La répétition ne transforme pas un mensonge en vérité.
Citation extraite du discours de Franklin Delano Roosevelt radiodiffusé au Forum du New York Herald Tribune, le 26 octobre 1939.
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Extrait du discours de Franklin Delano Roosevelt radiodiffusé au Forum du New York Herald Tribune, le 26 octobre 1939 (l'histoire a été ironique avec lui):
Au Congrès et en de hors de celui-ci, nous avons entendu des orateurs, des commentateurs et d'autres personnes se frapper la poitrine et proclamer qu'il ne fallait pas envoyer les enfants de mères américaines combattre sur les champs de bataille d'Europe. Je n'hésite pas à qualifier cette attitude de l'une des pires impostures de l'histoire actuelle. Il s'agit d'une mise en scène délibérée d'un croquemitaine imaginaire. La simple vérité est qu'aucun responsable de l'administration nationale à Washington, d'un gouvernement d'État, d'une municipalité ou d'un comté n'a jamais suggéré, sous quelque forme que ce soit, la moindre possibilité d'envoyer les enfants de mères américaines se battre sur les champs de bataille européens. C'est pourquoi je qualifie cet argument d'imposture éhontée et malhonnête.
Je n'ai pas la moindre objection à formuler à l'encontre des amateurs qui, à l'intention du public lecteur et auditeur, discutent de la signification profonde des événements militaires et navals de la guerre en Europe. Ils ne font pas de mal parce que le citoyen moyen acquiert rapidement le don de discrimination - et plus tous ces sujets sont abordés par des stratèges amateurs en fauteuil, plus le public se fera sa propre opinion à long terme. Il acquerra la capacité de réfléchir par lui-même.
Le fait de la situation internationale - le simple fait, sans aucun bobard, sans aucun appel aux préjugés - est que les États-Unis d'Amérique, comme je l'ai déjà dit, sont neutres et n'ont pas l'intention de s'impliquer dans la guerre. Que nous puissions être neutres en pensée comme en acte est impossible à réaliser parce que, encore une fois, les habitants de ce pays, réfléchissant calmement et sans préjugés, se sont fait et se font encore une opinion sur les mérites relatifs des événements en cours sur d'autres continents.
Il est de plus en plus évident que la présentation de vraies informations a aiguisé l'esprit et le jugement des hommes et des femmes partout dans le monde en ces jours de vrai débat public. Nous, Américains, commençons à faire la différence entre la vérité d'un côté et le mensonge de l'autre, quelle que soit la fréquence à laquelle le mensonge est répété. La répétition ne transforme pas un mensonge en vérité.
|La répétition ne transforme pas un mensonge en vérité.|
Il y a quelque chose de pire dans la vie que de n'avoir pas réussi, c'est de n'avoir pas essayé.
Citation attribuée à tort à Franklin Delano Roosevelt. En fait, elle est extraite de "The Strenuous Life", discours prononcé par Theodore Roosevelt, futur 26e président des États-Unis, à Chicago, dans l'Illinois, le 10 avril 1899.
Extrait de "The Strenuous Life", discours prononcé par Theodore Roosevelt, futur 26e président des États-Unis, à Chicago, dans l'Illinois, le 10 avril 1899:
Nous n'admirons pas l'homme à la paix timide. Nous admirons l'homme qui incarne l'effort victorieux; l'homme qui ne fait jamais de tort à son voisin, qui est prompt à aider un ami, mais qui possède les qualités viriles nécessaires pour gagner dans les dures luttes de la vie réelle. Il est difficile d'échouer, mais il est pire de n'avoir jamais essayé de réussir. Dans cette vie, nous n'obtenons rien sans effort. L'absence d'efforts dans le présent signifie simplement que des efforts ont été accumulés dans le passé. Un homme ne peut être libéré de la nécessité de travailler que par le fait que lui-même ou ses pères avant lui ont travaillé à bon escient. Si la liberté ainsi achetée est utilisée à bon escient, et que l'homme continue à travailler effectivement, mais d'une manière différente, que ce soit comme écrivain ou comme général, que ce soit dans le domaine de la politique ou dans celui de l'exploration et de l'aventure, il montre qu'il mérite sa bonne fortune. Mais s'il considère cette période d'affranchissement du travail effectif comme une période non pas de préparation, mais de simple jouissance, il montre qu'il n'est qu'un simple cumulard de la surface de la terre, et il se met assurément dans l'impossibilité de tenir tête à ses semblables si le besoin s'en fait sentir à nouveau. Une simple vie d'aisance n'est pas, en fin de compte, une vie très satisfaisante et, par-dessus tout, c'est une vie qui, en fin de compte, rend ceux qui la mènent inaptes à un travail sérieux dans le monde.
|Il y a quelque chose de pire dans la vie que de n'avoir pas réussi, c'est de n'avoir pas essayé.|