Le passé appartient aux ancêtres, l'avenir appartient à Dieu, seul le présent t'appartient.
Proverbe inventé au début du XXIe siècle (inexistant dans la langue malgache). Il est inepte car il met sur un pied d'égalité Dieu, les ancêtres et les vivants.
Ensuite, selon le mythe malgache de la création, Zanahary a créé la terre, mais l'a laissée déserte. C'est alors que Ratovoantany, «celui qui s'est créé lui-même», surgit du sol comme une plante. Lorsque Zanahary , surpris et curieux , descendit du ciel pour rendre visite à Ratovoantany, cette nouvelle divinité séchait au soleil des images d'argile d'êtres humains et d'animaux qu'elle avait fabriquées.
mythologica.fr/afrique/ethnies…
oxfordreference.com/display/10…
|Le passé appartient aux ancêtres, l'avenir appartient à Dieu, seul le présent t'appartient.|
La vérité rougit l'œil, mais elle ne la transperce pas.
Proverbe sénégalais écrit sous une forme un peu différente connu en France depuis 1940:
«La vérité rougit l'œil , mais ne le crève pas.»
Comprenez que dire la vérité peut faire pleurer, mais ne blesse pas le corps de la personne.
|La vérité rougit l'œil, mais elle ne la transperce pas.|
L'arbre tombe toujours du côté où il penche.
Nous devons probablement ce diction au prêtre jésuite italien Paolo Segneri dans son ouvrage "La Manna Dell'anima" (1685).
Dans son commentaire sur le verset 3 du chapitre 11 de l'Ecclésiale, il a écrit:
Vous voudriez savoir quel sera votre sort, et de quel côté vous tomberez: c'est un mystère que la Sagesse divine a jugé à propos de cacher à tous les hommes. Mais après tout, ce que vous ne sauriez découvrir assurément, peut en quelque sorte vous devenir certain, par de raisonnables conjectures. Quand on coupe la racine d'un arbre, il tombe toujours du côté où il penche le plus. De quel côté penchez-vous? Est-ce vers le Midi ou vers le Septentrion? Vous penchez vers le Septentrion, et vous espérez tomber vers le Midi: téméraire confiance, qui selon toutes les apparences, sera confondue par un jugement sans miséricorde!
|L'arbre tombe toujours du côté où il penche.|
L'imitation est la forme de flatterie la plus sincère que la médiocrité puisse payer à la grandeur.
On doit la première version de ce dicton au périodique "The Spectator" en 1714. Une famille d'expressions similaires a évolué au fil du temps. En 1842, il a pris sa forme actuelle dans un article non signé. Oscar Wilde a utilisé des expressions de cette famille à partir de 1882.
Extrait de "The Spectator", Volume 8, Numéro 605 du 11 octobre 1714:
C'est une belle réflexion que j'ai entendu par un de mes amis: on peut être sûr qu'une femme aime un homme lorsqu'elle utilise ses expressions, raconte ses histoires ou imite ses manières. Cela procure un plaisir secret, car l'imitation est une sorte de flatterie sans art, et favorise grandement le puissant principe de l'amour-propre.
En 1842, le "Dublin Monthly Magazine" de Dublin, en Irlande, a publié un article faisant l’éloge du chimiste irlandais Robert Kane:
La Rochefoucault disait que «l'hypocrisie était l'hommage inconscient que le vice rendait à la vertu»; ne pourrait-on pas dire aussi que le plagiat est l'hommage que la médiocrité rend au génie?
Le 6 janvier 1882, le «Boston Daily Globe» de Boston, Massachusetts, a rapporté une remarque attribuée à Oscar Wilde qui assistait à une représentation de l'opéra comique «Patience» de Gilbert et Sullivan:
Lorsque Bunthorne entra en scène, de son pas affecté, Wilde dit à Miss Gabrielle Greeley, qui faisait partie du groupe dans la loge: «C'est l'hommage que la médiocrité rend à ce qui n'est pas médiocre.»
Merci à Quote Investigator!
quoteinvestigator.com/2024/01/…
|L'imitation est la forme de flatterie la plus sincère que la médiocrité puisse payer à la grandeur.|
Notre plus grande erreur fut de n'avoir pas planté le pieu au cœur du vampire: la finance.
Citation, jamais sourcée, introuvable dans l'œuvre de Louise Michel. Elle a bien parlé de vampire dans un article, mais pour désigner le capital.
|Notre plus grande erreur fut de n'avoir pas planté le pieu au cœur du vampire: la finance.|
Pardonnons de bon gré afin d’être pardonnés. Témoignons de l’indulgence en passant sur les offenses. Aimons-nous les uns les autres, du pardon soyons apôtres. Honorons nos frères et nos sœurs, et l’amour sera vainqueur.
Grossier apocryphe. Ce texte ne se trouve dans aucun psaume.
Il est, par exemple, cité par un animateur de Mouvement Jeunes Communistes de France. 😁
foyers-ardents.org/2021/01/27/…
|Pardonnons de bon gré afin d’être pardonnés. Témoignons de l’indulgence en passant sur les offenses. Aimons-nous les uns les autres, du pardon soyons apôtres. Honorons nos frères et nos sœurs, et l’amour sera vainqueur.|
La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent.
Citation extraite de l'ouvrage "De l'esprit des lois" de Montesquieu (1748), livre XI, chapitre III.
Chapitre III du livre XI "De l'esprit des lois" de Montesquieu (il ne discute pas ici de la morale des lois):
Il est vrai que, dans les démocraties, le peuple parait faire ce qu'il veut; mais la liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut. Dans un État, c'est-à-dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir.
Il faut se mettre dans l'esprit ce que c'est que l'indépendance, et ce que c'est que la liberté. La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent; et si un citoyen pouvait faire ce qu'elles défendent, il n'aurait plus de liberté, parce que les autres auraient tout de même ce pouvoir.
|La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent.|
Les médias sont les entités les plus puissantes sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre les innocents coupables et de faire des coupables des innocents. Et c'est ça le pouvoir. Parce qu'ils contrôlent l'esprit des masses.
Citation apocryphe apparue en 2009 aux États-Unis (et jamais sourcée, bien sûr).
|Les médias sont les entités les plus puissantes sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre les innocents coupables et de faire des coupables des innocents. Et c'est ça le pouvoir. Parce qu'ils contrôlent l'esprit des masses.|
Les gens finiront par aimer leur oppression, par adorer les technologies qui détruisent leur capacité à penser.
Citation apocryphe qui remonte à 1985 au États-Unis:
google.fr/books/edition/Psycho…
Cette citation n'est pas présente dans le roman d'Aldous Huxley "Brave New World" ( Le Meilleur des mondes - 1932) ou "Brave New World Revisited" ( Retour au meilleur des mondes - 1958) ou 1984 (1949):
berkshireeagle.com/archives/le…
Elle est d'ailleurs débile.
|Les gens finiront par aimer leur oppression, par adorer les technologies qui détruisent leur capacité à penser.|
L'ignorance d'autrui est ce qui a rendu impossible l'unité jusqu'à aujourd'hui.
Citation déformée extraite de l'article "Racism: The Cancer That is Destroying America" de Malcom X publié dans "Egyptian Gazette" du 25 août 1964.
Extrait de l'article "Racism: The Cancer That is Destroying America" de Malcom X (1964):
L'ignorance des uns et des autres est ce qui a rendu l'unité impossible dans le passé. C'est pourquoi nous avons besoin d'être éclairés. Nous avons besoin de plus de lumière les uns sur les autres. La lumière crée la compréhension, la compréhension crée l'amour, l'amour crée la patience et la patience crée l'unité. Une fois que nous aurons plus de connaissances (lumière) les uns sur les autres, nous cesserons de nous condamner les uns les autres et un front uni verra le jour.
malcolmxfiles.com/collection/r…
|L'ignorance d'autrui est ce qui a rendu impossible l'unité jusqu'à aujourd'hui.|
Une bombe qui explose tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l'impression que l'humanité a trahi tout ce qu'ils étaient en droit d'attendre.
Cette horreur restera épinglée jusqu'à la fin des massacres à Gaza.
La vérité est si obscurcie en ce temps, et le mensonge si établi, qu'à moins que d'aimer la vérité, on ne saurait la connaître.
Pensées diverses IV – Fragment n°6/23 (Pensée 864 dans certains ouvrages) de Blaise Pascal.
penseesdepascal.fr/XXVI/XXVI6-…
|La vérité est si obscurcie en ce temps, et le mensonge si établi, qu'à moins que d'aimer la vérité, on ne saurait la connaître.|
On n'a jamais fait croire des inepties aux hommes que pour les soumettre.
Cette citation est extraite de la "Treizième lettre adressée par M. Covelle à ses chers concitoyens" (Covelle était un pseudonyme utilisé par Voltaire) venant de "Questions sur le Miracles" de Voltaire (1765).
Cette lettre n'est certainement pas du 23 juillet 1765, comme l'indique le Café littéraire en référence. Elle est celle, attestée, de la première lettre.
Extrait de la "Treizième lettre" venant de "Questions sur le Miracles" de Voltaire (1765):
On n'a jamais fait croire des sottises aux hommes que pour les soumettre. La fureur de dominer est de toutes les maladies de l'esprit humain la plus terrible; mais ce ne peut être aujourd'hui que dans un violent transport au cerveau, que des hommes vêtus de noir puissent prétendre nous rendre imbéciles pour nous gouverner. Cela est bon pour les sauvages du Paraguai qui obéissent en esclaves aux jésuites; mais il faut en user autrement avec nous. Nous devons être jaloux des droits de notre raison comme de ceux de notre liberté, car plus nous serons des êtres raisonnables, plus nous serons des êtres libres. Prenez-y bien garde, mes chers compatriotes, citoyens, bourgeois, natifs, et habitants; il faut qu'on ne nous trompe, ni sur notre religion, ni sur notre gouvernement. Le droit de dire et d'imprimer ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse. Ce privilège nous est aussi essentiel que celui de nommer nos auditeurs et nos syndics, d'imposer des tributs, de décider de la guerre et de la paix; et il serait plaisant que ceux en qui réside la souveraineté ne pussent pas dire leur avis par écrit.
fr.wikisource.org/wiki/Questio…
La dernière phrase de Voltaire est paradoxale. La liberté est valable pour tous, pas uniquement aux simples citoyens. En outre, Voltaire a raconté nombre d'inepties dans ces lettres.
|On n'a jamais fait croire des inepties aux hommes que pour les soumettre.|
Le bonheur c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles.
Cette citation, attestée en 2010 mais pas avant, semble plutôt associée à Mahatma Gandhi:
data0.eklablog.com/fibresdepas…
Dicocitations nous indique qu'elle est dans "Tous les hommes sont frères, vie et pensées de Gandhi d'après ses œuvres" (1953):
dicocitations.com/citations/ci…
Mais elle est trouvable dans cet ouvrage:
unesdoc.unesco.org/ark:/48223/…
Par contre, Mahatma Gandhi a écrit dedans (ce qui bien plus logique et grand que la citation apocryphe ci-dessus):
L'âme est omniprésente ; pourquoi se soucierait-elle d'être confinée dans un corps en cage, ou de faire le mal et même de tuer pour l'amour de cette cage ? Nous parvenons ainsi à l'idéal du renoncement total et apprenons à utiliser le corps à des fins de service tant qu'il existe, à tel point que le service, et non le pain, devient pour nous le bâton de la vie. Nous mangeons et buvons, dormons et nous réveillons pour le seul service. Une telle attitude d'esprit nous apporte le vrai bonheur et la vision béatifique dans la plénitude des temps.
(...)
La civilisation, au sens propre du terme, consiste non pas à multiplier mais à restreindre délibérément et volontairement les besoins. C'est la seule façon de promouvoir le bonheur et la satisfaction réels et d'accroître la capacité de service.
(...)
La santé parfaite ne peut être atteinte qu'en vivant dans l'obéissance aux lois de Dieu et en défiant le pouvoir de Satan . Le vrai bonheur est impossible sans la vraie santé et la vraie santé est impossible sans un contrôle rigide du palais . Tous les autres sens seront automatiquement maîtrisés lorsque le palais aura été maîtrisé. Et celui qui a conquis ses sens a réellement conquis le monde entier, et il devient une partie de Dieu.
(...)
La finalité à rechercher est le bonheur humain associé à un plein épanouissement mental et moral. J'utilise l'adjectif moral comme synonyme de spirituel. Cette fin peut être atteinte dans le cadre de la décentralisation. La centralisation en tant que système est incompatible avec une structure de société non violente.
(...)
L'implication réelle de la distribution égale est que chaque homme doit avoir les moyens de satisfaire tous ses besoins naturels et plus encore. Par exemple, si un homme a une faible digestion et n'a besoin que d'un quart de livre de farine pour son pain et qu'un autre en a besoin d'une livre, tous deux devraient être en mesure de satisfaire leurs besoins. Pour réaliser cet idéal, il faut reconstruire l'ensemble de l'ordre social. Une société fondée sur la non-violence ne peut nourrir aucun autre idéal. Il se peut que nous ne soyons pas en mesure de réaliser cet objectif, mais nous devons le garder à l'esprit et travailler sans relâche pour nous en approcher. Dans la mesure où nous progresserons vers notre but, nous trouverons le contentement et le bonheur, et dans cette mesure également, nous aurons contribué à l'avènement d'une société non-violente.
(...)
L'art véritable ne s'intéresse pas seulement à la forme, mais aussi à ce qui se cache derrière. Il y a un art qui tue et un art qui donne la vie. L'art véritable doit témoigner du bonheur, de la satisfaction et de la pureté de ses auteurs.
|Le bonheur c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles.|
Nos résolutions sont des promesses faites à nous-mêmes et nous savons tous combien il est facile de tromper quelqu'un que l'on connaît si bien.
Citation introuvable dans l'œuvre complète de François de la Rochefoucauld. Elle est aussi introuvable sur Internet.
Et le choix de l'image d'illustration...
Ce compte fabrique des apocryphes à la pelle. C'est sa spécialité.
En revanche, voici la "Maximes et Réflexions morales" CXV de François de la Rochefoucauld (1665):
Il est aussi facile de se tromper soi-même sans s'en apercevoir, qu'il est difficile de tromper les autres sans qu'ils s'en aperçoivent.
Sauf à notre époque où peu de gens vérifient les dires et les écrits alors que les moyens manquent beaucoup moins qu'avant.
|Nos résolutions sont des promesses faites à nous-mêmes et nous savons tous combien il est facile de tromper quelqu'un que l'on connaît si bien.|
Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien.
Citation extraite de la fiction autobiographique "Le Guerrier pacifique" de Dan Millman (1980).
En toute logique, cette citation finira par être attribuée à Socrate. Vous allez comprendre pourquoi.
Extrait de la fiction autobiographique "Le Guerrier pacifique" de Dan Millman (1980):
De retour dans le bureau, Socrate fit bouillir de l'eau pour sa spécialité du soir, une tisane de cynorhodon.
«Tu as de nombreuses habitudes qui t'affaiblissent, poursuivit-il. Le secret du changement consiste à concentrer ton énergie pour créer du nouveau, et non pas pour te battre contre l'ancien.»
|Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien.|
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Les larmes qui coulent sont amères mais plus amères encore sont celles qui ne coulent pas.
"Proverbe" introuvable en gaélique et en anglais. Par contre, on trouve une citation très proche dans l'homélie LXIV "Sur les actes des Apôtres" de saint Jean Chrysostome (vers 400 après J.-C.).
Extrait de l'homélie LXIV "Sur les actes des Apôtres" de saint Jean Chrysostome:
Les larmes qui coulent sont moins amères que celles qui ne sortent pas du cœur; celles-là soulagent la douleur, celles-ci l'augmentent en la concentrant en nous-mêmes. Ainsi, lorsqu'on est dans la peine et qu’on ne peut exprimer son chagrin, pour ne pas paraître rechercher la vaine gloire, on souffre plus vivement que si l'on donnait cours à sa douleur.
fr.wikisource.org/wiki/Jean_Ch…
|Les larmes qui coulent sont amères mais plus amères encore sont celles qui ne coulent pas.|
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Citation faussement attribuée, selon les sources, à Mark Twain, Winston Churchill, Albert Einstein ou JF Kennedy. La citation est en réalité de Marcel Pagnol:
«Tout le monde savait que c'était impossible. Un ignare ne le savait pas: il l'a fait.» (Cinématurgie de Paris, 1967)
|Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.|
Qui avale une noix de coco fait confiance en son anus.
Proverbe de Côte d'Ivoire apparue dans "Afrique magazine" en 2003.
Je me permettrais cette modification:
«Qui avale une noix de coco a une grande gueule et fait confiance en son anus.»
|Qui avale une noix de coco fait confiance en son anus.|
Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est.
Citation modifiée. Elle est tirée de "Saint Genet, comédien et martyr" de Jean-Paul Sartre (1952):
«L'important n'est pas ce qu'on fait de nous mais ce que nous faisons nous-même de ce qu'on a fait de nous.»
|Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est.|
Il vaut mieux arriver en retard qu'arriver en corbillard.
"Proverbe" apparu dans un ouvrage de 2001 et attribué au Québec. Cependant, il est introuvable dans la littérature du XXe siècle.
En revanche, voici une citation américaine extraite de "The Signal Engineer", Volume 6 (1913):
«Il vaut mieux arriver tard mais en sécurité que d'être transporté à l'improviste sur une civière.»
google.fr/books/edition/The_Si…
|Il vaut mieux arriver en retard qu'arriver en corbillard.|
La France est un pays qui adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même.
Citation apocryphe et anachronique attribuée à Honoré de Balzac et apparue dans la littérature de gondole de supermarché en 2007.
|La France est un pays qui adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même.|
Je vous assure qu'un imbécile instruit est plus idiot qu'un inculte.
Citation méchamment déformée extraite "Des Femmes Savantes" de Molière (1672), acte IV, scène 3:
«Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant, qu'un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant.»
Cette affirmation de Clitandre sera critiquée par Trissotin.
Extrait:
Trissotin.
J’ai cru jusques ici que c’était l’ignorance
Qui faisait les grands sots, et non pas la science.
Clitandre.
Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant
Qu’un sot savant est sot plus qu’un sot ignorant.Trissotin.
Le sentiment commun est contre vos maximes,
Puisque « ignorant » et « sot » sont termes synonymes.Clitandre.
Si vous le voulez prendre aux usages du mot,
L’alliance est plus forte entre pédant et sot.Trissotin.
La sottise, dans l’un, se fait voir toute pure.Clitandre.
Et l’étude, dans l’autre, ajoute à la nature.Trissotin.
Le savoir garde en soi son mérite éminent.Clitandre.
Le savoir, dans un fat, devient impertinent.Trissotin.
Il faut que l’ignorance ait pour vous de grands charmes,
Puisque pour elle ainsi vous prenez tant les armes.Clitandre.
Si pour moi l’ignorance a des charmes bien grands,
C’est depuis qu’à mes yeux s’offrent certains savants.Trissotin.
Ces certains savants-là peuvent, à les connaître
Valoir certaines gens que nous voyons paraître.Clitandre.
Oui, si l’on s’en rapporte à ces certains savants ;
Mais on n’en convient pas chez ces certaines gens.Philaminte, à Clitandre.
Il me semble, monsieur…
Clitandre voit dans un pédant un sot et Trissotin voit dans un ignorant un sot. Trissotin dit que «Le savoir garde en soi son mérite éminent». Ce à quoi Clitandre rétorque que «Le savoir dans un fat devient impertinent». Toujours est-il que la comparaison est faite entre deux sots, et non entre un sot savant et un ignorant.
|Je vous assure qu'un imbécile instruit est plus idiot qu'un inculte.|
La vraie tragédie de la vie, c'est qu'on devient vieux trop tôt et sage trop tard.
Cette citation n'est jamais sourcée et elle est introuvable dans les ouvrages du XIXe siècle. La première occurrence semble remonter à 1932 dans le "Seattle Municipal News" sans référence à Benjamin Franklin (c'est aussi le cas dans les années 1940-1950).
|La vraie tragédie de la vie, c'est qu'on devient vieux trop tôt et sage trop tard.|
La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.
Cette citation n'a jamais été vue comme un proverbe. La première occurrence de ce dicton, que j'ai pu trouver, vient de l'article "Sur le bûcher" d'Alexandre Weill extrait de "La Vérité Israélite" (1860).
Extrait de "Sur le bûcher" d'Alexandre Weill (1860):
La liberté comme son existence n'est point absolue. Cet homme est le père, le frère de tous les êtres humains. C'est-à-dire il n'y a pas de différence entre lui et son semblable. Son moi n'est pas un moi autre, quoiqu'il puisse être supérieur. Il résulte de cette donnée que la liberté de l'un s'arrête là où la liberté de l'autre est compromise ou seulement gênée. Et voilà l'idéal du devoir fraternel! En effet, de deux hommes l'un est toujours ou plus fort ou plus rusé. Si cet homme n'obéit pas à un principe idéal, il subjuguera son frère, s'il ne le tue pas dans un accès de colère.
|La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.|
Long time no writing here
I started to digging into my latest hobby of #bookbinding (but it's not the only one i assure you)
And made several pamphlet, with also some custom design.
I recently made couple of handmade hardcover journals. One using a custom hero-quest character sheet, the other one is just a lined notebook.
More info for who is interested are available here: ko-fi.com/post/Two-more-bookbi… (don't worry all my posts on #ko-fi are free)
It also gave my a nice surprise of receiveing the first donation ever (even if it will be the last it still made me happy! :) ) Any opinion comment is appreciated.
These are couple of pictures of my latest works:
storage.ko-fi.com/cdn/useruplo…
any comment/critics is appreciated.
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