Évariste Carpentier
Évariste Carpentier, né en 1845 à Kuurne et mort en 1922 à Liège, est un peintre belge de scènes historiques, scènes de genre et paysages animés. Au fil des années, sa peinture évolue de l'art académique, à ses débuts, vers l'impressionnisme. Il est, avec Émile Claus, l'un des premiers représentants du luminisme en Belgique.
Issu d’une famille de modestes cultivateurs de Kuurne, Évariste Carpentier suit, dès 1861, des cours à l’Académie des beaux-arts de Courtrai sous la direction d'Henri De Pratere. Il y obtient plusieurs distinctions.
En 1864, il est admis à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers et y suit l'enseignement de Nicaise de Keyser (1864-1868). Élève brillant du cours de peinture « d'après nature », il se voit attribuer le prix d’excellence en 1865, ce qui lui permet, l’année suivante, de bénéficier d’un atelier privé au sein même de l’Académie.
En 1872, Carpentier se fixe dans la métropole anversoise en y installant son propre atelier. Il y peint beaucoup d'œuvres de commande qui ne témoignent pas encore de sa personnalité d'artiste. Il commence ainsi sa carrière en abordant des sujets religieux, des thèmes liés à l'Antiquité et des scènes s’inspirant des maîtres flamands du XVIIe siècle, mais c'est véritablement dans le domaine de la peinture d’histoire qu’il se fait surtout apprécier. Le tableau Les premières nouvelles du désastre de la Grande Russie exposé au Cercle artistique d'Anvers en 1872, obtiendra d'ailleurs un grand succès.
Répondant toujours au goût académique de l'époque, il aime peindre les animaux de la ferme et plus généralement les charmes de la vie champêtre.
C'est au cours de cette période qu'Évariste Carpentier se lie d'amitié avec ses jeunes condisciples de l'académie parmi lesquels on trouve notamment Émile Claus, Théodore Verstraete, Frans Hens et Jan Van Beers ; les amis se rencontrent souvent aux expositions organisées par le Cercle artistique d'Anvers. À ce sujet, Émile Claus occupera, de 1874 à 1877, un coin de l'atelier d’Évariste Carpentier.
En 1876, une ancienne blessure au genou, occasionnée dans sa prime jeunesse, entraîne de graves complications le menaçant même d'amputation. Les douleurs l'empêchent de travailler. Il quitte alors Anvers pour rejoindre son village natal où sa sœur lui prodigue, pendant trois ans, soins et traitements.
Sur les conseils de son médecin, Carpentier quitte Kuurne, en 1879, pour le Midi de la France dans le but d'accélérer sa convalescence. L'année suivante, sur le chemin du retour, il s'arrête à Paris où il retrouve son ami Jan Van Beers. Celui-ci le persuade de s'installer dans la capitale française et de partager son atelier avec lui. Carpentier se met alors à peindre avec réalisme le milieu feutré de la bourgeoisie parisienne.
En 1881, il peut enfin se débarrasser définitivement de ses béquilles et s'établit au 71 du boulevard de Clichy. Il poursuit sa passion pour la peinture d’histoire. Les scènes de l'époque de la Révolution française et les épisodes de l'Insurrection vendéenne sont ses principales sources d'inspiration. L'artiste, ayant toujours eu une prédilection pour les épisodes dramatiques, y affine son art de la composition en cherchant à rendre davantage le caractère pathétique de faits historiques mineurs, comme ceux que l’on peut voir dans Chouans en déroute (1883) ou dans Madame Roland à la prison Sainte-Pélagie (1886). Ses toiles lui valent un franc succès auprès du public et les commandes s'enchaînent.
Cette réussite constitue cependant un frein à sa découverte de la peinture de «plein air». À cet égard, l'année 1884 marque un tournant décisif dans sa carrière. Carpentier se dégage des conventions de l'académisme et trouve enfin sa véritable voie. En effet, c'est en découvrant l'œuvre de Jules Bastien-Lepage qu'il s'initie au pleinairisme et se tourne vers la nature par le biais du mouvement réaliste. Il séjourne alors durant deux saisons principalement à Saint-Pierre-lès-Nemours près de la forêt de Fontainebleau mais aussi au Tréport et à Saint-Malo.
À son retour en Belgique en 1886 (il abandonnera définitivement son atelier parisien en 1892), Carpentier assiste à la promotion de l'impressionnisme lors de manifestations bruxelloises du Groupe des XX. Durant son long séjour en France, il rencontre déjà les impressionnistes mais est davantage marqué par le naturalisme de Jules Bastien-Lepage et de Jules Breton. Toujours est-il que, depuis ses débuts de peintre de plein air, sa palette s'éclaircit nettement et sa touche, dans une pâte parfois épaisse, devient progressivement plus souple.
Installé en Belgique, Carpentier continue cependant à voyager. De 1886 à 1896, il sillonne les campagnes, belges mais aussi françaises, à la recherche de nouveaux paysages. Il se rend fréquemment en Campine limbourgeoise à Genk avec ses amis, les paysagistes Franz Courtens et Joseph Coosemans, dans le Midi, mais aussi en Bretagne, région qu'il affectionne tout particulièrement.
En 1888, Carpentier épouse Jeanne Smaelen ; le mariage est célébré à Verviers. De cette union naîtront cinq enfants.
En 1890, le jeune couple s'installe dans le Brabant belge, à Overijse, où Carpentier peint La Laveuse de navets, une œuvre clé qui valut à l'artiste une deuxième médaille à Paris et qui fut acquise par le musée d'Art moderne de Liège.
En 1892, Carpentier déménage à nouveau pour s'établir à La Hulpe dans le Brabant wallon. C'est précisément à cette période que l'artiste s'épanouit et qu'il recherche maintenant la vérité de la nature selon des voies impressionnistes parallèles à celles de son ami Émile Claus. Il se tourne vers des tonalités délicates et une touche atmosphérique. Cette fois-ci, Carpentier prend résolument la voie de la modernité en devenant l'un des plus actifs propagateurs du luminisme.
Georges Simenon dira de lui:
Carpentier fut un impressionniste en ce sens que ses toiles font un trou dans le mur où on les append, fenêtres ouvertes sur la saine vie ensoleillée. Cependant, il serait vain de vouloir lui assigner sa place dans une quelconque classification, il a touché à tous les genres. Il est de ceux qui échappent aux étiquettes parce que leur inspiration est diverse comme la vie elle-même.
En janvier 1897, Carpentier présente sa candidature au poste de professeur de peinture à l’Académie royale des beaux-arts de Liège, devenu vacant à la suite de la mort d’Émile Delperée. La candidature de Carpentier est sérieuse. Son handicap : c’est de ne pas être Liégeois. Ceci va susciter de nombreuses polémiques. Néanmoins, fin juin 1897, après de vaines réactions wallonnes, Carpentier, alors âgé de 51 ans, est finalement nommé professeur de peinture à ladite académie et s'établit à Liège, rue Mont Saint-Martin.
Succédant à Prosper Drion, il assure les fonctions de directeur de l’académie de 1904 à 1910 tout en poursuivant l’enseignement8. En dépit des querelles causées par sa promotion et qui l'ont profondément blessé, Carpentier remplit sa tâche avec le même dévouement. À partir de 1905, il va vivre rue Hors-Château, toujours à Liège.
En venant s'installer comme professeur dans la Cité ardente, Carpentier détermine un tournant décisif dans l'évolution de la peinture liégeoise. Il libère la peinture de la grisaille et des conventions de l’art académique en installant l’esthétique impressionniste.
En vingt-et-un ans d’enseignement, nombreux ont été les disciples qui côtoyèrent le maître. Tous ne suivirent pas la manière de Carpentier. Parmi les plus connus et ceux qui ont subi significativement l’influence de leur maître, on trouve notamment Armand Jamar, Ludovic Janssen, Albert Lemaître et José Wolff. D’autres artistes liégeois sont passés par sa classe comme Fernand Steven, Robert Crommelynck, Adrien Dupagne, Marcel Caron, Jean Donnay ou bien encore Auguste Mambour. Par ailleurs, il prodigue des conseils à des peintres qui ne fréquentèrent pas sa classe tels que Xavier Wurth. Le peintre de l’Ardenne, Richard Heintz, bénéficiera également de ses encouragements.
À partir de 1906, Carpentier passe ses vacances d’été à Vieuxville dans la maison dite de « l'Abbé de Stavelot ».
Évariste Carpentier prend sa retraite en octobre 1919. Il meurt à Liège le 12 septembre 1922, à la suite d'une longue maladie.
Carpentier aura connu de son vivant un large succès. Au cours de sa carrière, il récolte de multiples récompenses et prix dans les expositions internationales d’Europe et des États-Unis (Chicago, Philadelphie…) dont les médailles d’or à Anvers, Munich, Berlin avec Soleil d’été (1896), Paris, Amsterdam, Barcelone, Nice. Oubliée peu après sa mort, son œuvre fut redécouverte tardivement vers la fin du XXe siècle. C’est maintenant que l’on se rend compte pleinement de l’importance de cet artiste non seulement en tant que professeur à l’Académie de Liège, où il donne le départ d’une nouvelle manière de peindre dans la Cité ardente, mais aussi pour l’ensemble de son œuvre qui constitue un chaînon essentiel dans l’épanouissement de la peinture belge moderne.
Personne ne peut vous enlever votre liberté de penser. Vous pouvez être conseillé, éclairé par d'autres, mais ne laissez jamais quelqu'un penser pour vous
Cette citation n'est pas de Baruch Spinoza, mais de Diane Cailhier dans l'épisode 3 de la série québécoise "Chartrand et Simonne" (2000), romance de la vie de Michel Chartrand et Simonne Monet, dans une réponse du personnage de Simonne Monet-Chartrand.
Extrait de l'épisode 3 de la série québécoise "Chartrand et Simonne" intitulée "1942-1945 - L'amour et la guerre" (2000) à partir de 24'40:
|Personne ne peut vous enlever votre liberté de penser. Vous pouvez être conseillé, éclairé par d'autres, mais ne laissez jamais quelqu'un penser pour vous.|
Nous devons être respectueux de la démocratie, mais quand quelque chose nous apparaît non légitime, même si c'est légal, il nous appartient de protester, de nous indigner et de désobéir.
Citation extraite de l'entretien de Stéphane Hessel dans l'hebdomadaire "Politis" du 18 novembre 2010 intitulé «Le motif de la résistance, c'est l’indignation».
politis.fr/articles/2010/11/le…
Extrait de l'entretien de Stéphane Hessel dans l'hebdomadaire "Politis" du 18 novembre 2010:
Vous écrivez que «le motif de la résistance, c'est l'indignation?» C'est-à-dire?C'est un peu un appel. Le sentiment le plus grave, aujourd'hui, c'est de penser qu'«il n'y a rien à faire» parce que les choses ne changent pas comme l'on voudrait et que les acteurs politiques et financiers ont toutes les cartes en main. Baisser les bras me paraît tout à fait mauvais. Je dirais donc, un peu comme Sartre, qu'«un homme qui se désintéresse n'est pas vraiment un homme». C'est quand il commence à s'indigner qu'il devient plus beau, c'est-à-dire un militant courageux, un citoyen responsable. Se dire «on n'y peut rien», se retirer, c'est perdre une bonne partie de ce qui fait la joie d'être un homme.
Cela a-t-il partie liée avec la désobéissance ?
Je souligne toujours l'écart entre légalité et légitimité. Je considère la légitimité des valeurs plus importante que la légalité d'un État. Nous avons le devoir de mettre en cause, en tant que citoyens, la légalité d'un gouvernement. Nous devons être respectueux de la démocratie, mais quand quelque chose nous apparaît non légitime, même si c'est légal, il nous appartient de protester, de nous indigner et de désobéir. Dans le cas récent des enseignants qui ont désobéi, ce n'était pas pour une question de salaire mais parce qu'on a voulu leur imposer des choses au détriment des enfants dont ils ont la charge. Ils peuvent donc exciper de cela, comme les faucheurs d'OGM peuvent dire qu'il est peut-être devenu légal d'en semer mais qu'en réalité ce n'est pas légitime. La notion de désobéissance est donc intimement liée à la notion de légitimité.
|Nous devons être respectueux de la démocratie, mais quand quelque chose nous apparaît non légitime, même si c'est légal, il nous appartient de protester, de nous indigner et de désobéir.|
Il vient une heure où protester ne suffit plus; après la philosophie il faut l'action.
Pensée de Marius Pontmercy, personnage du roman "Les Misérables" de Victor Hugo (1862).
|Il vient une heure où protester ne suffit plus; après la philosophie il faut l'action.|
Angry carer dad Ed Davey blasts: 'they don't understand' - Mirror Online
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Good watch for those of you not in the US to understand how bad the country is
The chasm and chamber open up, fewer lights than before linger but all is the same dull brightness.
Continuing its f͑ͨ̒͝ą̥͙̬̫̙̤͍̠̥̊͆̇̄̀̎ͭͯ̊͗ͩl̸̸̡̨̙͗͠͡s̮̙̼͕̮̬͎̏̆ͮḝ̸̷̵̨̯̟͈̦̱̜͎̻͂͐̎̒̚͟͝h̨̛͖̣̗̰̗̠̬̬ͨ̓͆̑̂̉͌͠o̸̢͔͚̹̲̰̲̖̭̠̺͈̅̂ͫ̈̏̆̊̚͢͜͡ơ̸̠̭̥̭̺̭̻͙͇̋̌̆̇̏ͩ͊͛̆̔̋̕̚͢͢͠͞ͅ_̞̠̥̭ͩd̵̷̨̦̯͎͍̳̣̬̳̮͕́ͮ̎̈́ͧͭ̑̄̏͑ͥ͂͌̚̚͠͞
of pretending infrastructure with no intention of designating purpose to itself. Tiles on the now very high up ceiling, protrude a yellow reflection from the carpet floor. Only noticing the Rot which slowly creeps down, Invisible at first but with time becomes more noticeable, maybe even growing? A hand imprint on the wall glares into the open, empty chasm.
This place has been forgotte- no.. Abandoned. If god exists, it won't be here and if the Devil exists, this would be a prison even for ḩ̵̸̢̖̟͕̫̄ͭͤ́͆ͣ̏͆͊ȉ̴̸̡̛͉̙͚̣̗̦͕̥͍͚̯͉̦̫̐ͤ̀́́͒̅͂̆ͥ̀̽̑ͫ̓͑̚͘͜͞ͅm̶̡̡̨̨̢̰̹͉̩̭̙͍̹̋̿̃̎̉͊ͭͥ̽ͦ̀̚͞͡͡
The hand is not there. ǝɯᴉʇ sᴉɥʇ ʎʅuo ,ɯsɐɥɔ ǝɯɐs ǝɥʇ oʇ punoɹɐ ʞɔɐq spuᴉʍ sʇI .xǝʅdɯoɔ ǝɥʇ ɟo uɹnʇ ǝʅqᴉssodɯᴉ uɐ ʇɐ sɹnɔɔo ɹǝuɹoɔ ǝʅqɐǝɔᴉʇou ɐ ʇǝdɹɐɔ ᵷuᴉɥsnɯ ǝɥʇ ssoɹɔɐ ᵷuᴉʞʅɐM
Where the hand was,, there is now a door. Djduehwjdiwoq187#817+$9991
ᵃⁿᵈ ᶦᵗˢ ˢᶦⁿᵍᶦⁿᵍ ᵗᵒ ᵐᵉ
Lights dim, shadows grow
Life's sin, shallows row
Chords plucked, listen more.
p̧̠̹͕̫̳ͣ̒ͧ̄͗ͣ̉̒̋ͯ͐̚̕͠͞l̶̨̤̤̪͚̺̬̘̾͒ͫ̅ͯ̓́ͪ̽ͤ̏̾ͩ̈̇̈̀͜͠͞e̴̵̖͇̗̻̺̖̲͚͌ͧ̍̆̀̓ͬ͊̿͂̐̌̎ͧ͜ă̧͍͙͚̹̮̬͈̣͎ͧ̿͗ͦ̇̇̽̃̈́̍͠se̘̗͊̆̔͗̒͟͞͞ o̶̳̩̺̬͎̖̤͉͓̬̽̑͒ͭͪ̎̏͠p̴̴͔̘̬̻̪͚͂ͬͩͪ̓ͦ͒͘̕ẻ̡̢̘͓͗ͤ̅̓ͣ̇ͭ̃n̛̰ͯ̑ t̴̷̵̢̨̲̙̱̫̙̥̬͈̩̳̰̞͙̺̎͆͗̾̉ͪ́́ͭ̀̅̑̑̏̒ͮ͢͝h̵͙̬̮͍̞̻̖̳̙̞̙̲̩̭͖̮̿̀̇ͥ̈́͒̂͂ͣͬ̄͐ͨ̕̕͟͢͝ę̵̵̶̧͍̺͚̦͔͕̳̤̠̙͕͔̤͒̀̊͐̓̄́͒͒̐ͯ̔̍͘̕͜͝ ḍ̶̸̸̹̤̻̣͈̘̰̖ͦ̔ͦ͒̎̾͌́̒ͮ̿̒̾̓ͧ̍ͦͥ͌̅̽ͧ̔̽̆̍̂̍͟͢͜͞ͅo̧̹͍͚̣͇̟̭͔͚̝͚͇̔ͮ͑̿ͫ̈́́̈́̀͛̽͢͟͝͝ͅo̸̷͙̫̰͕̠̳̜͔̺ͭ͑̍̈̓̀̕̚̚͠ͅr̵̯͇̤̰̺̟̓͗̈́̋͆̋ͥ̑͛ͣ̑͘̚͜͢͝͡
Subway Tooter & Foggy Minds
#lgbtqia #lgbt #trans #usa #america #texas #emergency
Trans Texans Can No Longer Change the Gender Marker on Their Drivers Licenses
Until this week, trans residents could change their gender marker with a court order or amended birth certificate.James Factora (Them.)
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A First Post
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Long time no writing here
I started to digging into my latest hobby of #bookbinding (but it's not the only one i assure you)
And made several pamphlet, with also some custom design.
I recently made couple of handmade hardcover journals. One using a custom hero-quest character sheet, the other one is just a lined notebook.
More info for who is interested are available here: ko-fi.com/post/Two-more-bookbi… (don't worry all my posts on #ko-fi are free)
It also gave my a nice surprise of receiveing the first donation ever (even if it will be the last it still made me happy! :) ) Any opinion comment is appreciated.
These are couple of pictures of my latest works:
storage.ko-fi.com/cdn/useruplo…
any comment/critics is appreciated.
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Hey there, I'm Kees (they/them/their, ne/nem/nir), a 30-something bug living in California. I'm hoping to make this my public facing account to share my art and generally interact with the rest of the fediverse.
I'm an amateur naturalist (I like BIRDS and BUGS, especially parasitic wasps) and I do art in various media (digital, watercolor, acrylic), usually of birds or original characters from an ARPG I help run. #tokipona li pona. Aaand I don't know what else to put in here so I'll stop ha.
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Hola
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Alfred E. Neuman doesn't like this.
I'm an analogue digital hybrid who cares about mental health issues, music, photography and art.
I'm deeply suspicious of ducks (in a less than serious way) and although I exist on Mastodon I'm keen to migrate to Friendica.
Best wishes all.
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Mist and fog clouds over this domain. The thoughts of raceme flowers and pinnated ferns hang over my minds eye as I walk with covered pupils. The hard dirt feels rock like, with an occasional trip over roots.
Pulling me down a pathway of cedar and pine, nesting in its canopy, birds orientated skywards to a plateau of limitless sky. Just out of reac- war̓n̼͚͜i̴͈ng,͈͑̌ l͓̀o̩͋ͬw̦͊ b̵̍a̶͋͂t̫tê̾̍r͉̔͠y
O̪͉p͎e̜̽n̡ ỳ̬o̲ur̘̥ e̫͌yē͌ͅs̵͗̿, O̪͉p͎e̜̽n̡ ỳ̬o̲ur̘̥ e̫͌yē͌ͅs̵͗̿, O̪͉p͎e̜̽n̡ ỳ̬o̲ur̘̥ e̫͌yē͌ͅs̵͗̿.
Shiri Bailem
in reply to Vanessa • •@Vanessa That would be me for future reference (in the menu under information it has a lot of the server details and in there is a link to my profile as well as my email address)
If you look further down on that error message where it says HTTP 502 Bad Gateway it tells me the server might have been having issues at that point in time. In all honestly it's kinda unavoidable at the time due to resource constraints, sites currently on a rented dedicated server until I fix my housing situation (current ETA is late october when I can work on putting it back on my own, more stable, hardware again), so it probably was just having issues loading that page at that time.
There's not a lot I can do with troubleshooting clients, but let me know if it keeps having trouble and maybe I can work with you to find some answers?
Vanessa
in reply to Shiri Bailem • •It's working fine now. Thanks
Vanessa
in reply to Vanessa • •