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Carl Schlesinger


Carl Schlesinger (1825-1893) est un peintre de genre et de paysage suisse-allemand. Il est le frère du peintre Felix Schlesinger.

Schlesinger commence son apprentissage de la peinture à Hambourg, avec Gerdt Hardorff et Hermann Kauffmann, et le poursuit en 1844 à l'Académie de Prague avec Christian Ruben.

En 1850, il se rend à Anvers, où il termine son apprentissage. Depuis 1852, il vit à Düsseldorf, où son frère Felix, qui est comme lui affecté à l'école de Düsseldorf, a suivi une formation à l'académie et auprès de Rudolf Jordan.

Depuis 1852, il vit à Düsseldorf, où son frère Felix, qui est comme lui affecté à l'école de Düsseldorf, a suivi une formation à l'académie et auprès de Rudolf Jordan.

De là, il effectue de nombreux voyages d'études. De 1852 à 1893, Schlesinger fait partie de l'association d'artistes Malkasten. Il est également membre de l'association des artistes de Hambourg depuis 1832.

Les œuvres de Schlesinger sont notamment exposées à la Kunsthalle de Hambourg, au Mueseo Revoltella de Trieste et à la galerie de l'Académie des beaux-arts de Vienne.



Felix Schlesinger


Felix Schlesinger (né le 9 octobre 1833 à Hambourg, mort en 1910) est un peintre de genre allemand de l'école de Düsseldorf. Il est le frère du peintre Carl Schlesinger.

Felix Schlesinger est né dans une famille de peintres. En 1848, il reçoit sa première formation artistique auprès de Friedrich Heimerdinger dans sa ville natale de Hambourg, puis à Anvers, à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf et à Paris. Entre 1861 et 1863, il travaille principalement à Francfort-sur-le-Main, avant de s'installer définitivement à Munich. Il s'y établit progressivement comme peintre de genre et expose régulièrement ses tableaux à Munich, Dresde, Vienne et Berlin. Schlesinger se consacre principalement à la vie de famille et aux enfants à la campagne. Bien que l'on sache peu de choses sur sa vie privée, les représentations des enfants dans ses tableaux suggèrent que Schlesinger était lui-même un mari et un père, et que ses propres enfants peuvent être vus dans les tableaux. Au fil des ans, les mêmes enfants apparaissent à différents âges de leur vie, ce qui pourrait donner une indication de la date à laquelle les tableaux ont été peints. À ses débuts, ses œuvres s'orientent vers le langage narratif de ses premiers professeurs, puis il adopte un style plus réaliste. Après s'être installé à Munich, son œuvre devient de plus en plus naturaliste et expressive. Schlesinger est mort en 1910 à l'âge de 77 ans. Ses représentations humoristiques et sensibles de la vie quotidienne des enfants ont séduit de nombreux collectionneurs, en particulier au Royaume-Uni et aux États-Unis, et ses peintures sont encore très populaires de nos jours. En outre, ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques, notamment au Stedelijk Museum d'Amsterdam, à la Kunsthalle de Hambourg et au Milwaukee Art Museum dans l'État américain du Wisconsin.





Fritz Sonderland


Fritz Sonderland, né le 20 septembre 1836 à Düsseldorf et mort le 13 juin 1896 dans la même ville, était un peintre et graphiste allemand de l'école de Düsseldorf.

Fils du célèbre peintre, graveur, illustrateur et lithographe de Düsseldorf Johann Baptist Sonderland, il commença par suivre une formation d'ingénieur. De 1853 à 1861, il suivit son père et étudia à l'académie des arts de Düsseldorf, où il se lia d'amitié avec les peintres de genre Hubert Salentin, Friedrich Hiddemann et Ernst Bosch. Ses professeurs étaient Josef Wintergerst dans la classe élémentaire, Theodor Hildebrandt dans la classe préparatoire et, à partir de 1858, Karl Ferdinand Sohn et Eduard Bendemann dans la classe de composition ou de maître. S'y ajoutaient Karl Mosler (histoire de l'art), Heinrich Mücke (anatomie et enseignement des proportions) ainsi que Rudolf Wiegmann (école de construction).

C'est dans l'atelier de Hiddemann qu'il poursuit sa formation de peintre de tableaux de genre anecdotiques. Il entreprit des voyages sur le Rhin et la Moselle, en Westphalie, dans la Forêt-Noire et dans la Schwalm. Ses compositions, pour la plupart ironiques et humoristiques, devinrent extrêmement populaires et présentent dans leur conception des références évidentes aux œuvres de Hiddemann et de Benjamin Vautier. Dès le début des années 1860, ses œuvres furent présentées dans des expositions à Düsseldorf, Berlin, Munich (diplôme en 1876) et dans de nombreuses autres villes allemandes, mais aussi à Vienne, Glasgow, Londres (médaille en 1874), et Chicago (exposition d'art de l'Exposition universelle de 1893). Grâce à des reproductions dans les journaux de divertissement très répandus de l'époque - entre autres «Daheim», «Die Gartenlaube», «Der Salon», «Illustrirte Zeitung» ou «Über Land und Meer» - il a atteint une grande notoriété. S'il n'était pas aussi connu que son père de son vivant, ses tableaux jouissent encore aujourd'hui d'une popularité durable auprès des maisons de vente aux enchères.

Sonderland a résidé et travaillé toute sa vie à Düsseldorf et a fait partie de l'association d'artistes Malkasten (KVM) ainsi que de l'association académique d'artistes «Orient».



Le mariage c'est pas la mer à boire, mais la belle-mère à avaler.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais de l'extrait d'une blague qui a circulé dans les années 1980.

https://www.google.fr/books/edition/200_histoires_dr%C3%B4les_pour_briller_dans/2GhYDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=0

Insistez sur le fait étonnant que la plupart des êtres humains ont, auront, ou ont déjà eu des beaux-parents. Pour certains, c'est une révélation, bien qu'il s'agisse d'une situation universelle.
Ne leur dites pas que:
- Le mariage, ce n'est pas la mer à boire mais la belle-mère à avaler.
Mais que:
- Pour vivre heureux avec sa femme, il est essentiel d'apprécier sa belle-mère.


|Le mariage c'est pas la mer à boire, mais la belle-mère à avaler.|




Gustaf Cederström


Gustaf Olof Cederström est un peintre, né le 12 avril 1845 à Stockholm en Suède et mort le 20 août 1933 dans la même ville.

Il est connu pour Les Funérailles de Charles XII de Suède (1878) et la Bataille de Narva (1910).

Cederström s'enrôla dans l'armée et devint sous-lieutenant d'un régiment de chasseurs à pied en Värmland. Il prit des cours de dessin auprès de Ferdinand Fagerlin à Düsseldorf et de Léon Bonnat à Paris, où il se lia avec son compatriote Nils Forsberg, et décida de se consacrer entièrement à l'art pictural.

Sa création intitulée le Retour des cendres de Charles XII suscita une grande émotion en 1878, et eut plus tard les honneurs de l’Exposition universelle de Paris. Le Grand-duc Constantin en fit l'acquisition, mais à la suite d'une collecte nationale, elle fut rachetée par le Nationalmuseum de Stockholm, qui ne disposait jusqu'alors que d'une copie. Cederström se consacra intensément au concours lancé pour l’exposition de la halle aux marches de ce musée et obtint le premier prix avec Anschaire de Brême prêchant la doctrine chrétienne, bien que Carl Larsson obtînt le contrat final pour les fresques.

Outre ses scènes historiques, Cederström peignit surtout des portraits et les scènes militaires.

Membre de l’Académie royale des arts de Suède en 1878, il fut successivement professeur (1887) puis directeur (1899) des classes de l’Académie. Cederström menait la délégation suédoise lors des expositions de 1888 à Copenhague, de 1896 à Berlin et de 1901 à Munich. Il fait partie de la délégation suédoise aux fêtes du millénaire normand à Rouen en 1911.




Émile Béranger


Jean-Baptiste Antoine Emile Béranger, né à Sèvres le 31 août 1814, où il est mort le 21 mai 1883, est un peintre de genre français.

Charles Béranger est le fils d'Antoine Béranger, peintre à la manufacture de Sèvres et le frère des peintres Suzanne Estelle Apoil, née Béranger et de Charles Béranger.

Il obtient une 3e médaille en 1846.




Berthold Woltze


Berthold Woltze, né le 24 août 1829 à Havelberg et décédé le 29 novembre 1896 à Weimar au sein de l'Empire allemand, est un illustrateur et un peintre portraitiste allemand.

Berthold Woltze naît à Havelberg en 1829. Après des études d'art à Berlin, Rome et Paris, il devient peintre et se spécialise dans la réalisation de portraits et la peinture de scènes de genre. Il enseigne notamment à l'école des beaux-arts de Weimar et travaille comme illustrateur pour l'hebdomadaire Die Gartenlaube entre 1871 et 1878.

Il est le père du peintre et architecte Peter Woltze (de) (1860-1925). Il décède à Weimar en 1896.

Ces œuvres sont notamment visibles ou conservées au musée historique allemand de Berlin.




Seymour Joseph Guy


Seymour Joseph Guy (1824-1910) était un peintre américain de romances et de portraits.

Il est né et a été formé à Londres, mais s'est installé à New York, où il est connu pour ses œuvres de genre. Il se forme pendant quatre ans auprès du portraitiste Ambrosini Jerôme et épouse la fille d'un graveur, Anna Maria Barber, avant de s'installer à New York en 1854. Il est membre du Sketch club et se lie d'amitié avec John George Brown, et tous deux commencent à peindre des œuvres de genre représentant des enfants, probablement inspirés par les leurs, puisque Guy en a finalement neuf.

Il est l'un des fondateurs de l'American Watercolor Society et membre de la National Academy of Design, de l'Artists' Fund Society, de l'Artists' Mutual Aid Society et de la Century Association. Il meurt à son domicile de New York le 10 décembre 1910.



Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi morale.


Citation légèrement déformée ("loi" au lieu de "loi morale") extraite de "Fondements de la Métaphysique des mœurs" d'Emmanuel Kant (1785).

Le portrait utilisé dans le tweet de Cohérence n'est toujours pas celui d'Emmanuel Kant, mais de Friedrich Heinrich Jacobi.

Une loi humaine n'a pas à être systématiquement un objet de respect. On retrouve dans ce texte toute la dureté et la froideur de la morale de Kant. Nous sommes dans le légalisme. L'amour altruiste, gratuit, sera toujours supérieur à une loi humaine, aussi juste soit elle.

Extrait de "Fondements de la Métaphysique des mœurs" d'Emmanuel Kant (1785):

Des deux propositions précédentes je déduis cette troisième comme conséquence: le devoir est la nécessité de faire une action par respect pour la loi. Je puis bien avoir de l'inclination, mais jamais du respect pour l'objet qui doit être l'effet de mon action, précisément parce que cet objet n'est qu'un effet et non l'activité d'une volonté. De même je ne puis avoir du respect pour une inclination, qu'elle soit la mienne ou celle d'un autre; je ne puis que l'agréer dans le premier cas et quelquefois l'aimer dans le second, c'est-à-dire la regarder comme favorable à mon propre intérêt. Il n'y a que ce qui est lié à ma volonté comme principe, et non comme effet, ce qui ne sert pas mon inclination mais en triomphe, ou du moins l'exclut entièrement de la délibération, et, par conséquent, la loi, considérée en elle-même, qui puisse être un objet de respect et en même temps un ordre. Or, si une action faite par devoir exclut nécessairement toute influence des penchants, et par là tout objet de la volonté, il ne reste plus rien pour déterminer la volonté, sinon , objectivement, la loi, et, subjectivement, le pur respect pour cette loi pratique, par conséquent cette maxime qu'il faut obéir à cette loi, même au préjudice de tous les penchants.

|Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi morale.|



La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice.


Citation méchamment déformée extraite de l'ouvrage "Traité politique" de Baruch Spinoza (1677).

Ce texte est un monument d'hérésies!

La volonté générale n'a jamais été la Volonté de Dieu. Par conséquent, le péché est indépendant de la volonté générale.

Extrait de l'ouvrage "Traité politique" de Baruch Spinoza (1677):

Un État où les sujets ne prennent pas les armes par ce seul motif que la crainte les paralyse, tout ce qu'on en peut dire, c'est qu'il n'a pas la guerre, mais non pas qu'il ait la paix. Car la paix, ce n'est pas l'absence de guerre; c'est la vertu qui naît de la vigueur de l'âme, et la véritable obéissance (par l'article 19 du chapitre II) est une volonté constante d'exécuter tout ce qui doit être fait d'après la loi commune de l'État. Aussi bien une société où la paix n'a d'autre base que l'inertie des sujets, lesquels se laissent conduire comme un troupeau et ne sont exercés qu'à l'esclavage, ce n'est plus une société, c'est une solitude.


Article 19 du chapitre II:
Ainsi donc le péché ne se peut concevoir que dans un ordre social où le bien et le mal sont déterminés par le droit commun, et où nul ne fait à bon droit (par l'article 16 du présent chapitre) que ce qu'il fait conformément à la volonté générale. Le péché, en effet, c'est (comme nous l'avons dit à l'article précédent) ce qui ne peut être fait à bon droit, ou ce qui est défendu par la loi; l'obéissance, au contraire, c'est la volonté constante d'exécuter ce que la loi déclare bon, ou ce qui est conforme à la volonté générale.

Article 16 du chapitre II:
Partout où les hommes ont des droits communs et sont pour ainsi dire conduits par une seule âme, il est certain (par l'article 13 du présent chapitre) que chacun d'eux a d'autant moins de droits que les autres ensemble sont plus puissants que lui, en d'autres termes, il n'a d'autre droit que celui qui lui est accordé par le droit commun. Du reste, tout ce qui lui est commandé par la volonté générale, il est tenu d'y obéir, et (par l'article 4 du présent chapitre) on a le droit de l'y forcer.

Article 13 du chapitre II:
Si deux individus s'unissent ensemble et associent leurs forces, ils augmentent ainsi leur puissance et par conséquent leur droit; et plus il y aura d'individus ayant aussi formé alliance, plus tous ensemble auront de droit.

Article 4 du chapitre II:
Par droit naturel j'entends donc les lois mêmes de la nature ou les règles selon lesquelles se font toutes choses, en d'autres termes, la puissance de la nature elle-même; d'où il résulte que le droit de toute la nature et partant le droit de chaque individu s'étend jusqu'où s'étend sa puissance; et par conséquent tout ce que chaque homme fait d'après les lois de la nature, il le fait du droit suprême de la nature, et autant il a de puissance, autant il a de droit.


http://www.spinozaetnous.org/telechargement/TP.pdf


|La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice.|



Ne coupe pas l'arbre qui te donne de l'ombre.


J'ai trouvé la plus ancienne trace de cet adage dans le roman western "Vulture Valley" de Tom West (1951). Il est vrai que le personnage qui l'a cité a dit qu'il était d'un ami arabe. 🤭


|Ne coupe pas l'arbre qui te donne de l'ombre.|






Harry Brooker


Harry Brooker est né en août 1848 près de Regents Park à Londres et a vécu jusqu'en septembre 1940, date à laquelle il a été victime d'un accident vasculaire cérébral lors d'un raid aérien. Il a épousé Edmée Isabel Short (figurant sur l'un de ses tableaux connu sous le nom de Treasured Volume) et ils ont eu 6 enfants. Son épouse Edmée décède en 1920, ce qui explique peut-être la fin de sa période de peinture (alors qu'il avait 72 ans). Il a un certain nombre de descendants qui sont encore vivants aujourd'hui en Angleterre, en Australie et en Amérique.

Harry Brooker était un peintre de genre national dans la tradition d'artistes tels que Thomas Webster, tous deux membres de la colonie de Cranbrook. Ses peintures de scènes d'intérieur révèlent la chaleur et l'humour de la vie domestique victorienne, et il est particulièrement connu pour ses représentations sensibles et charmantes d'enfants. Il était issu d'une famille d'artistes et son oncle Charles Hunt est représenté dans cette vente. Lorsqu'il s'est marié pour la première fois, il a vécu à Southport, visitant le Pays de Galles en tant que professeur d'art privé et exposant trois œuvres à la Royal Manchester Institution. Il retourne ensuite à Londres et expose à la Royal Academy et à la Royal Society of British Artists, Suffolk Street.

Harry Booker était avant tout un artiste victorien, bien qu'il ait vécu bien au-delà de l'ère victorienne jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Brooker était un «peintre de genre» et nous a laissé un merveilleux enregistrement de scènes domestiques, dont beaucoup montrent des enfants jouant. Il commence à peindre au milieu des années 1870. Il a exposé à la Royal Academy et dans d'autres expositions londoniennes et provinciales. Pour une raison quelconque, sa production impressionnante a diminué après le tournant du 20e siècle. Il a réalisé plus de 120 tableaux.

Harry est né près de Regents Park à Londres (1848). Il était issu d'une famille d'artistes. Son oncle Charles Hunt peignait également. Nous ne savons rien de son enfance ni de sa formation. Brooker était un « peintre de genre » et nous a laissé un merveilleux récit de scènes domestiques, dont beaucoup montrent des enfants jouant. Il commence à peindre au milieu des années 1870. La plupart de ses peintures ont été réalisées dans les années 1889 et 90. Nous ne sommes pas sûrs des enfants qu'il a peints. Ils ne semblent pas appartenir à la classe ouvrière. Ils ne semblent pas non plus issus de familles très aisées. On voit beaucoup de costumes de marin et aucun costume Fauntleroy. Très peu de garçons portent des colliers Eton – un style très populaire à l'époque. Il a exposé à la Royal Academy et dans d'autres expositions londoniennes et provinciales. Pour une raison quelconque, sa production impressionnante a diminué après le tournant du 20e siècle. Il a réalisé plus de 120 tableaux. Ils comprenaient des portraits et des natures mortes. On peut les trouver dans des collections privées et des galeries publiques dans toute l'Europe. Ses œuvres constituent un merveilleux dossier, aux côtés de celles de Thomas Webster et de FD Hardy, membres de la colonie de Cranbrook. Ses peintures comprennent de nombreuses scènes d'intérieur capturant la chaleur et l'humour de la vie domestique de la fin de l'époque victorienne. Par-dessus tout, le travail de Brooker est connu pour ses charmantes représentations d'enfants impliqués dans des jeux et d'autres activités domestiques.




James Hayllar


James Hayllar (1829-1920) était un peintre anglais de genre, de portrait et de paysage. Quatre de ses filles, Edith Hayllar, Jessica Hayllar, Mary Hayllar et Kate Hayllar, étaient également des peintres remarquables.

Hayllar est né à Chichester dans le Sussex (aujourd'hui West Sussex) et a reçu une formation artistique à la Cary's Art Academy de Londres ; il a peint le portrait de Cary en 1851 et a ensuite étudié à la Royal Academy.

Hayllar voyage en Italie de 1851 à 1953. Il expose régulièrement à la Royal Academy de 1851 à 1998, ainsi qu'à la British Institution et à la Royal Society of British Artists (RBA) - dont il est membre. Il se fait d'abord connaître comme portraitiste, mais se tourne ensuite vers l'art de genre, mettant souvent en scène de jolies jeunes filles (voir le premier tableau); ses œuvres deviennent très populaires. Avec George Dunlop Leslie (qui vivait également à Wallingford à la même époque), il a peint un grand portrait de la reine Victoria pour célébrer son jubilé d'or en 1887 - le tableau est aujourd'hui accroché à l'hôtel de ville de Wallingford, avec 10 autres de ses peintures. Le site web Art UK indique également la présence d'autres œuvres de Hayllar dans d'autres galeries publiques britanniques[8] Le Victoria and Albert Museum possède sa peinture à l'huile Granville Sharp, l'abolitionniste sauvant un esclave des mains de son maître Les œuvres de Hayllar ont également été utilisées à des fins publicitaires. En 1887, Thomas J. Barratt achète le tableau Soap Suds pour en faire une publicité pour Pears (savon), qui sera rebaptisée This is the way we wash our hands (C'est ainsi que nous nous lavons les mains).

Il est intéressant de noter que Hayllar pouvait parfois recevoir des critiques plutôt mitigées, comme le montre le rapport de The Atheneum sur les œuvres présentées à l'exposition de 1861 de la RBA. Il exprime son regret face au grand nombre d'œuvres mineures présentées par un artiste aussi compétent:

M. Hayllar est un artiste de l'école du Lac, qui se délecte de couleurs flamboyantes poussées à l'excès. Ses Vêpres, une paysanne française agenouillée sur un prie-dieu, sont intelligentes et voyantes. Ces bagatelles sont toujours des pièges pour les peintres faciles comme M. Hayllar ; nous regrettons de voir le nombre de ces œuvres qu'il produit, car nous nous souvenons qu'il a fait de meilleures choses.

La presse locale peut être plus positive, en particulier lorsqu'il s'agit d'une peinture grandeur nature, comme le montre la description raisonnablement précise que fait le Reading Mercury de The first born at the cottage en 1881:

LE NOUVEAU TABLEAU DE M. HAYLLAR - M. Hayllar vient d'achever un nouveau tableau grandiose qui sera envoyé à la Royal Academy. Le sujet est « Le nouveau bébé ». La mère, une propriétaire de chalet, le montre avec une fierté maternelle à deux jeunes femmes, tandis qu'un enfant, qui les accompagne, dans son empressement à l'allaiter, a laissé tomber des fleurs sur le sol. Le père se tient à l'écart, et les grands-parents sont également présents, observant la scène. Tous les personnages sont tirés d'habitants bien connus et sont facilement reconnaissables. Le mobilier du cottage, les vêtements et l'environnement sont décrits de manière très détaillée et graphique, et le tableau est une représentation très belle et complète d'une scène familière de la vie d'un cottage anglais.

Une photographie du tableau, qui a été présenté à l'exposition de la Royal Academy en 1881, figure dans un article de Christopher Wood, dans l'édition d'avril 1974 de The Connoisseur. On pense que les deux femmes qui admirent le bébé sont Jessica et Edith Hayllar.

Il épouse Edith Phoebe Cavell (1827-1899), la tante d'Edith Cavell, la célèbre infirmière britannique qui sera fusillée par les Allemands pour « trahison » pendant la Première Guerre mondiale. Ils vivent dans une maison appelée «Castle Priory» à Wallingford, sur la Tamise, dans le Berkshire (aujourd'hui Oxfordshire), de 1875 à 1999; des scènes de la vie villageoise de la région figurent souvent dans ses œuvres. Le couple a eu neuf enfants, dont quatre sont devenus des artistes reconnus (voir ci-dessous). Après la mort de sa femme en 1899, il s'installe à Bournemout.

Hayllar a eu quatre fils et cinq filles, dont quatre, Edith Hayllar (1860-1948), Jessica Hayllar (1858-1940), Mary Hayllar (1863-c. 1950), et Kate Hayllar (fl. 1883-1900), sont devenues des artistes notables à part entière; toutes ont été formées par leur père et ont exposé à la Royal Academy.




Thomas Webster


Thomas Webster, né le 10 mars 1800 à Pimlico (Londres) et mort le 23 septembre 1886 à Cranbrook, est un peintre britannique de scènes de genre de la vie scolaire et villageoise, dont beaucoup sont devenues populaires grâce aux estampes. Il vit de nombreuses années dans la colonie d'artistes de Cranbrook dans le Kent.

Webster est né à Ranelagh Street, Pimlico, Londres. Son père est membre de la maison de George III et le fils, ayant montré des aptitudes pour la musique, devient choriste, d'abord à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, puis à la chapelle royale du Palais Saint James à Londres. Il abandonne cependant la musique pour la peinture et, en 1821, est admis comme étudiant à la Royal Academy, exposant, en 1824, un portrait de «M. Robinson et sa famille». L'année suivante, il remporte le premier prix de l'école de peinture.

En 1825 également, Webster expose Rebels shooting a Prisoner à la Suffolk Street Gallery - la première d'une série d'images de la vie d'écolier pour laquelle il se fait connaître par la suite. En 1828, il expose The Gunpowder Plot à la Royal Academy, et en 1829 The Prisoner and A Foraging Party Aroused à la British Institution. Viennent ensuite de nombreux autres tableaux de la vie scolaire et villageoise dans les deux galeries. En 1840, Webster est élu associé de la Royal Academy (ARA) et en 1846, Royal Academician (RA). Il y continue à exposer fréquemment jusqu'en 1876, date à laquelle il se retire de l'académie. Il expose un autoportrait en 1878 et Released from School, son dernier tableau, en 1879.

En 1856, Webster est photographié au Photographic Institute de Londres par Robert Howlett, dans le cadre d'une série de portraits d'artistes. La photo fait partie d'un groupe exposé à l'exposition des trésors d'art à Manchester en 1857.

De 1835 à 1856, Webster vit au Mall, Kensington, mais les trente dernières années de sa vie sont passées dans la colonie d'artistes de Cranbrook, Kent, où il meurt le 23 septembre 1886.

Webster est connu pour ses peintures de genre, souvent avec des enfants comme sujets, illustrant des incidents de la vie quotidienne d'une manière humoristique. Beaucoup d'entre eux sont extrêmement populaires, en particulier son Punch (1840) avec lequel il devient membre associé de la Royal Academy.

Dans l'éventail limité de sujets qu'il s'approprie, Webster est sans égal. Certains de ses tableaux - comme Please Remember the Grotto, Snowballing et peut-être The Swing - sont publiées sous forme de tirages par Abraham Le Blond. The Smile (1841), The Frown et The Boy with Many Friends font partie des nombreuses images devenues bien connues grâce aux gravures. Il contribue également aux volumes publiés par le Etching Club basé à Londres : The Deserted Village (1841), Songs of Shakespeare (1843) et Etch'd Thoughts (1844).




Débarrassez-vous de la tristesse et de la mélancolie. La vie est douce, elle est courte et nous devons en profiter maintenant.


Citation mal traduite extraite de "El maleficio de la mariposa", la première pièce du dramaturge espagnol Federico García Lorca (1920).

Extrait de "El maleficio de la mariposa" de Federico García Lorca (1920):

CURIANA NIGROMÁNTICA: Posée sur les feuilles d'une marguerite;
Lavez-vous avec la rosée et ne marchez pas; prendre
ces poudres de crâne de fourmi sacrée.
Prenez-les le soir avec du mastranzo.


DOÑA CURIANA: Amie,
Que le grand Cucaracho te rende sa pareille avec amour
Et qu'il fasse de vous une fleur dans vos rêves!
(Caresse)
Jetez la tristesse et la mélancolie;
La vie est gentille, elle a peu de jours,
Et c'est seulement maintenant que nous devons en profiter.

CURIANA NIGROMÁNTICA: (Comme si elle rêvait.)
Toutes les étoiles vont s'éteindre.

DOÑA CURIANA: Ne pensez pas à cela, voisine docteur,
Regardez la joie que nous apporte l'aube.


|Débarrassez-vous de la tristesse et de la mélancolie. La vie est douce, elle est courte et nous devons en profiter maintenant.|



Le rôle de la douleur, des déceptions et des idées noires n'est pas de nous aigrir, de nous faire perdre notre valeur et notre dignité, mais de nous mûrir et de nous purifier.


Citation extraite de "Peter Camenzind" de Hermann Hesse (1904).

La purification serait plutôt le rôle de la mort, à la condition d'avoir converti son cœur. Pour la maturation, les épreuves peuvent aider, en effet, mais il y a d'autres moyens moins traumatisants.

Extrait de "Peter Camenzind" de Hermann Hesse (1904):

Je revis ma mère mourante. Je revis sur son visage l'œuvre silencieuse et sévère de la mort qui l'ennoblissait. Elle avait l'air revêche, la mort, mais puissante aussi et bonne, comme une mère ramenant au foyer avec précautions un enfant égaré.
Soudain, je compris à nouveau que la mort est notre sœur bonne et sage; elle sait l'heure qui convient et nous devons lui faire confiance. Je me mis aussi à comprendre que le rôle de la douleur, des déceptions et des idées noires n'est pas de nous aigrir, de nous faire perdre notre valeur et notre dignité, mais de nous mûrir et de nous purifier.
Huit jours plus tard mes malles étaient expédiées à Bâle et je parcourais à pied une bonne partie de la France du Sud, sentant de jour en jour pâlir et se dissiper comme des brumes les heures de Paris dont le souvenir me poursuivait de sa puanteur. J'assistai à une «Cour d'Amour», je passai la nuit dans des châteaux, dans des moulins, dans des granges, et je bus avec les gars bruns et communicatifs le vin qu'ils ont produit et qui vous met dans l'âme chaleur et soleil.


|Le rôle de la douleur, des déceptions et des idées noires n'est pas de nous aigrir, de nous faire perdre notre valeur et notre dignité, mais de nous mûrir et de nous purifier.|



L'humour renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d'esprit.


Citation extraite de "Histoire de ma vie" ("My Autobiography") de Charlie Chaplin (1964).

Extrait de "Histoire de ma vie" ("My Autobiography") de Charlie Chaplin (1964):

Ma conception à moi de l'humour est quelque peu différente: c'est à mes yeux le subtil décalage qu'on distingue dans ce qui semble être le comportement normal. Autrement dit, l'humour nous permet de voir, à travers ce qui paraît rationnel, l'irrationnel. Il renforce aussi notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d'esprit. Grâce à l'humour, nous sommes moins accablés par les vicissitudes de l'existence. Il développe notre sens des proportions et nous révèle que l'absurde rôde toujours derrière une gravité exagérée.


|L'humour renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d'esprit.|





Arthur Claude Strachan


Arthur Claude Strachan est un peintre écossais né à Édimbourg le 15 mars 1865, fils de George Strachan, architecte, et de sa femme Mary (née Dalrymple). Il a étudié l'art à Liverpool et a ensuite voyagé à travers le Royaume-Uni pour peindre des paysages de campagne.

Entre 1885 et 1929, il expose à Londres et en province et présente quatre œuvres à la Royal Academy. Toute la famille Strachan s'installe à Liverpool dans les années 1880.

Lors du recensement de 1901, Arthur Strachan vit avec sa mère veuve et ses quatre frères et sœurs (tous célibataires) à Normanby Street, Toxteth Park, Liverpool.

À l'âge de 38 ans, Strachan épouse Alice Forbes au cours du deuxième trimestre de 1903. Le mariage a eu lieu à Toxteth Park, Liverpool, mais ils ont dû déménager à Evesham peu de temps après, car leur premier enfant, Mabel, est né à Evesham au début de l'année 1904. Elle fut suivie deux ans plus tard par Evelyn Mary en 1906.

Le registre électoral de 1905 indique qu'Arthur vit à Northwick Road, Evesham. La presse locale révèle que Strachan est membre de la société chorale d'Evesham et qu'il joue du violoncelle. Le Evesham Standard du 20 avril 1907 indique qu'il faisait partie d'un groupe de 100 personnes qui s'est produit avec la société chorale d'Evesham à All Saints, Evesham.

En 1911, Strachan vivait au 71 Burford Road, Bengeworth, Evesham, avec sa femme Alice et ses filles Mabel et Evelyn, ainsi qu'un domestique.

Strachan est décrit comme un artiste peintre. On ne sait pas quand les Strachan ont quitté Evesham, mais ils vivaient à Wallasey, dans le Lancashire, en 1921. Ils ont ensuite déménagé à Minehead, dans le Somerset, où Alice Strachan est décédée le 10 février 1934.

Strachan vivait au 14 Queens Road, Minehead, au moment du registre de 1939; ses deux filles vivaient avec lui. Il est décédé, à l'âge de 89 ans, le 7 août 1954 à l'hôpital Williton de Minehead (la majorité des sources sur Internet donnent à tort la date de son décès comme étant 1929 ou 1938).

Les filles de Strachan ne se sont jamais mariées et ont continué à vivre dans le Somerset. Mabel est décédée en 1958 et Evelyn en 1964.






Les mots que l'on n'a pas dits sont les fleurs du silence.


Mauvaise traduction d'un proverbe japonais bien connu.

La vraie formule est plus courte: «言わぬが花(イワヌガハナ)»

«Ne pas dire est une fleur (une Ixeris stolonifera).»

Cette phrase provient d'un vers de la pièce "Shinpan Utazaimon" (La Nouvelle Ballade Scandaleuse de Osome et Hisamatsu) jouée pour la première fois le 9e mois lunaire de 1780 à Ôsaka au Takemotoza:

«言わぬが花嫁» (Le non-dit est la mariée.)

Cette phrase a été raccourcie en «Le non-dit est la fleur». On dit aussi qu'elle signifie «Yoshinoyama, la fleur dont on ne parle pas».

Yoshinoyama (Mont Yoshino) est un lieu d'observation des cerisiers en fleurs bien connu dans la préfecture de Nara.

https://oggi.jp/7137778

https://kotobank.jp/word/%E8%A8%80%E3%82%8F%E3%81%AC%E3%81%8C%E8%8A%B1-430611


|Les mots que l'on n'a pas dits sont les fleurs du silence.|