Silvestro Lega
Silvestro Lega (8 décembre 1826 - 21 septembre 1895) était un peintre réaliste italien. Il fut l'un des principaux artistes des Macchiaioli et fut également impliqué dans le mouvement de Mazzini.
Il est né à Modigliana, près de Forlì, dans une famille aisée. À partir de 1838, il fréquente le collège des Piaristes, où ses talents de dessinateur se révèlent. De 1843 à 1847, il fréquente l'Accademia di Belle Arti, à Florence, où il étudie le dessin avec Benedetto Servolini (1805-79) et Tommaso Gazzarrini (1790-1853), puis la peinture, brièvement, avec Giuseppe Bezzuoli. En 1847, il fréquente l'école de Luigi Mussini, où l'enseignement met l'accent sur les principes florentins du XVe siècle en matière de dessin et de construction ordonnée. Ensuite, et pendant quelques années, il continue à fréquenter la Scuola del Nudo de l'Accademia.
Volontaire garibaldien, Lega participe aux campagnes militaires pour l'indépendance de l'Italie (1848-49) avant de reprendre sa formation, cette fois sous la direction d'Antonio Ciseri[1]. En 1850, il réalise son premier tableau de grande taille, Thomas le Douteux (Modigliana, Osp. Civ.). En 1852, il remporte le Concorso Trienniale dell'Accademia avec David plaçant Saul et devient membre de l'Accademia degli Incamminati de Modigliana le 30 janvier 1853. En 1855, Lega retourne dans sa ville natale, où il reste jusqu'en 1857.
De nature sérieuse, Lega était un visiteur peu fréquent du Caffè Michelangiolo, lieu de rencontre favori dans les années 1850 pour les jeunes peintres qui deviendront plus tard connus sous le nom de Macchiaioli. Diego Martelli, un contemporain de Lega, écrit à son sujet qu'«il n'était pas de ceux qui, artistiquement parlant, peuvent se lancer dans des développements nouveaux...». Malgré les discussions nocturnes dans le creuset du Café Michelangiolo, l'art de Lega, jusqu'en 1859, reste ostensiblement académique". Par la suite, le style de Lega s'oriente vers le réalisme et s'éloigne du purisme de Mussini. Cette évolution est évidente dans les quatre lunettes qu'il peint entre 1858 et 1863 pour l'Oratoire de la Madonna del Cantone à Modigliana, et dans plusieurs œuvres à thème militaire qu'il peint pendant cette période Avec ses amis de Macchiaioli, Odoardo Borrani, Giuseppe Abbati, Telemaco Signorini et Raffaello Sernesi, il commence à peindre des paysages en plein air.
De 1861 à 1870, il vit avec la famille Batelli, près de la rivière Affrico, et entame une relation avec la fille aînée, Virginia. Les enfants et les femmes de la famille Batelli sont les sujets de nombre de ses peintures pendant cette période heureuse de sa vie.
En 1870, il reçoit la médaille d'argent à l'Exposition nationale de Parme. La même année, Virginia Batelli, sa compagne, meurt de la tuberculose. Trois des frères de Lega meurent également à peu près à la même époque. Lega, en deuil, retourne à Modigliana. Déprimé et souffrant de problèmes oculaires, il cesse presque totalement de peindre pendant quatre ans entre 1874 et 1878. En 1875, il crée avec Borrani une galerie d'art moderne à Florence, mais celle-ci échoue rapidement et les problèmes financiers de Lega s'aggravent. En 1878, il participe aux préparatifs de l'Exposition universelle de Paris. Au Promotrice florentin en 1879, Lega, qui n'a jamais voyagé en dehors de l'Italie, voit deux tableaux impressionnistes de Camille Pissarro qu'il admire.
Il devient un hôte fréquent de la famille Tommasi et un tuteur des fils de la famille. L'historienne de l'art Norma Broude affirme que «comme les Batellis avant eux, les Tommasi ont accueilli Lega dans leur cercle familial et lui ont fourni l'environnement familial chaleureux et soudé dans lequel lui et son art pouvaient s'épanouir». En 1886, il peint l'une de ses œuvres les plus célèbres, les Gabbarigiane.
Au milieu des années 1880, Lega est presque aveugle et ne perçoit que les grandes masses. Il réalise de nombreuses peintures à Gabbro, où il est l'hôte de la famille Bandini, et participe à l'Exposition universelle (1889) et à la Promotrice de Florence.
Lega meurt à Florence en 1895 d'un cancer de l'estomac.
La carrière artistique de Lega peut être divisée en deux périodes: la première est la phase calme, où il porte un regard optimiste sur le monde. La seconde est la phase perturbée, liée à ses mauvaises conditions économiques et à sa dépression après la mort de Virginia.
Efrem Gisella Calingaert dit :
L'originalité du style de Lega réside dans la façon dont il a adapté une utilisation contemporaine de la couleur, basée sur l'expérience directe du motif, à un type de composition traditionnel et à des formes soigneusement définies. Ceci est illustré par le Chant de la Ballade (1867; Florence, Pitti), qui, avec Une Visite (1868; Rome, G.N.A. Mod.) et La Pergola, constituent les œuvres les plus importantes de la période de maturité de Lega et peut-être de toute sa carrière. Dans le Chant de la ballade, la simplicité et l'équilibre de la composition, la transparence des couleurs et le rendu de l'atmosphère, la monumentalité des personnages de profil et leurs formes pyramidales confèrent à la scène la solennité d'un tableau de Piero della Francesca.
J'entends et j'oublie. Je vois et je me souviens. Je fais et je comprends.
Citation apocryphe dont la genèse remonte aux années 1960 aux États-Unis, puis repris en France au début des années 1970 comme un proverbe chinois.
english.stackexchange.com/ques…
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6…
Cet apocryphe pourrait s'inspirer d'une parole de Xun Zi ou Siun Tseu (荀子), penseur chinois confucéen du IIIe siècle av. J.-C., dans "L'effet du confucianisme" (儒效):
«不闻不若闻之,闻之不若见之,见之不若知之,知之不若行之;学至于行之而止矣。»
«Ne pas entendre n'est pas aussi bon que d'entendre, entendre n'est pas aussi bon que de voir, voir n'est pas aussi bon que le savoir, et savoir n'est pas aussi bon que de faire.»
gushiwen.cn/mingju/juv_e85bd84…
|J'entends et j'oublie.
Je vois et je me souviens.
Je fais et je comprends.|
Animal Crossing Pocket Camp has ceased/died. Got to wait until the 3rd of December for Animal Crossing Pocket Camp Complete
nintendolife.com/news/2024/10/…
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Reverse changes to Winter Fuel Payment - Petitions
petition.parliament.uk/petitio…
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Corneille Van Leemputten
Corneille Van Leemputten, né à Werchter le 25 janvier 1841 et mort à Schaerbeek le 24 novembre 1902, était un peintre belge connu pour ses représentations animalières et ses paysages pastoraux, traités de manière réaliste.
Exposant aux salons triennaux belges de Bruxelles, Anvers et Gand, il est également connu hors de la Belgique grâce à sa participation à de nombreuses d'expositions internationales, où il obtient plusieurs récompenses.
Ses œuvres sont conservées dans plusieurs musées belges et britanniques.
Corneille (Cornelis) Van Leemputten, né à Werchter le 25 janvier 1841 est le fils de Jean François Van Leemputten (1818-1894) et d'Elisabeth Hopland. Son père, agriculteur et boulanger, devenu veuf en 1849, et remarié l'année suivante, s'installe avec sa famille à Bruxelles en 1852 pour devenir restaurateur de tableaux, attaché au musée de Bruxelles, car il avait une certaine pratique comme peintre animalier. Corneille et son jeune demi-frère Frans Van Leemputten sont encouragés par leur père à pratiquer l'art.
Le 19 mai 1866, Corneille Van Leemputten épouse à Saint-Josse-ten-Noode, Marie Thérèse Van Diegom, fleuriste, née à Saint-Josse-ten-Noode le 29 janvier 1841 et morte à Laeken en avril 1921.
À l'exception de quelques leçons de son père, Corneille Van Leemputten se forme initialement en autodidacte en réalisant des études d'après nature dans des régions telles que le Brabant et la Campine dans le nord-est de la Belgique. En 1855, sa famille s'installe brièvement à Anvers où Corneille suit les cours de l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers de 1855 à 1860. En 1858, il obtient trois prix (dessin, figures ombrées et figures au trait) au cours dispensé par Edward Dujardin, de même que le second accessit en figures ombrées lors du concours de dessin d'ornement d'après l'estampe.
Corneille Van Leemputten participe à plusieurs expositions triennales belges, où son premier envoi est un Intérieur d'étable au Salon de Bruxelles de 18724. En 1883, il expose Matinée d'automne et Bruyères à Arendonck au Salon de Gand et obtient une médaille d'or5.
Il expose ensuite souvent dans les expositions internationales : Exposition universelle de 1878 à Paris, Salon de Paris de 1879, 1880, 1882 et 18836, Reims, Alger (médaille en 1881), Londres, Saint-Louis, Munich, à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago et à l'Exposition de Bordeaux de 1895. Il obtient des médailles d'or à Édimbourg en 1887, à Port Adélaïde en 1887 et à Berlin en 1896. Il reçoit également des médailles d'argent à Nice (1883), La Nouvelle-Orléans (1885), Melbourne (1888), Barcelone (1888) et Cologne (1889).
Corneille Van Leemputten, vivant retiré depuis plusieurs années, meurt, à l'âge de 61 ans, place Masui, n°8 à Schaerbeek, le 24 novembre 1902.
Corneille Van Leemputten est principalement connu pour ses paysages représentant des moutons, de style similaire à ceux d'Anton Mauve et Charles Jacque. Au Salon de Bruxelles de 1875, il envoie Une bergère tricotant au milieu de ses moutons. La critique estime les animaux justes d'allure, ressemblant à ceux dessinés par Albert Brendel. Il réalise aussi des sujets représentant des scènes de basse-cour. Il est influencé par les scènes romantiques avec du bétail d'Eugène Verboeckhoven, qu'il réinterprète de manière plus réaliste. Ses compositions représentent souvent, avec de petites variations, la campagne plate belge brabançonne ou campinoise, présentant un horizon bas, de la végétation et des surfaces d'eau au premier plan et des personnages miniatures. Ses moutons constituent une manière d'étoffage dans un contexte varié selon les situations climatiques, les évolutions du jour et les fluctuations de la lumière. Il est considéré comme «l'un des poètes du brouillard».
Corneille Van Leemputten est un artiste à l'esprit commercial qui produit une grande quantité d'œuvres de qualité égale destinées aux marchés locaux et internationaux.