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L'ignorance est un crépuscule, le mal y rode. Songez à l'éclairage des rues, soit, mais songez aussi, songez surtout, à l'éclairage des esprits.


Citation extraite du discours d'ouverture de Victor Hugo au Congrès Littéraire International de 1878.

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Extrait du discours d'ouverture de Victor Hugo au Congrès Littéraire International de 1878. Nous sommes le 17 juin 1878:

Ah! la lumière! la lumière toujours! la lumière partout! Le besoin de tout c'est la lumière. La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout; enseignez, montrez, démontrez; multipliez les écoles; les écoles sont les points lumineux de la civilisation.
Vous avez soin de vos villes, vous voulez être en sûreté dans vos demeures, vous êtes préoccupés de ce péril, laisser la rue obscure; songez à ce péril plus grand encore, laisser obscur l'esprit humain. Les intelligences sont des routes ouvertes; elles ont des allants et venants, elles ont des visiteurs, bien ou mal intentionnés, elles peuvent avoir des passants funestes; une mauvaise pensée est identique à un voleur de nuit, l'âme a des malfaiteurs; faites le jour partout; ne laissez pas dans l'intelligence humaine de ces coins ténébreux où peut se blottir la superstition, où peut se cacher l'erreur, où peut s'embusquer le mensonge. L'ignorance est un crépuscule; le mal y rôde. Songez à l'éclairage des rues, soit; mais songez aussi, songez surtout, à l'éclairage des esprits.


|L'ignorance est un crépuscule, le mal y rode. Songez à l'éclairage des rues, soit, mais songez aussi, songez surtout, à l'éclairage des esprits.|



Il n'y a rien de noble à être supérieur à ses semblables. La vraie noblesse consiste à être supérieur à soi-même.


Citation jamais sourcée et inconnue avant 2001. J'en déduis qu'elle est apocryphe.
Ce texte parle du prochain et non du semblable. Or, il ne viendrait pas à l'idée d'un prochain de vouloir être supérieur à un autre prochain.

«There is nothing noble in being superior to your fellow man; true nobility is being superior to your former self.»


|Il n'y a rien de noble à être supérieur à ses semblables. La vraie noblesse consiste à être supérieur à soi-même.|



Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent.


Citation apocryphe contraire aux paroles de Siddhartha Gautama.

Prenez garde à la signification de l'expression "moment présent" qui signifie "opportunité" (de croissance spirituelle), et "être présent" signifie "être vigilant" (pour ne pas retomber dans ses erreurs du passé - Jésus nous a aussi prévenu).

C'est le détachement qui compte, pas d'être attaché à un temps.

Extrait du Dhammapada:

348. Abandonnez le passé, abandonnez le futur, abandonnez le présent pour aller sur l'autre rive de l'existence avec le mental libéré de toute chose, ne subissez pas de nouveau la naissance et le déclin.
421. Celui qui n'a pas d'attachement pour les agrégats qui sont passés, futurs ou présents, celui qui est sans attachement ni convoitise, lui, je l'appelle un Brāhmane.

dhammadelaforet.org/sommaire/d…

dhammatalks.net/French/Thaniss…

buddhanet.net/pdf_file/scrndha…


|Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent.|



La victoire sur soi est la plus grande des victoires.


Citation déformée extraite de l'ouvrage "Les Lois" de Platon (348 avant J.-C.). Cette parole est affirmée par le personnage de Clinias et non par l'Athénien qui n'est autre que Platon ou Socrate dans le dialogue.

ekladata.com/UtbpXcycl2ovR_Jjw…

Extrait du dialogue "Les Lois" de Platon (348 avant J.-C.):

CLINIAS.
Étranger athénien (car je ne voudrais pas t’appeler habitant de l'Attique, et tu me parais mériter plutôt d'être appelé du nom même de la déesse), tu as jeté sur notre discours une nouvelle clarté, en le ramenant à son principe: aussi te sera-t- il plus aisé maintenant de reconnaître si nous avons raison de dire que tous sont ennemis de tous, tant les États que les particuliers, et que chaque individu est en guerre avec lui- même.

L'ATHÉNIEN.
Comment cela, je te prie?

CLINIAS.
Par rapport à chaque individu aussi, la première et la plus excellente des victoires est celle qu’on remporte sur soi- même; comme aussi de toutes les défaites la plus honteuse et la plus funeste est d'être vaincu par soi-même; ce qui suppose que chacun de nous éprouve une guerre intestine.

L'ATHÉNIEN.
Renversons donc l'ordre de notre discours. Puisque chacun de nous est supérieur ou inférieur à soi-même, dirons-nous que cela a également lieu à l'égard des familles, des bourgs et des États, ou ne le dirons-nous pas?

CLINIAS.
Quoi? que les uns sont supérieurs à eux-mêmes, les autres inférieurs?

L'ATHÉNIEN.
Oui.

CLINIAS.
C'est encore avec beaucoup de raison que tu me fais cette demande; oui, les États sont absolument à cet égard dans le même cas que les particuliers. En effet, partout où les bons citoyens ont l'avantage sur les méchants, qui font le grand nombre, on peut dire d'un tel État qu'il est supérieur à lui- même, et une pareille victoire mérite à juste titre les plus grands éloges: c'est le contraire partout où le contraire arrive.

L'ATHÉNIEN.
N'examinons pas, pour le présent, s'il se peut faire quelquefois que le mal soit supérieur au bien, cela nous mènerait trop loin. Je comprends ta pensée: tu veux dire que dans un État composé de citoyens formant entre eux une espèce de famille, il arrive quelquefois que la multitude des méchants, venant à se réunir, met la force en usage pour subjuguer le petit nombre des bons; que, quand les méchants ont le dessus, on peut dire avec raison que l'État est inférieur à lui-même et mauvais; qu'au contraire, lorsqu'ils ont le dessous, il est bon, et supérieur à lui-même.


|La victoire sur soi est la plus grande des victoires.|























Guillaume-Charles Brun


Guillaume-Charles Brun, né le 5 mai 1825 à Montpellier, dans l'Hérault, et mort le 20 février 1908 à Paris, était un peintre français.

Brun était originaire de Montpellier, comme son collègue Édouard-Antoine Marsal et son maître Alexandre Cabanel. Il est le fils de François Brun, corroyeur, et de Marguerite Virginie Roustoulan.

Élève de Édouard-Antoine Marsal, puis François Édouard Picot et Alexandre Cabanel, il entre à l'école des Beaux-Arts en 1847 et débute au Salon parisien en 1851.

Lors de la grande exposition annuelle de l'École des Beaux-Arts à l'automne 1847, une œuvre de Brun avait déjà été récompensée par une médaille. En 1851, il fut invité à participer à l'exposition annuelle du Salon de Paris. Ses deux œuvres «Portrait de Mme P...» et «Jeune femme en prière» furent bien accueillies par le public et la critique.

En 1857, il épouse Louise Angélique Mathilde Dessaint (1832-1903).

En 1868, il obtient une médaille.

En 1883, il est membre de la Société des artistes français. Il est également peintre officiel du ministère de la guerre.

Il meurt à l'âge de 82 ans à son domicile parisien de la rue Labat. Il est inhumé au cimetière parisien de Saint-Ouen.



La Terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la Terre.


Citation apocryphe.

D'abord, elle est traditionnellement attribuée au Chef Seattle (plus correctement connu sous le nom de Seathl - il était un chef Susquamish qui vivait sur les îles du Puget Sound) dans une lettre de 1854 adressée au président Franklin Pierce. Cette lettre n'a jamais été retrouvée et semble être une création du début des années 1970. On parle aussi d'un discours retranscrit 30 ans plus tard mais plein d'incohérences.

en.wikipedia.org/wiki/Chief_Se…

Pour la simple beauté du texte, je vous retransmets la lettre apocryphe associée au chef Seattle:

Le président à Washington fait savoir qu'il souhaite acheter notre terre. Mais comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel? la terre? L'idée nous est étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et l'éclat du ciel, l'eau, comment peut-on les acheter?
Chaque partie de la terre est sacrée pour mon peuple.
Chaque aiguille de pin brillante, chaque rivage sablonneux, chaque brume dans les bois sombres, chaque prairie, chaque bourdonnement d'insecte. Tous sont saints dans la mémoire et l'expérience de mon peuple.
Nous connaissons la sève qui coule dans les arbres comme nous connaissons le sang qui coule dans nos veines. Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos sœurs. L'ours, le cerf, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, la rosée des prés, la chaleur corporelle du poney et l'homme appartiennent à la même famille.
L'eau brillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n'est pas seulement de l'eau, mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler qu'elle est sacrée. Chaque reflet brillant dans les eaux claires des lacs raconte des événements et des souvenirs de la vie de mon peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père. Les rivières sont nos frères. Ils étanchent notre soif. Ils portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Vous devez donc accorder aux rivières la bonté que vous accorderiez à n'importe quel frère.
Si nous vous vendons notre terrain, rappelez-vous que l'air nous est précieux, qu'il partage son esprit avec toute la vie qu'il abrite. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a également reçu son dernier soupir. Le vent donne aussi à nos enfants l'esprit de vie. Donc, si nous vendons notre terre, vous devez la garder à l'écart et sacrée, comme un lieu où l'homme peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés.
Allez-vous enseigner à vos enfants ce que nous avons enseigné à nos enfants ? Que la terre est notre mère? Ce qui arrive à la terre arrive à tous les fils de la terre.
Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre. Toutes choses sont liées comme le sang qui nous unit tous. L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'en est qu'un brin. Quoi qu'il fasse à la toile, il le fait à lui-même. Une chose que nous savons: notre Dieu est aussi votre Dieu. La terre lui est précieuse et nuire à la terre, c'est mépriser son créateur.
Votre destin est un mystère pour nous. Que se passera-t-il lorsque tous les buffles seront abattus? Les chevaux sauvages apprivoisés? Que se passera-t-il lorsque les coins secrets de la forêt seront chargés de l'odeur de nombreux hommes et que la vue sur les collines mûres sera masquée par les fils parlants? Où sera le fourré? Disparu! Où sera l'aigle? Disparu! Et qu'est-ce que dire au revoir au poney rapide et ensuite chasser? La fin de la vie et le début de la survie.
Quand le dernier homme rouge aura disparu avec ce désert, et que son souvenir ne sera plus que l'ombre d'un nuage traversant la prairie, ces rivages et ces forêts seront-ils toujours là ? Restera- t-il un peu de l'esprit de mon peuple?
Nous aimons cette terre comme un nouveau-né aime les battements de cœur de sa mère. Alors, si nous vous vendons notre terre, aimez-la comme nous l'avons aimée. Prenez-en soin, comme nous en avons pris soin. Gardez à l'esprit le souvenir de la terre telle qu'elle est lorsque vous la recevez. Préservez la terre pour tous les enfants et aimez-la, comme Dieu nous aime. Comme nous faisons partie de la terre, vous aussi faites partie
de la terre. Cette terre nous est précieuse. Cela vous est
également précieux.
Une chose que nous savons: il n'y a qu'un seul Dieu. Aucun homme, qu'il soit rouge ou blanc, ne peut être à l'écart. Nous SOMMES tous frères après tout.


|La Terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la Terre.|