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Seul un esprit éduqué peut comprendre une pensée différente de la sienne sans devoir l'accepter.


Citation apocryphe.

atkinsbookshelf.wordpress.com/…

Traduction de l'article:

C'est dans "Religion and the Pursuit of Truth" ( 1959 ) de Lowell Bennion que cette citation apparaît le plus tôt sous forme imprimée . À la page 52 de son livre, Bennion écrit: «Dans cette approche générale du sujet de la science et de la religion, l'auteur ne souhaite pas induire en erreur. Il y aura toujours des conflits dans l'esprit de ceux qui réfléchissent sérieusement à ces deux domaines. De temps en temps, il faudra choisir entre les deux domaines. Cependant, une grande partie du conflit n'est pas nécessaire et peut être résolue... si l'on suit la sagesse de la pensée d'Aristote: «C'est la marque d'un esprit éduqué que d'être capable d'entretenir une pensée sans l'accepter» (ou la rejeter, pourrait-on ajouter)».
Personne ne sait où Bennion a lu cette phrase dans les écrits d'Aristote, ni ce qu'il fumait lorsqu'il a mal lu le passage en question. On ne peut que supposer qu'il s'agit d'une paraphrase assez radicale de la phrase qui figure dans "L'Éthique à Nicomaque" d'Aristote (Livre 1, 1094a.18, traduit par W. D. Ross), bien qu'elle ait un sens très différent: «C'est la marque d'un homme instruit que de rechercher la précision dans chaque classe de choses, dans la mesure où la nature du sujet le permet; il est évidemment tout aussi insensé d'accepter des raisonnements probables de la part d'un mathématicien et d'exiger des preuves scientifiques de la part d'un rhéteur.»
Si Aristote vivait encore aujourd'hui, il dirait peut-être: «C'est la marque d'un esprit cultivé que de ne pas croire tout ce qu'on lit sur l'internet.»


|Seul un esprit éduqué peut comprendre une pensée différente de la sienne sans devoir l'accepter.|



La vérité est bonne mais elle blesse, le mensonge est mauvais, mais il engraisse.


1090ème proverbe recueilli par I.N. Kuteïnikov et offert à sa mère en souvenir en 1968.

«Хороша правда , да колет , плоха ложь , да кормит.» ou « Хороша правда да колит, плоха ложь да кормит.»

ruthenia.ru/folklore/kuteiniko…

Il est aussi présent dans un ouvrage russe destiné à l'aide à la traduction du russe en français (1981). Cette traduction vient d'ailleurs de cet ouvrage (elle essaye de reproduite le jeu de mot avec "blesse" et "engraisse"):

google.fr/books/edition/%D0%9C…


|La vérité est bonne mais elle blesse, le mensonge est mauvais, mais il engraisse.|



On ne peut s'empêcher de vieillir, mais on peut s'empêcher de devenir vieux.


Cette citation serait de George Burns, comédien de vaudeville américain qui a continué sa carrière dans le cinéma, la radio et la télévision.

Elle est inconnue en France avant 2009, mais elle est connue aux États-Unis en 1984.

https://x.com/NiQoxPat/status/5734039921
google.fr/books/edition/Life_C…

Elle a été citée par l'Association québécoise de défense des retraités en juin 2006 sans mention d'auteur.

assnat.qc.ca/Media/Process.asp…


|On ne peut s'empêcher de vieillir, mais on peut s'empêcher de devenir vieux.|




En toutes choses, il vaut mieux espérer que désespérer.


Extrait de "Torquato Tasso", pièce de théâtre de Johann Wolfgang von Goethe (1790).

Extrait de "Torquato Tasso" de Johann Wolfgang von Goethe (1790):

LÉONORE.
Espères-tu maintenant agir sur un caractère qui te semblait tout à l'heure impraticable?


ANTONIO.
Nous espérons toujours, et en toutes choses il vaut mieux espérer que désespérer; car qui peut calculer ce qui est possible? Il est cher à notre prince, il faut qu'il reste avec nous; et si c'est en vain que nous aurons cherché à le corriger, il ne sera pas le seul dont nous supportions les défauts.

LÉONORE .
Je ne te crois pas à ce point affranchi de passion et de partialité! Tu t'es bien vite converti.

ANTONIO.
Il faut bien que l'âge ait du moins cette prérogative de savoir s'arrêter à temps , s'il n'a pas réussi à éviter l'erreur. Tu voulais d'abord m'amener à pardonner à ton ami: c'est à présent moi qui t'en prie. Fais ce que tu pourras pour qu'enfin il revienne à lui, et que tout rentre bientôt dans l'ordre accoutumé. J'irai moi-même à sa rencontre, dès que tu m'auras dit qu'il est calmé, que ma présence ne peut plus accroître le mal. Mais ne perds pas de temps: Alphonse repart ce soir, et je dois l'accompagner. En attendant, adieu.


|En toutes choses, il vaut mieux espérer que désespérer.|



Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois...


Réécriture d'un passage "La République", Livre VIII, de Platon, dialogue socratique rédigé vers 375 avant J.-C. Cet apocryphe anachronique semble remonter à 1969 en France (suite aux évènements de 1968?)

Extrait du Livre VIII de la République de Platon:

Socrate - Je veux dire que le père s'accoutume à traiter son enfant comme son égal, à le craindre même; que celui-ci s'égale à son père et n'a ni respect ni crainte pour les auteurs de ses jours, parce qu'autrement sa liberté en souffrirait; que les citoyens et les simples habitants et les étrangers même aspirent aux mêmes droits.
Adimante - C'est bien là ce qui arrive.
Socrate - Oui, et il arrive aussi d’autres misères telles que celles-ci. Sous un pareil gouvernement, le maître craint et ménage ses disciples; ceux-ci se moquent de leurs maîtres et de leurs surveillants. En général les jeunes gens veulent aller de pair avec les vieillards, et lutter avec eux en propos et en actions. Les vieillards, de leur côté, descendent aux manières des jeunes gens, en affectent le ton léger et l'esprit badin, et imitent la jeunesse de peur d’avoir l'air fâcheux et despotique.
Adimante - Tout-à-fait.
Socrate - Mais le dernier excès de la liberté dans un État populaire, c'est quand les esclaves de l'un et de l'autre sexe ne sont pas moins libres que ceux qui les ont achetés. Et nous allions presque oublier de dire jusqu'où vont l'égalité et la liberté dans les rapports des femmes et des hommes.
Adimante - Et pourquoi donc ne dirions-nous pas, selon l'expression d'Eschyle,
Tout ce qui nous vient maintenant à la bouche? [On ignore à quelle tragédie d'Eschyle appartient ce vert qui était passé en proverbe.]
Socrate - Sans doute, et c'est aussi ce que je fais. Il n'est pas jusqu'aux animaux à l'usage des hommes qui en vérité ne soient là plus libres que partout ailleurs; c'est à ne pas le croire, si on ne l'a pas vu. Des petites chiennes y sont tout comme leurs maîtresses, suivant le proverbe; les chevaux et les ânes, accoutumés à une allure fière et libre, s'en vont heurter ceux qu'ils rencontrent, si on ne leur cède le passage. Et ainsi du reste; tout y respire la liberté.
Adimante - Tu me racontes mon propre songe. Je ne vais jamais à la campagne, que cela ne m'arrive.
Socrate - Or, vois-tu le résultat de tout ceci, combien les citoyens en deviennent ombrageux, au point de s'indigner et de se soulever à la moindre apparence de contrainte? Ils en viennent à la fin, comme tu sais, jusqu'à ne tenir aucun compte des lois écrites
ou non écrites, afin de n'avoir absolument aucun maître.
Adimante - Je le sais parfaitement.
Socrate - Eh bien, mon cher ami, c'est de ce jeune et beau gouvernement que naît la tyrannie, du moins à ce que je pense.


|Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois...|



On n'est pas responsable de la tête que l'on a, mais de la tête que l'on fait.


Citation déformée du cardinal Désiré Mercier attestée dans les ouvrages "Alexis le trotteur" de Jean-Claude Larouche (1971) et "Les soifs de l'homme" de Jacques d'Arnoux (1978).

Pourquoi l'associer à la Chine? Parce que c'est le Pays du sourire?

Citation du cardinal Désiré Mercier:

Si personne n'est responsable de la tête qu'il a, tout le monde, à partir d'un certain âge, est responsable de la tête qu'il fait.


|On n'est pas responsable de la tête que l'on a, mais de la tête que l'on fait.|



Les opportunités ne sont pas offertes. Elles doivent être arrachées. Et cela demande de la persévérance... et du courage.


Citation modifiée extraite du discours prononcé par Indira Gandhi le 16 novembre 1968 à l'Indian Institute of Technology de New Delhi.

archive.org/details/in.ernet.d…

Extrait du discours prononcé par Indira Gandhi le 16 novembre 1968 à l'Indian Institute of Technology de New Delhi:

Partout dans le monde, les entrepreneurs sont nombreux parmi les ingénieurs. Dans notre pays, même si nous avons mis l'accent sur le fait que les industries de base et les industries stratégiques relèvent du secteur public, les possibilités de création d'entreprises par des jeunes hommes et des jeunes femmes entreprenants sont pratiquement illimitées. Mais les opportunités ne sont pas offertes; il faut les arracher et travailler pour les obtenir. Cela demande de la persévérance et de la ténacité, de la détermination et du courage. Plus de la moitié de nos investissements dans le plan sont consacrés à la construction et à l'équipement. Ainsi, vous et vos collègues seniors êtes les dépositaires de notre développement. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à des difficultés particulières, car nous passons d'une situation où nous recevions une aide étrangère importante à une situation d'autosuffisance. C'est la plus difficile de toutes les phases du développement et elle exige le plus grand effort pour mobiliser et utiliser pleinement nos ressources. Dans tout ce que vous faites, vous devez vous efforcer de réaliser un maximum d'économies, libérant ainsi des ressources rares pour d'autres activités productives. Aujourd'hui, nous devons mobiliser chaque paisa et chaque once d'énergie. Nous devons travailler avec dévouement et surtout avec le sentiment d'un engagement profond envers notre pays. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons assurer notre avenir.

|Les opportunités ne sont pas offertes. Elles doivent être arrachées. Et cela demande de la persévérance... et du courage.|



Donnez à ceux que vous aimez les ailes pour voler, les racines pour revenir et les raisons pour rester.


Citation jamais sourcée et inconnue avant 2011. Elle est très probablement apocryphe.

https://x.com/TatianaFalcon/status/73611745742176257


|Donnez à ceux que vous aimez les ailes pour voler, les racines pour revenir et les raisons pour rester.|



Comme une journée bien remplie nous donne un bon sommeil, une vie bien vécue nous mène à une mort paisible.


Citation déformée extraite de l'ouvrage "Scritti letterari di Leonardo da Vinci" édité par Augusto Marinoni en 1952:

Puisqu'une journée bien passée donne un sommeil heureux ainsi une vie bien utilisée donne une mort heureuse.

hs-augsburg.de/~harsch/italica…
skypescuola.wordpress.com/wp-c…


|Comme une journée bien remplie nous donne un bon sommeil, une vie bien vécue nous mène à une mort paisible.|



The chasm and chamber open up, fewer lights than before linger but all is the same dull brightness.

Continuing its f͑ͨ̒͝ą̥͙̬̫̙̤͍̠̥̊͆̇̄̀̎ͭͯ̊͗ͩl̸̸̡̨̙͗͠͡s̮̙̼͕̮̬͎̏̆ͮḝ̸̷̵̨̯̟͈̦̱̜͎̻͂͐̎̒̚͟͝h̨̛͖̣̗̰̗̠̬̬ͨ̓͆̑̂̉͌͠o̸̢͔͚̹̲̰̲̖̭̠̺͈̅̂ͫ̈̏̆̊̚͢͜͡ơ̸̠̭̥̭̺̭̻͙͇̋̌̆̇̏ͩ͊͛̆̔̋̕̚͢͢͠͞ͅ_̞̠̥̭ͩd̵̷̨̦̯͎͍̳̣̬̳̮͕́ͮ̎̈́ͧͭ̑̄̏͑ͥ͂͌̚̚͠͞

of pretending infrastructure with no intention of designating purpose to itself. Tiles on the now very high up ceiling, protrude a yellow reflection from the carpet floor. Only noticing the Rot which slowly creeps down, Invisible at first but with time becomes more noticeable, maybe even growing? A hand imprint on the wall glares into the open, empty chasm.

This place has been forgotte- no.. Abandoned. If god exists, it won't be here and if the Devil exists, this would be a prison even for ḩ̵̸̢̖̟͕̫̄ͭͤ́͆ͣ̏͆͊ȉ̴̸̡̛͉̙͚̣̗̦͕̥͍͚̯͉̦̫̐ͤ̀́́͒̅͂̆ͥ̀̽̑ͫ̓͑̚͘͜͞ͅm̶̡̡̨̨̢̰̹͉̩̭̙͍̹̋̿̃̎̉͊ͭͥ̽ͦ̀̚͞͡͡

The hand is not there. ǝɯᴉʇ sᴉɥʇ ʎʅuo ,ɯsɐɥɔ ǝɯɐs ǝɥʇ oʇ punoɹɐ ʞɔɐq spuᴉʍ sʇI .xǝʅdɯoɔ ǝɥʇ ɟo uɹnʇ ǝʅqᴉssodɯᴉ uɐ ʇɐ sɹnɔɔo ɹǝuɹoɔ ǝʅqɐǝɔᴉʇou ɐ ʇǝdɹɐɔ ᵷuᴉɥsnɯ ǝɥʇ ssoɹɔɐ ᵷuᴉʞʅɐM

Where the hand was,, there is now a door. Djduehwjdiwoq187#817+$9991
ᵃⁿᵈ ᶦᵗˢ ˢᶦⁿᵍᶦⁿᵍ ᵗᵒ ᵐᵉ



Lights dim, shadows grow
Life's sin, shallows row
Chords plucked, listen more.

p̧̠̹͕̫̳ͣ̒ͧ̄͗ͣ̉̒̋ͯ͐̚̕͠͞l̶̨̤̤̪͚̺̬̘̾͒ͫ̅ͯ̓́ͪ̽ͤ̏̾ͩ̈̇̈̀͜͠͞e̴̵̖͇̗̻̺̖̲͚͌ͧ̍̆̀̓ͬ͊̿͂̐̌̎ͧ͜ă̧͍͙͚̹̮̬͈̣͎ͧ̿͗ͦ̇̇̽̃̈́̍͠se̘̗͊̆̔͗̒͟͞͞ o̶̳̩̺̬͎̖̤͉͓̬̽̑͒ͭͪ̎̏͠p̴̴͔̘̬̻̪͚͂ͬͩͪ̓ͦ͒͘̕ẻ̡̢̘͓͗ͤ̅̓ͣ̇ͭ̃n̛̰ͯ̑ t̴̷̵̢̨̲̙̱̫̙̥̬͈̩̳̰̞͙̺̎͆͗̾̉ͪ́́ͭ̀̅̑̑̏̒ͮ͢͝h̵͙̬̮͍̞̻̖̳̙̞̙̲̩̭͖̮̿̀̇ͥ̈́͒̂͂ͣͬ̄͐ͨ̕̕͟͢͝ę̵̵̶̧͍̺͚̦͔͕̳̤̠̙͕͔̤͒̀̊͐̓̄́͒͒̐ͯ̔̍͘̕͜͝ ḍ̶̸̸̹̤̻̣͈̘̰̖ͦ̔ͦ͒̎̾͌́̒ͮ̿̒̾̓ͧ̍ͦͥ͌̅̽ͧ̔̽̆̍̂̍͟͢͜͞ͅo̧̹͍͚̣͇̟̭͔͚̝͚͇̔ͮ͑̿ͫ̈́́̈́̀͛̽͢͟͝͝ͅo̸̷͙̫̰͕̠̳̜͔̺ͭ͑̍̈̓̀̕̚̚͠ͅr̵̯͇̤̰̺̟̓͗̈́̋͆̋ͥ̑͛ͣ̑͘̚͜͢͝͡



La douceur du miel ne console pas de la piqûre de l'abeille.


Citation extrait de la fable "La vieille et le chat maigre" venant des "Contes et fables indiennes de Bippaï et de Lokman", traduites d'Ali Tchelebi-ben-Saleh, auteur turc, et attribué au Pandit Vishnu Sarma (3e siècle av. J.C.).

google.fr/books/edition/Contes…

Extrait de la fable "La vieille et le chat maigre" venant des "Contes et fables indiennes de Bippaï et de Lokman":

En effet , avant qu'il arriva, son mauvais destin avait disposé les choses d'une manière toute contraire à ce qu'il s'était promis: car, le jour précédent les chats avaient commis un si grand désordre, que le Sultan en colère avait ordonné très - expressément que des archers armés d'arcs et de flèches, se mirent en embuscade, et tirèrent sur tous les chats qui paraîtraient, ou qui prendraient le premier morceau, qui devait être le dernier de leur vie.
Le chat de la vieille, qui ne savait rien de cette ordonnance, enivré de la gourmandise dont il était poussé, n'eut pas plutôt senti l'odeur des viandes, et entendu le son des plats, des bassins et des autres vases de porcelaine, dans lesquels elles étaient servies, qu'il se jeta dessus, malgré sa faiblesse, avec l'impétuosité d'un épervier sur sa proie, sans considérer qu'elles étaient préparées pour le Sultan. Mais son heure était venue et ce n'était pas pour lui que la marmite avait bouilli. A peine se fut-il saisi d'un gros morceau, qu'il se sentit frappé d'une flèche. Il le lâcha dans le moment, et s'enfuit à toutes jambes, jusqu'à ce que les forces lui manquèrent. Alors voyant ruisseler le sang de ses entrailles: si, dit-il, je ne meurs pas de ce coup fatal, je me contenterai de souris et de la soupe de ma vieille. Puisque la douceur du miel ne console pas de la piqûre de l'abeille, il vaut mieux manger du raisinet que du miel.


|La douceur du miel ne console pas de la piqûre de l'abeille.|



Celui qui a les yeux ouverts sur ses propres défauts verra son âme acquérir une force nouvelle.


Citation déformée extraite du "Pend-Namèh" ou "Livre des conseils" de Farid al-Din Attar, le grand poète mystique persan.

google.fr/books/edition/Pend_N…

Extrait du "Livre des conseils" de Farid al-Din Attar:

Mon frère, si tu cherches véritablement le Seigneur, n'ouvre tes lèvres que pour prononcer ses commandements; si tu connais le Dieu vivant qui n'est point sujet à la mort, mets sur ta bouche le sceau du silence. Sois attentif, ô mon fils, à mes avis et aux conseils que je te donne: veux-tu trouver la paix et le salut? Garde le silence. Celui qui se livre à la multitude des paroles , a le cœur gâté et corrompu. Le silence est l'exercice du sage; l'exercice de l'insensé est l'oubli de ses devoirs. S'interdire le mensonge et la médisance, c'est un silence dont l'obligation est indispensable; celui-là est un insensé qui se laisse emporter par le plaisir de parler. Ne parle jamais, ô mon frère, que pour proférer les louanges de Dieu, et n'emploie point sa parole sainte dans des discours vains et injurieux. Dès qu'un homme se laisse dominer par le désir de parler, tout ce qu'il possède est livré au pillage: la multitude des paroles donne la mort à l'âme, quand même elles seraient d'un prix égal à celui des perles d'Aden. L'homme qui consacre tous ses efforts à acquérir le talent de parler, fait une plaie à son âme et défigure sa beauté. Retiens ta langue étroitement enfermée dans la prison de ta bouche, et ne mets point ton espérance dans les créatures. Celui qui n'a les yeux ouverts que sur ses propres défauts, verra son âme acquérir une nouvelle force.


|Celui qui a les yeux ouverts sur ses propres défauts verra son âme acquérir une force nouvelle.|



La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre.


Citation extraite de "Religion and Personality" d'Adrian van Kaam (1964).

Adrian van Kaam était un prêtre catholique néerlandais de la Congrégation du Saint-Esprit, un professeur d'université, un psychologue existentialiste et un écrivain sur la spiritualité formatrice.

Cette citation était parfois affichée dans des hôpitaux et des lieux de vie.

Extrait de "Religion and Personality" de Adrian van Kaam (1964):

Alors que la première chose à savoir dans une crise technique est l'information exacte sur l'instrument concerné, la première chose à savoir dans les problèmes de la vie est que nous ne savons pas. La vie est un mystère à vivre, pas un problème à résoudre. Devant ce mystère, nous nous tenons dans l'admiration et l'abandon. Nous n'imposons pas nos catégories mesquines au mystère de la vie; nous ne forçons pas la vie à s'adapter à nos préjugés étroits; nous ne nous plaignons pas que la vie est trop vaste pour nous ; nous savons que la vie échappe à notre emprise. Nous nous inclinons avec révérence devant le mystère de l'Être; nous acceptons avec humilité le fait que nous ne pouvons pas comprendre où la vie nous mène ; nous apprenons la vertu de la patience à l'école de l'aventure de la vie. Car nous sommes comme des marins sur un navire dont la destination est inconnue sur une mer inexplorée.


|La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre.|



Quand tout va bien on peut compter sur les autres, quand tout va mal on ne peut compter que sur sa famille.


"Proverbe" dont le sens est introuvable avant 1980 aux États-Unis et plus tard en France, ce qui témoigne d'une évolution frappante des mentalités occidentales.
Cherchez la phrase "only count on your family" et "on ne peut compter que sur sa famille".


|Quand tout va bien on peut compter sur les autres, quand tout va mal on ne peut compter que sur sa famille.|



On a dû te dire qu'il fallait réussir dans la vie; moi je te dis qu'il faut vivre, c'est la plus grande réussite du monde.


Citation extraite du récit et essai "Les vraies richesses" de Jean Giono (1936).

Il faut vivre en personne vertueuse, car vivre dans le vice ce n'est pas recommandable.

Extrait du récit et essai "Les vraies richesses" de Jean Giono (1936):

On a dû te dire qu'il fallait réussir dans la vie; moi je te dis qu'il faut vivre, c'est la plus grande réussite du monde. On t'a dit: «Avec ce que tu sais, tu gagneras de l'argent.» Moi je te dis: «Avec ce que tu sais tu gagneras des joies.» C'est beaucoup mieux. Tout le monde se rue sur l'argent. Il n'y a plus de place au tas des batailleurs. De temps en temps un d'eux sort de la mêlée, blême, titubant, sentant déjà le cadavre, le regard pareil à la froide clarté de la lune, les mains pleines d'or mais n'ayant plus force et qualité pour vivre; et la vie le rejette. Du côté des joies, nul ne se presse; elles sont libres dans le monde, seules à mener leurs jeux féeriques sur l'asphodèle et le serpolet des clairières solitaires.


|On a dû te dire qu'il fallait réussir dans la vie; moi je te dis qu'il faut vivre, c'est la plus grande réussite du monde.|



Un homme n'est jamais si grand que lorsqu'il est à genoux pour aider un enfant.


Citation apparue à la fin du XXe siècle et associée aux Chevaliers de Pythagore (Knights of Pythagoras), une fondation maçonnique de la jeunesse de Pennsylvanie. Impossible de savoir si elle est authentique ou pas.

google.fr/books/edition/Baby_s…
pmyf-org.translate.goog/masoni…



|Un homme n'est jamais si grand que lorsqu'il est à genoux pour aider un enfant.|



Extrait du "Jardin d'éloquence" (Shuo Yuan) de Liu Xiang


Propos attribués à Confucius dans le "Jardin d'éloquence" (Shuo Yuan) de Liu Xiang:

Quand un homme de qualité cultive son comportement mais ne parvient pas à obtenir une position, il est heureux de sa propre compréhension des choses ; ayant obtenu une position, il est heureux de sa propre sagesse. Ainsi, il est heureux toute sa vie et n’éprouve pas le moindre désespoir. Une personne mesquine n’est pas comme cela. Lorsqu’elle n’a pas encore obtenu une position, elle est affligée de ne pas l’obtenir ; et, après avoir obtenu une position, elle est affligée à l’idée de la perdre. Ainsi, elle est accablée de soucis toute sa vie et n’éprouve pas le moindre bonheur.


Il n'y a pas de plus grand bonheur que de nouer de nouvelles amitiés.


«Il n'y a pas de plus grand bonheur que de nouer de nouvelles amitiés.» Qu Yuan, Neuf chants (Jiu Ge), V Le petit maître du destin (Shao si ming), entre 241-223 avant J.-C.


|Il n'y a pas de plus grand bonheur que de nouer de nouvelles amitiés.|



Le bonheur vient de l'attention (prêté) aux petites choses, et le malheur de la négligence des petites choses.


Citation de Liu Xiang extraite du "Dictionnaire classique de la langue chinoise" (法文註釋中國古文大辭典) de Séraphin Couvreur, prêtre jésuite français missionnaire en Chine de 1870 à 1919, (1904).


|Le bonheur vient de l'attention (prêté) aux petites choses, et le malheur de la négligence des petites choses.|



A force de tout voir, on finit par tout supporter… A force de tout supporter, on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer, on finit par tout accepter… A force de tout accepter, on finit par tout approuver!


Citation apocryphe dont la genèse est floue et complexe.

Une première attribution à saint Augustin remonte à un panégyrique d'Esprit Fléchier, évêque de Nîmes, pour saint Benoît en 1680.

google.fr/books/edition/Pan%C3…

Voici ce qu'il a écrit:

Qu'il est dangereux, dit Saint Augustin, que les Gens de bien même entraînés par l'exemple et par la coutume, à force de voir le mal ne s'accoutument à le souffrir, et à force de le souffrir ne s'accoutument à le commettre.

Aucune référence n'est donnée.

Dans un ouvrage de 1717, il est écrit qu'il vient du livre (liber en latin) "De Perfectione Iustitiae hominis" ("De la perfection de la justice de l'homme" écrit en 415 après J.-C.). Or, cet écrit de saint Augustin ne contient rien qui s'en rapproche.

gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6…

La recherche dans tous les écrits de saint Augustin ne donne rien qui se rapproche, de près, de la citation d'Esprit Fléchier.

Un autre panégyrique pour saint Benoît de Barthélémy Baudrand, prêtre jésuite français, et écrivain spirituel de renom, nous éclaire sur le sujet:

Dans les premiers temps du christianisme, dans les beaux jours de l'Église naissante, la retraite n'était pas nécessaire pour assurer son salut; l'assemblée des fidèles n'était qu'une assemblée de saints dont la sagesse inspirait tous les discours, dont la piété dictait toutes les pensées, dont la charité animait tous les sentiments; mais quand la charité des fidèles se fut ralentie, quand un air contagieux se fut répandu dans le monde, quand le vice eut inondé toutes les conditions, tous les états, il fallut que les vrais Israélites s'enfuissent dans le désert, pour sacrifier librement au Seigneur , il fallut que les bons se séparassent de la contagion des méchants, de peur qu'entraînés par le torrent, à force de voir le mal , ils ne s'accoutumassent à le souffrir, et à force de le souffrir ils ne s'accoutumassent à le commettre.
Tel fut le grand saint dont nous célébrons la mémoire prévenu des bénédictions de Dieu dès l'enfance et favorisé de ces grâces qui font les grands saints, Benoit comprit combien le monde était dangereux, qu'il était nécessaire pour lui de se mettre à couvert du danger, d'éviter les flammes de cette fournaise ardente; que quand Dieu demande un sacrifice, il faut le faire au plutôt, qu'en différant, on s'expose à ne le faire jamais; qu'après tout, nous n'avons qu'une âme à sauver et que pourvu qu'on la sauve, peu importe de tout le reste: pénétré de ces grandes maximes, il prend la résolution de quitter le monde dès l'aurore de ses plus beaux jours et de chercher dans la solitude un asile contre la séduction.

L'auteur ne fait pas référence à saint Augustin, mais il utilise les mêmes termes que d'Esprit Fléchier au sujet de l'accoutumance de voir le mal.

Saint Benoît (480-547) est le fondateur de l'ordre des Bénédictins et a largement inspiré le monachisme occidental ultérieur.

Ces panégyriques d'Esprit Fléchier et Barthélémy Baudrand se devaient le promouvoir les vertus du monachisme. Il fallait donc justifier le fait de se mettre à l'écart des sociétés humaines, pour ne pas voir le mal à l'œuvre dans un monde de plus en plus corrompu.

La citation d'Esprit Fléchier a ensuite évoluée. Dans un article de "L'aube nouvelle" de juin 1911, il est devenu:

A force de voir le mal, nous finissons par tout supporter et même approuver.

gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t…

Puis, en 1927:

A force de tout voir, nous finissons par tout supporter, et à force de tout supporter, nous finissons par tout approuver.

gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6…

Puis enfin, en 1987, dans "Aux larmes, citoyens!" de Roger Holeindre, on ajoute cet apocryphe:

A force de tout tolérer, on finit par tout justifier.

|A force de tout voir, on finit par tout supporter…
A force de tout supporter, on finit par tout tolérer…
A force de tout tolérer, on finit par tout accepter…
A force de tout accepter, on finit par tout approuver!|



Subway Tooter & Foggy Minds


Tried logging on to here via Subway Tooter, which I use for Mastodon. It's supposed to work with Friendica too. I tried the Friendiqa app but it doesn't even recognise this site exists. Anyway it appeared I'd logged on successfully but when I went to look at my feed I got a very long error message. The folks on Subway Tooter's help forum said it was a server issue and to contact the server owner.
in reply to Vanessa

@Vanessa That would be me for future reference (in the menu under information it has a lot of the server details and in there is a link to my profile as well as my email address)

If you look further down on that error message where it says HTTP 502 Bad Gateway it tells me the server might have been having issues at that point in time. In all honestly it's kinda unavoidable at the time due to resource constraints, sites currently on a rented dedicated server until I fix my housing situation (current ETA is late october when I can work on putting it back on my own, more stable, hardware again), so it probably was just having issues loading that page at that time.

There's not a lot I can do with troubleshooting clients, but let me know if it keeps having trouble and maybe I can work with you to find some answers?

in reply to Vanessa

I've got it partially working. The feed doesn't work but the notifications do and I can boost/repost posts from my Mastodon accounts onto my Foggy Minds account



Toute tolérance accordée aux fanatiques leur fait croire immédiatement à de la sympathie pour leur cause.


Citation extraite du roman historique "Mémoires d'Hadrien" de Marguerite Yourcenar, publié en 1951. Ces pseudo-mémoires de l'empereur romain Hadrien ont rencontré un succès international fulgurant assurant la célébrité à son auteur.
Un exemple typique du détournement de citation.

Extrait du roman historique "Mémoires d'Hadrien" de Marguerite Yourcenar (1951):

Ce fut vers cette époque que Quadratus, évêque des chrétiens, m'envoya une apologie de sa foi. J'avais eu pour principe de maintenir envers cette secte la ligne de conduite strictement équitable qui avait été celle de Trajan dans ses meilleurs jours; je venais de rappeler aux gouverneurs de provinces que la protection des lois s'étend à tous les citoyens, et que les diffamateurs des chrétiens seraient punis s'ils portaient contre eux des accusations sans preuves. Mais toute tolérance accordée aux fanatiques leur fait croire immédiatement à de la sympathie pour leur cause; j’ai peine à m'imaginer que Quadratus espérait faire de moi un chrétien; il tint en tout cas à me prouver l'excellence de sa doctrine et surtout son innocuité pour l'État. Je lus son œuvre; j'eus même la curiosité de faire rassembler par Phlégon des renseignements sur la vie du jeune prophète nommé Jésus, qui fonda la secte, et mourut victime de l'intolérance juive il y a environ cent ans. Ce jeune sage semble avoir laissé des préceptes assez semblables à ceux d'Orphée, auquel ses disciples le comparent parfois.


|Toute tolérance accordée aux fanatiques leur fait croire immédiatement à de la sympathie pour leur cause.|



Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé.


C'est au psychologue américain Ronald Lippitt que l'on doit cet aphorisme.

falschzitate.blogspot.com/2017…
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En 1945, le monde avait pris conscience du pouvoir destructeur de l'atome et où pouvait nous mener désormais la haine.
Ronald Lippitt écrivit dans la revue "The Journal of Social Issues" en 1945:
«Il est désormais plus facile d'écraser un atome que de briser un préjugé.»


|Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé.|



Les bonnes résolutions sont des chèques tirés sur une banque où l'on n'a pas de compte courant.


Citation tronquée extraite du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890).
Il n'y a rien à y penser de bien, comme souvent avec Oscar Wilde.

Citation complète:

Les bonnes résolutions ne peuvent qu'inutilement intervenir contre les lois scientifiques. Leur origine est de pure vanité et leur résultat est nul. De temps à autre, elles nous donnent quelques luxueuses émotions stériles qui
possèdent, pour les faibles, un certain charme. Voilà ce que l’on peut en déduire. On peut les comparer à des chèques qu’un homme tirerait sur une banque où il n’aurait point de compte ouvert.


|Les bonnes résolutions sont des chèques tirés sur une banque où l'on n'a pas de compte courant.|



Ne dis pas tes peines à autrui; l'épervier et le vautour s'abattent sur le blessé qui gémit.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'un extrait d'un conte oriental raconté par Elian Judas Finbert dans "Le Perroquet fabuleux. Divertissement sur des thèmes orientaux" (1947). Ouvrage oublié.

Extrait de l'histoire de EI-Asmari, poète du vin et des jouvenceaux, d'Elian Judas Finbert (1947):

Quelques jours plus tard, EI-Asmari s'arrêta de nouveau près du rocher aux poèmes qui chantaient dans son cœur. Il y lut, alignés sous les siens, ces distiques:
Frère, il n’y a que ton ongle qui sache gratter ton dos, de même qu’il n’y a que tes yeux qui sachent pleurer sur ta propre douleur. Et, certes, celui qui te traite comme lui-même ne commet pas d’injustice. Cependant, à l'âme affamée, la chose amère paraît douce et l’image de l’amour est comme un faucon qui bien que pris ne peut être gardé. Le vent qui souffle du désert, le vent qui porte en lui des baumes, ce n’est pas celui qui a passé
sur les fleurs et les plantes aromatiques, ce vent vient de la présence de la bien-aimée. Ô adorée, je m’efforce de cacher ton nom afin qu’il ne soit pas sur les lèvres des passants; mais que je le veuille ou non, chaque fois que je parle, ton nom est le premier qui sort de ma bouche.
Et le poète inscrivit à la suite de ces paroles brûlantes:
Ne raconte pas tes peines à autrui, car il s'en réjouira: l'épervier et le vautour s'abattent sur la blessé qui gémit. Cache ton départ, ton or et ta route, car sache que celui qui retient ses secrets est maitre de la vie. S’il n'en a pas la force, qu’il s'en aille en paix, il ne reste plus au destin que de l'exterminer et, en vérité, il n'a de mieux à faire que de mourir.


|Ne dis pas tes peines à autrui; l'épervier et le vautour s'abattent sur le blessé qui gémit.|



Le diable n'est pas le principe de la matière, le diable est l'arrogance de l'esprit, la foi sans le sourire, la vérité qui n'est jamais effleurée par le doute.


Citation extraite du roman "Le Nom de la rose" d'Umberto Eco (1980).
Ce qu'elle dit est débile! Satan est le soi-impérieux. C'est écrit dans le Coran.

Extrait du roman "Le Nom de la rose" d'Umberto Eco (1980):

Oui, on t’a menti. Le diable n’est pas le principe de la matière, le diable est l’arrogance de l’esprit, la foi sans sourire, la vérité qui n’est jamais effleurée par le doute. Le diable est sombre parce qu’il sait où il va, et allant, il va toujours d’où il est venu. Tu es le diable, et comme le diable tu vis dans les ténèbres. Si tu voulais me convaincre, tu n’as pas réussi. Je te hais, Jorge, et si je pouvais je te mènerais en bas, sur le plateau, nu avec des plumes de volatiles enfilées dans le trou du cul, et la face peinte comme un jongleur et un bouffon, pour que tout le monastère rie de toi, et n’ait plus peur. J’aimerais te couvrir de miel et puis te rouler dans les plumes, et te mener à la laisse dans les foires, pour dire à tout le monde: voilà celui qui vous annonçait la vérité et vous disait que la vérité a le goût de la mort, et vous, vous ne croyiez pas en sa parole, mais bien en sa triste figure. Et maintenant, moi je vous le dis, dans l’infini vertige des possibles, Dieu consent même que vous imaginiez un monde où l’interprète présumé de la vérité ne serait autre qu’un merle gauche, qui répète des mots appris depuis une éternité.


|Le diable n'est pas le principe de la matière, le diable est l'arrogance de l'esprit, la foi sans le sourire, la vérité qui n'est jamais effleurée par le doute.|





L'homme de bien ne demande rien qu'à lui-même ; l'homme de peu demande tout aux autres.


Extrait mal traduit du chapitre 15 de "Les Entretiens" attribués à Confucius par Lao-Tseu (partie 20):
«Ce que l'homme supérieur cherche, c'est en lui-même. Ce que l'homme moyen cherche, c'est dans les autres.»

en.wikisource.org/wiki/The_Chi…


|L'homme de bien ne demande rien qu'à lui-même ; l'homme de peu demande tout aux autres.|



Je suis malade du Bien et je veux que cette maladie soit contagieuse.


Citation extraite de "Le Diable et le Bon Dieu" de Jean-Paul Sartre (1951).
Imposture! Voici une littérature fausse et creuse qui joue avec les oxymores pour attirer l'attention comme un vulgaire média.

Extrait de "Le Diable et le Bon Dieu" de Jean-Paul Sartre (1951):

Je le serai, oui, avec l'aide de Dieu. Je sais que le Bien est plus pénible que le Mal. Le Mal ce n'était que moi, le Bien c'est tout. Mais je n'ai pas peur. Il faut réchauffer la terre et je la réchaufferai. Dieu m'a donné mandat d'éblouir et j'éblouirai, je saignerai de la lumière. Je suis un charbon ardent, le souffle de Dieu m'attise, je brûle vif. Boulanger, je suis malade du Bien et je veux que cette maladie soit contagieuse. Je serai témoin, martyr et tentation.

|Je suis malade du Bien et je veux que cette maladie soit contagieuse.|



I don't think it's talked about enough tbh.
When my egg cracked, there was a sense of dread... because once I knew there was no going back. My life would never be safe again.
Do I regret it? Not one bit, I'm genuinely happier now, but I do miss safety...

reductress.com/post/trans-woma…

#trans #LGBTQIA #LGBT



Offrir l'amitié à qui veut l'amour, c'est donner du pain à qui meurt de soif.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'une citation déformée de Frank Frankfort Moore, journaliste, romancier, dramaturge et poète irlandais, dans "The Jessamy Bride" (1896).

Extrait de "The Jessamy Bride" de Frank Frankfort Moore (1896):

Il s'habilla et sortit, mais dans aucun de ses lieux habituels, où il aurait été certain de rencontrer certains des hommes distingués qui se réjouissaient d'être considérés comme ses amis. Dans son état d'esprit, il savait que l'amitié ne pouvait lui apporter aucun réconfort.
Il savait qu'offrir de l'amitié à un homme qui a de l'amour dans le cœur, c'est comme donner un pain à quelqu'un qui meurt de soif.

|Offrir l'amitié à qui veut l'amour, c'est donner du pain à qui meurt de soif.|



Avec du temps et de la patience, on vient à bout de tout.


Proverbe déformé venant d'un dérivé d'une citation de François Rabelais dans "Pantagruel": «Tout vient à point, qui peut attendre» devenu proverbe, sous la forme «On vient à bout de tout avec le temps et avec la patience» écrit par l'Académie français à la fin du XVIIe siècle.

Et «Tout vient à point, qui peut attendre» est lui-même un dérivé de «Attends, quelque chose adviendra» (Charles de Bovelles alias Caroli Bovilli alias Carolus Bovillus dans " Les proverbes et dicts sententieux " - 1557).


|Avec du temps et de la patience, on vient à bout de tout.|



L'amitié se finit parfois en amour, mais rarement l'amour en amitié.


Il ne s'agit pas d'un proverbe français, mais d'un aphorisme de Charles Caleb Colton, écrivain anglais, extrait de son ouvrage "Lacon: Or, Many Things in Few Words: Addressed to Those who Think " (1820):
«L'AMITIE se termine souvent par l'amour; mais l'amour, par l'amitié - - - jamais.»


|L'amitié se finit parfois en amour, mais rarement l'amour en amitié.|



Le passé appartient aux ancêtres, l'avenir appartient à Dieu, seul le présent t'appartient.


Proverbe inventé au début du XXIe siècle (inexistant dans la langue malgache). Il est inepte car il met sur un pied d'égalité Dieu, les ancêtres et les vivants.

Ensuite, selon le mythe malgache de la création, Zanahary a créé la terre, mais l'a laissée déserte. C'est alors que Ratovoantany, «celui qui s'est créé lui-même», surgit du sol comme une plante. Lorsque Zanahary , surpris et curieux , descendit du ciel pour rendre visite à Ratovoantany, cette nouvelle divinité séchait au soleil des images d'argile d'êtres humains et d'animaux qu'elle avait fabriquées.

mythologica.fr/afrique/ethnies…
oxfordreference.com/display/10…


|Le passé appartient aux ancêtres, l'avenir appartient à Dieu, seul le présent t'appartient.|



La vérité rougit l'œil, mais elle ne la transperce pas.


Proverbe sénégalais écrit sous une forme un peu différente connu en France depuis 1940:
«La vérité rougit l'œil , mais ne le crève pas.»
Comprenez que dire la vérité peut faire pleurer, mais ne blesse pas le corps de la personne.


|La vérité rougit l'œil, mais elle ne la transperce pas.|