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Bible: You are my son; today I have become your father. Ask me, and I will make the nations your inheritance, the ends of the earth your possession. You will break them with a rod of iron; you will dash them to pieces like pottery. wordsmith.social/protestation/…


Benjamin Vautier


Marc Louis Benjamin Vautier, dit l'Aîné, ou plus simplement Benjamin Vautier, est un peintre suisse né à Morges le 27 avril 1829 et mort le 25 avril 1898 à Düsseldorf. Établi dans la capitale du district de Düsseldorf de la province de Rhénanie, il en devient l’un des maitres de l’école locale de peinture de genre. Il est l’arrière-grand-père de l’artiste Ben (Benjamin Vautier).

Fils du futur pasteur Rodolphe Benjamin Louis (alors encore maître au collège de Morges) et de Jeanne Marie Sophie Chevalier, il fréquente dès 1839 le collège secondaire de Morges, puis suit des cours à l’Académie de Lausanne avant d’entreprendre à Genève un apprentissage de peintre sur émail chez Jacques Aimé et Charles Louis François Glardon. Il quitte cependant bientôt cette activité pour entrer dans l’atelier du peintre Jean-Léonard Lugardon.

À 21 ans, en 1850, il se rend à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf, où il entre dans la classe de peinture de Karl Ferdinand Sohn, suivant aussi les cours de Heinrich Mücke en théorie de l'anatomie et des proportions. Il ne reste cependant que huit mois dans cette institution, préférant une formation dans l'atelier prestigieux de Rudolf Jordan. Il devient membre de l’association d’artistes Malkasten. Inspiré par l'exemple de Ludwig Knaus qui deviendra son ami et avec qui il voyage en Forêt-Noire et en Suisse, particulièrement dans l’Oberland bernois (1853), puis encore en Suisse et à Paris (1856-1857), il se décide à se consacrer à l'illustration de la vie paysanne et à la peinture de genre.

Il s’installe définitivement à Düsseldorf et y épouse en 1858 Bertha Louise Euler, fille de notaire. Il reste dorénavant établi dans cette ville, travaillant parfois en association avec Carl d’Unker (de). Il y organise des fêtes extravagantes sur des thèmes suisses et alpestres qui feront beaucoup parler d'elles. On lui connait une dizaine d’élèves privés. Durant une quarantaine d’années, il produit en moyenne cinq œuvres par année, toiles et dessins aujourd'hui éparpillés en Europe et aux États-Unis.

Son œuvre comporte également une importante activité d'illustrateur, notamment pour La grande ferme de Karl Leberecht Immermann, ou de Hermann et Dorothée, de Johann Wolfgang von Goethe.

L'artiste décède à Düsseldorf le 25 avril 1898, et l’Allemagne officielle lui rend hommage, y compris l’empereur Guillaume II, qui fait déposer une couronne. Benjamin Vautier laisse quatre enfants: 1) Charles Joseph Benjamin Vautier (*1860), peintre à Paris; 2) Clara Antonia Vautier (1862-1944), mère du peintre paysagiste Otto von Wätjen; 3) Otto Vautier (de) (1863-1919), peintre lui-même et père de deux peintres de l’école genevoise, Otto Vautier (1894-1918) et Benjamin Vautier (1895-1974); 4) Paul Louis, née en 1865, qui suivit une carrière commerciale.

Vautier reçoit des diplômes de reconnaissance honorifique émanant de l'Ordre de François-Joseph, de l'Ordre de l'Aigle rouge, de l'Ordre de Saint-Michel (Bavière).

Chevalier de l'ordre de Leopold Chevalier de l'ordre de Léopold (Belgique, 9 novembre 1869).




Karl Marx: No social order ever perishes before all the productive forces for which there is room in it have developed; and new, higher relations of production never appear before the material conditions of their existence have matured in the womb of the old society itself. Therefore mankind always sets itself only such tasks as it can solve; since, looking at the matter more closely, it will always be found that the tasks itself arises only when the material conditions of its solution already exist or are at least in the process of formation. wordsmith.social/protestation/…


Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'une modification des paroles du 14ème Dalaï-Lama lors d'une interview publiée dans "An Interview with the Dalai Lama" de John F. Avedon (1980).

Cette version semble remonter à 2008:
bergersbelgespassion.com/forum…

Extrait de "An Interview with the Dalai Lama" de John F. Avedon et le 14ème Dalaï-Lam (1980):

Ma motivation est dirigée vers tous les êtres sensibles. Il ne fait cependant aucun doute qu'à un second niveau, j'aide les Tibétains. Si un problème peut être résolu, si une situation est telle que vous pouvez y faire quelque chose, alors il n'y a pas lieu de s'inquiéter. S'il n'est pas possible d'y remédier, il est inutile de s'inquiéter. Il n'y a aucun avantage à s'inquiéter.


|Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien.|



Rien n'est stupide comme vaincre; la vraie gloire est convaincre.


Citation extraite d'un parole du personnage de Grantaire dans le roman "Les Misérables" de Victor Hugo (1862).

Grantaire est le sceptique du membre Les Amis de l'ABC, une société secrète ayant pour but, en apparence, l'éducation des enfants, mais en principe le redressement de la société Française. Ce sont des révolutionnaires français qui veulent avoir la liberté d'expression et sont tous républicains.

Extrait du le roman "Les Misérables" de Victor Hugo (1862):

Qui admirez-vous, le tué ou le tueur, César ou Brutus? Généralement on est pour le tueur. Vive Brutus! il a tué. C'est ça qui est la vertu. Vertu, soit, mais folie aussi. Il y a des taches bizarres à ces grands hommes-là. Le Brutus qui tua César était amoureux d'une statue de petit garçon. Cette statue était du statuaire grec Strongylion, lequel avait aussi sculpté cette figure d'amazone appelée Belle-Jambe, Eucnemos, que Néron emportait avec lui dans ses voyages. Ce Strongylion n'a laissé que deux statues qui ont mis d'accord Brutus et Néron; Brutus fut amoureux de l'une et Néron de l'autre. Toute l'histoire n'est qu'un long rabâchage. Un siècle est le plagiaire de l'autre. La bataille de Marengo copie la bataille de Pydna; le Tolbiac de Clovis et l'Austerlitz de Napoléon se ressemblent comme deux gouttes de sang. Je fais peu de cas de la victoire. Rien n'est stupide comme vaincre; la vraie gloire est convaincre. Mais tâchez donc de prouver quelque chose! Vous vous contentez de réussir, quelle médiocrité! et de conquérir, quelle misère! Hélas, vanité et lâcheté partout. Tout obéit au succès, même la grammaire. Si volet usus, dit Horace. Donc, je dédaigne le genre humain. Descendrons-nous du tout à la partie? Voulez-vous que je me mette à admirer les peuples? Quel peuple, s'il vous plaît? Est-ce la Grèce? Les Athéniens, ces Parisiens de jadis, tuaient Phocion, comme qui dirait Coligny, et flagornaient les tyrans au point qu'Anacéphore disait de Pisistrate: Son urine attire les abeilles. L'homme le plus considérable de la Grèce pendant cinquante ans a été ce grammairien Philetas, lequel était si petit et si menu qu'il était obligé de plomber ses souliers pour n'être pas emporté par le vent. Il y avait sur la plus grande place de Corinthe une statue sculptée par Silanion et cataloguée par Pline; cette statue représentait Épisthate. Qu'a fait Épisthate? il a inventé le croc-en-jambe. Ceci résume la Grèce et la gloire. Passons à d'autres. Admirerai-je l'Angleterre? Admirerai-je la France? La France? pourquoi? À cause de Paris? je viens de vous dire mon opinion sur Athènes. L'Angleterre? pourquoi? À cause de Londres? je hais Carthage. Et puis, Londres, métropole du luxe, est le chef-lieu de la misère. Sur la seule paroisse de Charing-Cross, il y a par an cent morts de faim. Telle est Albion. J'ajoute, pour comble, que j'ai vu une anglaise danser avec une couronne de roses et des lunettes bleues. Donc un groing pour l'Angleterre! Si je n'admire pas John Bull, j'admirerai donc frère Jonathan? Je goûte peu ce frère à esclaves. Ôtez time is money, que reste-t-il de l'Angleterre? Ôtez cotton is king, que reste-t-il de l'Amérique? L'Allemagne, c'est la lymphe; l'Italie, c'est la bile. Nous extasierons-nous sur la Russie? Voltaire l'admirait. Il admirait aussi la Chine. Je conviens que la Russie a ses beautés, entre autres un fort despotisme; mais je plains les despotes. Ils ont une santé délicate. Un Alexis décapité, un Pierre poignardé, un Paul étranglé, un autre Paul aplati à coups de talon de botte, divers Ivans égorgés, plusieurs Nicolas et Basiles empoisonnés, tout cela indique que le palais des empereurs de Russie est dans une condition flagrante d'insalubrité. Tous les peuples civilisés offrent à l'admiration du penseur ce détail, la guerre; or la guerre, la guerre civilisée, épuise et totalise toutes les formes du banditisme, depuis le brigandage des trabucaires aux gorges du mont Jaxa jusqu'à la maraude des Indiens Comanches dans la Passe-Douteuse.

fr.wikisource.org/wiki/Les_Mis…


|Rien n'est stupide comme vaincre; la vraie gloire est convaincre.|



Karl Marx: In the social production of their life, men enter into definite relations that are indispensable and independent of their will, relations of production which correspond to a definite stage of development of their material productive forces. The sum total of these relations of production constitutes the economic structure of society, the real foundation, on which rises a legal and political superstructure and to which correspond definite forms of social consciousness. wordsmith.social/protestation/…


Karl Marx: At a certain stage of their development, the material productive forces of society come in conflict with the existing relations of production, or — what is but a legal expression for the same thing — with the property relations within which they have been at work hitherto. From forms of development of the productive forces these relations turn into their fetters. Then begins an epoch of social revolution. With the change of the economic foundation the entire immense superstructure is more or less rapidly transformed. In considering such transformations a distinction should always be made between the material transformation of the economic conditions of production, which can be determined with the precision of natural science, and the legal, political, religious, aesthetic or philosophic — in short, ideological forms in which men become conscious of this conflict and fight it out. Just as our opinion of an individual is not based on what he thinks of himself, so can we not judge of such a period of transformation by its own consciousness; on the contrary, this consciousness must be explained rather from the contradictions of material life, from the existing conflict between the social productive forces and the relations of production. wordsmith.social/protestation/…

in reply to Portraits d'autrefois

Il est recommandé de nourrir les oiseaux domestiques, mais interdit de nourrir les oiseaux sauvages, surtout les pigeons pour une question d'hygiène. 🤭