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William Morgan


William Penn Morgan était un peintre britannique né à Londres en 1826 et décédé à New York en 1900.

À l'âge de quatorze ans, il se rend à Paris et étudie dans l'atelier de Thomas Couture. Cependant, au début de sa résidence, il est beaucoup plus intéressé par les «vues et les sons de Paris» que par les études académiques, mais il finit par étudier les vieux maîtres et étudie également à l'école du gouvernement français au Havre.

Cependant, ne ressentant pas un grand sentiment d'accomplissement et ne voulant pas retourner en Angleterre comme un «raté», il passe les années 1840 comme marin. En 1851, il arrive sans un sou à Brooklyn, à New York, où il mourra en 1900 et où il restera pendant la majeure partie de sa carrière.




N. Henry Bingham


N. Henry Bingham est un peintre américain d'après-guerre et contemporain né en 1939. Il est connu pour son interprétation des périodes d'art antérieures (c'est un copiste).





August Heyn


August Heyn était un peintre allemand né en 1837 et décédé en 1920. Il a été l'élève de Raupp et Defregger à l'Académie de Munich et a ensuite travaillé à Munich. Il effectua des voyages d'étude en Hesse, dans le sud de l'Allemagne, en Autriche et en Italie. Ses sujets de prédilection sont les représentations d'enfants et de paysans. À partir de 1864, il expose notamment au Kunstverein et au Glasspalast de Munich.






Théophile Emmanuel Duverger


Théophile Emmanuel Duverger était un peintre français né à Bordeaux le 17 mars 1821, mort à Écouen le 25 août 1898.

Il est le beau-père du peintre André-Henri Dargelas.

Sa naissance dans une grande ville comme Bordeaux aurait pu lui faciliter l'accès à une formation artistique, mais Théophile Emmanuel Duverger est autodidacte. Il se forme d'abord par une observation minutieuse et attentive de la nature, puis par l'étude des œuvres des grands maîtres dans les musées et les galeries, de leur technique, de leurs couleurs, de leurs jeux de lumière.

Cet apprentissage personnel a eu l'avantage de permettre à son art et à son inspiration d'évoluer librement, en dehors des contraintes qui s'attachent généralement aux ateliers, surtout à Paris, et c'est peut-être l'une des particularités qui transparaît dans les tableaux de Théodore Emmanuel Duverger.

Il débute au Salon de Paris de 1846 avec un Portrait de femme. Par la suite il a surtout traité des scènes de genre. Il obtient une médaille de 3e classe au Salon de 1861, avec un rappel en 1863, et une nouvelle médaille en 1865. Il fait partie des fondateurs de la colonie d'artistes d'Écouen.

Il arrive à Écouen en 1860 avec son épouse, Élisabeth Seignac, née elle aussi à Bordeaux le 7 décembre 1814. La découverte de ce petit village non loin de Paris l'amènera à enrichir son expérience de la nature. Elle lui permet en tout cas de rencontrer la Colonie des peintres d'Écouen, née sous l'impulsion de Pierre Édouard Frère, et à laquelle il adhère immédiatement.

Sous le Second Empire en particulier, la peinture de genre a su séduire une clientèle bourgeoise, lassée de la peinture historique ou mythologique, ce qui a assuré des revenus confortables aux artistes, ceux de l'école d'Écouen entre autres. Les États-Unis constituent également un débouché que les peintres d'Écouen s'efforcent de développer. Outre la peinture, Duverger, comme ses amis Paul Seignac et André Dargelas, réalise de nombreux dessins qui plaisent à un Américain, William Walters de Baltimore. En 1861, celui-ci vient à plusieurs reprises à Écouen et on le voit se promener dans les rues du village en compagnie de Duverger avant de se retrouver avec d'autres artistes de la colonie pour discuter de commandes.

En 1860, Emmanuel Duverger et son épouse, Elisabeth Seignac, achètent à Écouen une maison donnant sur la rue de la Beauvette et la place de la Beauvette (place Jean Le-Vacher), pour la somme de 20000 francs. Puis le 18 octobre 1869, ils achètent, au 22 rue de la Beauvette, une vaste demeure de dix pièces, agrémentée d'un jardin aux nombreuses allées et terrasses fleuries et dotée de tout le confort (de l'époque...) pour 11000 F.

Le dernier tableau de Duverger, «Aller aux champs», est exposé en 1895. Il meurt trois ans plus tard et est enterré dans le cimetière local. En 1906, un tableau d'Emmanuel Duverger, «La bénédiction du pain», est offert à la ville d'Écouen qui l'expose dans la salle du conseil municipal. Suite à ce don, la rue de la Châtaigneraie devient la rue Emmanuel Duverger. En 2010, la commune d'Écouen acquiert une œuvre de ce peintre : «Le Dresseur de chiens», qui représente une vue du château et du Manoir des Tourelles.

Il est inhumé au cimetière d'Écouen.







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Karl Hoff


Karl Heinrich Hoff (né le 8 septembre 1838 à Mannheim, mort le 13 mai 1890 à Karlsruhe) était un peintre allemand de la région de Bade.

Karl Hoff est le fils d'un pâtissier. De 1855 à 1858, il étudie à l'académie des beaux-arts de Karlsruhe auprès de Johann Wilhelm Schirmer et Ludwig des Coudres. À l'été 1858, Hoff répond à l'appel de l'école de peinture de Düsseldorf et s'installe à Düsseldorf pour poursuivre ses études sous la direction de Benjamin Vautier.

En 1862, il passa six mois à Paris. Une série de voyages d'études en Allemagne, en France, en Italie, en Grèce, en Dalmatie et au Monténégro suit et élargit ses horizons et, après avoir créé son atelier à Düsseldorf en 1862, l'aide à se faire un nom avec un certain nombre de peintures de genre sérieuses et gaies. Il aime peindre des compositions avec des personnages costumés, caractérisés par une invention heureuse, une coloration agréable, des caractéristiques fines et un traitement élégant.

Karl Hoff, membre très actif de l'association d'artistes Malkasten, est président de l'Association générale des amis du carnaval de Düsseldorf de 1870 à 1872. Hoff est également poète. Hoff s'implique dans l'initiative privée du jardin zoologique de Düsseldorf, pour lequel en 1874 l'association de protection animale Fauna fonde une société anonyme. Il se distingue quand, en 1886, il ordonne le grand spectacle historique pour la célébration du 500e anniversaire de l'université de Heidelberg.

Au cours de l'été 1878, Hoff est nommé professeur à l'académie de Karlsruhe, en tant que successeur de Wilhelm Riefstahl (de), parti à Munich. Il achète une maison au Oststrasse 34, qu'il vend plus tard au peintre Heinrich Johann Sinkel.

Il meurt le 13 mai 1890 à l'âge de 51 ans, après seulement une brève tuberculose.

Il se marie à Marie Sohn (1841-1893), fille du peintre Karl Ferdinand Sohn. Ils ont plusieurs enfants. Son fils aîné est le portraitiste et peintre de genre du même nom, Carl Hoff. Le fils Ernst Hoff est un cadre de l'industrie. Sa sœur aînée Ernestine Hoff (1832–1880), mariée à Dietzsch, est écrivain sous le nom de Diethoff.







Élisabeth Vigée Le Brun


Élisabeth Vigée Le Brun, aussi appelée Élisabeth Vigée, Élisabeth Le Brun ou Élisabeth Lebrun, née Élisabeth Louise Vigée le 16 avril 1755 à Paris et morte dans la même ville le 30 mars 1842, était une artiste peintre française, considérée comme une grande portraitiste de son temps.

Son art et sa carrière exceptionnelle en font un témoin privilégié des bouleversements de la fin du XVIIIe siècle, de la Révolution française et de la Restauration. Fervente royaliste, elle sera successivement peintre de la cour de France, de Marie-Antoinette et de Louis XVI, du royaume de Naples, de la Cour de l'empereur de Vienne, de l'empereur de Russie et de la Restauration. On lui connaît aussi plusieurs autoportraits, dont deux avec sa fille.

Ses parents, Louis Vigée, pastelliste et membre de l’Académie de Saint-Luc et Jeanne Maissin (1728-1800), d’origine paysanne, se marient en 1750. Élisabeth-Louise Vigée voit le jour en 1755; un frère cadet, Étienne Vigée, qui deviendra un auteur dramatique à succès, naît trois ans plus tard.

Née rue Coquillière à Paris, Élisabeth Vigée est baptisée à l’église Saint-Eustache de Paris, puis mise en nourrice. Dans la bourgeoisie et l'aristocratie, il n'est pas encore dans les habitudes d'élever ses enfants soi-même, aussi l’enfant est-elle confiée à des paysans des environs d’Épernon.

Son père vient la rechercher six ans plus tard, la ramène à Paris dans l'appartement familial rue de Cléry.

Élisabeth-Louise Vigée entre comme pensionnaire à l’école du couvent de la Trinité, rue de Charonne dans le faubourg Saint-Antoine, afin de recevoir la meilleure éducation possible. Dès cet âge, son talent précoce pour le dessin s’exprime : dans ses cahiers, sur les murs de son école3.

C'est à cette époque que Louis Vigée s’extasie un jour devant un dessin de sa petite fille prodige, dessin représentant un homme barbu. Il prophétise dès lors qu’elle sera peintre.

En 1766, Élisabeth-Louise Vigée quitte le couvent et vient vivre aux côtés de ses parents.

Son père meurt accidentellement d'une septicémie après avoir avalé une arête de poisson, le 9 mai 1767. Élisabeth-Louise Vigée, qui n'a que douze ans, mettra longtemps à faire son deuil puis décide de s'adonner à ses passions, la peinture, le dessin et le pastel.

Sa mère se remarie dès le 26 décembre 1767 avec un joaillier fortuné mais avare, Jacques-François Le Sèvre (1724-1810) ; les relations d'Élisabeth-Louise Vigée avec son beau-père sont difficiles.

Le premier professeur d’Élisabeth Vigée fut son père, Louis Vigée. Après le décès de ce dernier, c’est un autre peintre, Gabriel-François Doyen, meilleur ami de la famille et célèbre en son temps comme peintre d'histoire, qui l’encourage à persévérer dans le pastel et dans l’huile; conseil qu'elle suivra.

C’est certainement conseillée par Doyen, qu'en 1769 Élisabeth Vigée se rend chez le peintre Gabriel Briard, une connaissance de ce dernier (pour avoir eu le même maître, Carle van Loo). Briard est membre de l'Académie royale de peinture, et donne volontiers des leçons, bien qu'il ne soit pas encore professeur. Peintre médiocre, il a surtout la réputation d’être un bon dessinateur et possède en plus un atelier au palais du Louvre ; Élisabeth Vigée fait de rapides progrès et, déjà, commence à faire parler d’elle.

C'est au Louvre qu'elle fait la connaissance de Joseph Vernet, artiste célèbre dans toute l'Europe. Il est l'un des peintres les plus courus de Paris, ses conseils font autorité, et il ne manquera pas de lui en prodiguer.

«J'ai constamment suivi ses avis; car je n’ai jamais eu de maître proprement dit», écrit-elle dans ses mémoires.

Quoi qu’il en soit, Vernet, qui consacrera de son temps à la formation de «Mlle Vigée», et Jean-Baptiste Greuze la remarquent et la conseillent.

La jeune fille peint de nombreuses copies d'après les maîtres. Elle va admirer les chefs-d'œuvre du palais du Luxembourg; de plus, la renommée de ces peintres lui ouvre toutes les portes des collections d'art privées princières et aristocratiques à Paris où elle peut étudier à loisir les grands maîtres, copier des têtes de Rembrandt, Van Dyck ou Greuze, étudier les semi-tons ainsi que les dégradations sur les parties saillantes d’une tête. Elle écrit:

«On pouvait exactement me comparer à l'abeille, tant j’y récoltais de connaissances…».

Toute sa vie, ce besoin d'apprendre ne la quittera pas, car elle a compris qu'un don se travaille. Déjà, on lui commande des portraits et elle commence à gagner sa vie.

Elle peint son premier tableau reconnu en 1770, un portrait de sa mère (Madame Le Sèvre, née Jeanne Maissin, collection particulière). Ayant à son âge peu d'espoir d'intégrer l'Académie royale de peinture et de sculpture, institution prestigieuse mais conservatrice, elle présente plusieurs de ses tableaux à l'Académie de Saint-Luc dont elle devient officiellement membre le 25 octobre 1774.

En 1770, le dauphin Louis-Auguste, futur Louis XVI, petit-fils du roi Louis XV, épouse Marie-Antoinette d'Autriche à Versailles, fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche.

Louise-Élisabeth Vigée commence à réaliser des portraits de commande, mais son beau-père accapare ses revenus. Elle prend l'habitude de dresser la liste des portraits qu'elle a peints dans l'année. Ainsi, il est possible de savoir qu'en 1773, elle en a peint vingt sept. Elle commence à peindre de nombreux autoportraits.

Elle est membre de l'Académie de Saint-Luc dès 1774. En 1775, elle offre à l’Académie royale deux portraits; en récompense, elle reçoit une lettre; signée par d'Alembert, l'informant qu'elle est admise à participer aux séances publiques de l’Académie.
Marie-Antoinette en robe à panier en satin blanc (1778) avec les traits des Habsbourg (menton un peu tombant, yeux globuleux, nez légèrement busqué, lèvre inférieure épaisse), Musée d'histoire de l'art de Vienne.

Lorsque son beau-père se retire des affaires en 1775, la famille s'installe au No 19-21 rue de Cléry, dans l'hôtel Lubert, dont le principal locataire est Jean-Baptiste-Pierre Lebrun qui exerce les professions de marchand et restaurateur de tableaux, d'antiquaire et de peintre. Il est un spécialiste de peinture hollandaise dont il a publié des catalogues. Elle visite avec le plus vif intérêt la galerie de tableaux de Lebrun et y parfait ses connaissances picturales. Ce dernier devient son agent, s'occupe de ses affaires. Déjà marié une première fois en Hollande, il la demande en mariage. Libertin et joueur, il a mauvaise réputation, et le mariage est formellement déconseillé à la jeune artiste. Cependant, désireuse d'échapper à sa famille, elle l'épouse le 11 janvier 1776 dans l'intimité, avec la dispense de deux bans, en l'église Saint-Eustache. Élisabeth Vigée devient Élisabeth Vigée Le Brun.

Elle reçoit cette même année sa première commande de la Cour du comte de Provence, le frère du roi puis, le 30 novembre 1776, Élisabeth Vigée Le Brun est admise à travailler pour la Cour de Louis XVI.

En 1778, elle devient peintre officielle de la reine et est donc appelée pour réaliser le premier portrait de la reine Marie-Antoinette d'Autriche d'après nature.

C'est également à cette époque qu'elle peint le portrait de Antoine-Jean Gros, enfant, à sept ans, et qu'elle ouvre une académie et enseigne.

Son hôtel particulier devient un lieu à la mode, Élisabeth Vigée Le Brun traverse une période de succès et son mari y ouvre une salle des ventes dans laquelle il vend des antiquités et des tableaux de Greuze, Fragonard, etc. Elle vend ses portraits pour 12000 francs sur lesquels elle ne touche que 6 francs, son mari empochant le reste, comme elle le dit dans ses Souvenirs: « J'avais sur l'argent une telle insouciance, que je n'en connaissais presque pas la valeur.»

Le 12 février 1780, Élisabeth Vigée Le Brun donne naissance à sa fille; Jeanne-Julie-Louise Vigée Le Brun. Elle continue à peindre pendant les premières contractions et, dit-on, lâche à peine ses pinceaux pendant l’accouchement. Sa fille Julie Le Brun sera le sujet de nombreux portraits. Une seconde grossesse quelques années plus tard donnera un enfant mort en bas âge.

En 1781, elle voyage à Bruxelles avec son mari pour assister et acheter à la vente de la collection du défunt gouverneur Charles-Alexandre de Lorraine; elle y rencontre le prince de Ligne.

Inspirée par Rubens qu'elle admire, elle peint son Autoportrait au chapeau de paille en 1782 (Londres, National Gallery). Ses portraits de femmes lui attirent la sympathie de Marie-Adélaïde de Bourbon, duchesse de Chartres et princesse du sang, qui la présente à la reine, sa contemporaine exacte, cette dernière faisant d’elle sa peintre officielle et favorite en 1778. Elle multiplie les originaux et les copies. Certaines toiles restent la propriété du roi, d'autres sont offertes aux familiers, aux ambassadeurs et aux cours étrangères.

Alors qu'elle n'arrivait pas à y être admise, elle est reçue à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 31 mai 1783 en même temps que sa concurrente Adélaïde Labille-Guiard et contre la volonté de Jean-Baptiste Marie Pierre, premier peintre du roi. Son sexe et la profession de son mari, marchand de tableaux, sont pourtant de fortes oppositions à son entrée, mais l'intervention protectrice de Marie-Antoinette lui permet d'obtenir ce privilège de Louis XVI.

Vigée Le Brun présente une peinture de réception (alors qu’on ne lui en demandait pas), La Paix ramenant l’Abondance réalisée en 1783 (Paris, musée du Louvre), pour être admise en qualité de peintre d’Histoire. Forte de l'appui de la reine, elle se permet l'impertinence d'y montrer un sein découvert, alors que les nus académiques étaient réservés aux hommes. Elle est reçue sans qu’aucune catégorie soit précisée.

En septembre de la même année, elle participe au Salon pour la première fois et y présente Marie-Antoinette en gaulle: elle a l'audace de présenter la reine dans une robe en gaule, mousseline de coton qui est généralement utilisée en linge de corps ou d'intérieur. Les critiques se scandalisent du fait que la reine s'est fait peindre en chemise, si bien qu'au bout de quelques jours, Vigée Le Brun doit retirer le tableau et le remplacer par un portrait identique mais avec une robe plus conventionnelle, Marie-Antoinette dit «à la Rose». Dès lors, les prix de ses tableaux s'envolent.

Le couple Lebrun ayant acheté l’hôtel de Lubert aux héritiers de cette famille en 1778, ils l'agrandissent, de 1784 à 1785, en faisant construire un second bâtiment au fond du jardin par l'architecte Jean-Arnaud Raymond (1739-1811). Il va prendre le nom d'hôtel Lebrun et ouvrira au no 4 de la rue du Gros-Chenet. L'architecte Jean-Arnaud Raymond est également chargé d’agrandir l’ancien hôtel de Lubert et réalise une salle destinée à la vente de tableaux. L’hôtel est relié par un escalier à une salle circulaire couverte d’une coupole lui offrant ainsi un éclairage zénithal. Des gradins surmontés d'arcades en plein cintre elles-mêmes surmontées de rideaux entourent cette grande salle, lui donnant un aspect de théâtre antique. Pendant la Révolution, l’Église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Paris étant fermée, la salle Lebrun est réquisitionnée pour la célébration de mariages et de baptêmes. Puis elle sert de salle de concert et disparait finalement au cours du XIXe siècle. Plus aucune trace n’en subsiste aujourd’hui.

Le 19 octobre 1785, son jeune frère Étienne épouse Suzanne Rivière, dont le frère sera le compagnon d'exil d'Élisabeth Vigée Le Brun entre 1792 et 1801. Elle peint le portrait du ministre des Finances Charles Alexandre de Calonne qui lui est payé 800000 francs.

Faisant partie des intimes de la Cour, elle est l'objet comme le roi et la reine de critiques et médisances. Des rumeurs plus ou moins fondées accusent notamment Vigée Le Brun d'entretenir une liaison avec le ministre Calonne, mais également avec le comte de Vaudreuil (dont elle a une mèche dans sa tabatière et dont les Correspondances avec lui sont publiées) ou le peintre Ménageot.

Avant 1789, l'œuvre d'Élisabeth Vigée Le Brun est composé de portraits, genre à la mode dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, pour les clients fortunés et aristocratiques qui constituent sa clientèle. Vigée Le Brun était, au dire de sa biographe Geneviève Haroche-Bouzinac: «une belle femme, d’un abord agréable, d’une conversation enjouée, elle jouait d'un instrument, était une bonne actrice, avait des talents de société qui lui ont facilité son intégration dans les milieux mondains et un grand talent de pordtraitiste qui possédait l'art de flatter ses modèles…». Pour Marc Fumaroli, l'art du portrait de Vigée Le Brun est un prolongement de l'art de la conversation des salons, où on se présente sous son meilleur jour, écoute et fait société dans un monde féminin à l'écart du bruit du monde. Les portraits de Vigée Le Brun sont un des summums de l'art de peindre «au naturel».

Elle écrira un court texte, Conseils pour la peinture du portrait, pour sa nièce.

Parmi ses portraits de femmes, on peut citer notamment les portraits de Marie-Antoinette (une vingtaine sans compter ceux des enfants); Catherine Noël Worlee (la future princesse de Talleyrand) qu’elle réalisa en 1783 et qui fut exposé au Salon de peinture de Paris de cette même année 1783 ; la sœur de Louis XVI, Mme Élisabeth ; l'épouse du comte d'Artois ; deux amies de la reine : la princesse de Lamballe et la comtesse de Polignac. En 1786, elle peint (simultanément ?) son premier autoportrait avec sa fille (voir plus bas) et le portrait de Marie-Antoinette et ses enfants. Les deux tableaux sont exposés au Salon de peinture de Paris de la même année et c'est l'autoportrait avec sa fille qui est encensé par le public.

En 1788, elle peint ce qu'elle considère comme son chef-d'œuvre: Le Portrait du peintre Hubert Robert.

Au sommet de sa gloire, dans son hôtel particulier parisien, rue de Cléry, où elle reçoit une fois par semaine la haute société, elle donne un «souper grec», qui défraie la chronique par l'ostentation qui s'y déploie et pour laquelle on la soupçonne d'avoir dépensé une fortune.

Des lettres et des libelles circulent dans Paris, pour prouver sa relation avec Calonne. On l'accuse d'avoir des lambris d'or, d'allumer son feu avec des billets de caisse, de brûler du bois d’aloès dans sa cheminée. Le coût du dîner de 20000 francs fut rapporté au roi Louis XVI qui s'emporta contre l'artiste.

À l’été 1789, Élisabeth Vigée Le Brun se trouve à Louveciennes chez la comtesse du Barry, la dernière maîtresse de Louis XV, dont elle a commencé le portrait, lorsque les deux femmes entendent le canon tonner dans Paris. L’ancienne favorite se serait écriée: «Si Louis XV vivait, sûrement tout cela n'aurait pas été ainsi.»

Son hôtel particulier est saccagé, des sans-culottes déversent du soufre dans ses caves et tentent d'y mettre le feu. Elle se réfugie chez l'architecte Alexandre-Théodore Brongniart.

Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, alors que la famille royale est ramenée de force à Paris, Élisabeth Vigée Le Brun quitte la capitale avec sa fille, Julie Le Brun, sa gouvernante et cent louis, laissant derrière elle son époux qui l'encourage à fuir, ses peintures et le million de francs qu'elle a gagné à son mari, n'emportant que 20 francs, écrit-elle dans ses Souvenirs.

Elle dit plus tard de la fin de l’Ancien Régime: «Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées.»

Elle quitte Paris pour Lyon, déguisée en ouvrière, puis traverse le mont Cenis vers la Savoie (alors possession du royaume de Sardaigne), où elle est reconnue par un postillon qui lui propose un mulet :

-«Ah! reprit-il en riant, madame n'est pas une ouvrière, on sait qui elle est.
- Eh bien, qui suis-je donc? demandai-je.
- Vous êtes madame Lebrun, qui peint dans la perfection.»

Elle arrive à Rome en novembre 1789. En 1790, elle est reçue à la Galerie des Offices en réalisant son Autoportrait, qui obtient un grand succès. Elle envoie des œuvres à Paris au Salon. L'artiste effectue son Grand Tour et vit entre Florence, Rome où elle retrouve Ménageot, et Naples avec Talleyrand et Lady Hamilton, puis Vivant Denon, le premier directeur du Louvre, à Venise. Elle veut rentrer en France, mais elle est inscrite, en 1792, sur la liste des émigrés et perd ainsi ses droits civiques. Elle laisse un autoportrait à l'Accademia di San Luca (Accademia Nazionale di San Luca (Académie Nationale de Saint-Luc): Autorittrato – Autoportrait. Le 14 février 1792, elle quitte Rome pour Venise. Alors que l'Armée du midi rentre en Savoie et au Piémont, elle se rend à Vienne en Autriche, d'où elle ne pense pas partir et où, en tant qu'ancienne peintre de la reine Marie-Antoinette, elle bénéficie de la protection de la famille impériale.

À Paris, Jean-Baptiste-Pierre Lebrun a vendu tout son fonds de commerce en 1791 pour éviter la faillite, alors que le marché de l'art s'est effondré et a perdu la moitié de sa valeur. Proche de Jacques-Louis David, il demande en 1793, sans succès, que le nom de sa femme soit retiré de la liste des émigrés. Il publie un opuscule: Précis Historique de la Citoyenne Lebrun. Comme son beau-frère Étienne, Jean-Baptiste-Pierre est emprisonné quelques mois.

Invoquant la désertion de sa femme, Jean-Baptiste-Pierre Lebrun demande et obtient le divorce en 1794 pour se protéger et préserver leurs biens. Dans le même temps, il expertise les collections saisies par la Révolution à l'aristocratie dont il dresse les inventaires et publie les Observations sur le Muséum National préfigurant les collections et l'organisation du musée du Louvre, dont il devient le commissaire-expert. Puis comme adjoint à la commission des arts, An III (1795), il publie Essai sur les moyens d'encourager la peinture, la sculpture, l'architecture et la gravure. Ainsi le tableau de maternité de Madame Vigée Le Brun et sa fille (v.1789), commandé par le comte d'Angivillier, directeur des Bâtiments du roi, saisi par Le Brun intègre les collections du Louvre.

Quant à Élisabeth-Louise Vigée Le Brun, elle parcourt l'Europe en triomphe.

À l'invitation de l'ambassadeur de Russie, Élisabeth Vigée Le Brun se rend en Russie, pays qu'elle considèrera comme sa seconde patrie. En 1795, elle est à Saint-Pétersbourg où elle fait un séjour de plusieurs années favorisé par des commandes de la haute société russe et des appuis de Gabriel-François Doyen, proche de l'impératrice et de son fils. Elle demeure en particulier chez la comtesse Saltykoff en 1801.

Invitée par les grandes cours d’Europe et devant subvenir à ses moyens, elle peint sans cesse.

Elle se refuse à lire les nouvelles, car elle y apprend l'exécution de ses amis guillotinés pendant la Terreur. Elle apprend entre autres la mort de son amant Doyen, cousin de Gabriel-François, né en 1759 à Versailles, qui fut cuisinier de Marie-Antoinette pendant dix ans.

En 1799, une pétition de deux cent cinquante-cinq artistes, littérateurs et scientifiques, soumise par son époux au Directoire, demande le retrait de son nom de la liste des émigrés.

En 1800, son retour est précipité par le décès de sa mère à Neuilly et le mariage, qu'elle n'approuve pas, de sa fille Julie Le Brun avec Gaëtan Bertrand Nigris, directeur des Théâtres impériaux à Saint-Pétersbourg. C'est pour elle un déchirement. Déçue par son mari, elle avait fondé tout son univers affectif sur sa fille. Les deux femmes ne se réconcilieront jamais totalement.

Après un bref séjour à Moscou en 1801, puis en Allemagne, elle peut rentrer à Paris en toute sécurité depuis qu'elle a été radiée de la liste des émigrés en 1800. Elle est accueillie à Paris le 18 janvier 1802, où elle retrouve son mari, avec qui elle revit sous le même toit.

Si le retour d’Élisabeth Vigée Le Brun est salué par la presse, elle a du mal à retrouver sa place dans la nouvelle société née de la Révolution et de l'Empire.

« Je n'essaierai point de peindre ce qui se passa en moi lorsque je touchai cette terre de France que j'avais quittée depuis douze ans: la douleur, l'effroi, la joie qui m'agitaient tour à tour […] Je pleurais les amis que j'avais perdus sur l'échafaud; mais j'allais revoir ceux qui me restaient encore.[…] Mais ce qui me déplaisait bien davantage, c'était de voir encore écrit sur les murs: liberté, fraternité ou la mort...»

Quelques mois plus tard, elle quitte la France pour l'Angleterre, où elle s'installe à Londres pour trois ans. Là, elle rencontre Lord Byron, le peintre Benjamin West, retrouve Lady Hamilton, la maîtresse de l'amiral Nelson qu'elle avait connue à Naples, et admire la peinture de Joshua Reynolds.

Elle vit avec la Cour de Louis XVIII et du comte d'Artois en exil entre Londres, Bath et Douvres.

Après un passage par la Hollande, elle retrouve Paris en juillet 1805, et sa fille Julie qui a quitté la Russie en 1804. En 1805, elle reçoit la commande du portrait de Caroline Murat, épouse du général Murat, une des sœurs de Napoléon devenue reine de Naples, et cela se passe mal: «J’ai peint de véritables princesses qui ne m’ont jamais tourmentée et ne m'ont pas fait attendre », dira l'artiste quinquagénaire à cette jeune reine parvenue.

Le 14 janvier 1807, elle rachète à son mari endetté ses hôtels particuliers parisiens et sa salle des ventes qui est toujours en activité en 1827, et dont l’architecture de forme ronde est inspirée de l'œuvre de l'architecte italien Palladio. La façade forme un demi-cercle qui a été conservée et que l'on peut voir en franchissant le porche du numéro 8 de la rue du Sentier. Ce sont en 2023 des bureaux , 17, 18, 19,34. Mais en butte au pouvoir impérial, Vigée Le Brun quitte la France pour la Suisse, où elle rencontre Madame de Staël en 1807.


En 1809, Élisabeth Vigée Le Brun revient en France et s'installe à Louveciennes, dans une maison de campagne voisine du château ayant appartenu à la comtesse du Barry (guillotinée en 1793) dont elle avait peint trois portraits avant la Révolution. Elle vit alors entre Louveciennes et Paris, où elle tient salon et croise les artistes en renom. Son mari, dont elle avait divorcé, meurt en 1813.

En 1814, elle se réjouit du retour de Louis XVIII, «Le monarque qui convenait à l'époque», écrit-elle dans ses mémoires. Après 1815 et la Restauration, ses tableaux, en particulier les portraits de Marie-Antoinette, sont restaurés et réaccrochés au Louvre, à Fontainebleau et à Versailles.

Sa fille finit sa vie dans la misère en 1819, et son frère, Étienne Vigée, meurt en 1820. Elle effectue un dernier voyage à Bordeaux au cours duquel elle effectue de nombreux dessins de ruines. Elle peint encore quelques couchers de soleils, des études de ciel ou la montagne, dont la vallée de Chamonix au pastel (Le Mont blanc, L'Aiguille du Goûter, musée de Grenoble).

À Louveciennes, où elle vit huit mois de l'année, le reste en hiver à Paris, elle reçoit le dimanche des amis et des artistes dont son ami le peintre Antoine-Jean Gros, qu'elle connaît depuis 1778, et elle est très affectée par son suicide en 1835.

En 1829, elle écrit une courte autobiographie qu'elle envoie à la princesse Nathalie Kourakine, et rédige son testament. En 1835, elle publie ses Souvenirs avec l'aide de ses nièces Caroline Rivière, venue vivre avec elle, et d'Eugénie Tripier Le Franc, peintre portraitiste et dernière élève. C'est cette dernière qui écrit de sa main une partie des souvenirs du peintre, d'où les doutes émis par certains historiens quant à leur authenticité.

À la fin de sa vie, l'artiste en proie à des attaques cérébrales, perd la vue.

Elle meurt à Paris à son domicile de la rue Saint-Lazare le 30 mars 1842 et est enterrée au cimetière paroissial de Louveciennes. Sur la pierre tombale, privée de sa grille d'entourage, se dresse la stèle de marbre blanc portant l'épitaphe «Ici, enfin, je repose…», ornée d'un médaillon représentant une palette sur un socle et surmontée d'une croix. Sa tombe a été transférée en 1880 au cimetière des Arches de Louveciennes, lorsque l'ancien cimetière a été désaffecté.





Emilio Longoni


Emilio Longoni, né le 9 juillet 1859 à Barlassina ou à Seveso, et mort le 29 novembre 1932 à Milan, était un peintre italien.

D'après le Bénézit, Emilio Longoni naît le 9 juillet 1859 à Barlassina, selon l'encyclopédie Treccani en ligne c'est à Seveso. Il est le quatrième des douze enfants de Matteo Longoni et de Luigia Meroni.

Depuis qu'il est enfant, il sent une grande passion pour la peinture. Après avoir terminé l'école primaire, il a été envoyé à Milan pour travailler comme servant. À partir de 1875, il étudie d'abord à l'école de nuit de l'Académie des beaux-arts de Brera. En 1876, il rejoint les cours réguliers, avec Gaetano Previati et Giovanni Segantini, avec qui il partage un studio en 1882. Il expose à Brera en 1880 et 1882. Il a passe du temps à Naples et à Brianza au cours des années 1880-1884; au cours de cette décennie, il peint surtout des natures mortes. À la Trienale de Brera de 1891, il montre Oratore dello sciopero, sa première œuvre divisioniste. Il se diririge vers la peinture de paysages.

En 1882, il rencontre Giovanni Segantini, son camarade de Brera, qui lui présente les frères Alberto et Vittore Grubicy, propriétaires d'une galerie d'art actifs dans la promotion de jeunes artistes. En 1886, il réussit à louer une étude dans la via della Stella, aujourd'hui via Corridoni 45. Il commence à peindre des portraits et vit toujours pour l'aristocratie et la classe moyenne de Milan. Parmi ses clients, il y a le banquier Giovanni Torelli, le collectionneur Giuseppe Treves frère de l'éditeur Emilio Treves, le banquier Lazzaro Donati. En 1891, il participe à la première Triennale de Brera avec des œuvres qui le font connaître au public et à la critique. Il développe un style de peinture divisionniste.

Entre 1900 et 1932, il participe aux plus importantes expositions italiennes et internationales. Il développe un lien de plus en plus étroit avec la nature et se rapproche du bouddhisme, passant de longues périodes à peindre dans les montagnes, principalement dans la chaîne de la Bernina, où il peint de nombreuses œuvres de la vie.

Après la première guerre mondiale, il se renferme sur lui-même, son âge lui interdisant d'aller en haute montagne alors que sa peinture devient de plus en plus immatérielle. Loin des expositions, il travaille avec le peu de personnes avec lesquelles il a un contact direct et se tient à l'écart des marchands d'art. En 1928, il épouse sa compagne Fiorenza de Gaspari, qu'il rencontre dans la maison de l'Avv. Luigi Majno, un de ses admirateurs.

Les œuvres d'Emilio Longoni sont proposées à de multiples reprises aux enchères, avec des prix réalisés allant de 1 426 $ à 335 910 $, selon la taille et le médium de l'œuvre. Depuis 2002, le prix record pour cet artiste aux enchères est de 335 910 $ pour Natura morta con frutta candita e caramelle, studio dal vero, vendu chez Sotheby's Milan en 2007.

Il meurt dans son bureau le 29 novembre 1932 et est inhumé au cimetière monumental de Milan.




Une meute d'ânes menée par un lion est supérieure à une meute de lions menée par un âne.


Citation apocryphe.

Le dicton apparaît dans le recueil «Apophtegmes des rois et des capitaines célèbres » du philosophe grec Plutarque, décédé en 119 après J.-C. D'après Plutarque, c'est le général athénien Chabrias, mort en 357 avant J.-C., qui en est l'auteur. Dans sa première version, on parle de cerfs au lieu d'ânes.

Extrait des «Apophtegmes des rois et des capitaines célèbres » du philosophe grec Plutarque:

Le meilleur général, disait Chabrias, est celui qui sait le mieux ce qui se passe chez les ennemis.
Accusé de trahison avec Iphicrate , il ne laissait pas d'aller au gymnase, et de dîner à son heure ordinaire. Comme Iphicrate l'en blâmait: «Si les Athéniens nous condamnent, lui dit Chabrias, ils vous feront mourir, quoique sale et à jeun, aussi bien que moi qui aurai bien diné, et qui me serai baigné.»
Il disait qu'une armée de cerfs conduite par un lion était plus redoutable qu'une armée de lions commandée par un cerf.

Pour ce qui est du remplacement des cerfs par des ânes, on le doit à un officier russe pendant la guerre de Crimée:

https://en.wikipedia.org/wiki/Lions_led_by_donkeys

|Une meute d'ânes menée par un lion est supérieure à une meute de lions menée par un âne.|








Emil Rau


Emil Rau (1858-1937) était un peintre allemand surtout connu pour ses peintures de la vie quotidienne dans l'Allemagne rurale. Ses sujets sont souvent représentés de manière romantique, avec des vêtements traditionnels et des joues roses. Né en 1858 à Dresde, en Allemagne, Rau a étudié à l'Académie de Dresde dans sa jeunesse, travaillant avec Ferdinand Wilhelm Pauwels, avant de déménager à Munich en 1879.

Pendant ses études à l'Académie de Munich, il rencontre un autre peintre, Wilhelm von Lindenschmit le Jeune, dont Rau rejette les idées progressistes. Il continue à se concentrer sur la représentation de l'Allemagne pastorale de ses légendes. Rau est mort en 1937 à Munich, en Allemagne, et son œuvre est exposée au Lenbachhaus de Munich.