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Élisabeth Vigée Le Brun


Élisabeth Vigée Le Brun, aussi appelée Élisabeth Vigée, Élisabeth Le Brun ou Élisabeth Lebrun, née Élisabeth Louise Vigée le 16 avril 1755 à Paris et morte dans la même ville le 30 mars 1842, était une artiste peintre française, considérée comme une grande portraitiste de son temps.

Son art et sa carrière exceptionnelle en font un témoin privilégié des bouleversements de la fin du XVIIIe siècle, de la Révolution française et de la Restauration. Fervente royaliste, elle sera successivement peintre de la cour de France, de Marie-Antoinette et de Louis XVI, du royaume de Naples, de la Cour de l'empereur de Vienne, de l'empereur de Russie et de la Restauration. On lui connaît aussi plusieurs autoportraits, dont deux avec sa fille.

Ses parents, Louis Vigée, pastelliste et membre de l’Académie de Saint-Luc et Jeanne Maissin (1728-1800), d’origine paysanne, se marient en 1750. Élisabeth-Louise Vigée voit le jour en 1755; un frère cadet, Étienne Vigée, qui deviendra un auteur dramatique à succès, naît trois ans plus tard.

Née rue Coquillière à Paris, Élisabeth Vigée est baptisée à l’église Saint-Eustache de Paris, puis mise en nourrice. Dans la bourgeoisie et l'aristocratie, il n'est pas encore dans les habitudes d'élever ses enfants soi-même, aussi l’enfant est-elle confiée à des paysans des environs d’Épernon.

Son père vient la rechercher six ans plus tard, la ramène à Paris dans l'appartement familial rue de Cléry.

Élisabeth-Louise Vigée entre comme pensionnaire à l’école du couvent de la Trinité, rue de Charonne dans le faubourg Saint-Antoine, afin de recevoir la meilleure éducation possible. Dès cet âge, son talent précoce pour le dessin s’exprime : dans ses cahiers, sur les murs de son école3.

C'est à cette époque que Louis Vigée s’extasie un jour devant un dessin de sa petite fille prodige, dessin représentant un homme barbu. Il prophétise dès lors qu’elle sera peintre.

En 1766, Élisabeth-Louise Vigée quitte le couvent et vient vivre aux côtés de ses parents.

Son père meurt accidentellement d'une septicémie après avoir avalé une arête de poisson, le 9 mai 1767. Élisabeth-Louise Vigée, qui n'a que douze ans, mettra longtemps à faire son deuil puis décide de s'adonner à ses passions, la peinture, le dessin et le pastel.

Sa mère se remarie dès le 26 décembre 1767 avec un joaillier fortuné mais avare, Jacques-François Le Sèvre (1724-1810) ; les relations d'Élisabeth-Louise Vigée avec son beau-père sont difficiles.

Le premier professeur d’Élisabeth Vigée fut son père, Louis Vigée. Après le décès de ce dernier, c’est un autre peintre, Gabriel-François Doyen, meilleur ami de la famille et célèbre en son temps comme peintre d'histoire, qui l’encourage à persévérer dans le pastel et dans l’huile; conseil qu'elle suivra.

C’est certainement conseillée par Doyen, qu'en 1769 Élisabeth Vigée se rend chez le peintre Gabriel Briard, une connaissance de ce dernier (pour avoir eu le même maître, Carle van Loo). Briard est membre de l'Académie royale de peinture, et donne volontiers des leçons, bien qu'il ne soit pas encore professeur. Peintre médiocre, il a surtout la réputation d’être un bon dessinateur et possède en plus un atelier au palais du Louvre ; Élisabeth Vigée fait de rapides progrès et, déjà, commence à faire parler d’elle.

C'est au Louvre qu'elle fait la connaissance de Joseph Vernet, artiste célèbre dans toute l'Europe. Il est l'un des peintres les plus courus de Paris, ses conseils font autorité, et il ne manquera pas de lui en prodiguer.

«J'ai constamment suivi ses avis; car je n’ai jamais eu de maître proprement dit», écrit-elle dans ses mémoires.

Quoi qu’il en soit, Vernet, qui consacrera de son temps à la formation de «Mlle Vigée», et Jean-Baptiste Greuze la remarquent et la conseillent.

La jeune fille peint de nombreuses copies d'après les maîtres. Elle va admirer les chefs-d'œuvre du palais du Luxembourg; de plus, la renommée de ces peintres lui ouvre toutes les portes des collections d'art privées princières et aristocratiques à Paris où elle peut étudier à loisir les grands maîtres, copier des têtes de Rembrandt, Van Dyck ou Greuze, étudier les semi-tons ainsi que les dégradations sur les parties saillantes d’une tête. Elle écrit:

«On pouvait exactement me comparer à l'abeille, tant j’y récoltais de connaissances…».

Toute sa vie, ce besoin d'apprendre ne la quittera pas, car elle a compris qu'un don se travaille. Déjà, on lui commande des portraits et elle commence à gagner sa vie.

Elle peint son premier tableau reconnu en 1770, un portrait de sa mère (Madame Le Sèvre, née Jeanne Maissin, collection particulière). Ayant à son âge peu d'espoir d'intégrer l'Académie royale de peinture et de sculpture, institution prestigieuse mais conservatrice, elle présente plusieurs de ses tableaux à l'Académie de Saint-Luc dont elle devient officiellement membre le 25 octobre 1774.

En 1770, le dauphin Louis-Auguste, futur Louis XVI, petit-fils du roi Louis XV, épouse Marie-Antoinette d'Autriche à Versailles, fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche.

Louise-Élisabeth Vigée commence à réaliser des portraits de commande, mais son beau-père accapare ses revenus. Elle prend l'habitude de dresser la liste des portraits qu'elle a peints dans l'année. Ainsi, il est possible de savoir qu'en 1773, elle en a peint vingt sept. Elle commence à peindre de nombreux autoportraits.

Elle est membre de l'Académie de Saint-Luc dès 1774. En 1775, elle offre à l’Académie royale deux portraits; en récompense, elle reçoit une lettre; signée par d'Alembert, l'informant qu'elle est admise à participer aux séances publiques de l’Académie.
Marie-Antoinette en robe à panier en satin blanc (1778) avec les traits des Habsbourg (menton un peu tombant, yeux globuleux, nez légèrement busqué, lèvre inférieure épaisse), Musée d'histoire de l'art de Vienne.

Lorsque son beau-père se retire des affaires en 1775, la famille s'installe au No 19-21 rue de Cléry, dans l'hôtel Lubert, dont le principal locataire est Jean-Baptiste-Pierre Lebrun qui exerce les professions de marchand et restaurateur de tableaux, d'antiquaire et de peintre. Il est un spécialiste de peinture hollandaise dont il a publié des catalogues. Elle visite avec le plus vif intérêt la galerie de tableaux de Lebrun et y parfait ses connaissances picturales. Ce dernier devient son agent, s'occupe de ses affaires. Déjà marié une première fois en Hollande, il la demande en mariage. Libertin et joueur, il a mauvaise réputation, et le mariage est formellement déconseillé à la jeune artiste. Cependant, désireuse d'échapper à sa famille, elle l'épouse le 11 janvier 1776 dans l'intimité, avec la dispense de deux bans, en l'église Saint-Eustache. Élisabeth Vigée devient Élisabeth Vigée Le Brun.

Elle reçoit cette même année sa première commande de la Cour du comte de Provence, le frère du roi puis, le 30 novembre 1776, Élisabeth Vigée Le Brun est admise à travailler pour la Cour de Louis XVI.

En 1778, elle devient peintre officielle de la reine et est donc appelée pour réaliser le premier portrait de la reine Marie-Antoinette d'Autriche d'après nature.

C'est également à cette époque qu'elle peint le portrait de Antoine-Jean Gros, enfant, à sept ans, et qu'elle ouvre une académie et enseigne.

Son hôtel particulier devient un lieu à la mode, Élisabeth Vigée Le Brun traverse une période de succès et son mari y ouvre une salle des ventes dans laquelle il vend des antiquités et des tableaux de Greuze, Fragonard, etc. Elle vend ses portraits pour 12000 francs sur lesquels elle ne touche que 6 francs, son mari empochant le reste, comme elle le dit dans ses Souvenirs: « J'avais sur l'argent une telle insouciance, que je n'en connaissais presque pas la valeur.»

Le 12 février 1780, Élisabeth Vigée Le Brun donne naissance à sa fille; Jeanne-Julie-Louise Vigée Le Brun. Elle continue à peindre pendant les premières contractions et, dit-on, lâche à peine ses pinceaux pendant l’accouchement. Sa fille Julie Le Brun sera le sujet de nombreux portraits. Une seconde grossesse quelques années plus tard donnera un enfant mort en bas âge.

En 1781, elle voyage à Bruxelles avec son mari pour assister et acheter à la vente de la collection du défunt gouverneur Charles-Alexandre de Lorraine; elle y rencontre le prince de Ligne.

Inspirée par Rubens qu'elle admire, elle peint son Autoportrait au chapeau de paille en 1782 (Londres, National Gallery). Ses portraits de femmes lui attirent la sympathie de Marie-Adélaïde de Bourbon, duchesse de Chartres et princesse du sang, qui la présente à la reine, sa contemporaine exacte, cette dernière faisant d’elle sa peintre officielle et favorite en 1778. Elle multiplie les originaux et les copies. Certaines toiles restent la propriété du roi, d'autres sont offertes aux familiers, aux ambassadeurs et aux cours étrangères.

Alors qu'elle n'arrivait pas à y être admise, elle est reçue à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 31 mai 1783 en même temps que sa concurrente Adélaïde Labille-Guiard et contre la volonté de Jean-Baptiste Marie Pierre, premier peintre du roi. Son sexe et la profession de son mari, marchand de tableaux, sont pourtant de fortes oppositions à son entrée, mais l'intervention protectrice de Marie-Antoinette lui permet d'obtenir ce privilège de Louis XVI.

Vigée Le Brun présente une peinture de réception (alors qu’on ne lui en demandait pas), La Paix ramenant l’Abondance réalisée en 1783 (Paris, musée du Louvre), pour être admise en qualité de peintre d’Histoire. Forte de l'appui de la reine, elle se permet l'impertinence d'y montrer un sein découvert, alors que les nus académiques étaient réservés aux hommes. Elle est reçue sans qu’aucune catégorie soit précisée.

En septembre de la même année, elle participe au Salon pour la première fois et y présente Marie-Antoinette en gaulle: elle a l'audace de présenter la reine dans une robe en gaule, mousseline de coton qui est généralement utilisée en linge de corps ou d'intérieur. Les critiques se scandalisent du fait que la reine s'est fait peindre en chemise, si bien qu'au bout de quelques jours, Vigée Le Brun doit retirer le tableau et le remplacer par un portrait identique mais avec une robe plus conventionnelle, Marie-Antoinette dit «à la Rose». Dès lors, les prix de ses tableaux s'envolent.

Le couple Lebrun ayant acheté l’hôtel de Lubert aux héritiers de cette famille en 1778, ils l'agrandissent, de 1784 à 1785, en faisant construire un second bâtiment au fond du jardin par l'architecte Jean-Arnaud Raymond (1739-1811). Il va prendre le nom d'hôtel Lebrun et ouvrira au no 4 de la rue du Gros-Chenet. L'architecte Jean-Arnaud Raymond est également chargé d’agrandir l’ancien hôtel de Lubert et réalise une salle destinée à la vente de tableaux. L’hôtel est relié par un escalier à une salle circulaire couverte d’une coupole lui offrant ainsi un éclairage zénithal. Des gradins surmontés d'arcades en plein cintre elles-mêmes surmontées de rideaux entourent cette grande salle, lui donnant un aspect de théâtre antique. Pendant la Révolution, l’Église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Paris étant fermée, la salle Lebrun est réquisitionnée pour la célébration de mariages et de baptêmes. Puis elle sert de salle de concert et disparait finalement au cours du XIXe siècle. Plus aucune trace n’en subsiste aujourd’hui.

Le 19 octobre 1785, son jeune frère Étienne épouse Suzanne Rivière, dont le frère sera le compagnon d'exil d'Élisabeth Vigée Le Brun entre 1792 et 1801. Elle peint le portrait du ministre des Finances Charles Alexandre de Calonne qui lui est payé 800000 francs.

Faisant partie des intimes de la Cour, elle est l'objet comme le roi et la reine de critiques et médisances. Des rumeurs plus ou moins fondées accusent notamment Vigée Le Brun d'entretenir une liaison avec le ministre Calonne, mais également avec le comte de Vaudreuil (dont elle a une mèche dans sa tabatière et dont les Correspondances avec lui sont publiées) ou le peintre Ménageot.

Avant 1789, l'œuvre d'Élisabeth Vigée Le Brun est composé de portraits, genre à la mode dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, pour les clients fortunés et aristocratiques qui constituent sa clientèle. Vigée Le Brun était, au dire de sa biographe Geneviève Haroche-Bouzinac: «une belle femme, d’un abord agréable, d’une conversation enjouée, elle jouait d'un instrument, était une bonne actrice, avait des talents de société qui lui ont facilité son intégration dans les milieux mondains et un grand talent de pordtraitiste qui possédait l'art de flatter ses modèles…». Pour Marc Fumaroli, l'art du portrait de Vigée Le Brun est un prolongement de l'art de la conversation des salons, où on se présente sous son meilleur jour, écoute et fait société dans un monde féminin à l'écart du bruit du monde. Les portraits de Vigée Le Brun sont un des summums de l'art de peindre «au naturel».

Elle écrira un court texte, Conseils pour la peinture du portrait, pour sa nièce.

Parmi ses portraits de femmes, on peut citer notamment les portraits de Marie-Antoinette (une vingtaine sans compter ceux des enfants); Catherine Noël Worlee (la future princesse de Talleyrand) qu’elle réalisa en 1783 et qui fut exposé au Salon de peinture de Paris de cette même année 1783 ; la sœur de Louis XVI, Mme Élisabeth ; l'épouse du comte d'Artois ; deux amies de la reine : la princesse de Lamballe et la comtesse de Polignac. En 1786, elle peint (simultanément ?) son premier autoportrait avec sa fille (voir plus bas) et le portrait de Marie-Antoinette et ses enfants. Les deux tableaux sont exposés au Salon de peinture de Paris de la même année et c'est l'autoportrait avec sa fille qui est encensé par le public.

En 1788, elle peint ce qu'elle considère comme son chef-d'œuvre: Le Portrait du peintre Hubert Robert.

Au sommet de sa gloire, dans son hôtel particulier parisien, rue de Cléry, où elle reçoit une fois par semaine la haute société, elle donne un «souper grec», qui défraie la chronique par l'ostentation qui s'y déploie et pour laquelle on la soupçonne d'avoir dépensé une fortune.

Des lettres et des libelles circulent dans Paris, pour prouver sa relation avec Calonne. On l'accuse d'avoir des lambris d'or, d'allumer son feu avec des billets de caisse, de brûler du bois d’aloès dans sa cheminée. Le coût du dîner de 20000 francs fut rapporté au roi Louis XVI qui s'emporta contre l'artiste.

À l’été 1789, Élisabeth Vigée Le Brun se trouve à Louveciennes chez la comtesse du Barry, la dernière maîtresse de Louis XV, dont elle a commencé le portrait, lorsque les deux femmes entendent le canon tonner dans Paris. L’ancienne favorite se serait écriée: «Si Louis XV vivait, sûrement tout cela n'aurait pas été ainsi.»

Son hôtel particulier est saccagé, des sans-culottes déversent du soufre dans ses caves et tentent d'y mettre le feu. Elle se réfugie chez l'architecte Alexandre-Théodore Brongniart.

Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, alors que la famille royale est ramenée de force à Paris, Élisabeth Vigée Le Brun quitte la capitale avec sa fille, Julie Le Brun, sa gouvernante et cent louis, laissant derrière elle son époux qui l'encourage à fuir, ses peintures et le million de francs qu'elle a gagné à son mari, n'emportant que 20 francs, écrit-elle dans ses Souvenirs.

Elle dit plus tard de la fin de l’Ancien Régime: «Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées.»

Elle quitte Paris pour Lyon, déguisée en ouvrière, puis traverse le mont Cenis vers la Savoie (alors possession du royaume de Sardaigne), où elle est reconnue par un postillon qui lui propose un mulet :

-«Ah! reprit-il en riant, madame n'est pas une ouvrière, on sait qui elle est.
- Eh bien, qui suis-je donc? demandai-je.
- Vous êtes madame Lebrun, qui peint dans la perfection.»

Elle arrive à Rome en novembre 1789. En 1790, elle est reçue à la Galerie des Offices en réalisant son Autoportrait, qui obtient un grand succès. Elle envoie des œuvres à Paris au Salon. L'artiste effectue son Grand Tour et vit entre Florence, Rome où elle retrouve Ménageot, et Naples avec Talleyrand et Lady Hamilton, puis Vivant Denon, le premier directeur du Louvre, à Venise. Elle veut rentrer en France, mais elle est inscrite, en 1792, sur la liste des émigrés et perd ainsi ses droits civiques. Elle laisse un autoportrait à l'Accademia di San Luca (Accademia Nazionale di San Luca (Académie Nationale de Saint-Luc): Autorittrato – Autoportrait. Le 14 février 1792, elle quitte Rome pour Venise. Alors que l'Armée du midi rentre en Savoie et au Piémont, elle se rend à Vienne en Autriche, d'où elle ne pense pas partir et où, en tant qu'ancienne peintre de la reine Marie-Antoinette, elle bénéficie de la protection de la famille impériale.

À Paris, Jean-Baptiste-Pierre Lebrun a vendu tout son fonds de commerce en 1791 pour éviter la faillite, alors que le marché de l'art s'est effondré et a perdu la moitié de sa valeur. Proche de Jacques-Louis David, il demande en 1793, sans succès, que le nom de sa femme soit retiré de la liste des émigrés. Il publie un opuscule: Précis Historique de la Citoyenne Lebrun. Comme son beau-frère Étienne, Jean-Baptiste-Pierre est emprisonné quelques mois.

Invoquant la désertion de sa femme, Jean-Baptiste-Pierre Lebrun demande et obtient le divorce en 1794 pour se protéger et préserver leurs biens. Dans le même temps, il expertise les collections saisies par la Révolution à l'aristocratie dont il dresse les inventaires et publie les Observations sur le Muséum National préfigurant les collections et l'organisation du musée du Louvre, dont il devient le commissaire-expert. Puis comme adjoint à la commission des arts, An III (1795), il publie Essai sur les moyens d'encourager la peinture, la sculpture, l'architecture et la gravure. Ainsi le tableau de maternité de Madame Vigée Le Brun et sa fille (v.1789), commandé par le comte d'Angivillier, directeur des Bâtiments du roi, saisi par Le Brun intègre les collections du Louvre.

Quant à Élisabeth-Louise Vigée Le Brun, elle parcourt l'Europe en triomphe.

À l'invitation de l'ambassadeur de Russie, Élisabeth Vigée Le Brun se rend en Russie, pays qu'elle considèrera comme sa seconde patrie. En 1795, elle est à Saint-Pétersbourg où elle fait un séjour de plusieurs années favorisé par des commandes de la haute société russe et des appuis de Gabriel-François Doyen, proche de l'impératrice et de son fils. Elle demeure en particulier chez la comtesse Saltykoff en 1801.

Invitée par les grandes cours d’Europe et devant subvenir à ses moyens, elle peint sans cesse.

Elle se refuse à lire les nouvelles, car elle y apprend l'exécution de ses amis guillotinés pendant la Terreur. Elle apprend entre autres la mort de son amant Doyen, cousin de Gabriel-François, né en 1759 à Versailles, qui fut cuisinier de Marie-Antoinette pendant dix ans.

En 1799, une pétition de deux cent cinquante-cinq artistes, littérateurs et scientifiques, soumise par son époux au Directoire, demande le retrait de son nom de la liste des émigrés.

En 1800, son retour est précipité par le décès de sa mère à Neuilly et le mariage, qu'elle n'approuve pas, de sa fille Julie Le Brun avec Gaëtan Bertrand Nigris, directeur des Théâtres impériaux à Saint-Pétersbourg. C'est pour elle un déchirement. Déçue par son mari, elle avait fondé tout son univers affectif sur sa fille. Les deux femmes ne se réconcilieront jamais totalement.

Après un bref séjour à Moscou en 1801, puis en Allemagne, elle peut rentrer à Paris en toute sécurité depuis qu'elle a été radiée de la liste des émigrés en 1800. Elle est accueillie à Paris le 18 janvier 1802, où elle retrouve son mari, avec qui elle revit sous le même toit.

Si le retour d’Élisabeth Vigée Le Brun est salué par la presse, elle a du mal à retrouver sa place dans la nouvelle société née de la Révolution et de l'Empire.

« Je n'essaierai point de peindre ce qui se passa en moi lorsque je touchai cette terre de France que j'avais quittée depuis douze ans: la douleur, l'effroi, la joie qui m'agitaient tour à tour […] Je pleurais les amis que j'avais perdus sur l'échafaud; mais j'allais revoir ceux qui me restaient encore.[…] Mais ce qui me déplaisait bien davantage, c'était de voir encore écrit sur les murs: liberté, fraternité ou la mort...»

Quelques mois plus tard, elle quitte la France pour l'Angleterre, où elle s'installe à Londres pour trois ans. Là, elle rencontre Lord Byron, le peintre Benjamin West, retrouve Lady Hamilton, la maîtresse de l'amiral Nelson qu'elle avait connue à Naples, et admire la peinture de Joshua Reynolds.

Elle vit avec la Cour de Louis XVIII et du comte d'Artois en exil entre Londres, Bath et Douvres.

Après un passage par la Hollande, elle retrouve Paris en juillet 1805, et sa fille Julie qui a quitté la Russie en 1804. En 1805, elle reçoit la commande du portrait de Caroline Murat, épouse du général Murat, une des sœurs de Napoléon devenue reine de Naples, et cela se passe mal: «J’ai peint de véritables princesses qui ne m’ont jamais tourmentée et ne m'ont pas fait attendre », dira l'artiste quinquagénaire à cette jeune reine parvenue.

Le 14 janvier 1807, elle rachète à son mari endetté ses hôtels particuliers parisiens et sa salle des ventes qui est toujours en activité en 1827, et dont l’architecture de forme ronde est inspirée de l'œuvre de l'architecte italien Palladio. La façade forme un demi-cercle qui a été conservée et que l'on peut voir en franchissant le porche du numéro 8 de la rue du Sentier. Ce sont en 2023 des bureaux , 17, 18, 19,34. Mais en butte au pouvoir impérial, Vigée Le Brun quitte la France pour la Suisse, où elle rencontre Madame de Staël en 1807.


En 1809, Élisabeth Vigée Le Brun revient en France et s'installe à Louveciennes, dans une maison de campagne voisine du château ayant appartenu à la comtesse du Barry (guillotinée en 1793) dont elle avait peint trois portraits avant la Révolution. Elle vit alors entre Louveciennes et Paris, où elle tient salon et croise les artistes en renom. Son mari, dont elle avait divorcé, meurt en 1813.

En 1814, elle se réjouit du retour de Louis XVIII, «Le monarque qui convenait à l'époque», écrit-elle dans ses mémoires. Après 1815 et la Restauration, ses tableaux, en particulier les portraits de Marie-Antoinette, sont restaurés et réaccrochés au Louvre, à Fontainebleau et à Versailles.

Sa fille finit sa vie dans la misère en 1819, et son frère, Étienne Vigée, meurt en 1820. Elle effectue un dernier voyage à Bordeaux au cours duquel elle effectue de nombreux dessins de ruines. Elle peint encore quelques couchers de soleils, des études de ciel ou la montagne, dont la vallée de Chamonix au pastel (Le Mont blanc, L'Aiguille du Goûter, musée de Grenoble).

À Louveciennes, où elle vit huit mois de l'année, le reste en hiver à Paris, elle reçoit le dimanche des amis et des artistes dont son ami le peintre Antoine-Jean Gros, qu'elle connaît depuis 1778, et elle est très affectée par son suicide en 1835.

En 1829, elle écrit une courte autobiographie qu'elle envoie à la princesse Nathalie Kourakine, et rédige son testament. En 1835, elle publie ses Souvenirs avec l'aide de ses nièces Caroline Rivière, venue vivre avec elle, et d'Eugénie Tripier Le Franc, peintre portraitiste et dernière élève. C'est cette dernière qui écrit de sa main une partie des souvenirs du peintre, d'où les doutes émis par certains historiens quant à leur authenticité.

À la fin de sa vie, l'artiste en proie à des attaques cérébrales, perd la vue.

Elle meurt à Paris à son domicile de la rue Saint-Lazare le 30 mars 1842 et est enterrée au cimetière paroissial de Louveciennes. Sur la pierre tombale, privée de sa grille d'entourage, se dresse la stèle de marbre blanc portant l'épitaphe «Ici, enfin, je repose…», ornée d'un médaillon représentant une palette sur un socle et surmontée d'une croix. Sa tombe a été transférée en 1880 au cimetière des Arches de Louveciennes, lorsque l'ancien cimetière a été désaffecté.




Une meute d'ânes menée par un lion est supérieure à une meute de lions menée par un âne.


Citation apocryphe.

Le dicton apparaît dans le recueil «Apophtegmes des rois et des capitaines célèbres » du philosophe grec Plutarque, décédé en 119 après J.-C. D'après Plutarque, c'est le général athénien Chabrias, mort en 357 avant J.-C., qui en est l'auteur. Dans sa première version, on parle de cerfs au lieu d'ânes.

Extrait des «Apophtegmes des rois et des capitaines célèbres » du philosophe grec Plutarque:

Le meilleur général, disait Chabrias, est celui qui sait le mieux ce qui se passe chez les ennemis.
Accusé de trahison avec Iphicrate , il ne laissait pas d'aller au gymnase, et de dîner à son heure ordinaire. Comme Iphicrate l'en blâmait: «Si les Athéniens nous condamnent, lui dit Chabrias, ils vous feront mourir, quoique sale et à jeun, aussi bien que moi qui aurai bien diné, et qui me serai baigné.»
Il disait qu'une armée de cerfs conduite par un lion était plus redoutable qu'une armée de lions commandée par un cerf.

Pour ce qui est du remplacement des cerfs par des ânes, on le doit à un officier russe pendant la guerre de Crimée:

https://en.wikipedia.org/wiki/Lions_led_by_donkeys

|Une meute d'ânes menée par un lion est supérieure à une meute de lions menée par un âne.|



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Marvel’s New Nonbinary Two-Spirit Hawkeye Was Inspired By Standing Rock’s Water Protectors | Them

I'd be interested in hearing from any Indigenous American folks what they think of this character.
https://www.them.us/story/marvels-new-nonbinary-two-spirit-hawkeye-inspired-standing-rocks-water-protectors-lakota-ultimates-comics

#Marvel
#2Spirit



Les enfants commencent par aimer leurs parents; devenus grands, ils les jugent; quelquefois, ils leur pardonnent.


Citation méchamment déformée extraite du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890).

https://www.vousnousils.fr/casden/pdf/id00608.pdf

Extrait du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890):

Le jeune dandy qui lui fait la cour ne lui disait rien de bon. C'était un gentleman et il le détestait pour cela, par un curieux instinct de race dont il ne pouvait lui-même se rendre compte, et qui pour cette raison le dominait d'autant plus. Il connaissait aussi la futilité et la vanité de sa mère et il y voyait un péril pour Sibyl et pour le bonheur de celle-ci. Les enfants commencent par aimer leurs parents; en vieillissant ils les jugent; quelquefois ils les oublient. Sa mère! Il avait en lui-même une question à résoudre à propos d’elle, une question qu'il couvait depuis des mois de silence. Une phrase hasardée qu'il avait entendue au théâtre, un ricanement étouffé qu’il avait saisi un soir en attendant à la porte des coulisses, lui avaient suggéré d'horribles pensées. Tout cela lui revenait à l'esprit comme un coup de fouet en pleine figure. Ses sourcils se rejoignirent dans une contraction involontaire, et dans un spasme douloureux, il se mordit la lèvre
inférieure.

Autre version possible:
«Les amants commencent par s'aimer; en vieillissant ils se jugent; quelquefois ils s'oublient.»


|Les enfants commencent par aimer leurs parents; devenus grands, ils les jugent; quelquefois, ils leur pardonnent.|



L'orgueil est une bête féroce qui vit dans les cavernes et dans les déserts, la vanité au contraire, comme un perroquet, saute de branche en branche et bavarde en pleine lumière.


Citation extraite d'une lettre de Gustave Flaubert écrite à Louise Colet (sa muse) un jeudi de 1852 à 1 heure de l'après-midi. Il attaque dans celle-ci Maxime Du Camp suite à une vexation qu'il a reçu de sa part.

https://www.google.fr/books/edition/Correspondance/AkbuAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0

Maxime Du Camp est injustement oublié aujourd'hui suite à un acharnement contre lui. Ses défauts ne constituent pas une justification à cette mise au ban.

Extrait d'une lettre de Gustave Flaubert écrite à Louise Colet (sa muse) un jeudi de 1852 à 1 heure de l'après-midi:

Comme il [Maxime Du Camp] ne m'a pas épargné les avis quand je ne le priais nullement de m'en donner ce ne sera que rendu. Il y a dedans une petite phrase à mon intention et faite exprès pour moi: «la solitude qui porte à ses deux sinistres mamelles l'égoïsme et la vanité». Je t'assure que ça m'a fait rire; égoïsme soit, mais vanité non. L'orgueil est une bête féroce qui vit dans les cavernes et dans les déserts, la vanité au contraire, comme un perroquet, saute de branche en branche et bavarde en pleine lumière; je ne sais si je m'abuse (et ici ce serait de la vanité), mais il me semble que dans tout le Livre posthume il y a une vague réminiscence de Novembre et un brouillard de moi, qui pèse sur le tout; ne serait-ce que le désir de la Chine à la fin: «dans un canot allongé, un canot de bois de cèdre dont les avirons minces ont l'air de plumes, sous une voile de bambous tressés, au bruit du tam-tam et des tambourins , j'irai dans le pays jaune que l'on appelle la Chine», etc. Du Camp ne sera pas le seul sur qui j'aurai laissé mon empreinte, le tort qu'il a eu c'est de la recevoir; je crois qu'il a agi très naturellement en tâchant de se dégager de moi, il suit maintenant sa voie; mais en littérature il se souviendra de moi longtemps.

Vaniteux et rancunier Gustave Flaubert...


|L'orgueil est une bête féroce qui vit dans les cavernes et dans les déserts, la vanité au contraire, comme un perroquet, saute de branche en branche et bavarde en pleine lumière.|






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NGC 2170


La nébuleuse de l'Ange est une nébuleuse par réflexion située à environ 2700 années-lumière dans la constellation équatoriale de Monoceros (la Licorne). Elle fait partie de Monoceros R2, l'une des régions de formation d'étoiles massives les plus proches du Soleil. La nébuleuse porte le nom de NGC 2170 dans le nouveau catalogue général.

La nébuleuse de l'Ange est la partie la plus brillante et la plus occidentale du nuage moléculaire géant de Monoceros R2. Cette nébuleuse poussiéreuse reflète la lumière des étoiles chaudes voisines et contient en son centre une région H II compacte cataloguée PKS 0605-06.

Des observations dans l'infrarouge ont révélé des signes de formation stellaire en cours dans la nébuleuse. Les jeunes étoiles massives sont dissimulées par les épais nuages de poussière et ne sont pas visibles en lumière visible, mais elles brillent dans la bande infrarouge. Leurs vents puissants et leur rayonnement sont responsables de la formation de la poussière et du gaz de la nébuleuse.

Monoceros R2 est une association R, une association stellaire dont les membres illuminent des nébuleuses par réflexion. NGC 2170 est l'une des nombreuses nébuleuses par réflexion bleutées dans la région de Monoceros R2. Le nuage moléculaire contient également une région d'émission rouge compacte et de nombreuses nébuleuses d'absorption sombres.

La nébuleuse de l'Ange est également cataloguée comme la source infrarouge Mon R2 IRS3. La source infrarouge est un système protostellaire massif qui a été résolu en deux composantes, A et B. Les étoiles nouvellement formées sont intégrées dans leurs enveloppes protostellaires et accrètent la matière de leurs nuages parents.

La source infrarouge est associée à un maser d'eau brillant et à l'un des masers OH les plus brillants du ciel. Les masers d'eau se trouvent généralement dans les nuages moléculaires. Les plus brillants et les plus intenses sont généralement associés à des protoétoiles massives. Les masers OH sont généralement observés dans des régions H II ultracompactes ou sont associés à des étoiles nouvellement formées près des bords d'un matériau très dense.

La distance de NGC 2170 est incertaine, mais la plupart des estimations sont proches de la valeur de 2707 ± 163 années-lumière (830 ± 50 parsecs).

La nébuleuse de l'Ange a été découverte par l'astronome britannique d'origine allemande William Herschel le 16 octobre 1784. Herschel a repéré la nébuleuse avec sa lunette de 18,7 pouces et l'a cataloguée comme IV 19. Son fils John Herschel a catalogué la nébuleuse sous le nom de GC 1362, et l'astronome danois John Louis Emil Dreyer l'a répertoriée sous le nom de NGC 2170 dans le Nouveau Catalogue Général.

La région Monoceros R2 a une masse totale de 3,80 x 104 masses solaires. La région de formation d'étoiles contient également la source infrarouge Mon R2 IRS2, qui est la principale source d'illumination.

Monoceros R2 apparaît comme une chaîne de nébuleuses par réflexion qui s'étend sur 2,4 degrés du ciel, ce qui correspond à une extension physique de 35 parsecs. Le nuage moléculaire se trouve à 830 parsecs, presque exactement entre les nuages moléculaires d'Orion A et d'Orion B et l'association OB1 de Canis Major. Les nuages moléculaires d'Orion se trouvent à environ 400 parsecs et Canis Major OB1 à 1 200 parsecs.

1 parsec = 3,26 années-lumière.

https://www.constellation-guide.com/angel-nebula-ngc-2170/



NGC 5728


Voici NGC 5728, une galaxie spirale située à environ 130 millions d'années-lumière de la Terre. Cette image a été prise à l'aide de la caméra à grand champ 3 (WFC3) de Hubble, qui est extrêmement sensible à la lumière visible et infrarouge. Par conséquent, cette image capture magnifiquement les régions de NGC 5728 qui émettent de la lumière visible et infrarouge. Cependant, les galaxies telles que NGC 5728 peuvent émettre de nombreux autres types de lumière que le WFC3 ne peut pas voir.

Sur cette image, NGC 5728 apparaît comme une galaxie spirale barrée, élégante et lumineuse. Ce que cette image ne montre pas, cependant, c'est que NGC 5728 est également un type de galaxie monumentalement énergétique, connu sous le nom de galaxie de Seyfert. Cette catégorie de galaxies extrêmement énergétiques est alimentée par leurs noyaux actifs, connus sous le nom de noyaux actifs de galaxie (AGN). Il existe de nombreux types d'AGN, et seuls certains d'entre eux alimentent les galaxies de Seyfert. NGC 5728, comme toutes les galaxies de Seyfert, se distingue des autres galaxies à AGN par le fait que la galaxie elle-même est clairement visible. D'autres types d'AGN, comme les quasars, émettent tellement de rayonnement qu'il est presque impossible d'observer la galaxie qui les abrite. Comme le montre cette image, NGC 5728 est clairement observable et, aux longueurs d'onde optiques et infrarouges, elle semble tout à fait normale. Il est fascinant de savoir que le centre de la galaxie émet de grandes quantités de lumière dans des parties du spectre électromagnétique auxquelles le WFC3 n'est tout simplement pas sensible! Pour compliquer les choses, l'AGN au cœur de NGC 5728 pourrait en fait émettre de la lumière visible et infrarouge, mais celle-ci pourrait être bloquée par la poussière qui entoure le cœur de la galaxie.

https://esahubble.org/images/potw2139a/

L'étoile la plus visible sur le bord de la galaxie (en apparence) est Gaia DR3 6285464499148592000, un soleil orange 10% moins gros et 20% moins massif que le Soleil située à 1989 années-lumière. Sa durée de vie est estimée 18 milliards d'années.

L'étoile proche de centre de la galaxie est Gaia DR3 6285466045336820352, un gros soleil orange 5 fois plus gros et 2 fois plus massif que le Soleil situé à 12151 années-lumière.



NGC 4694


La plupart des galaxies que nous connaissons appartiennent à l'un des deux types facilement identifiables. Les galaxies spirales sont jeunes et énergiques, remplies du gaz nécessaire à la formation de nouvelles étoiles et dotées de bras spiraux abritant des étoiles chaudes et brillantes. Les galaxies elliptiques ont un aspect beaucoup plus piétonnier, leur lumière provenant d'une population uniforme d'étoiles plus vieilles et plus rouges. Mais d'autres galaxies nécessitent une étude approfondie pour être comprises : c'est le cas de NGC 4694, une galaxie située à 54 millions d'années-lumière de la Terre dans l'amas de galaxies de la Vierge.

NGC 4694 possède un disque lisse et sans bras qui, comme une galaxie elliptique, est pratiquement dépourvu de formation d'étoiles. Cependant, sa population stellaire est encore relativement jeune et de nouvelles étoiles se forment activement dans son noyau, ce qui explique la luminosité que nous pouvons voir sur cette image et lui donne un profil stellaire nettement différent de celui d'une galaxie elliptique classique. La galaxie est également imprégnée du type de gaz et de poussière que l'on trouve normalement dans une jeune galaxie spirale. Les galaxies elliptiques contiennent souvent des quantités importantes de poussière, mais pas le gaz nécessaire à la formation de nouvelles étoiles. NGC 4694 est entourée d'un énorme nuage d'hydrogène invisible, carburant nécessaire à la formation d'étoiles. C'est cette activité stellaire qui est à l'origine des observations de Hubble.

Comme le montre cette image de Hubble, la poussière dans cette galaxie forme des structures chaotiques qui indiquent une sorte de perturbation. Il s'avère que le nuage d'hydrogène gazeux autour de NGC 4694 forme un long pont avec une galaxie naine peu lumineuse située à proximité et nommée VCC 2062. Les deux galaxies ont subi une violente collision et la plus grande, NGC 4694, accrète le gaz de la plus petite galaxie. En raison de sa forme particulière et de son activité de formation d'étoiles, NGC 4694 a été classée dans la catégorie des galaxies lenticulaires : elle ne possède pas les bras caractéristiques d'une galaxie spirale, mais n'est pas aussi dépourvue de gaz qu'une galaxie elliptique, et possède toujours un bulbe et un disque galactiques. Certaines galaxies ne sont pas faciles à classer dans l'une ou l'autre catégorie.

https://esahubble.org/images/potw2440a/

L'étoile la plus visible à droite est Gaia DR3 3927389121337857664, un soleil jaune 2 fois plus gros et 1,4 fois plus massif que le Soleil située à 5115 années-lumière. L'étoile la plus visible à gauche est Gaia DR3 3927389190057335808, une étoile orange de la taille et 25% moins massif que le Soleil située à 4612 années-lumière.

L'étoile visible la plus proche de NGC 4694 est Gaia DR3 3927389155697596800, une étoile orange 10% moins grosse et 23% moins massive que le Soleil située à 6749 années-lumière.

La galaxie sous NGC 4694 est inconnue:



C'est une ancienne photo d'un coq heureux a la ferme.




First post? Or first conversation? Doesn't matter, down the internet tubes it goes!



Good watch for those of you not in the US to understand how bad the country is

https://youtu.be/eRPeU1DYOWA?si=iaX8x8UGXRrLcmX4

#adhd #dystopia #WeNeedHelp



The chasm and chamber open up, fewer lights than before linger but all is the same dull brightness.

Continuing its f͑ͨ̒͝ą̥͙̬̫̙̤͍̠̥̊͆̇̄̀̎ͭͯ̊͗ͩl̸̸̡̨̙͗͠͡s̮̙̼͕̮̬͎̏̆ͮḝ̸̷̵̨̯̟͈̦̱̜͎̻͂͐̎̒̚͟͝h̨̛͖̣̗̰̗̠̬̬ͨ̓͆̑̂̉͌͠o̸̢͔͚̹̲̰̲̖̭̠̺͈̅̂ͫ̈̏̆̊̚͢͜͡ơ̸̠̭̥̭̺̭̻͙͇̋̌̆̇̏ͩ͊͛̆̔̋̕̚͢͢͠͞ͅ_̞̠̥̭ͩd̵̷̨̦̯͎͍̳̣̬̳̮͕́ͮ̎̈́ͧͭ̑̄̏͑ͥ͂͌̚̚͠͞

of pretending infrastructure with no intention of designating purpose to itself. Tiles on the now very high up ceiling, protrude a yellow reflection from the carpet floor. Only noticing the Rot which slowly creeps down, Invisible at first but with time becomes more noticeable, maybe even growing? A hand imprint on the wall glares into the open, empty chasm.

This place has been forgotte- no.. Abandoned. If god exists, it won't be here and if the Devil exists, this would be a prison even for ḩ̵̸̢̖̟͕̫̄ͭͤ́͆ͣ̏͆͊ȉ̴̸̡̛͉̙͚̣̗̦͕̥͍͚̯͉̦̫̐ͤ̀́́͒̅͂̆ͥ̀̽̑ͫ̓͑̚͘͜͞ͅm̶̡̡̨̨̢̰̹͉̩̭̙͍̹̋̿̃̎̉͊ͭͥ̽ͦ̀̚͞͡͡

The hand is not there. ǝɯᴉʇ sᴉɥʇ ʎʅuo ,ɯsɐɥɔ ǝɯɐs ǝɥʇ oʇ punoɹɐ ʞɔɐq spuᴉʍ sʇI .xǝʅdɯoɔ ǝɥʇ ɟo uɹnʇ ǝʅqᴉssodɯᴉ uɐ ʇɐ sɹnɔɔo ɹǝuɹoɔ ǝʅqɐǝɔᴉʇou ɐ ʇǝdɹɐɔ ᵷuᴉɥsnɯ ǝɥʇ ssoɹɔɐ ᵷuᴉʞʅɐM

Where the hand was,, there is now a door. Djduehwjdiwoq187#817+$9991
ᵃⁿᵈ ᶦᵗˢ ˢᶦⁿᵍᶦⁿᵍ ᵗᵒ ᵐᵉ



Lights dim, shadows grow
Life's sin, shallows row
Chords plucked, listen more.

p̧̠̹͕̫̳ͣ̒ͧ̄͗ͣ̉̒̋ͯ͐̚̕͠͞l̶̨̤̤̪͚̺̬̘̾͒ͫ̅ͯ̓́ͪ̽ͤ̏̾ͩ̈̇̈̀͜͠͞e̴̵̖͇̗̻̺̖̲͚͌ͧ̍̆̀̓ͬ͊̿͂̐̌̎ͧ͜ă̧͍͙͚̹̮̬͈̣͎ͧ̿͗ͦ̇̇̽̃̈́̍͠se̘̗͊̆̔͗̒͟͞͞ o̶̳̩̺̬͎̖̤͉͓̬̽̑͒ͭͪ̎̏͠p̴̴͔̘̬̻̪͚͂ͬͩͪ̓ͦ͒͘̕ẻ̡̢̘͓͗ͤ̅̓ͣ̇ͭ̃n̛̰ͯ̑ t̴̷̵̢̨̲̙̱̫̙̥̬͈̩̳̰̞͙̺̎͆͗̾̉ͪ́́ͭ̀̅̑̑̏̒ͮ͢͝h̵͙̬̮͍̞̻̖̳̙̞̙̲̩̭͖̮̿̀̇ͥ̈́͒̂͂ͣͬ̄͐ͨ̕̕͟͢͝ę̵̵̶̧͍̺͚̦͔͕̳̤̠̙͕͔̤͒̀̊͐̓̄́͒͒̐ͯ̔̍͘̕͜͝ ḍ̶̸̸̹̤̻̣͈̘̰̖ͦ̔ͦ͒̎̾͌́̒ͮ̿̒̾̓ͧ̍ͦͥ͌̅̽ͧ̔̽̆̍̂̍͟͢͜͞ͅo̧̹͍͚̣͇̟̭͔͚̝͚͇̔ͮ͑̿ͫ̈́́̈́̀͛̽͢͟͝͝ͅo̸̷͙̫̰͕̠̳̜͔̺ͭ͑̍̈̓̀̕̚̚͠ͅr̵̯͇̤̰̺̟̓͗̈́̋͆̋ͥ̑͛ͣ̑͘̚͜͢͝͡





A First Post


As I move into my 40s, and contend with the dynamic tension of both more time, money, and capability; against higher demands on those very resources. I've been looking for a new place to do my social networking. I don't need the massive social networks of the past, since most of my community is well established at this point. It's nice to have federation, so my more distant friends can still see my posts without having to maintain or check a specific network just on my behalf. It's a little disappointing to find the landscape of self-hosted or federated social networks so barren, but Friendica seems like a solid option. The federated landscape makes it easier to try a platform, knowing that my work will not be forever vendor-locked into that platform.





The shadows of Baykus oak tree - A short story


Content warning: Dark Lovecraftian-like story



First post on Friendica


So I'm relatively new to fediverse, although I have already interacted with federated protocols (such as Matrix, but Matrix is way different from Mastodon/Friendica/Bluesky/Pleroma/etc).

I have been sailing through two Mastodon instances, but Mastodon's character limit is low for my needs. I'm a developer (JS, PHP, Python, etc) that also like to write poetry and chronicles, as well as interacting with AI to create artistic representations of the gothic and the dark supernatural. While it seems that Friendica supports more characters, I'll know it the moment I send this first post. It has 1342 characters in total.

I have a syncretic view over the reality, trying to converge scientific inquiry with the philosophical questioning and the metaphysical spirituality from all religions and belief systems (even when they seem to "contradict" one another; actually, they have more in common than people think, starting from the beginning of the existence from primordial waters from the amniotic liquid to the electromagnetic fields permeating the cosmos, but it's a subject for another future post).

One important thing for me to ask: does the instance allow AI Art (e.g. from artistic representations of daemons such as Astaroth and Lilith to mathematical concepts such as fractals; obviously these AI imagery would be marked as so)?

in reply to Daemon Silverstein

@Daemon Silverstein This instance? I allow properly marked AI content, I would also suggest content warnings (in Friendica it's done with [abstract]content warning message[/abstract]), but I count that more as a courtesy effort than something I'm going to really demand.

Friendica has no character limit set.

As Friendica isn't the friendliest user interface, if you do find you'd prefer Mastodon or Mastodon-like, there are many that have higher character limits.




Friendica vs Mastodon


I tried Friendica previously, but never figured out what I wanted to do with it, and deleted it after a while. But after I'd read the excellent post @Elena Rossini wrote on her blog I realised I really should give it another chance, and decided to put a little more effort into it this time. So I created this account yesterday, and now I'm trying to decide how I want to use it. Some part of that uncertainty is because I haven't figured out all the bells and whistles of the platform, and I don't always quite understand what the help pages are trying to tell me. This is definitely mostly on me, having some preconceived notions and expectations, and getting a little confused here and there. This is not Facebook or Goggle+, it is its own thing.
For the most part though, just trying things out with one eye on those help pages have solved any questions I've had.

After I had signed up, I initially imported all the accounts I am following on Mastodon, but am starting to regret this. The two networks are obviously very different beasts, and I will act accordingly from now on. My current idea is to use Friendica, at least partly, as a sort of news aggregator, following accounts both on the fediverse and via RSS feeds, so a lot of those Mastodon accounts will be unfollowed here for a quieter experience and left on Mastodon. Just because you can follow everything everywhere on ActivityPub, it doesn't always make the best sense. But that, of course, is also the beauty of this, what doesn't make the best sense for me, might do for someone else. Different folks...


Occasionally I may even post something here, things that require more than 500 words, things like this.

That's what I'm planning to do right now, anyway. Who knows what I'll think tomorrow?

Jarulf reshared this.

in reply to Jarulf

@Jarulf @Elena Rossini welcome aboard! I'm definitely saving that article, might link it or one of the guides it mentions in the getting started welcome panel (... I should review that as well, I haven't looked at it in ages)

Also remember there's a helper group as you're figuring things out, just tag helpers@forum.friendi.ca (not tagged here because otherwise it'll share this comment to the group). I'm also happy to help out my users!

in reply to Shiri Bailem

@Shiri Bailem Thank you, happy to be here. And also thank you for providing the instance.
I'm figuring things out as I go along, and I'm pretty sure I'm going to like it here. I'll be sure to ask for help when I'm getting too confused :-)


new work


আজকে এটিই আমার প্রথম পোস্ট। দেখি কেমন হয়?


Long time no writing here


I started to digging into my latest hobby of #bookbinding (but it's not the only one i assure you)
And made several pamphlet, with also some custom design.
I recently made couple of handmade hardcover journals. One using a custom hero-quest character sheet, the other one is just a lined notebook.
More info for who is interested are available here: https://ko-fi.com/post/Two-more-bookbinding-projects-M4M511EWAN (don't worry all my posts on #ko-fi are free)
It also gave my a nice surprise of receiveing the first donation ever (even if it will be the last it still made me happy! :) ) Any opinion comment is appreciated.
These are couple of pictures of my latest works:

Image/Photo

https://storage.ko-fi.com/cdn/useruploads/display/e25f68b4-5f59-4dd9-aa52-e93b11fe46e5_1000053442.jpg
any comment/critics is appreciated.



Hey there, I'm Kees (they/them/their, ne/nem/nir), a 30-something bug living in California. I'm hoping to make this my public facing account to share my art and generally interact with the rest of the fediverse.

I'm an amateur naturalist (I like BIRDS and BUGS, especially parasitic wasps) and I do art in various media (digital, watercolor, acrylic), usually of birds or original characters from an ARPG I help run. #tokipona li pona. Aaand I don't know what else to put in here so I'll stop ha.



Content warning: Hello world. Just doing some testing with how this interfaces with Mastodon, and the various privacy options








Hello there. Glasgow calling.
I'm an analogue digital hybrid who cares about mental health issues, music, photography and art.
I'm deeply suspicious of ducks (in a less than serious way) and although I exist on Mastodon I'm keen to migrate to Friendica.
Best wishes all.