L'esprit et le corps sont-ils séparés et si oui, lequel vaut-il mieux choisir?
Citation probablement apocryphe introduite par Christophe André sans référence dans "Je médite jour après jour" (2014), puis reprise sans vérification par d'autres auteurs amis du psychiatre.
Le corps, l'âme et l'esprit constitue l'être dans les 3 religions monothéistes. Ils ne seront séparés qu'à la mort.
Il est probable que Christophe André ait repris la citation "Is there a separation between body and mind, and if so which is it better to have?" attribuée à Woody Allen aux États-Unis sans référence et inexistante dans la littérature et sur Twitter (plus maintenant 😁).
Angry carer dad Ed Davey blasts: 'they don't understand' - Mirror Online
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Dieu a donné un cerveau et un sexe à l'homme mais pas assez de sang pour irriguer les deux à la fois.
Il n'est pas évident que cette citation soit de Pierre Desproges. Un Internaute la rattache à un "Tribunal des Flagrants délires". Pourtant, elle est introuvable dans les deux tomes de 2003. Un ouvrage de 2019 dit qu'elle est une perle du net.
loi1901.com/intranet/a_news/in…
Le plus probable est qu'elle soit issue du film "Sexy Boys" de 2001.
filmotv.fr/film/sexy-boys/3434…
kaakook.fr/citation-32254
|Dieu a donné un cerveau et un sexe à l'homme mais pas assez de sang pour irriguer les deux à la fois.|
En vérité, quand la jeunesse meurt en nous, il s'agit d'une mort plus dure que n'est la mort en la vieillesse.
Citation tronquée extraite des "Essais" de Montaigne (1580).
Extrait des "Essais" de Montaigne (1580):
César répondit plaisamment à un soldat de sa garde, recru et cassé, qui était venu dans la rue lui demander le droit de se faire mourir, regardant son maintien décrépi: «Tu penses donc être en vie». Si nous y tombions tout d'un coup, je ne crois pas que nous serions capables de supporter un tel changement. Mais, conduit par sa main, d'une douce pente et comme insensible, peu à peu, de degré en degré, elle nous roule dans ce misérable état, et nous y apprivoise, aussi nous ne sentons aucune secousse, quand la jeunesse meurt en nous, qui est en essence et en vérité une mort plus dure que n'est la mort réelle d'une vie languissante, et que n'est la mort de la vieillesse. D'autant que le saut n'est pas si lourd du mal-être au non-être, comme il l'est d'un état doux et florissant à un état pénible et douloureux.
|En vérité, quand la jeunesse meurt en nous, il s'agit d'une mort plus dure que n'est la mort en la vieillesse.|
Politiquement, la faiblesse de l'argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu'ils ont choisi le mal.
Citation extraite de "Responsabilité et jugement" d'Hannah Arendt (édité à titre posthume en 2005).
jugurtha.noblogs.org/files/201…
Extrait de "Responsabilité et jugement" d'Hannah Arendt:
Politiquement, la faiblesse de l'argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu'ils ont choisi le mal. Puisque le mal commis par le IIIe Reich était si monstrueux qu'aucun effort de l'imagination ne pouvait permettre de l'appeler «moindre mal», on devait supposer que, à cette époque, le raisonnement aurait dû s'effondrer une fois pour toutes, ce qui, étonnamment, n'a pas été le cas. De plus, si on considère les techniques de gouvernement totalitaire, il est évident que le raisonnement du «moindre mal» - loin d'être avancé seulement de l'extérieur par ceux qui n'appartiennent pas à l'élite au pouvoir - est l'un des mécanismes intégrés à la machinerie de la terreur et de la criminalité. L'acceptation du moindre mal est consciemment utilisée pour conditionner les fonctionnaires comme la population en général à accepter le mal comme tel. Pour n'en donner qu'un parmi maints exemples: l'extermination des juifs a été précédée par une suite très progressive de mesures antijuives, et chacune a été acceptée au motif que refuser de coopérer aurait empiré les choses - jusqu'au stade où rien de pire n'aurait pu arriver.
Hannah Arendt nous rappelle que le moindre mal dont il est question (acceptation du nazisme) n'en était pas un. Elle dit ensuite que par une escalade d'acceptions de ce genre de croyance, on finit par choisir le mal absolu alors que ce "moindre mal" était dès le départ le mal.
C'est d'un point de vue politique qu'il faut être prudent avec ceux qui parlent d'un moindre mal alors qu'il s'agit de toute évidence du mal. Il convient donc de rester vigilant (il faut veiller comme disait Jésus).
|Politiquement, la faiblesse de l'argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu'ils ont choisi le mal.|