Tous les champignons sont comestibles; certains, une fois seulement.
Cette citation, reprise par Jean Yanne (ouvrage "Tout le monde il est gentil"), ne vient ni de Jean Yanne ni de Coluche. Il s'agit simplement d'une maxime comique venant d'un ou une inconnu(e).
|Tous les champignons sont comestibles; certains, une fois seulement.|
La tristesse vient de la solitude du cœur.
Citation subtilement déformée extraite du roman "Arsace et Isménie" de Montesquieu (1730).
fr.wikisource.org/wiki/Arsace_…
Extrait de "Arsace et Isménie" de Montesquieu (1730):
C'est l'orgueil, qui, à force de nous posséder, nous empêche de nous posséder, et qui, nous concentrant dans nous-mêmes, y porte toujours la tristesse. Cette tristesse vient de la solitude du cœur, qui se sent toujours fait pour jouir, et qui ne jouit pas; qui se sent toujours fait pour les autres, et qui ne les trouve pas.
|La tristesse vient de la solitude du cœur.|
Le trop de quelque chose est un manque de quelque chose.
Ce "proverbe" est un extrait de la pièce de théâtre "Nous sommes faits pour nous entendre" de Tayeb Saddiki.
|Le trop de quelque chose est un manque de quelque chose.|
La solitude est le nid des pensées.
La première apparition de ce proverbe a été trouvée dans l'ouvrage "Guide de la sagesse africaine" de Liliane Prévost et Barnabé Laye (1999). Il viendrait d'Afrique du Nord.
Le recherche de proverbes est fascinante. Pourquoi rechercher la sagesse là où elle est peu probable? Le nombre ne suffit pas à l'expression d'une sagesse.
|La solitude est le nid des pensées.|
On peut juger de la grandeur d'une nation et ses progrès moraux par la façon dont elle traite les animaux.
Citation apocryphe.
hindustantimes.com/chandigarh/…
|On peut juger de la grandeur d'une nation et ses progrès moraux par la façon dont elle traite les animaux.|
Le savant le plus grand est celui qui connaît les limites de son savoir, c'est-à-dire l'infini de son ignorance. Voilà pourquoi vous voyez si peu de savants à la télévision alors que cette dernière convient si bien aux experts.
Citation extraite de "De la fin du mâle, de l'emballage et autres lieux communs" de Serge Bouchard (1996).
Cela tombe bien, il n'y a plus de savant. Quelle est d'ailleurs la différence entre un savant et un sachant?
Extrait de "De la fin du mâle, de l'emballage et autres lieux communs" de Serge Bouchard (1996):
Le savant le plus grand est celui qui connaît les limites de son savoir, c'est-à-dire l'infini de son ignorance. Voilà pourquoi vous voyez si peu de savants à la télévision alors que cette dernière convient si bien aux experts. Le savant est plein d'hésitations, de détours, de mises en garde. Il est rarement affirmatif; il suppose, il doute. Il sait ce qu'est une hypothèse, un théorème, un corollaire, un axiome, ou bien une métaphore, un sacrement, une croyance, un penchant. Mais, surtout, le savant connaît les vertus de la patience. C'est un coureur de longue distance, et la mode lui sied mal, comme s'il ne pouvait pas être de son temps. Le savant le plus grand est celui qui cherche désespérément à poser les bonnes questions, c'est-à-dire à travailler sur les bonnes questions. Si vous l'obligez à répondre, il vous dira qu'il ne sait pas, qu'il ne sait pas encore, que la réalité est différente, qu'elle est surtout beaucoup plus complexe, qu'il faut être prudent, bref, ses réponses ne conviennent pas à l'industrie de l'information. Par contre, voilà l'espace de l'expert. Lui saura répondre à toutes les questions, même celles qu'il ne comprend pas. Il est là pour interpréter et il saura bien dire.
Ce texte contient un paradoxe qui le contredit. A moins que Serge Bouchard se considère finalement comme un expert.
|Le savant le plus grand est celui qui connaît les limites de son savoir, c'est-à-dire l'infini de son ignorance. Voilà pourquoi vous voyez si peu de savants à la télévision alors que cette dernière convient si bien aux experts.|
Daniel Hernandez
Daniel Hernández Morillo dit Daniel Hernandez, né à Huancavelica (province de Tayacaja) en 1856, mort à Lima en 1932, était un peintre majeur péruvien dont l'œuvre couvre plusieurs styles, de la peinture de genre à la peinture académique puis à l'impressionnisme, avant d'aboutir à un style très personnel. Excellent portraitiste, ses œuvres des deux dernières décennies effacent l'étiquette de «peintre académique» que les critiques d'art lui avaient accolée.
Son nom complet comprend le nom de son père: Leocadio Hernandez, et celui de sa mère: Doña Basilia Morillo.
Son éducation artistique commence à l'âge de 14 ans, dans l'atelier du peintre Leonardo Barbieri. Dès 1872, son tableau La mort de Socrate lui vaut l'estime des autorités artistiques et une bourse du gouvernement de Manuel Pardo, dont il ne recevra qu'une partie : le président Pardo sera assassiné le 16 novembre 1878. Ce qui n'empêche pas Daniel Hernandez de partir pour l'Europe. Il séjourne d'abord à Rome où il étudie la peinture classique pendant dix ans, puis à Paris où il réside jusqu'en 1917. Il se lie alors avec les orientalistes espagnols : Mariano Fortuny, (fils de Marià Fortuny), Francisco Pradilla y Ortiz, Villegas, avant de devenir président de la «Société des Peintres espagnols résidents à Paris». Peintre historique, portraitiste, son style oscille entre préciosité et débauche de couleurs.
Récompensé dès 1899 à l'Exposition universelle de Paris pour son célèbre tableau La Paresseuse et en 1900 pour Cruel amour et la paresseuse, Hernandez se révèle un «grand admirateur de beauté féminine».
En 1918, il retourne dans son pays natal où il occupera jusqu'à sa mort la fonction de directeur de l'École Supérieure des Beaux Arts du Pérou; le peintre indigéniste José Sabogal lui succédera à ce poste. Bien que considéré comme peintre académique, Hernandez a été très influencé par le mouvement impressionniste dont il sera l'ardent promoteur dans son pays.
Daniel Hernandez a également illustré un grand nombre d'œuvres de grands auteurs, notamment Le Curé de village, Illusions perdues, Le Médecin de campagne d'Honoré de Balzac.