Bague au doigt, corde au cou.
Citation apparue comme un proverbe québécois dans l'ouvrage "Le livre des proverbes" de Sylvie Rozé avec la collaboration de Clémentine Pradère Ascione (2012).
Curieusement, c'est aussi le titre français du film "How to Save a Marriage and Ruin Your Life" de Fielder Cook (1968).
|Bague au doigt, corde au cou.|
On trouve toujours de l'argent pour faire la guerre, jamais pour vivre en paix.
Citation de Albert Brie non comprise dans son ouvrage "Le Mot du silencieux" (1978), mais peut-être dans "Le Retour du silencieux" du même auteur (1989), je n'ai pas les moyens de vérifier.
Depuis 1971, il publiait des aphorismes dans le journal québécois "Le Devoir".
Je fais confiance au recensement de Gilles G. Jobin.
gilles-jobin.org/citations/?P=…
ledevoir.com/lire/436400/alber…
|On trouve toujours de l'argent pour faire la guerre, jamais pour vivre en paix.|
La sagesse commence dans l'émerveillement.
Citation déformée de Socrate extraite du dialogue socratique "Théétète" de Platon ( milieu du IVe siècle avant J.-C.), mais aussi d'Aristote dans son ouvrage "Métaphysiques", plus tardif puisque Aristote fut l'élève de Platon.
Cependant, c'est à Aristote que j'attribuerais cette pensée à cause de cette citation de lui: «L'amour des mythes est, en quelque manière, amour de la Sagesse, car le mythe est un assemblage de merveilleux.»
beq.ebooksgratuits.com/Philoso…
philosophie.cegeptr.qc.ca/wp-c…
Extrait du dialogue socratique "Théétète" de Platon ( milieu du IVe siècle avant J.-C.):
Socrate: Je vois, mon ami, que Théodore n'a pas mal deviné le caractère de ton esprit; car c'est la vraie marque d'un philosophe que le sentiment d'étonnement que tu éprouves. La philosophie, en effet, n'a pas d'autre origine, et celui qui a fait d'Iris la fille de Thaumas n'est pas, il me semble, un mauvais généalogiste. Mais comprends-tu déjà pourquoi ces choses sont telles en conséquence de la doctrine que nous attribuons à Protagoras; ou ne saisis-tu pas encore?
Extrait de l' ouvrage "Métaphysiques" d'Aristote (après 340 avant J.-C.):
C'est, en effet, l'étonnement qui pousse, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des Étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Or apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (c'est pourquoi même l'amour des mythes est, en quelque manière, amour de la Sagesse, car le mythe est un assemblage de merveilleux).
|La sagesse commence dans l'émerveillement.|
La démocratie, c'est beaucoup plus que la pratique des élections et le gouvernement de la majorité : c'est un type de mœurs, de vertu, de scrupule, de sens civique, de respect de l'adversaire, c'est un code moral.
Citation extraite de l'ouvrage "La vérité guidait leurs pas" de Pierre Mendès France (1976).
Cohérence omet le plus important qui suit cette citation. Mais en connaît-il la suite?
Extrait de l'ouvrage "La vérité guidait leurs pas" de Pierre Mendès France (1976):
La démocratie, c'est beaucoup plus que la pratique des élections et le gouvernement de la majorité: c'est un type de mœurs, de vertu, de scrupule, de sens civique, de respect de l'adversaire; c'est un code moral. Elle reconnaît à l'opposition comme aux minorités le droit de remettre les options passées en question, pour qu'à tout moment le pays puisse juger, jusqu'à se déjuger. Les partis et les équipes au pouvoir acceptent ainsi d'être désavoués un jour.
Appelés au gouvernement, certains peuvent être tentés de transformer une mission conditionnelle et révocable en une sorte de délégation permanente; se croyant ou se disant investis d'une grande mission, persuadés qu'ils font mieux que l'adversaire, ils peuvent chercher à conserver le pouvoir en abusant d'une propagande unilatérale, en exploitant le charisme d'un chef, les mythes, les peurs et les craintes, le chauvinisme et le racisme, l'égoïsme de classe, les promesses de la démagogie. Une situation de despotisme de fait peut alors se créer, même si elle n'a pas le caractère sanglant de précédents odieux encore présents à nos mémoires (et qui revivent dans de trop nombreux pays aujourd'hui). Une information biaisée, une répression d'abord modérée, des tribunaux d'exception ou, en tout cas, rendus dociles, une législation ambiguë qui sera progressivement interprétée et déviée, des machinations et des provocations policières, des atteintes insidieuses aux libertés conduisent insensiblement a cette «tyrannie douce» dont parlait Tocqueville. On voit souvent des démocraties formelles qui ne refusent pas les consultations électorales, qui même y recourent largement (mais chaque fois dans un contexte captieux pour, en définitive, les falsifier), coexister avec un libéralisme relatif qui serre adroitement les contours du droit constitutionnel.
|La démocratie, c'est beaucoup plus que la pratique des élections et le gouvernement de la majorité : c'est un type de mœurs, de vertu, de scrupule, de sens civique, de respect de l'adversaire, c'est un code moral.|