Skip to main content




Paul Hermann Wagner


Paul Hermann Wagner était un peintre de paysages et de figures né à Rothenburg le 1er janvier 1852 et mort en 1937 à Kochel am See.

Il étudie à Munich en 1875 avec Ludwig Von Lofftz. Il a également étudié avec Wilhelm Von Lindenschmit et, en 1884, avec Albert Schmidt à Schafflerstrae. Il est connu pour sa superbe technique et son travail au pinceau dans ses figures de nymphes et de fées, ainsi que dans ses peintures de paysages.






Vladimir Makovski


Vladimir Egorovitch Makovski (en russe Владимир Егорович Маковский), né le 7 février 1846 à Moscou et mort le 21 février 1920 à Petrograd (aujourd'hui Saint-Pétersbourg), était un peintre de genre réaliste, portraitiste et collectionneur russe.

Vladimir Makovski est le fils d'Egor Ivanovitch Makovski, collectionneur d'art et l'un des fondateurs de l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou. Sa mère est d'origine germano-balte. Il a deux frères Nicolas et Constantin et une sœur Alexandra qui furent tous des peintres renommés de leur époque. Il prit des leçons avec Vassili Tropinine. Il réalisa sa première toile à quinze ans, Garçon vendeur de kvas. Vladimir devient membre des ambulants, après avoir terminé l'école de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou en 1869, où il fut entre autres l'élève de Vassili Zarianko, d'Eugraphe Sorokine et de Tropinine.

Il prend l'enfance pour thème, après la naissance de son fils Alexandre en 1869 et Tretiakov lui achète ses premiers tableaux pour sa galerie. Il est nommé académicien en 1873 avec son tableau Les Amateurs de rossignol qui est exposé à l'exposition internationale de Vienne. Il s'attire l'admiration de Dostoïevski. Makovski enseigne à l'école de peinture, sculpture et architecture de 1882 à 1894 et de 1894 à 1918 à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, dont il devient recteur en 1895. Il fait un portrait officiel de l'impératrice Maria Fiodorovna en 1885.

Il est enterré au cimetière Volkovo.

Il a eu notamment pour élève Sergueï Vinogradov.

Son fils Alexandre Makovski, ses frères Constantin et Nikolaï et sa sœur Alexandra Makovskaïa sont également des peintres réputés.




François-Alfred Delobbe


François-Alfred Delobbe, né le 13 octobre 1835 à Paris et mort à Paris 14e le 10 février 1915, était un peintre naturaliste français.

Élève d'Abel-François Lucas, de Thomas Couture et de William Bouguereau à l'École des beaux-arts de Paris, puis des cours de l'École impériale de dessin, il débute au Salon des artistes français de 1861 avec un portrait de sa mère qui attire l'attention. C'est un peintre de genre, de portraits et de paysages. Il reçoit de nombreuses distinctions et prix (une médaille en 1874 pour son tableau "Musique Champêtre" et en 1875 pour "Pyrame et Thisbée", ainsi que des commandes officielles, comme la décoration de la mairie du XVe siècle arrondissement de Paris.

De 1875 jusqu'à sa mort, il séjourne régulièrement à Concarneau où il se lie d'amitié avec le peintre Alfred Guillou, dans la maison duquel il habite parfois (il peint d'ailleurs un Portrait de Mélanie Guillou, la sœur de son hôte), mais il descend aussi à l'Hôtel de France près de la gare de Concarneau. Il peint simplement sous une lumière douce et blonde des scènes de genre, des paysages inspirés par cette région bretonne, des portraits d'enfants ou de jeunes femmes, des scènes souvent paysannes. François-Alfred Delobbe peint des esquisses en plein air pendant le printemps et l'été et achève ses tableaux l'hiver dans son atelier parisien. Plusieurs de ses modèles préférés habitaient Concarneau et sa région (Beuzec-Conq, Lanriec).






Thérèse Schwartze


Thérèse Schwartze, née le 20 décembre 1851 et morte le 23 décembre 1918, était une peintre hollandaise de portraits.

Thérèse Schwartze est née le 20 décembre 1851 à Amsterdam aux Pays-Bas. Elle est la fille du peintre Johan Georg Schwartze, qui avait grandi à Philadelphie et s'était formé à Düsseldorf.

Elle reçoit sa première formation auprès de son père, avant d'étudier pendant un an à la Rijksacademie van Beeldende Kunsten. Ensuite, elle se rend à Munich et étudie sous la direction de Gabriel Max et de Franz von Lenbach. En 1879, elle se rend à Paris pour poursuivre ses études auprès de Jean-Jacques Henner. Quand elle retourne à Amsterdam, elle devient membre de la société d'artistes plasticiens Arti et Amicitiae.

Le 22 juillet 1918, son mari, Anton van Duyl, meurt. Comme Thérèse Schwartze était en mauvaise santé à l'époque (et essayait de le cacher), la mort de son mari a été un choc qu'elle ne pouvait pas surmonter facilement. Elle meurt à Amsterdam le 23 décembre 1918 d'une maladie soudaine.

Elle est inhumée au cimetière de Zorgvlied à Amsterdam. Plus tard, elle est inhumée au cimetière Nieuwe Ooster à Amsterdam, où sa sœur a créé un monument en sa mémoire, modelé d'après son masque de mort, qui est maintenant considéré comme un monument national.

Ses portraits, principalement de l'élite d'Amsterdam, sont remarquables pour l'excellence du dessin de personnages, une largeur et une vigueur de manipulation et une richesse de pigment. Elle signe ses œuvres «Th. Schwartze» et se marie à la fin de sa vie en 1906 à Anton van Duyl, après quoi elle signe ses œuvres «Th. V Duyl.Schwartze». Elle est l'une des rares femmes peintres à être honorée par une invitation à apporter ses portraits à la salle des peintres à la Galerie Uffizi de Florence. Certaines de ses meilleures œuvres, notamment un portrait de Petrus Jacobus Joubert, et Trois pensionnaires de l'orphelinat d'Amsterdam, se trouvent au Rijksmuseum, et une autre intitulée Cinq orhelines d'Amsterdam au musée Boijmans Van Beuningen à Rotterdam. Sa nièce Lizzy Ansingh, qu'elle a peinte quelques fois, est également devenue peintre. Sa sœur Georgine Schwartze est devenue sculptrice. Elle a vécu avec sa famille élargie au 1091 Prinsengracht à Amsterdam et a peint ses camarades en 1915.







Henry Mosler


Henry Mosler (né le 6 juin 1841 à Tropplowitz et mort le 21 avril 1920 à New York), était un peintre américain, graveur sur bois, dessinateur et illustrateur qui a documenté la vie américaine, y compris les thèmes coloniaux, illustrations de la guerre de Sécession, et fait des portraits d'hommes et de femmes de la société.

Henry Mosler déménage avec sa famille à New York en 1849 alors qu'il a huit ans. Son père, Gustave Mosler, avait travaillé comme lithographe en Europe, mais à New York, il trouve du travail chez un fabricant de cigares et de tabac. En 1851, la famille déménage à Cincinnati (Ohio), site d'une communauté juive allemande importante. Henry, encore adolescent, entre en apprentissage chez un graveur sur bois, Horace C. Grosvenor, et apprend aussi les rudiments de la peinture grâce à un peintre paysagiste amateur, George Kerr.

Après des études de dessin, Henry Mosler devient un dessinateur de bande dessinée sur papier à l'Omnibus (Cincinnati) en 1855. De 1859 à 1861, il étudie avec James Henry Beard, et de 1862 à 1863, pendant la guerre de Sécession, il sert en tant que correspondant de guerre de l'hebdomadaire Harper's weekly.

Comme la plupart des Juifs nordistes, Mosler était un fervent partisan de l'Union. Il est aide de camp de l'armée de l'Ohio, de 1861 à 1863, et publie 34 dessins dans Harper's weekly, 18 d'entre eux représentant la campagne du Kentucky et de l'Ohio en 1862 Il a également fait plusieurs portraits de généraux.

En 1863, Henry Mosler se rend à Düsseldorf, où pendant près de trois ans, il étudie à l'Académie royale, recevant l'enseignement de Heinrich Mücke et d'Albert Kindler (1833-1876), puis il se rend à Paris, où il étudie pendant six mois chez Ernest Hébert. Il revient à Cincinnati en 1866, où il reçoit de nombreuses commandes de portraits. Son premier tableau célèbre The Lost Cause (La Cause perdue) est exposé à l'Académie américaine de design en 1868, suivi bientôt par le groupe Betsy Ross Making the First American Flag (Betsy Ross faisant le premier drapeau américain).

Après avoir épousé Sara Cahn en 1869 à Cincinnati, Henry Mosler est de retour en France en 1874, puis étudie à Munich pendant trois ans sous la direction de Carl Theodor von Piloty, remportant une médaille à la Royal Academy. En 1877, il revient en France, et pendant son séjour en Bretagne, notamment à Pont-Aven, il peint The Quadroon Girl et Early Care, qui tous deux ont été acceptés par le Salon de 1879. Son Retour [du fils prodigue], exposé au Salon de Paris de 1879, est la première peinture américaine jamais achetée pour le palais du Luxembourg. Il reçoit une médaille d'argent au Salon de Paris de 1889, et une médaille d'or à Paris en 1888 et à Vienne en 1893. Il reste en France jusqu'en 1894.

Henry Mosler «sillonna la région de Pont-Aven entre 1879 et 1884 où il peignit des scènes rurales au réalisme parfois exacerbé. Mosler s'inscrit dans la mouvance artistique de la fin du XIXe siècle faisant l'éloge la vie rurale et de ses valeurs profondes face à la montée de l'urbanisme et de l'industrialisation».

En 1894, il déménage avec sa famille à New York, ouvrant un studio à Carnegie Hall. Il sert en tant qu'associé à l'Académie américaine de design, et continue à peindre pendant les premières années du XXe siècle. Il meurt d'une crise cardiaque à l'âge de 78 ans.

Des tableaux de lui sont actuellement dans les collections du musée d'art d'Allentown, le musée d'art de Wichita, le Smithsonian American Art Museum, la Bibliothèque Huntington, le musée des beaux-arts de Boston, le musée d'art Morris à Augusta, le Sydney Art Museum, le Cincinnati Art Museum, le musée d'art de Richmond, les musées d'art de Springfield, dans le Massachusetts, et divers musées à New York.





Lajos Bruck


Lajos Bruck, né à Pápa le 3 novembre 1846 et mort à Budapest le 3 décembre 1910, était un peintre hongrois.

À l'âge de quinze ans, il est emmené à Pest, où il acquiert les premiers éléments de la peinture dans des ateliers de peintres. En 1865, il est admis à l'Académie de Vienne. Il y étudie avec Geiger et Wurzinger. En 1869, il se rendit en Italie avec une bourse publique, où il peignit pendant un certain temps à l'Académie des beaux-arts sous la direction de Molmenti.

Lors de l'exposition universelle de 1873 à Vienne, il apparaît pour la première fois avec ses deux tableaux, la foire à Ponte Rialto, peinte en plan fixe, et une cuisine Falusi de style hongrois, qu'il a exposée à Pest cette année. Il se rend alors à Pár (1874) pour le prix de ces tableaux et une bourse publique, où il travaille quelque temps chez Munkácsy. Après deux ans de séjour, il s'installe en 1876 au Salon de la paroisse.

Il vit ensuite à Londres, où il est le portraitiste le plus recherché de la cour et de l'aristocratie anglaise, et travaille activement en tant que président de l'Association hongroise de Londres. Parmi ses expositions les plus importantes à la Royal Academy figurent le portrait de Lady Folkestone, du comte de Radnor et le célèbre quatuor Joachim.

En 1885, il retourne à Budapest avec sa famille et y vit jusqu'à sa mort. En 1899, il dirige l'exposition d'artistes hongrois à Saint-Pétersbourg, que le tsar Miklós ouvre pour lui et pour laquelle le tsar lui remet la croix de chevalier de l'ordre du Soleil. Il est l'un des membres fondateurs du Salon national. En 1896, il peint les portraits du roi Ferenc József Ier et de la reine Élisabeth pour la salle d'audience du palais de justice de Budapest.

Ses esquisses présentées dans l'exposition montrent ces peintures contemporaines avec des maîtres français contemporains, et pas seulement avec des maîtres liés à Corot.

Ses œuvres sont conservées à la Galerie nationale hongroise.




Daniel Ridgway Knight


Daniel Ridgway Knight, né le 15 mars 1839 à Philadelphie en Pennsylvanie et mort le 9 mars 1924 à Neuilly-sur-Seine, était un peintre américain.

En 1861, Daniel Knight vient à Paris pour étudier la peinture et rentre à l'École des beaux-arts, avec Cabanel comme professeur puis dans l'atelier de Charles Gleyre et plus tard dans celui de Jean-Louis-Ernest Meissonier.

En 1863, il repart aux États-Unis à l'armée et étudie les portraits et les expressions.

En 1872, il revient vivre en France, dans sa maison et son atelier de Poissy. Il rencontre Renoir, Sisley.

Impressionné par le travail de Jean-François Millet en 1874 à Barbizon, il rencontre le peintre mais trouve que ses œuvres sont par trop fatalistes, il préfère peindre le peuple dans ses bons moments de tous les jours: des paysannes dans la nature ou aux tâches ménagères. C'est un peintre naturaliste.

À partir de 1883, il peint des vues de son jardin à Rolleboise, à l'ouest de Paris.

La médaille d'argent et la croix de la Légion d'honneur lui ont été décernées à l'Exposition universelle de Paris en 1889 2 et il a été fait chevalier de l'Ordre royal de Saint-Michel en Bavière à Munich en 1893. La même année, il reçut également la médaille d'or de l'Académie des Beaux arts de Pennsylvanie à Philadelphie.

Il meurt à Neuilly-sur-Seine le 9 mars 1924.

L'un de ses fils, Louis Aston Knight est un peintre de paysage. Son fils Charly Knight est architecte.




César Pattein


César Pattein, né le 30 septembre 1850 à Steenvoorde et mort 26 janvier 1931 à Hazebrouck, est un artiste peintre français.

César Auguste Pattein est le fils de Martin Jean Pattein, cultivateur et de Reine Robitaillie.

Dans la fratrie Pattein, l'ainé David devient ferronnier d'art, Constant, Gustave et Édouard deviennent sculpteurs, c'est donc naturellement que le cadet César étudie la gravure auprès de Guillaume Cabasson. César a aussi trois sœurs plus âgées.

Progressivement arrivé à la peinture, il suit les cours d'Alphonse Colas à l'académie de Lille et se lie d'amitié avec le peintre Jules Breton. Il expose au Salon à partir de 1882.

Dans des décors de paysages de Flandre, il aime représenter des scènes où se retrouvent des enfants, comme avec Nid d'oiseaux ou Joyeux ébats, mais peint également plusieurs portraits.

Il obtient une troisième médaille au Salon de 18966.

En 1904, il épouse à Paris Marie Zoë Vermoote.

Lorsque la première Guerre mondiale éclate, il installe son atelier à Saint-Omer, et ne retrouve ses terres qu'à l'armistice, il se pose à Hondeghem.

Par le mariage de leur fille unique Georgette (1888-1969), César Pattein devient en 1919 le beau-père du peintre Maurice Deschodt.

Pour l'église de son village natal, il réalise un tableau représentant une scène de destruction, ex-voto de souffrance après les bombardements et les combats de la première Guerre mondiale.

À la création du Musée d'Hazebrouck, il est un des premiers donateurs.

Il meurt le 26 janvier 1931, à l'âge de 80 ans.




Henry James Johnstone


Henry James Johnstone (1835-1907) était l'un des principaux photographes portraitistes de Melbourne, dans l'État de Victoria, en Australie, dans les années 1870 et 1880, ainsi qu'un artiste de premier plan.

Henry Johnstone est né à Birmingham, en Angleterre, en 1835. Il a étudié l'art auprès de plusieurs professeurs privés et à la Birmingham School of Design avant de rejoindre l'entreprise photographique de son père.

Il est arrivé à Melbourne, en Australie, en 1853, à l'âge de 18 ans. En 1862, il rachète le studio Duryea et MacDonald et commence à travailler sous le nom de Johnstone and Co. En 1865, l'entreprise devient Johnstone, O'Shannessy and Co. avec sa partenaire Emily O'Shannessy et le copropriétaire George Hasler.

Johnstone, O'Shannessy & Co. étaient les principaux photographes portraitistes de Melbourne, dont les services étaient sollicités par des gouverneurs, des membres de la famille royale en visite, des hommes politiques et d'autres membres éminents de la société. Johnstone impressionne le duc d'Édimbourg lors de sa visite dans le Victoria et est nommé photographe royal.

Des exemples de portraits photographiques de Johnstone, O'Shannessy & Co. ont été présentés à l'exposition du centenaire de Philadelphie en 1875 et à l'exposition internationale de Melbourne en 1888, où l'excellence de leur travail a été soulignée par les juges.

Johnstone était également un artiste de premier plan. Après avoir étudié avec le sculpteur Charles Summers, puis rejoint l'école de peinture de Louis Buvelot en 1867, il s'inscrit à l'école de peinture de la National Gallery de Melbourne sous la direction de Thomas Clark. Il devient membre de l'Académie victorienne des arts en 1871 et de la Société des artistes britanniques.

En 1876, Johnstone quitte Melbourne pour l'Australie-Méridionale, où ses études réalistes et très détaillées de scènes locales sont bien accueillies ; il est représenté à l'Art Gallery of South Australia par trois tableaux : Evening shadows, backwater of the Murray, The Waterfall, Morialta et un nu sans titre assis au bord d'un ruisseau. Il voyage ensuite beaucoup en Amérique, puis en 1880 à Londres, où il expose régulièrement à la Royal Academy jusqu'en 1900. Il peint sur commande plusieurs paysages pour l'entrepreneur de théâtre Edgar Chapman. Il meurt à Londres en 1907 à l'âge de 72 ans.




C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs, celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même, celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même.


Traduction qui déforme la pensée d'Épictète dans son "Manuel" rédigé par son disciple Arrien (vers 125 après J.-C.), Épictète n'ayant lui-même rien écrit, comme Socrate).

https://www.google.fr/books/edition/Manuel_d_%C3%89pict%C3%A8te/zDdOAAAAYAAJ?hl=fr&gbpv=0

Extrait du "Manuel" d'Épictète rédigé par son disciple Arrien (vers 125 après J.-C.):

Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais leurs opinions sur les choses. Par exemple, la mort n'est rien de terrible, car Socrate aussi l'aurait trouvée terrible; mais notre opinion sur la mort, qui nous la fait regarder comme terrible, voilà ce qui est terrible. Lors donc que nous sommes entravés, ou troublés, ou affligés, n'accusons jamais autrui, mais nous-mêmes, c'est-à-dire nos opinions. Œuvre d'ignorant, que d'accuser les autres de ses propres maux; l'homme qui commence à s'instruire s'accuse lui-même; l'homme instruit, ni les autres ni soi.


|C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs, celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même, celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même.|



Assure-toi que la bougie est allumée avant d'éteindre l'allumette.


"Proverbe" qui semble être apparu en 2010 sur Internet. Je ne l'ai trouvé dans aucun ouvrage. En plus, il est idiot.

https://x.com/PetiteNini/status/11884851210

Repris dans un film de 2016.

https://getyarn.io/yarn-clip/c5b6121e-1eb9-415f-a50c-7a46a992d3cc


|Assure-toi que la bougie est allumée avant d'éteindre l'allumette|




Victor Gilbert


Victor Gabriel Gilbert, né le 13 février 1847 à Paris et mort le 21 juillet 1935 dans la même ville, était un artiste peintre français.

D'origine modeste, Victor Gilbert est placé en 1860 comme apprenti chez un peintre décorateur. Il suit, le soir, des cours d’art sous la direction du père Levasseur, à l’École de la Ville de Paris. Il débute au Salon des artistes français de 1873, avec deux toiles, Avant le bal et Les apprêts du diner. Vers la fin des années 1870, son goût pour le naturalisme s'affirme et il se tourne vers la peinture de genre avec des scènes de rues, de cafés, de marchés, en particulier celui des Halles. Il obtient une médaille de seconde classe au Salon de 1880 et une médaille d’argent à l’exposition universelle de 1889. Il devient sociétaire de la Société des artistes français en 1914.

Son travail devient populaire dans les années 1880, du fait que la maison Goupil & Cie, gros producteur d'estampes, traduit ses toiles en «chromos» photogravés, et les diffuse partout.

Victor Gilbert est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 18975, et reçoit le prix Léon Bonnat en 1926.

Durant la Belle Époque, les trottoirs de Paris étaient peuplés de marchands de toutes sortes. Témoin de son temps, Victor Gilbert s'intéresse à la stature et fierté des travailleurs des Halles, aux marchés de Paris, mais aussi de province. Ses bols de soupe fumante et autre bœuf dépecé, sa vision, sensible, témoigne aussi de la dureté de la vie quotidienne.

Les critiques de l’époque disent de lui «La peinture de Victor Gilbert chante le travail au grand jour (…) elle n’exalte que les labeurs honnêtes. Elle est vivante et bien moderne, pleine d’exubérance et de force, avec des raffinements et des délicatesses de tons d’une habilité et d’une souplesse qui sentent la maîtrise.»

Victor Gilbert aime tout autant peindre la fraîcheur et gaîté de l'enfance à Paris ou en province. Ses couleurs sont paisibles, reposante aux harmonies heureuses. Durant cette période, enfin le statut de l’enfant évolue. Le mariage arrangé fait place petit à petit au mariage par amour, qui va sacraliser le nouveau-né. Victor Gilbert peint remarquablement cette période de l'enfant-roi… qui croise celui qui mendie.

Primé au Salon des artistes français, reconnu comme un personnage illustre de son temps, Victor Gilbert est reçu dans les milieux mondains. Son élégance naturelle en fait un invité de choix. Il témoignera également de ces moments de fêtes qui marquèrent la Belle époque.

Il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris (19e division).




Enrique Paternina


Enrique Paternina García-Cid (Haro, 7 janvier 1866, 28 octobre 1910) était un peintre espagnol.

Membre d'une famille aisée, il se consacre au commerce du vin. En 1881, il remporte le premier prix de dessin de figures au lycée d'Orduña. Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando, à Madrid, avec Alejandro Ferrant comme professeur. En 1887, il se rend en Italie, parcourt le pays et s'installe dans la capitale en compagnie de Baldomero Sáenz et Mariano Barbasan. Un an plus tard, il rejoint l'Association artistique internationale de Rome. Avec son œuvre la plus célèbre, La visita de la madre al hospital («Visite de la mère à l'hôpital» (Museo de Bellas Artes de Badajoz, en dépôt au Museo del Prado), il obtient la médaille de deuxième classe à l'Exposition nationale des beaux-arts de 1892 et à l'Exposition d'art de Bilbao de la même année. Il participe à la Troisième exposition des beaux-arts et des industries artistiques de Barcelone en 1896, à laquelle Picasso participe également avec La primera comunión («Première communion»). Son œuvre se concentre sur des thèmes sociaux, sans pour autant négliger le paysage et la peinture de genre.





Henri Laurent-Desrousseaux


Henri Laurent-Desrousseaux, né à Joinville-le-Pont le 15 juillet 1862 et mort à Valmondois le 11 août 1906, était un peintre, céramiste et illustrateur français.

Henri Alphonse Louis Laurent naît à Joinville-le-Pont, alors dans le département de la Seine (aujourd’hui Val-de-Marne). Il est le fils de deux artistes-peintres: Henri Adolphe Louis Laurent (né à Valenciennes en 1830) et Lydie Adèle Laurent-Desrousseaux (née à Cherbourg en 1836).

Il entre en 1881 à l'École nationale supérieure des beaux-arts où il a comme professeur Émile Bin et Albert Maignan. Henri Laurent-Desrousseaux peint notamment des scènes religieuses et des paysages. Plusieurs de ses œuvres sont primées lors des Salons de Paris et aux expositions universelles de 1889 et 1900 à Paris. Selon le critique d'art Firmin Javel, Laurent-Desrousseaux est «un poète» et «un jeune artiste qui obtiendra également le plus vif succès» citant certaines de ses aquarelles (le Chemin de la ferme, la Plage, Dans les foins, la Combe d'Amorey), il considère qu’il s’agit «d’autant de pages exquises, autant d'impressions justes. Et quelle originalité dans le choix des modèles!». Pour un chroniqueur du quotidien Le Gaulois «Laurent-Desrousseaux est un jeune maître absolument; il possède un acquis singulier, il y a quelque chose de définitif, d'arrêté dans son œuvre. La Pharmacie de village avec, sous la lueur de la lampe, ses religieuses en cornette préparant les médicaments, est d'une impression reposante. Le pastel le Fond du jardin transporte dans un coin du Paradou de Zola. Les tons de ses chairs, de ses fleurs sont d'une délicatesse et d'une transparence inouïes».

Henri Laurent-Desrousseaux rencontre Camille Moreau-Nélaton (1840-1897), peintre et céramiste; elle est la mère du peintre et historien d'art Étienne Moreau-Nélaton. Il décide de s’adonner principalement à cette dernière discipline. Pour ses céramiques, il utilisera le pseudonyme de Henri-Léon Charles Robalbhen et créera des pièces qui seront très appréciées par le public.

En tant qu’illustrateur, Henri Laurent-Desrousseaux collabore à divers journaux, comme Le Figaro illustré, La Mode pratique. Il réalise des aquarelles pour des romans, comme celui d'Alphonse Daudet, le Trésor d'Arlatan ou Reine des bois, écrit par André Theuriet.

À la fin du dix-neuvième siècle, il partage un atelier avec ses parents rue Hippolyte-Lebas, dans le 9e. Henri Laurent-Desrousseaux s’installe ensuite à Valmondois, alors en Seine-et-Oise, aujourd’hui dans le Val-d'Oise, dans une maison paysanne où il fait construire un four de potier. Il y décède le 11 août 1906, à l’âge de 44 ans. Un beau bas-relief orne sa tombe dans le cimetière municipal de cette ville.






Sophie Gengembre Anderson


Sophie Gengembre Anderson (1823 - 10 mars 1903) est une peintre britannique de l'époque victorienne, née en France, qui a également été active en Amérique pendant de longues périodes. Elle s'est spécialisée dans les peintures de genre d'enfants et de femmes, typiquement dans des environnements ruraux. Elle a commencé sa carrière comme lithographe et peintre de portraits, collaborant avec Walter Anderson sur des portraits d'évêques épiscopaux américains. Son œuvre, Elaine, a été la première acquisition d'une femme artiste par une collection publique. Sa peinture No Walk Today a été achetée pour plus d'un million de livres sterling.

Anderson est née à Paris, fille de Charles Antoine Colomb Gengembre, architecte et artiste français, et de son épouse anglaise, Marianne Farey (1799-1883), fille de John Farey Sr. (1766-1826) et de son épouse Sophia Hubert (1770-1830). Ils se sont mariés à l'église St Pancras, à Londres, le 12 avril 1818.

Son père est né en 1790 et a commencé à travailler comme architecte à l'âge de 19 ans. Il s'occupe principalement de commandes municipales, comme l'hôtel des monnaies de la ville de Cassel, qu'il a conçu et construit à l'âge de 19 ans. Il est blessé lors de la révolution de 1830, le jour même de la naissance de son fils Philippe. La famille se rend alors à Londres, où Gengembre travaille comme architecte pour Charles Fourier. De retour en France, il poursuit son travail d'architecte et conçoit des écoles communales dans toute la France. La famille s'installe en Amérique et adopte le nom de famille Hubert, en raison des difficultés rencontrées par les gens pour prononcer leur nom de famille français. Après avoir déménagé à Cincinnati, dans l'Ohio, il s'installe à Manchester, en Pennsylvanie. En 1863, il a conçu l'hôtel de ville d'Allegheny «pro bono». Il cessa de parler anglais en signe de protestation après qu'on lui eut offert une part du gâteau que représentaient les coûts de construction exagérés. La famille Gengembre vécut à Paris pendant les premières années de la vie de Sophie, où son père fréquenta des artistes, des intellectuels et des acteurs, dont François Joseph Talma. De 1829 à 1843, les circonstances obligent la famille à quitter Paris et à s'installer dans une «région éloignée de la France». À l'âge de 17 ans, elle s'intéresse à l'art lorsqu'un portraitiste itinérant visite sa ville.

Elle a deux frères, Philip et Henry Son frère Philip a changé son nom en Philip Hubert, en utilisant le nom de jeune fille de sa grand-mère, et a été un architecte prospère à New York. Elle était largement autodidacte en art, mais a brièvement étudié la peinture de portrait avec Charles de Steuben vers 1843, alors qu'elle vivait avec des amis de la famille à Paris. Peu après le début de ses études, il partit pour la Russie et ne revint pas dans l'année prévue pour ses études. Elle noue des relations avec d'autres femmes artistes à l'école, où elle reçoit un peu plus d'enseignement.

La famille quitte la France pour les États-Unis afin d'échapper à la révolution de 1848 et s'installe d'abord à Cincinnati, dans l'Ohio, où elle rencontre son futur mari, l'artiste de genre britannique Walter Anderson. Son frère Henry P. Gengembre (né en 1825) est également un artiste, actif à Cincinnati au début des années 1850.

Ses portraits, figures et paysages bretons ont été exposés en octobre 1849 à la Western Art Union Gallery. Un ensemble de trois panneaux de scènes londoniennes victoriennes intitulé The Ladder of Love (L'échelle de l'amour) a également été exposé. Il est décrit comme suit: «La dame, dans son “mai de la vie” fleuri, attend dans le jardin de son père une entrevue volée avec son amant ; dans le deuxième panneau, on la voit saisie dans ses bras impatients, alors qu'il n'a pas encore quitté l'échelle sur laquelle il a grimpé le long du mur du jardin; dans le troisième, après avoir reçu et donné des preuves d'un amour inaltérable, elle marche à nouveau seule - belle dans la lumière enveloppante d'une lune d'été, heureuse dans l'assurance que la chaleur et le dévouement de son affection sont réciproques.»

En 1851, au moins quatre de ses illustrations ont été incluses dans les Historical Collections of the Great West de Henry Howe. Elle a collaboré avec Walter Anderson, son futur mari, sur des portraits d'évêques protestants épiscopaux et a réalisé d'autres portraits dans le cadre de son activité.

Elle vit ensuite à Manchester, en Pennsylvanie, avec ses parents, où elle aurait épousé Walter Anderson. Elle y travaille pour les chromolithographes Louis Prang & Company.

En 1854, les Anderson s'installent à Londres, où Sophie expose une nature morte de fruits, de légumes, de gibier et de poisson intitulée An American Market Basket à la Society of British Artists en 1855. Elle est considérée comme une «composition admirable» réalisée avec une «vérité surprenante». Ses œuvres de genre sont également exposées à la Royal Academy. Ils retournent en Pennsylvanie en 1858 pour un long séjour avec sa famille, au cours duquel elle expose à la Pittsburgh Artist's Association en 1859 et en 1860. Cette dernière année, elle et son mari exposent à la National Academy of Design. Elle s'installe à nouveau à Londres vers 1863.

Les œuvres d'Anderson ont été largement exposées, notamment à la Royal Academy, à la Royal Society of British Artists (RBA) et à la British Institution. Son œuvre, Elaine, a été l'un des premiers achats d'une femme artiste vivante dans une collection publique. Le marquis de Murrieta a offert le tableau A Fairy Messenger à une exposition de charité mixte en 1871.

Sa peinture à l'huile intitulée Foundling Girls at Prayer in the Chapel (milieu du XIXe siècle - fin du XIXe siècle) est exposée au Foundling Museum, ce qui correspond bien à la peinture de genre typique d'Anderson, qui représente des enfants et des femmes, et à l'objectif du musée. Le tableau représente les différents âges des enfants trouvés, leurs vêtements et fait référence aux aspects religieux de leur vie.

Pour gérer ses problèmes de santé, le couple s'installe sur l'île de Capri en 1871, où ils vivent, peignent et reçoivent la société dans une maison avec un grand jardin appelée Villa Castello. Capri était alors une colonie d'artistes. Parmi ses résidents figuraient Frederic Leighton, Walter McLaren, John Singer Sargent, Edouard Alexandre Sain et Jean Benner. Elle exposa à la Grosvenor Gallery entre 1878 et 1887. Anderson réalise des peintures de genre italiennes et néoclassiques, notamment des peintures de paysannes et d'enfants. À une époque où il était difficile pour les femmes de mener une carrière artistique fructueuse, ces peintures, généralement réalisées par des hommes, lui ont permis de mener une carrière fructueuse.

Le couple s'installe en Angleterre en 1894 et vit et peint à Wood Lane Cottage à Falmouth, en Cornouailles. Elle continue d'exposer ses œuvres à Londres. Le 11 janvier 1903, son mari Walter meurt et deux mois plus tard, le 10 mars 1903, elle meurt chez elle à Falmouth. Elle est enterrée au cimetière de Swanvale à Falmouth, dans la même tombe que son mari.