Victor Ravet
Victor Ravet était un peintre belge né en 1840 à Bruxelles et décédé en 1895.
Il a peint la vie de la petite bourgeoisie dans des tableaux de genre narratifs et finement élaborés. Il connaissait la vie de cette classe sociale, car il en était lui-même issu. Les simples ouvriers et les lavandières étaient également un sujet populaire. Ravet a reçu des leçons de peinture de Jean-François Portaels, qui s'était fait connaître par des peintures d'histoire romancées, des scènes religieuses, des portraits et des scènes de genre. À partir de 1845, Ravet expose régulièrement ses œuvres lors d'expositions, notamment aux Salons de Bruxelles et de Gand.
Theodor Grust
Theodor Grust (27 août 1857 à Meissen - 9 novembre 1919 à Meissen) est un peintre de genre et de porcelaine allemand. De 1905 à 1909, il fut directeur de la peinture à la manufacture de porcelaine de Meissen.
Grust étudia à partir de 1878 à l'Académie des Beaux-Arts de Dresde, où il fut parfois l'élève de Theodor Grosse. En 1886, il se rendit à Munich. De là, des voyages d'études l'ont conduit en Belgique et aux Pays-Bas.
En 1898, il retourne à Meissen. Il y devient d'abord collaborateur, puis directeur de la peinture de la manufacture royale de porcelaine de Saxe. Grust est l'auteur de nombreux projets de formes et de décors, par exemple le «décor en trèfle», le «décor en étrier» ou le décor «Misnia». C'est également à cette époque qu'il réalise plusieurs peintures à l'huile représentant des scènes du genre petit-bourgeois.
Dans les années 1905/06, on lui confia la direction artistique de la restauration de ce que l'on appelle le train des princes sur le mur nord de la cour des écuries à Dresde.
Il est le père de F. G. Grust, artiste peintre né en 1889, dont on ne sait pas grand chose.
F. G. Grust
F. G. Grust était un peintre allemand né en 1889 et décédé à une date inconnue (après 1925). Il est surtout connu pour ses scènes d'intérieur domestique représentant une mère avec ses jeunes enfants. Il est le fils de l'artiste Theordor Grust (1859-1919), qui a également peint des scènes de genre hollandaises.
On en sait pas plus sur lui.
Totally beyond overwhelmed right...
Moves wildly overwhelm me in the best of times, but now I'm:
* getting over being sick, still losing sleep from coughing and occasional debilitatingly painful coughing fits
* still exhausted from recent overwhelming emotional labor a couple of weeks ago
* massive anxiety over being hyper aware of increasing threats to my safety from !the fucking government! for being trans and how it's even fucking with my ID and ability to legally drive (I literally have no valid photo id right now, and terrified that'll block me from moving in)
* next month is an election that determines whether this country continues its descent into mirroring Nazi Germany
* nevermind that sickness and anxiety kept me from attending The High Holy Days at synagogue!
* or the fact that said synagogue still has the persistent reminder of being firebombed back in 2021 and anti-semitism is only getting worse so I'm always a little afraid when attending
I just... can't... but I still have to keep moving somehow...
Léon Perrault
Léon Bazille Perrault était un peintre français représentatif de la peinture académique, né le 14 juin 1832 à Poitiers et mort le 6 août 1908 à Royan.
Léon Bazille Perrault naît le 14 juin 1832 à Poitiers, rue des Trois piliers (actuelle rue Carnot) dans une famille modeste. Son père, Henri, alors âgé de 30 ans est tailleur. Il intègre l’école communale du «Père Danjou» vers l’âge de 9 ans. À l’âge de 10 ans, il entre à l’école de dessin de la ville de Poitiers. Cette école est alors dirigée par les frères Hivonnait. Les professeurs saluent le talent de leur élève. Léon Perrault y restera jusqu’à l’âge de 14 ans, où il remporta tous les concours communaux. À 14 ans, il trouve un travail auprès d’un peintre décorateur. Il participe à de nombreux chantiers dont celui de la restauration des peintures murales de l’église poitevine de Sainte-Radegonde.
À 19 ans, il obtient une bourse municipale de 600 francs pour pouvoir étudier à Paris à la prestigieuse École des beaux-arts. Il devient alors élève dans l’atelier de Picot, avant de le quitter pour l'atelier de William Bouguereau. Ses débuts sont qualifiés de «romantiques».
1861 est l’année de départ de sa longue carrière de peintre académique. Il présente La Mort de Priam cette année-là au prix de Rome. Après plusieurs échecs au concours du Prix de Rome, Léon Perrault entre au Salon. Il y présente Le Vieillard et les Trois jeunes hommes et obtient une mention honorable. Léon Perrault reste présent au Salon jusqu’à sa mort. En quarante-six ans de carrière, il fut absent au Salon seulement quatre années. Il y rencontra de nombreux succès. En 1866, Napoléon III achète sa toile intitulée La Nichée, sujet de peinture enfantine qui le poussera à continuer dans cette thématique. Outre les différentes œuvres acquises par l’État, Léon Perrault est récompensé par le jury du Salon. En 1876, son Saint Jean le Précurseur lui offre une médaille de deuxième classe, en 1878 une deuxième récompense lui est attribuée. Trois ans plus tôt, il était félicité par Vienne, Philadelphie et Londres qui lui accordaient un diplôme d’honneur. L’Exposition universelle de 1889 lui offre une médaille de bronze et celle de 1900, une médaille d’argent. En 1887, à la suite de la demande de ses amis de la Société des artistes français, il obtient la Légion d'honneur. Son succès s’exprime aussi par l’obtention d’une importante commande du ministère de l’Instruction publique. En 1882, il est chargé de proposer deux images de la République servant à décorer la salle des mariages de l’hôtel de ville de Poitiers.
Léon Perrault s’installe au 43, boulevard Lannes dans le XVIe arrondissement de Paris. Fort de sa réussite, il mène un train de vie bourgeois. Goupil & Co. reproduit ses œuvres, et son succès traverse les frontières. En effet, il apparaît très recherché en Angleterre et aux États-Unis. Sa carrière internationale semble être calquée dans une moindre mesure sur son ancien maître et ami Bouguereau.
Léon Perrault est décrit comme un homme travailleur qui n’oublie pas ses origines. La revue américaine The Century, rapporte que ce «gentleman français raffiné […] et courtois dans ses manières, fort et vigoureux, travaillant avec sérieux […] passait 10 heures par jour à travailler dans son atelier».
En 1879, Léon Perrault est témoin au mariage de son élève Jeanne Scapre, peintre de portraits, avec Paul Pierret, conservateur du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre.
Marié à Marie-Louise Aimée Reboux (1840-1920), modiste née à Bruxelles, ils eurent deux garçons, Émile et Henry, et quatre filles dont l’une, Alice, mourut à l’âge de neuf ans en 1880. Une autre épousera le peintre Frédéric Cabane. Henry, suivant les traces de son père, devint peintre avant de se tourner vers l’illustration, il fut aussi conservateur du musée municipal de Poitiers. Quant à Émile, il fit une brillante carrière de sculpteur animalier et épousa l'écrivaine Myriam Harry. Il apparaît aujourd’hui que ses élèves se résument uniquement à ses enfants.
Le 6 août 1908, Léon Perrault, malade du cœur depuis deux ans, s’éteignit à Royan. Depuis quelques années, il avait choisi cette station balnéaire comme maison secondaire. Là il recevait ses amis et différents artistes en visite dans la région. Son ami Bouguereau y venait jusqu’à sa mort. Outre l’affiliation plastique, Bouguereau et Perrault semblent être très proches. Ils se suivirent tout au long de leurs carrières. En 1868, Perrault fut témoin de l’acte de naissance du troisième enfant de Bouguereau.
Léon Perrault repose avec sa femme et sa fille au cimetière de Passy (7e division). En octobre 1910, la ville de Poitiers lui érigea un monument, que l’on peut aujourd’hui admirer dans le parc de Blossac. Ce monument fut le seul érigé par la ville de Poitiers pour un de ses artistes.
Aujourd’hui oublié par le public, son nom est souvent présent dans les catalogues de Sotheby's et autres maisons de vente. Malgré sa présence dans quelques musées, ses toiles sont avant tout exposées dans des collections privées, majoritairement américaines.
François-Alfred Delobbe
François-Alfred Delobbe, né le 13 octobre 1835 à Paris et mort à Paris 14e le 10 février 1915, était un peintre naturaliste français.
Élève d'Abel-François Lucas, de Thomas Couture et de William Bouguereau à l'École des beaux-arts de Paris, puis des cours de l'École impériale de dessin, il débute au Salon des artistes français de 1861 avec un portrait de sa mère qui attire l'attention. C'est un peintre de genre, de portraits et de paysages. Il reçoit de nombreuses distinctions et prix (une médaille en 1874 pour son tableau "Musique Champêtre" et en 1875 pour "Pyrame et Thisbée", ainsi que des commandes officielles, comme la décoration de la mairie du XVe siècle arrondissement de Paris.
De 1875 jusqu'à sa mort, il séjourne régulièrement à Concarneau où il se lie d'amitié avec le peintre Alfred Guillou, dans la maison duquel il habite parfois (il peint d'ailleurs un Portrait de Mélanie Guillou, la sœur de son hôte), mais il descend aussi à l'Hôtel de France près de la gare de Concarneau. Il peint simplement sous une lumière douce et blonde des scènes de genre, des paysages inspirés par cette région bretonne, des portraits d'enfants ou de jeunes femmes, des scènes souvent paysannes. François-Alfred Delobbe peint des esquisses en plein air pendant le printemps et l'été et achève ses tableaux l'hiver dans son atelier parisien. Plusieurs de ses modèles préférés habitaient Concarneau et sa région (Beuzec-Conq, Lanriec).