John Collier
John Collier (27 janvier 1850 à Londres – 11 avril 1934) était un peintre et un écrivain britannique préraphaélite.
John Collier est un des grands portraitistes de sa génération. Il est le fils d'un juge et artiste amateur, Robert Collier, 1er baron Monkswell. Il étudie au Collège d'Eton, puis au Slade avec Edward Poynter, à Paris avec Jean-Paul Laurens et à Munich. Bien qu'il ne soit pas leur élève, il est encouragé et influencé par Lawrence Alma-Tadema et John Everett Millais.
Il épouse successivement Marian (Mady) Huxley (décédée en 1887) et la jeune sœur de Mary, Ethel Huxley, toutes deux filles de Thomas Henry Huxley.
Collier est l'un des vingt-quatre membres fondateurs de la Royal Society of Portrait Painters, dont il devient le vice-président. Il est aussi membre du Royal Institute of Oil Painters. Il expose pas moins de cent trente tableaux à la Royal Academy et cent soixante-cinq à la Royal Society des peintres portraitistes, ainsi que dans des galeries en Angleterre et dans d'autres pays.
Collier appartient à une famille talentueuse qui a obtenu maints succès. Son grand-père, John Collier, est un marchand quaker qui fait partie du parlement britannique. Son père, Robert Collier (qui a aussi fait partie du parlement britannique, en plus d'être procureur général et, pendant plusieurs années, juge au Conseil privé) reçoit le titre de Lord Monkswell. Son père est aussi membre de la Royal Society of British Artists. Son frère aîné, le deuxième Lord Monkswell, est Sous-Secrétaire à la guerre et président du London County Council.
Collier devient membre de la famille Thomas Henry Huxley, parfois président de la Royal Society. Collier épouse deux des filles de Huxley et « avait une amitié intime » avec son fils, l'écrivain Leonard Huxley. Collier se marie à sa première femme, Marian Huxley, en 1879. Elle est une peintre qui a aussi étudié au Slade School of Fine Art et qui expose ses œuvres à la Royal Academy. Après la naissance de leur seul enfant, une fille, elle fait une sévère dépression post-partum et est amenée à Paris pour un traitement. Elle y contracte la pneumonie et meurt en 1887.
En 1889, Collier épouse la plus jeune sœur de Marian, Ethel Huxley. Jusqu'à la création d'une loi britannique, la Deceased Wife's Sister's Marriage Act 1907, un tel mariage est interdit en Angleterre. Les deux se marient en Norvège. Joyce, la fille de Collier par son premier mariage, est une peintre miniaturiste, ainsi qu'une membre de la Royal Society of Miniature Painters. Sa deuxième femme lui donne une fille et un garçon, Sir Laurence Collier KCMG, qui est ambassadeur britannique en Norvège de 1941 à 1951.
John Collier est surnommé «Jack» par sa famille et ses amis.
Collier explore plusieurs sujets en tant que portraitiste. En 1893, par exemple, il peint Sir Lovelace Stamer (pasteur de Shrewsbury) Sir John Lubbock FRS, A. N. Hornby (capitaine du navire Lancashire Eleven), Sir Edward Augustus Inglefield (amiral et explorateur de l'Arctique).
Ses portraits commandés du futur roi George V en tant que Maître du Trinity House en 1901 et alors Duc d'York, et celui d'Édouard VIII alors Prince de Galles, sont ses principaux portraits royaux. Ce deuxième portrait est plus tard exposé au Durbar Hall à Jodhpur, Rajputana.
Il a aussi peint deux Lord Chancellors (le Earl of Selborne en 1882 et le Earl of Halsbury en 1897 ; le speaker de la Chambre des communes, William Gully en 1897 ; des personnalités judiciaires d'importance, dont le juge en chef Lord Alverstone en 1912 et le Master of the Rolls Sir George Jessel en 1881.
Collier fait aussi le portrait de Rudyard Kipling en 1891, du Field Marshal Lord Kitchener of Khartoum en 1911 et du Field Marshall Sir Frederick Haines en 1891. Il peint deux maharajahs indiens, dont celui du Népal en 1910. Il peint le portrait des différents scientifiques britanniques, dont celui de Charles Darwin en 1882, son beau-père Thomas Henry Huxley en 1891, William Kingdon Clifford, James Prescott Joule et Michael Foster. Clark calcule que Collier a peint 32 portraits des membres de la famille Huxley pendant les cinquante années qui ont suivi son premier mariage.
Une photocopie du Sitters Book de Collier (faite à partir de l'original détenu par son fils) peut être consulté au Heinz Archive and Library du National Portrait Gallery. Il contient la liste manuscrite des œuvres peintes par lui-même.
Collier est mort en 1934. Son entrée dans le Dictionary of National Biography compare son travail à celui de Frank Holl à cause de sa solennité. Son entrée dans le Dictionary of Art5 affirme que la quasi-transparence de ses coups de pinceaux est une «utilisation plutôt ennuyeuse de la peinturetrad », mais il ajoute qu' «[il] possède une forte et surprenante maîtrise de la couleur» «créant [ainsi] une similitude déconcertante de l'humeur et de l'apparencetrad». Le Dictionary of Portrait Painters in Britain up to 1920 (1997) décrit ses portraits comme «des peintures alliant de façon rafraichissante la lumière et la couleur».
Carl Reichert
Carl Reichert ou Karl Reichert, né le 27 août 1836 à Vienne et mort le 5 avril 1918 à Graz, était un lithographe et un peintre paysagiste et animalier autrichien.
Il naît à Vienne en 1836. Il est le fils du peintre animalier, portraitiste et lithographe Heinrich Reichert.
Il étudie à l'académie de dessin de Graz, avant de poursuivre ses études à l'académie des beaux-arts de Munich puis de séjourner à Rome. A son retour en Autriche, il peint des paysages, des scènes urbaines et des animaux, se spécialisant plus particulièrement dans la réalisation de portraits de chiens et de chats. En 1874, il devient membre de l'union des artistes de Vienne et expose au Vienna Künstlerhaus. Au cours de sa carrière, il utilise le pseudonyme de J. Hartung (Julius Hartung).
Il décède à Graz en 1918.
Ces œuvres sont notamment visibles au sein de la Neue Galerie Graz (de) et dans de nombreuses collections privées.
Louis Marie De Schryver
Louis Marie De Schryver, né le 12 octobre 1862 à Paris, où il est mort le 6 décembre 1942, était un peintre français.
Louis Marie de Schyrver est né à Paris le 12 octobre 1862. Son père était un journaliste bien établi, mais son fils n'a pas suivi la même voie. Dès son plus jeune âge, de Schryver reconnaît ses capacités artistiques précoces et commence à se former à la carrière d'artiste dès l'âge de douze ans. Son talent est tel qu'il expose ses premières œuvres au Salon (1876) à l'âge de treize ans: Marguerites et Chrysanthèmes et Violettes et Fleurs Printanières, deux natures mortes. Ce qui est peut-être encore plus inhabituel, c'est qu'à cette époque, il n'étudie apparemment pas auprès d'un maître - son inscription dans le catalogue du Salon ne mentionne aucun professeur spécifique, bien qu'il ait peut-être étudié de manière informelle auprès d'un artiste.
L'année suivante, il continue à exposer au Salon tout en étudiant avec Philippe Rousseau, peintre de natures mortes et de genres. Il était inhabituel, mais pas inédit, qu'un élève aussi jeune entre dans l'école d'un maître, où ses condisciples pouvaient être plus de dix ans plus âgés que lui. Il reste très peu de temps sous la tutelle de Rousseau, car dès le Salon suivant, il a déjà quitté son atelier et se retrouve à nouveau sans professeur. Trois ans plus tard, à l'âge de 17 ans, il remporte une médaille de bronze à l'exposition universelle de Sydney pour son tableau intitulé Lilas. De Schryver est clairement sur la voie de s'établir non seulement dans le monde de l'art parisien, mais aussi au niveau international, avec des thèmes attrayants et appropriés à l'époque.
Il continue à participer assidûment aux Salons annuels, s'appuyant principalement sur des natures mortes, mais introduisant également des portraits et des scènes de genre. En 1886, il s'intéresse à la vie quotidienne de Paris et commence à recevoir des commandes pour peindre des portraits de gens de la société. Les représentations de la vie quotidienne contemporaine étaient devenues de plus en plus populaires pendant la période de la Belle Époque, les artistes commençant à dépeindre la vie trépidante et les diverses activités qui se déroulaient à Paris, enregistrant tout, des femmes à la mode de l'époque aux subtilités architecturales de la ville. Au Salon de cette même année, il présente Mes Dernières Fleurs, un titre approprié pour son choix thématique de transition, et Le Premier Jour de Printemps, qui reçoit une mention honorable. Deux ans plus tard, il devient membre de la Société des Artistes Français.
Les vues de Paris de De Schryver commencent à attirer l'attention, non seulement pour ses capacités techniques, mais aussi pour la spontanéité de la scène. Ses représentations de marchands de fleurs, de chevaux et de carrosses, de gens élégants de Paris, ainsi que ses portraits de balayeurs et de laveurs de rue sont empreints d'un réalisme et d'une lumière qui placent Schryver au plus haut niveau des artistes de la Belle Époque.
En 1891, de Schryver entre dans l'atelier de Gabriel Ferrier (1847-1914), peintre de genre et de natures mortes, après avoir interrompu sa formation formelle pendant un certain temps. Au Salon de cette année, il expose un tableau intitulé La Fin d'une Rêve, qui lui vaut une médaille de troisième classe, sa première médaille reçue aux Salons parisiens.
Pendant toute cette période et jusqu'en 1900, Schryver conserve un atelier à Paris, rue Pergolèse, ce qui lui donne l'occasion de sortir de chez lui pour trouver de nouveaux sujets. Ses œuvres présentées à l'Exposition universelle de 1900 lui valent une médaille d'or. Cette même année, il quitte Paris et construit une maison à Neuilly, ce qui coïncide avec un changement dans son travail : il se tourne vers le portrait et la peinture en costume, représentant des hommes et des femmes élégants d'une époque révolue, vêtus de soie et de satin. Comme pour ses premières scènes de rue parisiennes, ces tableaux trouvent une clientèle enthousiaste, tant en France qu'à l'étranger. En 1901, il expose Lesbiennes au Salon, un tableau que beaucoup considèrent comme une œuvre d'art brillante, mais qui crée un tel scandale qu'il doit être retiré de l'exposition.
Entre 1919 et 1925, il se rend en Rhénanie pour étudier et peindre le paysage de ce territoire occupé. Il revient souvent à Neuilly et, de temps en temps, retourne à Paris, où il meurt le 6 décembre 1942 à l'âge de 80 ans.
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Il n'existe pas de race française. La France est une Nation, c'est-à-dire une œuvre humaine, une création de l'homme, notre peuple est composé d'autant d'éléments divers qu'un poème ou une symphonie.
Citation déformée et réduite volontairement extraite de "Encore la question juive" de Georges Bernanos (mai 1944).
Extrait de "Encore la question juive" de Georges Bernanos (mai 1944):
Il n'existe pas de race française. La France est une nation, c'est-à-dire une œuvre humaine, une création de l'homme; notre peuple, comme le peuple brésilien, est composé d'autant d'éléments divers qu'un poème ou une symphonie. Mais il y a une race juive. Un juif français, incorporé à notre peuple depuis plusieurs générations, restera sans doute raciste puisque toute sa tradition morale ou religieuse est fondée sur le racisme, mais ce racisme s'est humanisé peu à peu, le juif français est devenu un Français juif; ses vertus héréditaires, comme les nôtres, sont désormais au service de la nation. J'ai écrit que le génie juif est un génie de contradiction, de refus. Honneur à qui refuse le reniement, honneur à qui dit «non!» à la servitude, à la honte, à la collaboration. Ainsi la France a presque toujours rempli envers les juifs, sortis des immenses, des inépuisables réservoirs juifs de l'Europe centrale et orientale pour entrer dans notre vie nationale, sa mission d'assimilatrice, de réconciliatrice, d'initiatrice.
|Il n'existe pas de race française. La France est une Nation, c'est-à-dire une œuvre humaine, une création de l'homme, notre peuple est composé d'autant d'éléments divers qu'un poème ou une symphonie.|
Par la ruse, on peut prendre un lion. Par la force, pas même un grillon.
Il s'agit d'un proverbe russe.
«Хитростью поймаешь даже льва, а силой не поймаешь и сверчка .»
cyberleninka.ru/article/n/posl…
«Russie amour» de Federico Sensi (1980).
|Par la ruse, on peut prendre un lion. Par la force, pas même un grillon.|
Rendre coup pour coup, c'est propager la violence, rendre plus sombre encore une nuit déjà sans étoile. Or les ténèbres ne peuvent se dissiper par elles-mêmes. C'est la lumière qui les chasse.
Citation méchamment déformée extraite de "Where Do We Go from Here: Chaos or Community?" de Martin Luther King (1967).
Extrait de "Where Do We Go from Here: Chaos or Community?" de Martin Luther King (1967):
Cherchons-nous le pouvoir pour le pouvoir? Ou cherchons-nous à faire du monde et de notre pays des endroits où il fait bon vivre? Dans ce dernier cas, la violence n'apportera jamais la réponse. La faiblesse ultime de la violence est qu'elle est une spirale descendante, engendrant ce qu'elle cherche à détruire. Au lieu de diminuer le mal, elle le multiplie. Par la violence, vous pouvez tuer le menteur, mais vous ne pouvez pas tuer le mensonge, ni établir la vérité. Par la violence, on peut assassiner celui qui hait, mais on n'assassine pas la haine. En fait, la violence ne fait qu'accroître la haine. C'est ainsi que les choses se passent. Rendre la violence pour la violence multiplie la violence, ajoutant une obscurité plus profonde à une nuit déjà dépourvue d'étoiles. L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité: seule la lumière peut le faire. La haine ne peut chasser la haine: seul l'amour peut le faire.
|Rendre coup pour coup, c'est propager la violence, rendre plus sombre encore une nuit déjà sans étoile. Or les ténèbres ne peuvent se dissiper par elles-mêmes. C'est la lumière qui les chasse.|
Vanessa
in reply to Server News • •Thanks for that