologue américain Ronald Lippitt que l'on doit cet aphorisme.

https://falschzitate.blogspot.com/2017/07/welch-triste-epoche-in-der-es-leichter.html
https://archive.org/details/in.ernet.dli.2015.530285/page/n117/mode/2up

En 1945, le monde avait pris conscience du pouvoir destructeur de l'atome et où pouvait nous mener désormais la haine.
Ronald Lippitt écrivit dans la revue "The Journal of Social Issues" en 1945:
«Il est désormais plus facile d'écraser un atome que de briser un préjugé.»


|Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé.|



L'ignorance d'autrui est ce qui a rendu impossible l'unité jusqu'à aujourd'hui.


Citation déformée extraite de l'article "Racism: The Cancer That is Destroying America" de Malcom X publié dans "Egyptian Gazette" du 25 août 1964.

Extrait de l'article "Racism: The Cancer That is Destroying America" de Malcom X (1964):

L'ignorance des uns et des autres est ce qui a rendu l'unité impossible dans le passé. C'est pourquoi nous avons besoin d'être éclairés. Nous avons besoin de plus de lumière les uns sur les autres. La lumière crée la compréhension, la compréhension crée l'amour, l'amour crée la patience et la patience crée l'unité. Une fois que nous aurons plus de connaissances (lumière) les uns sur les autres, nous cesserons de nous condamner les uns les autres et un front uni verra le jour.

https://malcolmxfiles.com/collection/racism-the-cancer-that-is-destroying-america-egyptian-gazette-cairo-egypt-august-25-1964/


|L'ignorance d'autrui est ce qui a rendu impossible l'unité jusqu'à aujourd'hui.|

This entry was edited (1 month ago)


Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.


Citation faussement attribuée, selon les sources, à Mark Twain, Winston Churchill, Albert Einstein ou JF Kennedy. La citation est en réalité de Marcel Pagnol:
«Tout le monde savait que c'était impossible. Un ignare ne le savait pas: il l'a fait.» (Cinématurgie de Paris, 1967)


|Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.|



Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est.


Citation modifiée. Elle est tirée de "Saint Genet, comédien et martyr" de Jean-Paul Sartre (1952):

«L'important n'est pas ce qu'on fait de nous mais ce que nous faisons nous-même de ce qu'on a fait de nous.»


|Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est.|



Je vous assure qu'un imbécile instruit est plus idiot qu'un inculte.


Citation méchamment déformée extraite "Des Femmes Savantes" de Molière (1672), acte IV, scène 3:
«Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant, qu'un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant.»
Cette affirmation de Clitandre sera critiquée par Trissotin.

Extrait:

Trissotin.
J’ai cru jusques ici que c’était l’ignorance
Qui faisait les grands sots, et non pas la science.


Clitandre.
Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant
Qu’un sot savant est sot plus qu’un sot ignorant.

Trissotin.
Le sentiment commun est contre vos maximes,
Puisque « ignorant » et « sot » sont termes synonymes.

Clitandre.
Si vous le voulez prendre aux usages du mot,
L’alliance est plus forte entre pédant et sot.

Trissotin.
La sottise, dans l’un, se fait voir toute pure.

Clitandre.
Et l’étude, dans l’autre, ajoute à la nature.

Trissotin.
Le savoir garde en soi son mérite éminent.

Clitandre.
Le savoir, dans un fat, devient impertinent.

Trissotin.
Il faut que l’ignorance ait pour vous de grands charmes,
Puisque pour elle ainsi vous prenez tant les armes.

Clitandre.
Si pour moi l’ignorance a des charmes bien grands,
C’est depuis qu’à mes yeux s’offrent certains savants.

Trissotin.
Ces certains savants-là peuvent, à les connaître
Valoir certaines gens que nous voyons paraître.

Clitandre.
Oui, si l’on s’en rapporte à ces certains savants ;
Mais on n’en convient pas chez ces certaines gens.

Philaminte, à Clitandre.
Il me semble, monsieur…

Clitandre voit dans un pédant un sot et Trissotin voit dans un ignorant un sot. Trissotin dit que «Le savoir garde en soi son mérite éminent». Ce à quoi Clitandre rétorque que «Le savoir dans un fat devient impertinent». Toujours est-il que la comparaison est faite entre deux sots, et non entre un sot savant et un ignorant.

|Je vous assure qu'un imbécile instruit est plus idiot qu'un inculte.|