La seule chose plus dangereuse que l'ignorance est l'arrogance.
Citation apocryphe. La première attribution remonte à 2003 dans une œuvre de fiction: «Still Life With Crows», de Douglas Preston et Lincoln Child.
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|La seule chose plus dangereuse que l'ignorance est l'arrogance.|
Être bon, c'est être en harmonie avec soi-même. La discorde, c'est être forcé à être en harmonie avec les autres.
Citation déformée extraite du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890). Cette citation glorifie l'individualisme. Ce n'est absolument pas une parole recommandable.
Extrait du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890):
- Ah! qu'entendez-vous par être bon, s'écria Basil Hallward.
- Oui, reprit Dorian, s'appuyant au dossier de sa chaise, et regardant lord Henry par-dessus l'énorme gerbe d'iris aux pétales pourprés qui reposait au milieu de la table, qu'entendez-vous par être bon, Harry?
- Être bon, c'est être en harmonie avec soi-même, répliqua-t-il en caressant de ses fins doigts pâles la tige frêle de son verre, comme être mauvais c'est être en harmonie avec les autres. Sa propre vie, voilà la seule chose importante. Pour les vies de nos semblables, si on désire être un faquin ou un puritain, on peut étendre ses vues morales sur elles, mais elles ne nous concernent pas. En vérité, l'Individualisme est réellement le plus haut but. La moralité moderne consiste à se ranger sous le drapeau de son temps. Je considère que le fait par un homme cultivé, de se ranger sous le drapeau de son temps, est une action de la plus scandaleuse immoralité.
|Être bon, c'est être en harmonie avec soi-même. La discorde, c'est être forcé à être en harmonie avec les autres.|
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique: Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi!
Citation apocryphe apparue à la fin du XXe siècle dont on ne connaît pas l'auteur. En France, elle est vite attribuée à Albert Einstein. Aux États-Unis et en Allemagne, les deux premières phrase sont attribuées à Hermann Hesse (à tort).
|La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique: Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi!|
Le passé appartient au passé. Il ne doit pas jeter son ombre douloureuse sur le présent.
Citation extraite du roman "Dolorès" de Harry Bernard (1932).
Extrait du roman "Dolorès" de Harry Bernard (1932):
Il est évident que le sujet ne lui plaît pas. Je comprends. Il en est pour elle comme pour moi, dans une certaine mesure, quand il s'agit de Lucile. Le passé appartient au passé. Il ne doit pas jeter son ombre douloureuse sur le présent. Dolorès m'a montré ses livres. Il y en a de tous genres. La bibliothèque la plus hétéroclite qui soit. Cette petite fille lit tout. Son père lui adresse de Montréal les nouveautés, au fur et à mesure de leur mise en librairie. Des livres français, anglais, canadiens. Son information littéraire l'emporte sur la mienne. Depuis quelques années, j'ai été trop absorbé par mes études, mon bureau, la vie mondaine. Il faudra rattraper le temps perdu. Dolorès m'y aidera, me guidant. Si vous n'aimiez pas les livres, dit-elle, vous baisseriez dans mon estime. Ils sont pour moi de tels amis, si sincères, toujours présents.
|Le passé appartient au passé. Il ne doit pas jeter son ombre douloureuse sur le présent.|
Quand je me regarde, je me désole; quand je me compare, je me console.
Ce diction serait plutôt originaire du Nord de la France. On le trouve cité dans le roman "Au carrefour de la vie" de Michel d'Haëne (1954).
|Quand je me regarde, je me désole; quand je me compare, je me console.|
Johann Georg Meyer
Johann Georg Meyer von Bremen (28 octobre 1813 Brême, Allemagne - 4 décembre 1886 Berlin), communément connu sous le nom de Meyer von Bremen, était un peintre allemand spécialisé dans les scènes bibliques, paysannes et familiales.
Meyer est le fils de Johann Georg Meyer, boulanger. Sa mère a une pratique religieuse stricte. À Brême, il suit des cours de dessin. À partir de 1833, il étudie à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf. En plus de Wilhelm von Schadow, Karl Ferdinand Sohn en particulier y est son professeur. Meyer acquiert les compétences manuelles nécessaires pour pouvoir vivre de la vente de ses peintures, mais il échoue d'abord. De 1841 à 1852, il a son propre atelier à Düsseldorf. À partir de 1841, Meyer mène des études approfondies sur la culture Schwalm (de) à Schrecksbach. En 1843, il devient membre honoraire de l'Association des artistes de Brême (de). Lors de ses voyages à Bruxelles et à Anvers, Meyer découvre les œuvres de Peter Paul Rubens et d'Anthony van Dyck. Le 25 novembre 1851, il épouse à Brême la cantatrice Juliane Henriette Beer (née le 21 avril 1826 à Stockholm, morte le 22 mars 1910 à Berlin), fille du maître de chapelle Johann Adolph Ferdinand Beer (1792-1864) et de la chanteuse Marie Julie Henriette Grund (vers 1793–1861). Le cercle d'amis proches du couple comprend les peintres Hans Fredrik Gude et Adolph Tidemand, Wilhelm Camphausen, Andreas et Oswald Achenbach et Caspar Scheuren.
Lorsque son tableau La Prière d'une veuve reçoit la petite médaille d'or à l'exposition académique de Berlin, Meyer s'installe à Berlin en août 1852, où il devient professeur et ouvre plus tard un atelier. La vente de ses œuvres va de mieux en mieux : en 1838, il ne reçoit que 19 thalers et 25 gros pour le tableau Mère et enfant, tandis qu'en 1886 son dernier tableau La Chérie rapporte 25 000 mark à Berlin.
Meyer est particulièrement populaire auprès des émigrants en Amérique. Son œuvre La Lettre se trouve au Metropolitan Museum of Art de New York1. En 1854, le roi de Prusse le nomme professeur à l'académie des beaux-arts de Berlin.
Johann Georg Meyer est l'auteur d'environ 1 000 œuvres. À sa mort en 1886, il est enterré à l'ancien cimetière Saint-Matthieu de Schöneberg. En 1938-1939, dans le cadre des plans d'Albert Speer pour un axe nord-sud, sa tombe comme environ 15 000 autres tombes sont déplacées dans le cimetière de Stahnsdorf, où elle se trouve encore aujourd'hui.
Gaetano Chierici
Gaetano Chierici né à Reggio d'Émilie le 1er juillet 1838 et mort dans la même ville le 16 janvier 1920, est un artiste peintre italien principalement influencé par les Scènes de genre du mouvement néo-classique.
Né à Reggio d'Émilie, Chierici va étudier à l'École des beaux-arts de Reggio d'Émilie pour une période d'un an entre 1850 et 1851. Il poursuit ensuite ses études à Modène et à Florence avant de compléter ses études à Bologne sous la tutelle de Giulio Cesare Ferrari, peintre néo-classique. Il subira l'influence de nombreux artistes de son entourage dans ses jeunes années comme Alfonso Chierici, son frère, et Adeodato Malatesta mais sera plutôt animé par les prouesses des peintres du mouvement des Macchiaioli. C'est vers la fin des années 1860 que Chierici se spécialisa dans les scènes de genre. Sa participation dans les expositions des beaux-arts de l'Académie des beaux-arts de Brera en 1869 le rend célèbre, mais, son œuvre décline aussi à cette époque par une certaine répétition dans ses œuvres. Il fut aussi directeur de l'École de Dessin des Travailleurs de Reggio d'Émilie de 1882 à 1907 et son premier maire socialiste de 1900 à 1902.
Henri-Pierre Picou
Henri-Pierre Picou (Nantes 27 février 1824 - 17 juillet 1895) est un peintre français. Son œuvre commence par des portraits et des sujets historiques classiques, mais il passe ensuite à des thèmes allégoriques et mythologiques.
Peintre académique, il est l'un des fondateurs de l'école néo-gréco, avec ses amis Gustave Boulanger, Jean-Léon Gérôme et Jean-Louis Hamon, également peintres académiques. Tous ont étudié dans les ateliers de Paul Delaroche et plus tard de Charles Gleyre. Le style de Picou est nettement influencé par Gleyre. Alors que le reste du groupe peint généralement des sujets classiques et mythologiques, Picou reçoit également des commandes de grandes fresques religieuses pour de nombreuses églises, dont l'église Saint-Roch.
Il fait ses débuts artistiques au Salon de 1847. L'année suivante, il reçoit une médaille de deuxième classe pour son tableau Cléopâtre et Antoine sur le Cydnus. Également connu sous le nom de Cléopâtre sur le Cydnus, ce tableau est généralement considéré comme le chef-d'œuvre de Picou. Cette exposition au Salon de 1848 a fait l'objet d'un article du critique Théophile Gautier, qui a estimé que le sujet était trop ambitieux, mais a également déclaré que «tel qu'il est, il donne le meilleur espoir pour l'avenir du jeune artiste, et se classe parmi les sept ou huit tableaux les plus importants du Salon» En 1875, le tableau a été exposé à New York, et a ensuite trouvé refuge sur les murs d'une galerie d'art privée à San Francisco.
Picou possédait un grand atelier à Paris, boulevard de Magenta, qui lui permettait de travailler sur ses vastes fresques. Sa popularité ne cesse de croître et il remporte le deuxième prix de Rome en 1853 pour son tableau Jésus chassant les vendeurs du Temple, ainsi qu'une autre médaille de deuxième classe pour son tableau du Salon en 1857. Dès ses débuts en 1847, il fut un habitué du Salon, exposant presque chaque année jusqu'à sa dernière exposition en 1893. On a dit de lui qu'il était le peintre le plus en vogue vers la fin du Second Empire français.