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Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.


«Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.» Céline Pina, 3 novembre 2023
Cette horreur restera épinglée jusqu'à la fin des massacres à Gaza.
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Chaque parole a une conséquence. Chaque silence aussi.


Citation légèrement modifiée extraite de l'ouverture de la revue "Les Temps modernes" écrite par Jean-Paul Sartre en 1945.

Extrait de l'ouverture de la revue "Les Temps modernes" écrite par Jean-Paul Sartre en 1945:

Le populisme est un enfant de vieux, le triste rejeton des derniers réalistes; c'est encore un essai pour tirer son épingle du jeu. Serions-nous muets et cois comme des cailloux, notre passivité même serait une action. Celui qui consacrerait sa vie à faire des romans sur les Hittites, son abstention serait par elle-même une prise de position. L'écrivain est en situation dans son époque: chaque parole a des retentissements. Chaque silence aussi. Je tiens Flaubert et Goncourt pour responsables de la répression qui suivit la Commune parce qu'ils n'ont pas écrit une ligne pour l'empêcher. Ce n'était pas leur affaire, dira-t-on. Mais le procès Calas, était-ce l'affaire de Voltaire? La condamnation de Dreyfus, était-ce l'affaire de Zola? L'administration du Congo, était-ce l'affaire de Gide? Chacun de ces auteurs, en une circonstance particulière de sa vie, a mesuré sa responsabilité d'écrivain.


|Chaque parole a une conséquence. Chaque silence aussi.|



Je suis malade du Bien et je veux que cette maladie soit contagieuse.


Citation extraite de "Le Diable et le Bon Dieu" de Jean-Paul Sartre (1951).
Imposture! Voici une littérature fausse et creuse qui joue avec les oxymores pour attirer l'attention comme un vulgaire média.

Extrait de "Le Diable et le Bon Dieu" de Jean-Paul Sartre (1951):

Je le serai, oui, avec l'aide de Dieu. Je sais que le Bien est plus pénible que le Mal. Le Mal ce n'était que moi, le Bien c'est tout. Mais je n'ai pas peur. Il faut réchauffer la terre et je la réchaufferai. Dieu m'a donné mandat d'éblouir et j'éblouirai, je saignerai de la lumière. Je suis un charbon ardent, le souffle de Dieu m'attise, je brûle vif. Boulanger, je suis malade du Bien et je veux que cette maladie soit contagieuse. Je serai témoin, martyr et tentation.

|Je suis malade du Bien et je veux que cette maladie soit contagieuse.|



Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est.


Citation modifiée. Elle est tirée de "Saint Genet, comédien et martyr" de Jean-Paul Sartre (1952):

«L'important n'est pas ce qu'on fait de nous mais ce que nous faisons nous-même de ce qu'on a fait de nous.»


|Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est.|