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L'absence diminue les médiocres passions, et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies, et allume le feu.


Maxime 276 extraite de "Réflexions ou sentences et maximes morales" de François de La Rochefoucauld (1665).

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Elle s'inspire fortement d'un passage de saint François de Sales dans "Introduction à la vie dévote" (1609).

Extrait de "Introduction à la vie dévote" de saint François de Sales (1609):

Pour jouer et danser innocemment, il faut que ce soit par récréation et non par affection, pour peu de temps et non jusqu'à se lasser ou étourdir, et que ce soit rarement; car, qui s'en fait une habitude convertit la récréation en occupation. Mais en quelle occasion peut-on jouer et danser? Les justes occasions de la danse et des jeux indifférents sont plus fréquentes. Celles des jeux défendus sont plus rares, comme aussi ces jeux sont beaucoup plus blâmables et périlleux. Pour tout dire en un mot, dansez et jouez selon les conditions que je vous ai marquées, quand la prudence et la discrétion vous conseilleront cette complaisance pour l'honnête compagnie en laquelle vous serez; car la condescendance, comme le rejeton de la charité, rend bonnes les choses indifférentes et permises les choses dangereuses. Elle ôte même la malice à celles qui sont quelque peu mauvaises; c'est pourquoi les jeux de hasard, qui d'eux-mêmes une juste condescendance nous y porte. J'ai été consolé d'avoir lu, en la Vie de saint Charles Borromée, qu'il condescendait avec les Suisses en certaines choses, pour lesquelles d'ailleurs il était fort sévère; et que le bienheureux Ignace de Loyola, étant invité à jouer, accepta la proposition. Quant à sainte Élisabeth de Hongrie, elle jouait et dansait parfois, se trouvant en réunions d'agrément sans nuire aucunement à sa dévotion, laquelle était si bien enracinée dans son âme, que, comme les rochers qui entourent le lac de Rieti croissent étant battus des vagues, ainsi sa dévotion croissait parmi les pompes et vanités, auxquelles sa condition l'exposait. Ce sont les grands feux qui s'enflamment au vent, mais les petits s'éteignent si on ne les y porte à couvert.

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|L'absence diminue les médiocres passions, et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies, et allume le feu.|



La simplicité est le principe de l'art.


Cette citation est tirée du film "Dragon: The Bruce Lee Story " (1993) tiré du livre "Bruce Lee: The Man Only I Knew" de Linda Lee Cadwell (1975), sous la forme:

«La simplicité est la dernière étape de l'art [martial] et le début de la nature.»

Elle ne veut pas dire grand chose.

On l'a retrouve dans l'ouvrage "Bruce Lee Striking Thoughts" de John Little (2000).


|La simplicité est le principe de l'art.|



Qui est souvent à la cour du roi, finit toujours par trahir ses amis.


Il s'agit d'un discours proverbial venant de l'écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma dans son roman "En attendant le vote des bêtes sauvages" (1998).

Extrait de "En attendant le vote des bêtes sauvages" d'Ahmadou Kourouma (1998):

Dans sa République, le Guide suprême était partout et en tout temps omniprésent. Tous les fonctionnaires responsables du parti, tous les dépositaires d’un petit bout d’autorité dans la République portaient son effigie en médaillon. Le plus insignifiant hameau, aussi perdu soit-il, avait sa place et sa maison de Koyaga. Dans chaque agglomération d’une quelconque importance, trônait au milieu de la place Koyaga une statue de Koyaga.
Un monument, un mémorial était édifié dans tous les lieux où il avait échappé à un attentat.
Avant de créer une chute, le fleuve se calme et crée un petit lac. Imitons-le. Annonce le sora Bingo. Il s’interrompt et pince la cora. Le répondeur joue de la flûte et danse. Le sora donne trois proverbes sur la trahison:
Si quelqu’un t’a mordu, il t’a rappelé que tu as des dents.
Si tu portes un vieillard depuis l’aube et que le soir tu le traînes, il ne se souvient que d’avoir été traîné.
Qui est souvent à la cour du roi finit toujours par trahir ses amis.


|Qui est souvent à la cour du roi, finit toujours par trahir ses amis.|



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Jean-Étienne Liotard


Jean-Étienne Liotard, né le 22 décembre 1702 à Genève où il est mort 12 juin 1789, était un peintre, dessinateur, pastelliste et graveur genevois.

Déjà célèbre en son temps, il voyagea et exerça son art partout en Europe et jusqu'au Proche-Orient. Homme libre et cultivé, ce portraitiste peignit les puissants comme les humbles. Son œuvre varié et prolifique est reconsidéré depuis les années 2000 à travers de nombreuses rétrospectives.

Jean-Étienne Liotard est né en république de Genève le 22 décembre 1702, fils d'Antoine Liotard, négociant, originaire de Montélimar d'où il s'était exilé après 1685 et d'Anne Sauvage. Jean-Étienne, dernier né d'une fratrie, a un frère jumeau, Jean-Michel (1702-1796), qui sera dessinateur et graveur3,4. Peu de détails semblent nous être parvenus sur son enfance. En 1720, Antoine, son père est en partie ruiné à la suite du krach du système de Law3. Malgré tout, Jean-Étienne Liotard reçoit l'enseignement du miniaturiste et professeur de dessin genevois Daniel Gardelle (1673-1753), qu'il surpasse au bout de quelques mois dans l'art de la copie. Puis, il entre au service de Jean-Louis Petitot (1692-1730), dont il copie les émaux et des miniatures avec une remarquable compétence.

Vers 1723-1725, les deux frères Liotard vont à Paris. Jean-Michel est l'élève de Benoît Audran le Jeune4. Jean-Étienne Liotard, après un bref séjour dans l'atelier de Jean-Baptiste Massé, qui lui permet de faire une première entrée dans la haute société et d'exécuter ses premiers portraits, cependant mal payés5, effectue des allers et retours entre la capitale française et la région genevoise et lyonnaise, visitant des parents. En moins de dix ans, il commence à se constituer un réseau, une clientèle ; on connaît une lettre datée du 14 mars 1733, adressée à un collectionneur par Jacob Vernet, dans laquelle ce dernier commissionne le peintre pour un envoi d'ouvrages destinés à la mère de Suzanne Curchod (la grand-mère de Germaine de Staël)5. Liotard commence également à graver à l'eau-forte et au burin. C'est aussi à cette époque qu'il se sent suffisamment compétent pour se présenter au concours de l'Académie royale de peinture et de sculpture, mais son tableau d'histoire, David au Temple, est refusé. Le peintre du roi, François Lemoyne, l'a cependant remarqué et lui conseille de «ne jamais peindre que d'après nature, un art dans lequel vous excellez». Ce dernier le recommande au marquis de Puysieulx, nommé ambassadeur à Naples, qui l'emmène avec lui commencer son Grand Tour.

Vers mars-avril 1736 il arrive à Rome où il peint les portraits du pape Clément XII et de plusieurs cardinaux. Trois ans plus tard, il rencontre à Florence le futur lord Duncannon qui le persuade de l'accompagner depuis Naples jusqu'à Constantinople, en passant par les îles de la mer Égée. Ce séjour va profondément marquer le peintre. Dessinant de nombreuses scènes de genre locales, il y rencontre Claude Alexandre de Bonneval, qui a pris le nom de Humbaraci Ahmed Pacha, et a ses entrées à la Cour ottomane. Liotard étudie les coutumes, s'en imprègne, adopte les tenues vestimentaires locales et se laisse pousser la barbe. De Constantinople, il est convoqué à Iași en Moldavie roumaine, puis de là, à Vienne le 2 septembre 1743, où on le surnomme «le peintre turc».

Dans la Vienne du Saint-Empire, il réalise les portraits du futur empereur François Ier et de la future impératrice Marie-Thérèse qu'on cite parmi ses chefs-d'œuvre, ainsi que d'autres membres de la cour. De là, il se rend à Venise où son frère Michel séjournait. Le comte Francesco Algarotti se porte acquéreur de La Belle Chocolatière (Dresde, Gemäldegalerie Alte Meister), un autre de ses chefs-d'œuvre. Il exécute aussi son autoportrait en Turc pour la galerie des Offices de Florence. Il repart ensuite pour Darmstadt, peint des membres de la cour de Hesse, et finit par revenir à Genève où il est célébré par les membres du conseil de la république.

Ensuite commence son second séjour parisien. Rejeté de nouveau par l'Académie royale, il entre à celle de Saint-Luc et expose de 1751 à 1753 plus de 30 portraits, dont ceux de Crébillon et Marivaux. Il est réputé être un peintre cher, et rançon du succès, suscite des jalousies et certains académiciens dénoncent ses abus de privilèges.

En 1751-1752, toujours habillé à la mode turque, il passe en Angleterre, où il retrouve ses anciens compagnons de Constantinople et d'Italie, et, grâce à Duncannon, peut peindre la princesse de Galles en 1753. De cette époque datent aussi de nombreuses natures mortes.

En 1755, il rejoint les Provinces-Unies où, à Amsterdam, l'année suivante, il épouse Marie Fargues le 24 août, fille d'un négociant français installé là. À cette occasion, Liotard finit par tailler sa barbe. Le couple part pour Genève et s'y établit durant près d'une douzaine d'années. Des enfants leur naissent. Liotard fréquente la famille de François Tronchin. Vers 1765, il commence une correspondance avec Jean-Jacques Rousseau et exécutera un portrait du philosophe en 1770. Sa réputation ne s'éteint pas : le 1er novembre, une lettre de l'impératrice Marie-Thérèse à Marie-Antoinette informe cette dernière que Liotard se rend exprès à Paris pour exécuter son portrait.

De nouveau en Angleterre en 1772, son nom figure parmi les exposants à la Royal Academy dans les deux années suivantes avant de revenir à sa ville natale à partir d'octobre 1774. Le 13 juillet 1777, l'empereur Joseph II qui voyageait incognito sous le nom de «comte de Falkenstein», rend visite à Liotard à Genève. S'ensuit un long périple vers Vienne durant lequel Liotard et son fils aîné explorent la région du Danube; il écrit un journal de voyage qui prend fin en 1778.

En 1781, Liotard fait paraître à Genève le Traité des principes et des règles de la peinture, somme qui résume plus de 50 ans de pratiques et où l'artiste exprime son idéal, se rapprocher au mieux du vrai.

En 1783, installé à Confignon, il est encore actif, désireux de faire le portrait de l'impératrice de Russie.

Il meurt à Genève le 12 juin 1789.

Liotard est un artiste très polyvalent et, bien que sa renommée dépende largement de la grâce et de la sensibilité de ses pastels, dont la Liseuse - connu sous le nom de Portrait de Mademoiselle Lavergne ou la Belle Lyonnaise, qui était la nièce du peintre) -, et la Belle Chocolatière, qui sont conservés à la Gemäldegalerie Alte Meister de Dresde, constituent de remarquables exemples, ses peintures sur émail, ses gravures sur cuivre et sa peinture sur verre sont également dignes d'attention critique. Collectionneur, expert de peintures des anciens maîtres, Liotard est également l'auteur d'un Traité des principes et des règles de la peinture (1781). Il a vendu à des prix très élevés plusieurs des chefs-d'œuvre qu'il avait acquis lors de son deuxième séjour en Angleterre. Les musées d'Amsterdam, de Berne et de Genève sont particulièrement riches en exemples de ses peintures et pastels. À Paris, le musée du Louvre conserve 42 de ses pastels. À Londres, le Victoria and Albert Museum expose le tableau Le Turc assis et le British Museum possède deux de ses pastels. Un portrait de l'artiste se trouve dans la Sala dei pittori de la galerie d'Uffizi de Florence.






Paul Chocarne-Moreau


Paul Chocarne-Moreau, né Paul Charles Chocarne à Dijon le 31 octobre 1855 et mort à Neuilly-sur-Seine le 5 mai 1930, était un peintre français.

Paul Chocarne est né à Dijon le 31 octobre 1855 dans une famille d'artistes. Son père est professeur de peinture et il est neveu du père Bernard Chocarne et de l'abbé Victor Chocarne, ainsi que le cousin des sculpteurs Mathurin, Hippolyte et Auguste Moreau.

Paul Chocarne entre à l'École des beaux-arts de Paris, où il est successivement l'élève de Tony Robert-Fleury et de William Bouguereau. Il débute au Salon des artistes français de 1882 et y expose assez régulièrement à partir de cette date sous le nom de Paul Chocarne-Moreau. En 1900 il y obtient une médaille de 2e classe et passe en hors-concours. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 19063.

Chocarne-Moreau se spécialise dans la peinture de genre. Il représente des saynètes de la vie parisienne dont les héros sont généralement de jeunes garçons facétieux issus de milieux populaires : jeunes apprentis-pâtissiers, ramoneurs, enfants de chœur, écoliers. Témoin de son temps, il peint des œuvres comme Sur la barricade qu'il expose au Salon de 1909. On a pu voir en lui un précurseur de Norman Rockwell.

Il meurt à Neuilly-sur-Seine le 5 mai 1930 et est inhumé au cimetière de Levallois-Perret.








Charles Moreau


Charles Moreau était un peintre de scènes de genre né au château-Renard (Loiret) le 12 février 1830 et mort le 15 décembre 1891. Il fut l'élève de d'Ary Scheffert et de Dupuis. Moreau expose au Salon de Paris entre 1848 et 1881, il expose également à Londres et à la Manchester Art Gallery. On sait que l'artiste a vécu la majeure partie de sa vie à Paris.



in reply to Vanessa

are Scottish pet cats wilder than those in England? I don't have any cats of my own but befriended two I met in the street (they sometimes even visit my house) and neither of them shows any interest in birds, they don't even bother with catching dangling string or cat toys. (I do deliberately keep the tree in my garden tall, there are red-list birds there but I think they are too much effort for the suburban cats to bother with..)
in reply to Alex@rtnVFRmedia Suffolk UK

@Alex@rtnVFRmedia Suffolk UK
Cats generally are a mixed bag. Some are not interested in hunting and others are. I general those that grow up in more rural settings tend to be more interested in hunting than those who grow up in more suburban/urban settings