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L'homme de bien ne demande rien qu'Ă  lui-mĂȘme ; l'homme de peu demande tout aux autres.


Extrait mal traduit du chapitre 15 de "Les Entretiens" attribués à Confucius par Lao-Tseu (partie 20):
«Ce que l'homme supĂ©rieur cherche, c'est en lui-mĂȘme. Ce que l'homme moyen cherche, c'est dans les autres.»

https://en.wikisource.org/wiki/The_Chinese_Classics/Volume_1/Confucian_Analects/XV


|L'homme de bien ne demande rien qu'Ă  lui-mĂȘme ; l'homme de peu demande tout aux autres.|



Je suis malade du Bien et je veux que cette maladie soit contagieuse.


Citation extraite de "Le Diable et le Bon Dieu" de Jean-Paul Sartre (1951).
Imposture! Voici une littérature fausse et creuse qui joue avec les oxymores pour attirer l'attention comme un vulgaire média.

Extrait de "Le Diable et le Bon Dieu" de Jean-Paul Sartre (1951):

Je le serai, oui, avec l'aide de Dieu. Je sais que le Bien est plus pénible que le Mal. Le Mal ce n'était que moi, le Bien c'est tout. Mais je n'ai pas peur. Il faut réchauffer la terre et je la réchaufferai. Dieu m'a donné mandat d'éblouir et j'éblouirai, je saignerai de la lumiÚre. Je suis un charbon ardent, le souffle de Dieu m'attise, je brûle vif. Boulanger, je suis malade du Bien et je veux que cette maladie soit contagieuse. Je serai témoin, martyr et tentation.

|Je suis malade du Bien et je veux que cette maladie soit contagieuse.|



I don't think it's talked about enough tbh.
When my egg cracked, there was a sense of dread... because once I knew there was no going back. My life would never be safe again.
Do I regret it? Not one bit, I'm genuinely happier now, but I do miss safety...

https://reductress.com/post/trans-woman-would-actually-rather-be-safe-than-brave/

#trans #LGBTQIA #LGBT

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Offrir l'amitié à qui veut l'amour, c'est donner du pain à qui meurt de soif.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'une citation déformée de Frank Frankfort Moore, journaliste, romancier, dramaturge et poÚte irlandais, dans "The Jessamy Bride" (1896).

Extrait de "The Jessamy Bride" de Frank Frankfort Moore (1896):

Il s'habilla et sortit, mais dans aucun de ses lieux habituels, oĂč il aurait Ă©tĂ© certain de rencontrer certains des hommes distinguĂ©s qui se rĂ©jouissaient d'ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme ses amis. Dans son Ă©tat d'esprit, il savait que l'amitiĂ© ne pouvait lui apporter aucun rĂ©confort.
Il savait qu'offrir de l'amitiĂ© Ă  un homme qui a de l'amour dans le cƓur, c'est comme donner un pain Ă  quelqu'un qui meurt de soif.

|Offrir l'amitié à qui veut l'amour, c'est donner du pain à qui meurt de soif.|



Avec du temps et de la patience, on vient Ă  bout de tout.


Proverbe déformé venant d'un dérivé d'une citation de François Rabelais dans "Pantagruel": «Tout vient à point, qui peut attendre» devenu proverbe, sous la forme «On vient à bout de tout avec le temps et avec la patience» écrit par l'Académie français à la fin du XVIIe siÚcle.

Et «Tout vient Ă  point, qui peut attendre» est lui-mĂȘme un dĂ©rivĂ© de «Attends, quelque chose adviendra» (Charles de Bovelles alias Caroli Bovilli alias Carolus Bovillus dans " Les proverbes et dicts sententieux " - 1557).


|Avec du temps et de la patience, on vient Ă  bout de tout.|



L'amitié se finit parfois en amour, mais rarement l'amour en amitié.


Il ne s'agit pas d'un proverbe français, mais d'un aphorisme de Charles Caleb Colton, écrivain anglais, extrait de son ouvrage "Lacon: Or, Many Things in Few Words: Addressed to Those who Think " (1820):
«L'AMITIE se termine souvent par l'amour; mais l'amour, par l'amitié - - - jamais.»


|L'amitié se finit parfois en amour, mais rarement l'amour en amitié.|



Le passĂ© appartient aux ancĂȘtres, l'avenir appartient Ă  Dieu, seul le prĂ©sent t'appartient.


Proverbe inventĂ© au dĂ©but du XXIe siĂšcle (inexistant dans la langue malgache). Il est inepte car il met sur un pied d'Ă©galitĂ© Dieu, les ancĂȘtres et les vivants.

Ensuite, selon le mythe malgache de la crĂ©ation, Zanahary a crĂ©Ă© la terre, mais l'a laissĂ©e dĂ©serte. C'est alors que Ratovoantany, «celui qui s'est crĂ©Ă© lui-mĂȘme», surgit du sol comme une plante. Lorsque Zanahary , surpris et curieux , descendit du ciel pour rendre visite Ă  Ratovoantany, cette nouvelle divinitĂ© sĂ©chait au soleil des images d'argile d'ĂȘtres humains et d'animaux qu'elle avait fabriquĂ©es.

https://mythologica.fr/afrique/ethnies/malgache.htm
https://www.oxfordreference.com/display/10.1093/oi/authority.20110803133352790


|Le passĂ© appartient aux ancĂȘtres, l'avenir appartient Ă  Dieu, seul le prĂ©sent t'appartient.|



La vĂ©ritĂ© rougit l'Ɠil, mais elle ne la transperce pas.


Proverbe sénégalais écrit sous une forme un peu différente connu en France depuis 1940:
«La vĂ©ritĂ© rougit l'Ɠil , mais ne le crĂšve pas.»
Comprenez que dire la vérité peut faire pleurer, mais ne blesse pas le corps de la personne.


|La vĂ©ritĂ© rougit l'Ɠil, mais elle ne la transperce pas.|



L'arbre tombe toujours du cĂŽtĂ© oĂč il penche.


Nous devons probablement ce diction au prĂȘtre jĂ©suite italien Paolo Segneri dans son ouvrage "La Manna Dell'anima" (1685).

Dans son commentaire sur le verset 3 du chapitre 11 de l'Ecclésiale, il a écrit:

Vous voudriez savoir quel sera votre sort, et de quel cĂŽtĂ© vous tomberez: c'est un mystĂšre que la Sagesse divine a jugĂ© Ă  propos de cacher Ă  tous les hommes. Mais aprĂšs tout, ce que vous ne sauriez dĂ©couvrir assurĂ©ment, peut en quelque sorte vous devenir certain, par de raisonnables conjectures. Quand on coupe la racine d'un arbre, il tombe toujours du cĂŽtĂ© oĂč il penche le plus. De quel cĂŽtĂ© penchez-vous? Est-ce vers le Midi ou vers le Septentrion? Vous penchez vers le Septentrion, et vous espĂ©rez tomber vers le Midi: tĂ©mĂ©raire confiance, qui selon toutes les apparences, sera confondue par un jugement sans misĂ©ricorde!

|L'arbre tombe toujours du cĂŽtĂ© oĂč il penche.|



L'imitation est la forme de flatterie la plus sincÚre que la médiocrité puisse payer à la grandeur.


On doit la premiÚre version de ce dicton au périodique "The Spectator" en 1714. Une famille d'expressions similaires a évolué au fil du temps. En 1842, il a pris sa forme actuelle dans un article non signé. Oscar Wilde a utilisé des expressions de cette famille à partir de 1882.

Extrait de "The Spectator", Volume 8, Numéro 605 du 11 octobre 1714:

C'est une belle rĂ©flexion que j'ai entendu par un de mes amis: on peut ĂȘtre sĂ»r qu'une femme aime un homme lorsqu'elle utilise ses expressions, raconte ses histoires ou imite ses maniĂšres. Cela procure un plaisir secret, car l'imitation est une sorte de flatterie sans art, et favorise grandement le puissant principe de l'amour-propre.

En 1842, le "Dublin Monthly Magazine" de Dublin, en Irlande, a publiĂ© un article faisant l’éloge du chimiste irlandais Robert Kane:

La Rochefoucault disait que «l'hypocrisie était l'hommage inconscient que le vice rendait à la vertu»; ne pourrait-on pas dire aussi que le plagiat est l'hommage que la médiocrité rend au génie?

Le 6 janvier 1882, le «Boston Daily Globe» de Boston, Massachusetts, a rapporté une remarque attribuée à Oscar Wilde qui assistait à une représentation de l'opéra comique «Patience» de Gilbert et Sullivan:

Lorsque Bunthorne entra en scÚne, de son pas affecté, Wilde dit à Miss Gabrielle Greeley, qui faisait partie du groupe dans la loge: «C'est l'hommage que la médiocrité rend à ce qui n'est pas médiocre.»

Merci Ă  Quote Investigator!
https://quoteinvestigator.com/2024/01/19/imitation-flattery/#045a3f89-d87c-4b8a-a6ec-27f4c9dbc3b6-link

|L'imitation est la forme de flatterie la plus sincÚre que la médiocrité puisse payer à la grandeur.|




Notre plus grande erreur fut de n'avoir pas plantĂ© le pieu au cƓur du vampire: la finance.


Citation, jamais sourcĂ©e, introuvable dans l'Ɠuvre de Louise Michel. Elle a bien parlĂ© de vampire dans un article, mais pour dĂ©signer le capital.


|Notre plus grande erreur fut de n'avoir pas plantĂ© le pieu au cƓur du vampire: la finance.|



Pardonnons de bon grĂ© afin d’ĂȘtre pardonnĂ©s. TĂ©moignons de l’indulgence en passant sur les offenses. Aimons-nous les uns les autres, du pardon soyons apĂŽtres. Honorons nos frĂšres et nos sƓurs, et l’amour sera vainqueur.


Grossier apocryphe. Ce texte ne se trouve dans aucun psaume.
Il est, par exemple, citĂ© par un animateur de Mouvement Jeunes Communistes de France. 😁

https://foyers-ardents.org/2021/01/27/le-pardon-chez-les-non-catholiques/


|Pardonnons de bon grĂ© afin d’ĂȘtre pardonnĂ©s. TĂ©moignons de l’indulgence en passant sur les offenses. Aimons-nous les uns les autres, du pardon soyons apĂŽtres. Honorons nos frĂšres et nos sƓurs, et l’amour sera vainqueur.|



La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent.


Citation extraite de l'ouvrage "De l'esprit des lois" de Montesquieu (1748), livre XI, chapitre III.

Chapitre III du livre XI "De l'esprit des lois" de Montesquieu (il ne discute pas ici de la morale des lois):

Il est vrai que, dans les dĂ©mocraties, le peuple parait faire ce qu'il veut; mais la libertĂ© politique ne consiste point Ă  faire ce que l'on veut. Dans un État, c'est-Ă -dire dans une sociĂ©tĂ© oĂč il y a des lois, la libertĂ© ne peut consister qu'Ă  pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et Ă  n'ĂȘtre point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir.
Il faut se mettre dans l'esprit ce que c'est que l'indĂ©pendance, et ce que c'est que la libertĂ©. La libertĂ© est le droit de faire tout ce que les lois permettent; et si un citoyen pouvait faire ce qu'elles dĂ©fendent, il n'aurait plus de libertĂ©, parce que les autres auraient tout de mĂȘme ce pouvoir.


|La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent.|



Les médias sont les entités les plus puissantes sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre les innocents coupables et de faire des coupables des innocents. Et c'est ça le pouvoir. Parce qu'ils contrÎlent l'esprit des masses.


Citation apocryphe apparue en 2009 aux États-Unis (et jamais sourcĂ©e, bien sĂ»r).


|Les médias sont les entités les plus puissantes sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre les innocents coupables et de faire des coupables des innocents. Et c'est ça le pouvoir. Parce qu'ils contrÎlent l'esprit des masses.|



Les gens finiront par aimer leur oppression, par adorer les technologies qui détruisent leur capacité à penser.


Citation apocryphe qui remonte à 1985 au États-Unis:
https://www.google.fr/books/edition/Psychology_Today/iqAUcEjNxBMC?hl=fr&gbpv=0

Cette citation n'est pas présente dans le roman d'Aldous Huxley "Brave New World" ( Le Meilleur des mondes - 1932) ou "Brave New World Revisited" ( Retour au meilleur des mondes - 1958) ou 1984 (1949):

https://www.berkshireeagle.com/archives/letter-huxleys-nightmare-vision-realized-in-2016/article_65b796ab-9b59-5201-b2e0-39e0cc125835.html

Elle est d'ailleurs débile.


|Les gens finiront par aimer leur oppression, par adorer les technologies qui détruisent leur capacité à penser.|



L'ignorance d'autrui est ce qui a rendu impossible l'unité jusqu'à aujourd'hui.


Citation déformée extraite de l'article "Racism: The Cancer That is Destroying America" de Malcom X publié dans "Egyptian Gazette" du 25 août 1964.

Extrait de l'article "Racism: The Cancer That is Destroying America" de Malcom X (1964):

L'ignorance des uns et des autres est ce qui a rendu l'unitĂ© impossible dans le passĂ©. C'est pourquoi nous avons besoin d'ĂȘtre Ă©clairĂ©s. Nous avons besoin de plus de lumiĂšre les uns sur les autres. La lumiĂšre crĂ©e la comprĂ©hension, la comprĂ©hension crĂ©e l'amour, l'amour crĂ©e la patience et la patience crĂ©e l'unitĂ©. Une fois que nous aurons plus de connaissances (lumiĂšre) les uns sur les autres, nous cesserons de nous condamner les uns les autres et un front uni verra le jour.

https://malcolmxfiles.com/collection/racism-the-cancer-that-is-destroying-america-egyptian-gazette-cairo-egypt-august-25-1964/


|L'ignorance d'autrui est ce qui a rendu impossible l'unité jusqu'à aujourd'hui.|



Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.


«Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.» Céline Pina, 3 novembre 2023
Cette horreur restera épinglée jusqu'à la fin des massacres à Gaza.


La vérité est si obscurcie en ce temps, et le mensonge si établi, qu'à moins que d'aimer la vérité, on ne saurait la connaßtre.


PensĂ©es diverses IV – Fragment n°6/23 (PensĂ©e 864 dans certains ouvrages) de Blaise Pascal.

https://www.penseesdepascal.fr/XXVI/XXVI6-moderne.php


|La vérité est si obscurcie en ce temps, et le mensonge si établi, qu'à moins que d'aimer la vérité, on ne saurait la connaßtre.|



On n'a jamais fait croire des inepties aux hommes que pour les soumettre.


Cette citation est extraite de la "TreiziÚme lettre adressée par M. Covelle à ses chers concitoyens" (Covelle était un pseudonyme utilisé par Voltaire) venant de "Questions sur le Miracles" de Voltaire (1765).

Cette lettre n'est certainement pas du 23 juillet 1765, comme l'indique le Café littéraire en référence. Elle est celle, attestée, de la premiÚre lettre.

Extrait de la "TreiziĂšme lettre" venant de "Questions sur le Miracles" de Voltaire (1765):

On n'a jamais fait croire des sottises aux hommes que pour les soumettre. La fureur de dominer est de toutes les maladies de l'esprit humain la plus terrible; mais ce ne peut ĂȘtre aujourd'hui que dans un violent transport au cerveau, que des hommes vĂȘtus de noir puissent prĂ©tendre nous rendre imbĂ©ciles pour nous gouverner. Cela est bon pour les sauvages du Paraguai qui obĂ©issent en esclaves aux jĂ©suites; mais il faut en user autrement avec nous. Nous devons ĂȘtre jaloux des droits de notre raison comme de ceux de notre libertĂ©, car plus nous serons des ĂȘtres raisonnables, plus nous serons des ĂȘtres libres. Prenez-y bien garde, mes chers compatriotes, citoyens, bourgeois, natifs, et habitants; il faut qu'on ne nous trompe, ni sur notre religion, ni sur notre gouvernement. Le droit de dire et d'imprimer ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse. Ce privilĂšge nous est aussi essentiel que celui de nommer nos auditeurs et nos syndics, d'imposer des tributs, de dĂ©cider de la guerre et de la paix; et il serait plaisant que ceux en qui rĂ©side la souverainetĂ© ne pussent pas dire leur avis par Ă©crit.

https://fr.wikisource.org/wiki/Questions_sur_les_miracles/%C3%89dition_Garnier/13

La derniÚre phrase de Voltaire est paradoxale. La liberté est valable pour tous, pas uniquement aux simples citoyens. En outre, Voltaire a raconté nombre d'inepties dans ces lettres.


|On n'a jamais fait croire des inepties aux hommes que pour les soumettre.|



Le bonheur c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles.


Cette citation, attestée en 2010 mais pas avant, semble plutÎt associée à Mahatma Gandhi:
http://data0.eklablog.com/fibresdepassions/perso/images%20/personnages%20exceptionnels/gandhi%20-%20citations%20et%20priere.pdf
Dicocitations nous indique qu'elle est dans "Tous les hommes sont frĂšres, vie et pensĂ©es de Gandhi d'aprĂšs ses Ɠuvres" (1953):
https://www.dicocitations.com/citations/citation-32649.php

Mais elle est trouvable dans cet ouvrage:
https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000071082
Par contre, Mahatma Gandhi a Ă©crit dedans (ce qui bien plus logique et grand que la citation apocryphe ci-dessus):

L'Ăąme est omniprĂ©sente ; pourquoi se soucierait-elle d'ĂȘtre confinĂ©e dans un corps en cage, ou de faire le mal et mĂȘme de tuer pour l'amour de cette cage ? Nous parvenons ainsi Ă  l'idĂ©al du renoncement total et apprenons Ă  utiliser le corps Ă  des fins de service tant qu'il existe, Ă  tel point que le service, et non le pain, devient pour nous le bĂąton de la vie. Nous mangeons et buvons, dormons et nous rĂ©veillons pour le seul service. Une telle attitude d'esprit nous apporte le vrai bonheur et la vision bĂ©atifique dans la plĂ©nitude des temps.
(...)
La civilisation, au sens propre du terme, consiste non pas à multiplier mais à restreindre délibérément et volontairement les besoins. C'est la seule façon de promouvoir le bonheur et la satisfaction réels et d'accroßtre la capacité de service.
(...)
La santĂ© parfaite ne peut ĂȘtre atteinte qu'en vivant dans l'obĂ©issance aux lois de Dieu et en dĂ©fiant le pouvoir de Satan . Le vrai bonheur est impossible sans la vraie santĂ© et la vraie santĂ© est impossible sans un contrĂŽle rigide du palais . Tous les autres sens seront automatiquement maĂźtrisĂ©s lorsque le palais aura Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©. Et celui qui a conquis ses sens a rĂ©ellement conquis le monde entier, et il devient une partie de Dieu.
(...)
La finalitĂ© Ă  rechercher est le bonheur humain associĂ© Ă  un plein Ă©panouissement mental et moral. J'utilise l'adjectif moral comme synonyme de spirituel. Cette fin peut ĂȘtre atteinte dans le cadre de la dĂ©centralisation. La centralisation en tant que systĂšme est incompatible avec une structure de sociĂ©tĂ© non violente.
(...)
L'implication rĂ©elle de la distribution Ă©gale est que chaque homme doit avoir les moyens de satisfaire tous ses besoins naturels et plus encore. Par exemple, si un homme a une faible digestion et n'a besoin que d'un quart de livre de farine pour son pain et qu'un autre en a besoin d'une livre, tous deux devraient ĂȘtre en mesure de satisfaire leurs besoins. Pour rĂ©aliser cet idĂ©al, il faut reconstruire l'ensemble de l'ordre social. Une sociĂ©tĂ© fondĂ©e sur la non-violence ne peut nourrir aucun autre idĂ©al. Il se peut que nous ne soyons pas en mesure de rĂ©aliser cet objectif, mais nous devons le garder Ă  l'esprit et travailler sans relĂąche pour nous en approcher. Dans la mesure oĂč nous progresserons vers notre but, nous trouverons le contentement et le bonheur, et dans cette mesure Ă©galement, nous aurons contribuĂ© Ă  l'avĂšnement d'une sociĂ©tĂ© non-violente.
(...)
L'art véritable ne s'intéresse pas seulement à la forme, mais aussi à ce qui se cache derriÚre. Il y a un art qui tue et un art qui donne la vie. L'art véritable doit témoigner du bonheur, de la satisfaction et de la pureté de ses auteurs.


|Le bonheur c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles.|



Nos rĂ©solutions sont des promesses faites Ă  nous-mĂȘmes et nous savons tous combien il est facile de tromper quelqu'un que l'on connaĂźt si bien.


Citation introuvable dans l'Ɠuvre complùte de François de la Rochefoucauld. Elle est aussi introuvable sur Internet.
Et le choix de l'image d'illustration...
Ce compte fabrique des apocryphes à la pelle. C'est sa spécialité.

En revanche, voici la "Maximes et Réflexions morales" CXV de François de la Rochefoucauld (1665):

Il est aussi facile de se tromper soi-mĂȘme sans s'en apercevoir, qu'il est difficile de tromper les autres sans qu'ils s'en aperçoivent.

Sauf Ă  notre Ă©poque oĂč peu de gens vĂ©rifient les dires et les Ă©crits alors que les moyens manquent beaucoup moins qu'avant.


|Nos rĂ©solutions sont des promesses faites Ă  nous-mĂȘmes et nous savons tous combien il est facile de tromper quelqu'un que l'on connaĂźt si bien.|



Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien.


Citation extraite de la fiction autobiographique "Le Guerrier pacifique" de Dan Millman (1980).
En toute logique, cette citation finira par ĂȘtre attribuĂ©e Ă  Socrate. Vous allez comprendre pourquoi.

Extrait de la fiction autobiographique "Le Guerrier pacifique" de Dan Millman (1980):

De retour dans le bureau, Socrate fit bouillir de l'eau pour sa spécialité du soir, une tisane de cynorhodon.
«Tu as de nombreuses habitudes qui t'affaiblissent, poursuivit-il. Le secret du changement consiste à concentrer ton énergie pour créer du nouveau, et non pas pour te battre contre l'ancien.»


|Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien.|




A First Post


As I move into my 40s, and contend with the dynamic tension of both more time, money, and capability; against higher demands on those very resources. I've been looking for a new place to do my social networking. I don't need the massive social networks of the past, since most of my community is well established at this point. It's nice to have federation, so my more distant friends can still see my posts without having to maintain or check a specific network just on my behalf. It's a little disappointing to find the landscape of self-hosted or federated social networks so barren, but Friendica seems like a solid option. The federated landscape makes it easier to try a platform, knowing that my work will not be forever vendor-locked into that platform.


Les larmes qui coulent sont amĂšres mais plus amĂšres encore sont celles qui ne coulent pas.


"Proverbe" introuvable en gaélique et en anglais. Par contre, on trouve une citation trÚs proche dans l'homélie LXIV "Sur les actes des ApÎtres" de saint Jean Chrysostome (vers 400 aprÚs J.-C.).

Extrait de l'homélie LXIV "Sur les actes des ApÎtres" de saint Jean Chrysostome:

Les larmes qui coulent sont moins amĂšres que celles qui ne sortent pas du cƓur; celles-lĂ  soulagent la douleur, celles-ci l'augmentent en la concentrant en nous-mĂȘmes. Ainsi, lorsqu'on est dans la peine et qu’on ne peut exprimer son chagrin, pour ne pas paraĂźtre rechercher la vaine gloire, on souffre plus vivement que si l'on donnait cours Ă  sa douleur.

https://fr.wikisource.org/wiki/Jean_Chrysostome/Commentaire_sur_les_Actes_des_Ap%C3%B4tres


|Les larmes qui coulent sont amĂšres mais plus amĂšres encore sont celles qui ne coulent pas.|



Ils ne savaient pas que c'Ă©tait impossible, alors ils l'ont fait.


Citation faussement attribuée, selon les sources, à Mark Twain, Winston Churchill, Albert Einstein ou JF Kennedy. La citation est en réalité de Marcel Pagnol:
«Tout le monde savait que c'était impossible. Un ignare ne le savait pas: il l'a fait.» (Cinématurgie de Paris, 1967)


|Ils ne savaient pas que c'Ă©tait impossible, alors ils l'ont fait.|



Qui avale une noix de coco fait confiance en son anus.


Proverbe de CĂŽte d'Ivoire apparue dans "Afrique magazine" en 2003.
Je me permettrais cette modification:
«Qui avale une noix de coco a une grande gueule et fait confiance en son anus.»

|Qui avale une noix de coco fait confiance en son anus.|



Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est.


Citation modifiée. Elle est tirée de "Saint Genet, comédien et martyr" de Jean-Paul Sartre (1952):

«L'important n'est pas ce qu'on fait de nous mais ce que nous faisons nous-mĂȘme de ce qu'on a fait de nous.»


|Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est.|



Il vaut mieux arriver en retard qu'arriver en corbillard.


"Proverbe" apparu dans un ouvrage de 2001 et attribué au Québec. Cependant, il est introuvable dans la littérature du XXe siÚcle.

En revanche, voici une citation américaine extraite de "The Signal Engineer", Volume 6 (1913):

«Il vaut mieux arriver tard mais en sĂ©curitĂ© que d'ĂȘtre transportĂ© Ă  l'improviste sur une civiĂšre.»

https://www.google.fr/books/edition/The_Signal_Engineer/hcA9AQAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0

|Il vaut mieux arriver en retard qu'arriver en corbillard.|



La France est un pays qui adore changer de gouvernement Ă  condition que ce soit toujours le mĂȘme.


Citation apocryphe et anachronique attribuée à Honoré de Balzac et apparue dans la littérature de gondole de supermarché en 2007.

|La France est un pays qui adore changer de gouvernement Ă  condition que ce soit toujours le mĂȘme.|



Je vous assure qu'un imbécile instruit est plus idiot qu'un inculte.


Citation méchamment déformée extraite "Des Femmes Savantes" de MoliÚre (1672), acte IV, scÚne 3:
«Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant, qu'un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant.»
Cette affirmation de Clitandre sera critiquée par Trissotin.

Extrait:

Trissotin.
J’ai cru jusques ici que c’était l’ignorance
Qui faisait les grands sots, et non pas la science.


Clitandre.
Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant
Qu’un sot savant est sot plus qu’un sot ignorant.

Trissotin.
Le sentiment commun est contre vos maximes,
Puisque « ignorant » et « sot » sont termes synonymes.

Clitandre.
Si vous le voulez prendre aux usages du mot,
L’alliance est plus forte entre pĂ©dant et sot.

Trissotin.
La sottise, dans l’un, se fait voir toute pure.

Clitandre.
Et l’étude, dans l’autre, ajoute Ă  la nature.

Trissotin.
Le savoir garde en soi son mérite éminent.

Clitandre.
Le savoir, dans un fat, devient impertinent.

Trissotin.
Il faut que l’ignorance ait pour vous de grands charmes,
Puisque pour elle ainsi vous prenez tant les armes.

Clitandre.
Si pour moi l’ignorance a des charmes bien grands,
C’est depuis qu’à mes yeux s’offrent certains savants.

Trissotin.
Ces certains savants-lĂ  peuvent, Ă  les connaĂźtre
Valoir certaines gens que nous voyons paraĂźtre.

Clitandre.
Oui, si l’on s’en rapporte à ces certains savants ;
Mais on n’en convient pas chez ces certaines gens.

Philaminte, Ă  Clitandre.
Il me semble, monsieur


Clitandre voit dans un pédant un sot et Trissotin voit dans un ignorant un sot. Trissotin dit que «Le savoir garde en soi son mérite éminent». Ce à quoi Clitandre rétorque que «Le savoir dans un fat devient impertinent». Toujours est-il que la comparaison est faite entre deux sots, et non entre un sot savant et un ignorant.

|Je vous assure qu'un imbécile instruit est plus idiot qu'un inculte.|



La vraie tragédie de la vie, c'est qu'on devient vieux trop tÎt et sage trop tard.


Cette citation n'est jamais sourcée et elle est introuvable dans les ouvrages du XIXe siÚcle. La premiÚre occurrence semble remonter à 1932 dans le "Seattle Municipal News" sans référence à Benjamin Franklin (c'est aussi le cas dans les années 1940-1950).

|La vraie tragédie de la vie, c'est qu'on devient vieux trop tÎt et sage trop tard.|



La libertĂ© des uns s'arrĂȘte oĂč commence celle des autres.


Cette citation n'a jamais été vue comme un proverbe. La premiÚre occurrence de ce dicton, que j'ai pu trouver, vient de l'article "Sur le bûcher" d'Alexandre Weill extrait de "La Vérité Israélite" (1860).


Extrait de "Sur le bûcher" d'Alexandre Weill (1860):

La libertĂ© comme son existence n'est point absolue. Cet homme est le pĂšre, le frĂšre de tous les ĂȘtres humains. C'est-Ă -dire il n'y a pas de diffĂ©rence entre lui et son semblable. Son moi n'est pas un moi autre, quoiqu'il puisse ĂȘtre supĂ©rieur. Il rĂ©sulte de cette donnĂ©e que la libertĂ© de l'un s'arrĂȘte lĂ  oĂč la libertĂ© de l'autre est compromise ou seulement gĂȘnĂ©e. Et voilĂ  l'idĂ©al du devoir fraternel! En effet, de deux hommes l'un est toujours ou plus fort ou plus rusĂ©. Si cet homme n'obĂ©it pas Ă  un principe idĂ©al, il subjuguera son frĂšre, s'il ne le tue pas dans un accĂšs de colĂšre.

|La libertĂ© des uns s'arrĂȘte oĂč commence celle des autres.|




Slightly sketchy account makes me uncomfortable and others report it... I politely give them a warning to migrate before shutting them down...

Day and a half later "Protocols of the Elders of Zion"... whelp, that's an immediate delete...

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