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Vassili Petrovitch Verechtchaguine


Vassili Petrovitch Verechtchaguine (en russe : Василий Петрович Верещагин), né le 1er janvier 1835 (13 janvier dans le calendrier grégorien) à Perm et mort le 9 octobre 1909 (22 octobre dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, était un peintre historique et portraitiste russe.

Il naît le 1er janvier 1835 (13 janvier dans le calendrier grégorien) à Perm. Son père, Piotr Prokopevitch Verechtchaguine (1795—1843) et son grand-père, Procope Danilovitch Verechtchaguine (1764 — après 1811) sont tous deux peintres d'icônes. Ses deux frères sont peintres également : Piotr Petrovitch Verechtchaguine (1834—1886) et Mitrophane Petrovitch Verechtchaguine (1842-1894). Vassili suit l'enseignement primaire de l'école du district. C'est son grand-père qui lui enseigne la peinture, prenant ainsi une part importante à son avenir d'artiste.

Sa première formation à l'art est donc restée locale. Mais en 1856 il entre à l'Académie russe des beaux-arts où il est l'élève d'Alexeï Markov (en). Il passe six années à l'académie. Lors des festivités de fin d'année sur le thème du souvenir du «mariage de Sophie de Lituanie avec le grand-duc Vassili Ier Dmitrievitch» il reçoit la médaille d'or académique et le titre d'artiste du premier degré.

Grâce à une bourse de l'Académie il part à l'étranger et visite tous les centres artistiques importants de l'époque. Mais il travaille surtout à Rome, et y étudie les maîtres anciens en les copiant. Revenu à Saint-Pétersbourg en 1869, il donne un compte rendu de son séjour en Europe occidentale et présente ses toiles: «Saint Grégoire Ier maudissant la dépouille d'un moine défroqué» (1862; Musée russe), «Rencontre du prisonnier avec sa famille» (1868; Galerie Tretiakov, copie à la Galerie des beaux-arts de la ville de Perm, «Nuit sur le Golgotha» (1869; Musée russe), «Prière de Hanna, mère du prophète Samuel» (1864, Médaille d'or de l'Exposition universelle de 1867 ) Paris), trois portraits, deux grands tableaux et une vingtaine d'aquarelles. Il est nommé professeur de portrait et de peinture historique à la suite de sa présentation. Pendant plus de 20 ans il donnera des cours de dessins et de compositions à l'Académie.

En 1870, Verechtchaguine se rend à nouveau à Rome et, après son retour, il est chargé de réaliser la décoration du palais du grand prince Vladimir Alexandrovitch de Russie sur le thème de la poésie populaire. Il peint alors les tableaux: «Ilya Mouromets lors d'un banquet chez le prince Vladimir» (1872), «Aliocha Popovitch», «Combat de Dobrynia Nikititch avec le dragon Zmeï», «Avsien», dans des dimensions impressionnantes, sur une toile de texture particulière comparable à de la tapisserie. Il obtient pour ces toiles la médaille d'or de l'Exposition universelle de 1873 à Vienne en Autriche.

Les toiles qui sont considérées comme les plus remarquables sont: «Le baptême de Saint Vladimir», «Introduction du christianisme à Kiev» et «L'église de la dîme». Ces dernières toiles se trouvent dans l'église du palais du grand prince Vladimir Alexandrovitch de Russie. Ses œuvres majeures se trouvent à la Cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou (1875—1879), mais aussi à la Cathédrale de la Dormition de la Laure des Grottes de Kiev. Et encore ses toiles: «Descente de croix», «Jeune-fille romaine», «Tchoutchar», «Aou!». En 1891 il publie «Album de l'histoire de l'État russe par les tableaux de ses représentants». Pour l'exposition académique de 1891 il présente son tableau: «Les défenseurs du siège de la laure de la Trinité-Saint-Serge en 1608» (1891; Musée russe). Il réalise des lithographies telle que: «Sviatopolk Ier, poursuivi par les ombres de ses deux frères», «Saint tenant une croix devant la gueule ouverte d'un ours», «Trois têtes de lions».

Il était membre de la Société des artistes de peinture historique.

Il meurt le 23 octobre 1909 à Saint-Pétersbourg.







Paul Hermann Wagner


Paul Hermann Wagner était un peintre de paysages et de figures né à Rothenburg le 1er janvier 1852 et mort en 1937 à Kochel am See.

Il étudie à Munich en 1875 avec Ludwig Von Lofftz. Il a également étudié avec Wilhelm Von Lindenschmit et, en 1884, avec Albert Schmidt à Schafflerstrae. Il est connu pour sa superbe technique et son travail au pinceau dans ses figures de nymphes et de fées, ainsi que dans ses peintures de paysages.






Vladimir Makovski


Vladimir Egorovitch Makovski (en russe Владимир Егорович Маковский), né le 7 février 1846 à Moscou et mort le 21 février 1920 à Petrograd (aujourd'hui Saint-Pétersbourg), était un peintre de genre réaliste, portraitiste et collectionneur russe.

Vladimir Makovski est le fils d'Egor Ivanovitch Makovski, collectionneur d'art et l'un des fondateurs de l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou. Sa mère est d'origine germano-balte. Il a deux frères Nicolas et Constantin et une sœur Alexandra qui furent tous des peintres renommés de leur époque. Il prit des leçons avec Vassili Tropinine. Il réalisa sa première toile à quinze ans, Garçon vendeur de kvas. Vladimir devient membre des ambulants, après avoir terminé l'école de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou en 1869, où il fut entre autres l'élève de Vassili Zarianko, d'Eugraphe Sorokine et de Tropinine.

Il prend l'enfance pour thème, après la naissance de son fils Alexandre en 1869 et Tretiakov lui achète ses premiers tableaux pour sa galerie. Il est nommé académicien en 1873 avec son tableau Les Amateurs de rossignol qui est exposé à l'exposition internationale de Vienne. Il s'attire l'admiration de Dostoïevski. Makovski enseigne à l'école de peinture, sculpture et architecture de 1882 à 1894 et de 1894 à 1918 à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, dont il devient recteur en 1895. Il fait un portrait officiel de l'impératrice Maria Fiodorovna en 1885.

Il est enterré au cimetière Volkovo.

Il a eu notamment pour élève Sergueï Vinogradov.

Son fils Alexandre Makovski, ses frères Constantin et Nikolaï et sa sœur Alexandra Makovskaïa sont également des peintres réputés.




François-Alfred Delobbe


François-Alfred Delobbe, né le 13 octobre 1835 à Paris et mort à Paris 14e le 10 février 1915, était un peintre naturaliste français.

Élève d'Abel-François Lucas, de Thomas Couture et de William Bouguereau à l'École des beaux-arts de Paris, puis des cours de l'École impériale de dessin, il débute au Salon des artistes français de 1861 avec un portrait de sa mère qui attire l'attention. C'est un peintre de genre, de portraits et de paysages. Il reçoit de nombreuses distinctions et prix (une médaille en 1874 pour son tableau "Musique Champêtre" et en 1875 pour "Pyrame et Thisbée", ainsi que des commandes officielles, comme la décoration de la mairie du XVe siècle arrondissement de Paris.

De 1875 jusqu'à sa mort, il séjourne régulièrement à Concarneau où il se lie d'amitié avec le peintre Alfred Guillou, dans la maison duquel il habite parfois (il peint d'ailleurs un Portrait de Mélanie Guillou, la sœur de son hôte), mais il descend aussi à l'Hôtel de France près de la gare de Concarneau. Il peint simplement sous une lumière douce et blonde des scènes de genre, des paysages inspirés par cette région bretonne, des portraits d'enfants ou de jeunes femmes, des scènes souvent paysannes. François-Alfred Delobbe peint des esquisses en plein air pendant le printemps et l'été et achève ses tableaux l'hiver dans son atelier parisien. Plusieurs de ses modèles préférés habitaient Concarneau et sa région (Beuzec-Conq, Lanriec).






Thérèse Schwartze


Thérèse Schwartze, née le 20 décembre 1851 et morte le 23 décembre 1918, était une peintre hollandaise de portraits.

Thérèse Schwartze est née le 20 décembre 1851 à Amsterdam aux Pays-Bas. Elle est la fille du peintre Johan Georg Schwartze, qui avait grandi à Philadelphie et s'était formé à Düsseldorf.

Elle reçoit sa première formation auprès de son père, avant d'étudier pendant un an à la Rijksacademie van Beeldende Kunsten. Ensuite, elle se rend à Munich et étudie sous la direction de Gabriel Max et de Franz von Lenbach. En 1879, elle se rend à Paris pour poursuivre ses études auprès de Jean-Jacques Henner. Quand elle retourne à Amsterdam, elle devient membre de la société d'artistes plasticiens Arti et Amicitiae.

Le 22 juillet 1918, son mari, Anton van Duyl, meurt. Comme Thérèse Schwartze était en mauvaise santé à l'époque (et essayait de le cacher), la mort de son mari a été un choc qu'elle ne pouvait pas surmonter facilement. Elle meurt à Amsterdam le 23 décembre 1918 d'une maladie soudaine.

Elle est inhumée au cimetière de Zorgvlied à Amsterdam. Plus tard, elle est inhumée au cimetière Nieuwe Ooster à Amsterdam, où sa sœur a créé un monument en sa mémoire, modelé d'après son masque de mort, qui est maintenant considéré comme un monument national.

Ses portraits, principalement de l'élite d'Amsterdam, sont remarquables pour l'excellence du dessin de personnages, une largeur et une vigueur de manipulation et une richesse de pigment. Elle signe ses œuvres «Th. Schwartze» et se marie à la fin de sa vie en 1906 à Anton van Duyl, après quoi elle signe ses œuvres «Th. V Duyl.Schwartze». Elle est l'une des rares femmes peintres à être honorée par une invitation à apporter ses portraits à la salle des peintres à la Galerie Uffizi de Florence. Certaines de ses meilleures œuvres, notamment un portrait de Petrus Jacobus Joubert, et Trois pensionnaires de l'orphelinat d'Amsterdam, se trouvent au Rijksmuseum, et une autre intitulée Cinq orhelines d'Amsterdam au musée Boijmans Van Beuningen à Rotterdam. Sa nièce Lizzy Ansingh, qu'elle a peinte quelques fois, est également devenue peintre. Sa sœur Georgine Schwartze est devenue sculptrice. Elle a vécu avec sa famille élargie au 1091 Prinsengracht à Amsterdam et a peint ses camarades en 1915.







Henry Mosler


Henry Mosler (né le 6 juin 1841 à Tropplowitz et mort le 21 avril 1920 à New York), était un peintre américain, graveur sur bois, dessinateur et illustrateur qui a documenté la vie américaine, y compris les thèmes coloniaux, illustrations de la guerre de Sécession, et fait des portraits d'hommes et de femmes de la société.

Henry Mosler déménage avec sa famille à New York en 1849 alors qu'il a huit ans. Son père, Gustave Mosler, avait travaillé comme lithographe en Europe, mais à New York, il trouve du travail chez un fabricant de cigares et de tabac. En 1851, la famille déménage à Cincinnati (Ohio), site d'une communauté juive allemande importante. Henry, encore adolescent, entre en apprentissage chez un graveur sur bois, Horace C. Grosvenor, et apprend aussi les rudiments de la peinture grâce à un peintre paysagiste amateur, George Kerr.

Après des études de dessin, Henry Mosler devient un dessinateur de bande dessinée sur papier à l'Omnibus (Cincinnati) en 1855. De 1859 à 1861, il étudie avec James Henry Beard, et de 1862 à 1863, pendant la guerre de Sécession, il sert en tant que correspondant de guerre de l'hebdomadaire Harper's weekly.

Comme la plupart des Juifs nordistes, Mosler était un fervent partisan de l'Union. Il est aide de camp de l'armée de l'Ohio, de 1861 à 1863, et publie 34 dessins dans Harper's weekly, 18 d'entre eux représentant la campagne du Kentucky et de l'Ohio en 1862 Il a également fait plusieurs portraits de généraux.

En 1863, Henry Mosler se rend à Düsseldorf, où pendant près de trois ans, il étudie à l'Académie royale, recevant l'enseignement de Heinrich Mücke et d'Albert Kindler (1833-1876), puis il se rend à Paris, où il étudie pendant six mois chez Ernest Hébert. Il revient à Cincinnati en 1866, où il reçoit de nombreuses commandes de portraits. Son premier tableau célèbre The Lost Cause (La Cause perdue) est exposé à l'Académie américaine de design en 1868, suivi bientôt par le groupe Betsy Ross Making the First American Flag (Betsy Ross faisant le premier drapeau américain).

Après avoir épousé Sara Cahn en 1869 à Cincinnati, Henry Mosler est de retour en France en 1874, puis étudie à Munich pendant trois ans sous la direction de Carl Theodor von Piloty, remportant une médaille à la Royal Academy. En 1877, il revient en France, et pendant son séjour en Bretagne, notamment à Pont-Aven, il peint The Quadroon Girl et Early Care, qui tous deux ont été acceptés par le Salon de 1879. Son Retour [du fils prodigue], exposé au Salon de Paris de 1879, est la première peinture américaine jamais achetée pour le palais du Luxembourg. Il reçoit une médaille d'argent au Salon de Paris de 1889, et une médaille d'or à Paris en 1888 et à Vienne en 1893. Il reste en France jusqu'en 1894.

Henry Mosler «sillonna la région de Pont-Aven entre 1879 et 1884 où il peignit des scènes rurales au réalisme parfois exacerbé. Mosler s'inscrit dans la mouvance artistique de la fin du XIXe siècle faisant l'éloge la vie rurale et de ses valeurs profondes face à la montée de l'urbanisme et de l'industrialisation».

En 1894, il déménage avec sa famille à New York, ouvrant un studio à Carnegie Hall. Il sert en tant qu'associé à l'Académie américaine de design, et continue à peindre pendant les premières années du XXe siècle. Il meurt d'une crise cardiaque à l'âge de 78 ans.

Des tableaux de lui sont actuellement dans les collections du musée d'art d'Allentown, le musée d'art de Wichita, le Smithsonian American Art Museum, la Bibliothèque Huntington, le musée des beaux-arts de Boston, le musée d'art Morris à Augusta, le Sydney Art Museum, le Cincinnati Art Museum, le musée d'art de Richmond, les musées d'art de Springfield, dans le Massachusetts, et divers musées à New York.





Lajos Bruck


Lajos Bruck, né à Pápa le 3 novembre 1846 et mort à Budapest le 3 décembre 1910, était un peintre hongrois.

À l'âge de quinze ans, il est emmené à Pest, où il acquiert les premiers éléments de la peinture dans des ateliers de peintres. En 1865, il est admis à l'Académie de Vienne. Il y étudie avec Geiger et Wurzinger. En 1869, il se rendit en Italie avec une bourse publique, où il peignit pendant un certain temps à l'Académie des beaux-arts sous la direction de Molmenti.

Lors de l'exposition universelle de 1873 à Vienne, il apparaît pour la première fois avec ses deux tableaux, la foire à Ponte Rialto, peinte en plan fixe, et une cuisine Falusi de style hongrois, qu'il a exposée à Pest cette année. Il se rend alors à Pár (1874) pour le prix de ces tableaux et une bourse publique, où il travaille quelque temps chez Munkácsy. Après deux ans de séjour, il s'installe en 1876 au Salon de la paroisse.

Il vit ensuite à Londres, où il est le portraitiste le plus recherché de la cour et de l'aristocratie anglaise, et travaille activement en tant que président de l'Association hongroise de Londres. Parmi ses expositions les plus importantes à la Royal Academy figurent le portrait de Lady Folkestone, du comte de Radnor et le célèbre quatuor Joachim.

En 1885, il retourne à Budapest avec sa famille et y vit jusqu'à sa mort. En 1899, il dirige l'exposition d'artistes hongrois à Saint-Pétersbourg, que le tsar Miklós ouvre pour lui et pour laquelle le tsar lui remet la croix de chevalier de l'ordre du Soleil. Il est l'un des membres fondateurs du Salon national. En 1896, il peint les portraits du roi Ferenc József Ier et de la reine Élisabeth pour la salle d'audience du palais de justice de Budapest.

Ses esquisses présentées dans l'exposition montrent ces peintures contemporaines avec des maîtres français contemporains, et pas seulement avec des maîtres liés à Corot.

Ses œuvres sont conservées à la Galerie nationale hongroise.




Daniel Ridgway Knight


Daniel Ridgway Knight, né le 15 mars 1839 à Philadelphie en Pennsylvanie et mort le 9 mars 1924 à Neuilly-sur-Seine, était un peintre américain.

En 1861, Daniel Knight vient à Paris pour étudier la peinture et rentre à l'École des beaux-arts, avec Cabanel comme professeur puis dans l'atelier de Charles Gleyre et plus tard dans celui de Jean-Louis-Ernest Meissonier.

En 1863, il repart aux États-Unis à l'armée et étudie les portraits et les expressions.

En 1872, il revient vivre en France, dans sa maison et son atelier de Poissy. Il rencontre Renoir, Sisley.

Impressionné par le travail de Jean-François Millet en 1874 à Barbizon, il rencontre le peintre mais trouve que ses œuvres sont par trop fatalistes, il préfère peindre le peuple dans ses bons moments de tous les jours: des paysannes dans la nature ou aux tâches ménagères. C'est un peintre naturaliste.

À partir de 1883, il peint des vues de son jardin à Rolleboise, à l'ouest de Paris.

La médaille d'argent et la croix de la Légion d'honneur lui ont été décernées à l'Exposition universelle de Paris en 1889 2 et il a été fait chevalier de l'Ordre royal de Saint-Michel en Bavière à Munich en 1893. La même année, il reçut également la médaille d'or de l'Académie des Beaux arts de Pennsylvanie à Philadelphie.

Il meurt à Neuilly-sur-Seine le 9 mars 1924.

L'un de ses fils, Louis Aston Knight est un peintre de paysage. Son fils Charly Knight est architecte.




César Pattein


César Pattein, né le 30 septembre 1850 à Steenvoorde et mort 26 janvier 1931 à Hazebrouck, est un artiste peintre français.

César Auguste Pattein est le fils de Martin Jean Pattein, cultivateur et de Reine Robitaillie.

Dans la fratrie Pattein, l'ainé David devient ferronnier d'art, Constant, Gustave et Édouard deviennent sculpteurs, c'est donc naturellement que le cadet César étudie la gravure auprès de Guillaume Cabasson. César a aussi trois sœurs plus âgées.

Progressivement arrivé à la peinture, il suit les cours d'Alphonse Colas à l'académie de Lille et se lie d'amitié avec le peintre Jules Breton. Il expose au Salon à partir de 1882.

Dans des décors de paysages de Flandre, il aime représenter des scènes où se retrouvent des enfants, comme avec Nid d'oiseaux ou Joyeux ébats, mais peint également plusieurs portraits.

Il obtient une troisième médaille au Salon de 18966.

En 1904, il épouse à Paris Marie Zoë Vermoote.

Lorsque la première Guerre mondiale éclate, il installe son atelier à Saint-Omer, et ne retrouve ses terres qu'à l'armistice, il se pose à Hondeghem.

Par le mariage de leur fille unique Georgette (1888-1969), César Pattein devient en 1919 le beau-père du peintre Maurice Deschodt.

Pour l'église de son village natal, il réalise un tableau représentant une scène de destruction, ex-voto de souffrance après les bombardements et les combats de la première Guerre mondiale.

À la création du Musée d'Hazebrouck, il est un des premiers donateurs.

Il meurt le 26 janvier 1931, à l'âge de 80 ans.




Henry James Johnstone


Henry James Johnstone (1835-1907) était l'un des principaux photographes portraitistes de Melbourne, dans l'État de Victoria, en Australie, dans les années 1870 et 1880, ainsi qu'un artiste de premier plan.

Henry Johnstone est né à Birmingham, en Angleterre, en 1835. Il a étudié l'art auprès de plusieurs professeurs privés et à la Birmingham School of Design avant de rejoindre l'entreprise photographique de son père.

Il est arrivé à Melbourne, en Australie, en 1853, à l'âge de 18 ans. En 1862, il rachète le studio Duryea et MacDonald et commence à travailler sous le nom de Johnstone and Co. En 1865, l'entreprise devient Johnstone, O'Shannessy and Co. avec sa partenaire Emily O'Shannessy et le copropriétaire George Hasler.

Johnstone, O'Shannessy & Co. étaient les principaux photographes portraitistes de Melbourne, dont les services étaient sollicités par des gouverneurs, des membres de la famille royale en visite, des hommes politiques et d'autres membres éminents de la société. Johnstone impressionne le duc d'Édimbourg lors de sa visite dans le Victoria et est nommé photographe royal.

Des exemples de portraits photographiques de Johnstone, O'Shannessy & Co. ont été présentés à l'exposition du centenaire de Philadelphie en 1875 et à l'exposition internationale de Melbourne en 1888, où l'excellence de leur travail a été soulignée par les juges.

Johnstone était également un artiste de premier plan. Après avoir étudié avec le sculpteur Charles Summers, puis rejoint l'école de peinture de Louis Buvelot en 1867, il s'inscrit à l'école de peinture de la National Gallery de Melbourne sous la direction de Thomas Clark. Il devient membre de l'Académie victorienne des arts en 1871 et de la Société des artistes britanniques.

En 1876, Johnstone quitte Melbourne pour l'Australie-Méridionale, où ses études réalistes et très détaillées de scènes locales sont bien accueillies ; il est représenté à l'Art Gallery of South Australia par trois tableaux : Evening shadows, backwater of the Murray, The Waterfall, Morialta et un nu sans titre assis au bord d'un ruisseau. Il voyage ensuite beaucoup en Amérique, puis en 1880 à Londres, où il expose régulièrement à la Royal Academy jusqu'en 1900. Il peint sur commande plusieurs paysages pour l'entrepreneur de théâtre Edgar Chapman. Il meurt à Londres en 1907 à l'âge de 72 ans.




C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs, celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même, celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même.


Traduction qui déforme la pensée d'Épictète dans son "Manuel" rédigé par son disciple Arrien (vers 125 après J.-C.), Épictète n'ayant lui-même rien écrit, comme Socrate).

https://www.google.fr/books/edition/Manuel_d_%C3%89pict%C3%A8te/zDdOAAAAYAAJ?hl=fr&gbpv=0

Extrait du "Manuel" d'Épictète rédigé par son disciple Arrien (vers 125 après J.-C.):

Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais leurs opinions sur les choses. Par exemple, la mort n'est rien de terrible, car Socrate aussi l'aurait trouvée terrible; mais notre opinion sur la mort, qui nous la fait regarder comme terrible, voilà ce qui est terrible. Lors donc que nous sommes entravés, ou troublés, ou affligés, n'accusons jamais autrui, mais nous-mêmes, c'est-à-dire nos opinions. Œuvre d'ignorant, que d'accuser les autres de ses propres maux; l'homme qui commence à s'instruire s'accuse lui-même; l'homme instruit, ni les autres ni soi.


|C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs, celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même, celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même.|



Assure-toi que la bougie est allumée avant d'éteindre l'allumette.


"Proverbe" qui semble être apparu en 2010 sur Internet. Je ne l'ai trouvé dans aucun ouvrage. En plus, il est idiot.

https://x.com/PetiteNini/status/11884851210

Repris dans un film de 2016.

https://getyarn.io/yarn-clip/c5b6121e-1eb9-415f-a50c-7a46a992d3cc


|Assure-toi que la bougie est allumée avant d'éteindre l'allumette|




Victor Gilbert


Victor Gabriel Gilbert, né le 13 février 1847 à Paris et mort le 21 juillet 1935 dans la même ville, était un artiste peintre français.

D'origine modeste, Victor Gilbert est placé en 1860 comme apprenti chez un peintre décorateur. Il suit, le soir, des cours d’art sous la direction du père Levasseur, à l’École de la Ville de Paris. Il débute au Salon des artistes français de 1873, avec deux toiles, Avant le bal et Les apprêts du diner. Vers la fin des années 1870, son goût pour le naturalisme s'affirme et il se tourne vers la peinture de genre avec des scènes de rues, de cafés, de marchés, en particulier celui des Halles. Il obtient une médaille de seconde classe au Salon de 1880 et une médaille d’argent à l’exposition universelle de 1889. Il devient sociétaire de la Société des artistes français en 1914.

Son travail devient populaire dans les années 1880, du fait que la maison Goupil & Cie, gros producteur d'estampes, traduit ses toiles en «chromos» photogravés, et les diffuse partout.

Victor Gilbert est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 18975, et reçoit le prix Léon Bonnat en 1926.

Durant la Belle Époque, les trottoirs de Paris étaient peuplés de marchands de toutes sortes. Témoin de son temps, Victor Gilbert s'intéresse à la stature et fierté des travailleurs des Halles, aux marchés de Paris, mais aussi de province. Ses bols de soupe fumante et autre bœuf dépecé, sa vision, sensible, témoigne aussi de la dureté de la vie quotidienne.

Les critiques de l’époque disent de lui «La peinture de Victor Gilbert chante le travail au grand jour (…) elle n’exalte que les labeurs honnêtes. Elle est vivante et bien moderne, pleine d’exubérance et de force, avec des raffinements et des délicatesses de tons d’une habilité et d’une souplesse qui sentent la maîtrise.»

Victor Gilbert aime tout autant peindre la fraîcheur et gaîté de l'enfance à Paris ou en province. Ses couleurs sont paisibles, reposante aux harmonies heureuses. Durant cette période, enfin le statut de l’enfant évolue. Le mariage arrangé fait place petit à petit au mariage par amour, qui va sacraliser le nouveau-né. Victor Gilbert peint remarquablement cette période de l'enfant-roi… qui croise celui qui mendie.

Primé au Salon des artistes français, reconnu comme un personnage illustre de son temps, Victor Gilbert est reçu dans les milieux mondains. Son élégance naturelle en fait un invité de choix. Il témoignera également de ces moments de fêtes qui marquèrent la Belle époque.

Il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris (19e division).




Enrique Paternina


Enrique Paternina García-Cid (Haro, 7 janvier 1866, 28 octobre 1910) était un peintre espagnol.

Membre d'une famille aisée, il se consacre au commerce du vin. En 1881, il remporte le premier prix de dessin de figures au lycée d'Orduña. Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando, à Madrid, avec Alejandro Ferrant comme professeur. En 1887, il se rend en Italie, parcourt le pays et s'installe dans la capitale en compagnie de Baldomero Sáenz et Mariano Barbasan. Un an plus tard, il rejoint l'Association artistique internationale de Rome. Avec son œuvre la plus célèbre, La visita de la madre al hospital («Visite de la mère à l'hôpital» (Museo de Bellas Artes de Badajoz, en dépôt au Museo del Prado), il obtient la médaille de deuxième classe à l'Exposition nationale des beaux-arts de 1892 et à l'Exposition d'art de Bilbao de la même année. Il participe à la Troisième exposition des beaux-arts et des industries artistiques de Barcelone en 1896, à laquelle Picasso participe également avec La primera comunión («Première communion»). Son œuvre se concentre sur des thèmes sociaux, sans pour autant négliger le paysage et la peinture de genre.