Vouloir prouver des choses qui sont claires d'elles-mêmes, c'est éclairer le jour avec une lampe.
Citation apocryphe introuvable dans l'œuvre d'Aristote qui semble être apparue en 2012 en France.
https://x.com/phraseculte/status/177987270530449408
Voici, en revanche, une authentique citation de Montesquieu extraite de son traité "De l'esprit des lois" (1748), Livre XXV chapitre XIII:
«Quand il s'agit de prouver des choses si claires, on est sûr de ne pas convaincre.»
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|Vouloir prouver des choses qui sont claires d'elles-mêmes, c'est éclairer le jour avec une lampe.|
Pardonner au méchant, c'est frapper l'innocent.
Proverbe italien mal traduit connu depuis l'ouvrage "Quelque six mille proverbes et aphorismes usuels empruntés à notre âge et aux siècles derniers" de Charles Cahier (1856).
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«Chi perdona il cattivo, offende il buono.» qui signifie «Celui qui pardonne le mal offense le bien.»
On ne pardonne pas le mal, mais celui qui l'a fait. Cela s'appelle la rédemption.
|Pardonner au méchant, c'est frapper l'innocent.|
Les progrès de l'humanité se mesurent aux concessions que la folie des sages fait à la sagesse des fous.
Citation très peu citée, et depuis peu, jamais sourcée et introuvable dans presque toute l'œuvre de Jean Jaurès à ma disposition (Histoire socialiste tomes 1 à 13, discours, textes de jeunesse, poèmes et autres œuvres). Je suppose qu'elle est apocryphe.
Cette citation vient d'un apocryphe de Charles Okala, Ministre des Affaires étrangères du Cameroun dans son discours lors du "Second Conference of Independent African States", Addis-Abeba , 14-26 juin 1960:
A ceux des Colonisateurs qui croient encore détenir un droit divan sur les populations d'Afrique et d'ailleurs, pourquoi ne pas le dire, car il n'y a pas que l'Afrique qui soit encore asservie, je dirai avec d'Holbach dans son traité de philosophie, et je cite: «La connaissance et les lumières ne sont rien si elles ne contribuent pas au bien-être de la société; la gloire qu'elles obtiennent n'est rien si elles ne nous procurent une félicité durable; les sciences sont méprisables lorsqu'elles n'apportent à l'Homme aucun progrès; le progrès humain se mesure aux concessions que la folie des sages fait à la sagesse des fous.»
L'humanité aura accompli son destin quand toute notre folie aura pris la forme de la sagesse de ceux qui nous exploitent encore.
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Voici la vraie citation Paul Thiry, baron d'Holbach extraite de son ouvrage "La Morale universelle" (1776):
Gémissons de ce désordre, et ne cessons point de répéter que les gens de lettres devraient se distinguer par leur concorde, et s'unir pour concourir aux vues de la morale et de la saine philosophie, dont le but invariable ne peut être que de rendre les hommes meilleurs. Les connaissances et les lumières ne sont rien, si elles ne contribuent au bien-être de la société; la gloire qu'elles obtiennent n'est rien, si elles ne nous procurent une félicité durable. Les sciences sont méprisables lorsqu'elles sont stériles; elles sont détestables quand elles contredisent la vraie morale, qui de toutes les sciences nous intéresse le plus. Il n'y a, dit Quintilien, que la sensibilité de l'âme qui rende vraiment éloquent et discret. Un intérêt tendre pour l'humanité doit animer les gens de lettres: c'est l'homme qu'ils doivent éclairer, attendrir sur son propre sort, échauffer pour la vertu; parce que la vertu seule peut bannir les malheurs dont il est la victime, et le mettre en possession du bonheur vers lequel il ne cesse de soupirer. L'étude, selon Pope, la plus importante pour l'homme, c'est l'homme.
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|Les progrès de l'humanité se mesurent aux concessions que la folie des sages fait à la sagesse des fous.|
Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne. L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Citation tronquée extraite du recueil "Les Quatre Vents de l'esprit" de Victor Hugo (1881), Livre satirique, poème XXIV.
Extrait du recueil "Les Quatre Vents de l'esprit" de Victor Hugo (1881), Livre satirique, poème XXIV:
ÉCRIT APRÈS LA VISITE D'UN BAGNE.
Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Quatre vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
Ne sont jamais allés à l'école une fois,
Et ne savent pas lire, et signent d'une croix.
C'est dans cette ombre-là qu'ils ont trouvé le crime.
L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Où rampe la raison, l'honnêteté périt.
fr.wikisource.org/wiki/Les_Qua…
|Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne. L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.|
Jan Portielje
Jan Frederik Pieter Portielje (20 avril 1829, Amsterdam - 6 février 1908, Anvers) était un peintre néerlando-belge de scènes de genre et de portraits, principalement de femmes.
Il est le dixième des onze enfants de Gerrit Portielje, libraire, et de sa femme Jacoba Zeegers. De 1842 à 1849, il étudie à la Koninklijke Akademie van Beeldende Kunsten avec Valentijn Bing et Jan Braet von Überfeldt. Il fait plusieurs séjours prolongés à Paris de 1851 à 1853 et travaille comme portraitiste, avec une importante clientèle à Bruxelles et à Anvers, où il finit par s'installer.
En 1853, il épouse Eulalie Lemaire (1828-1903), avec qui il aura cinq enfants, dont deux, Gérard et Édouard, deviendront également peintres.
Ses tableaux de genre représentent des femmes élégantes dans des jardins ou des intérieurs luxueux. Certaines sont habillées dans un style orientaliste. Il collabore également avec d'autres peintres, comme Eugène Rémy Maes et Frans Lebret (1820-1909), qui fournissent les arrière-plans et les premiers plans de ses portraits.
Ses peintures se sont avérées particulièrement populaires aux États-Unis et il a travaillé en étroite collaboration avec plusieurs marchands d'art réputés, comme Albert D'Huyvetter et son fils (également nommé Albert), originaires d'Anvers et installés à New York, et les frères Prinz de Chicago.
Il a eu une exposition importante à l'Exposition internationale d'Anvers (1894) et a participé régulièrement à l'Exposition des maîtres vivants de 1848 à 1888. En dehors de la Belgique et des Pays-Bas, ses œuvres sont exposées à la Alfred East Art Gallery à Kettering et à la Bendigo Art Gallery dans l'État de Victoria.
François-Marie Firmin
François-Marie Firmin, dit Firmin-Girard, né le 29 mai 1838 à Poncin (Ain) et mort le 8 janvier 1921 à Montluçon (Allier), était un peintre d'histoire, de sujets religieux, de scènes de genre, de portraits, de paysages, de natures mortes et de fleurs.
François-Marie Firmin-Girard s’établit très jeune à Paris. Il entre à l'École des Beaux-Arts en 1854, dans les ateliers de Charles Gleyre et Jean-Léon Gérôme. Il remporte le deuxième prix de Rome en 1861 et installe son atelier boulevard de Clichy à Paris. À partir de 1859, il expose au Salon de Paris, puis au Salon des artistes français, obtenant de nombreuses médailles. Avec un style tantôt réaliste, tantôt proche de l’impressionnisme, toujours avec une belle lumière, il peint avec une égale facilité des tableaux d'histoire, des scènes de genre, des paysages et des fleurs qui le firent connaître. Parmi ses nombreuses œuvres, on cite Saint-Sébastien, Après le bal, Marchande de fleurs, Les Fiancés, La Terrasse à Onival ou Le Quai aux fleurs. Firmin-Girard fut certainement un des peintres les plus appréciés du public de son époque à Paris, mais vu par certains, dont notamment Émile Zola, comme un artiste des plus convenus.
Il fut un des premiers adeptes de la station d'Onival et y fit bâtir une villa vers 1875. C'est établi à Onival qu'il réalisa de nombreuses toiles des environs.
En 1878, l'écrivain et critique d'art Louis Énault compare l'artiste britannique Frederick Goodall à Firmin Girard :
«M. Goodal est le Firmin Girard de l'Angleterre. Les moindres détails prennent chez lui un caractère de force et de vérité extraordinaires».