Skip to main content





Theodor Kleehaas


Theodor Kleehaas (Germersheim, Rhénanie-Palatinat, 9 ou 10 novembre 1854 - 1928 ou Munich, 21 janvier 1929) était un portraitiste et peintre de genre allemand.

Le fils d'un marchand, Theodor Kleehaas, suit des cours de dessin au Cooper Institute de New York, avant d'entrer à l'académie des beaux-arts de Munich en 1879. Alexander Strähuber, Gyula Benczúr et Alexander von Wagner y furent entre autres ses professeurs. À partir de 1889, il expose régulièrement au Glaspalast de Munich; en 1893/94, il participa à la Grande Exposition d'art de Berlin et en 1897, il reçut une médaille d'argent pour une œuvre exposée au «Crystal Palace» de Londres.

Il avait son atelier à la Schwindstraße (n°13) à Munich et y vivait également. Il était marié à Maria Anna Letz.

Kleehaas a visité l'Italie, la France et la Belgique. Il reste fidèle au style de la peinture de genre munichoise des années 1880 et n'adopte que quelques idées de l'impressionnisme.

Des collectionneurs anglais et américains achetèrent des œuvres de Kleehaas; douze de ses tableaux sont apparus sous forme de photographies dans l'album Junges Blut, publié par Bruckmann à Munich

Theodor Kleehaas a été enterré à l'Alten Nördlichen Friedhof à Munich.








Adolf Eberle


Adolf Eberle (11 janvier 1843 - 24 janvier 1914) était un peintre allemand spécialisé dans la peinture de genre, notamment de paysans et de chasseurs bavarois et tyroliens.

Eberle est né à Munich; son père, Robert Eberle, était également peintre. À l'Académie des beaux-arts de Munich, il suit les cours de Karl von Piloty à partir de 1860. L'année suivante, il connaît le succès avec un tableau intitulé Pfändung der letzten Kuh (hypothèque de la dernière vache), dont William Unger réalise une gravure.

Après avoir représenté des soldats de la guerre de Trente Ans et de la guerre de Sept Ans, il revient à des sujets de la vie paysanne bavaroise et tyrolienne. Lors de l'exposition internationale de 1879 à Munich, son Erster Rehbock (premier cerf) est bien accueilli. Un de ses tableaux intitulé Childhood Fun a été vendu 16 800 dollars chez Bonhams à San Francisco en 2007, et un autre intitulé The Day's Bag a été vendu 7 500 livres sterling chez Christie' s à Londres en 2012.

Eberle est décédé à Munich en 1914. En 1952, la rue Eberlestraße, dans le quartier de Solln à Munich, a été baptisée en son honneur.








Johann Baptist Hofner


Johann Baptist Hofner, né le 30 avril 1832 à Aresing près de Schrobenhausen et mort le 29 juin 1913 à Munich, était un peintre allemand.

Johann Baptist Hofner étudie à l'Académie royale des beaux-arts auprès de Carl Theodor von Piloty en 1847. Il se fait connaître principalement comme peintre animalier et est le compagnon personnel et artistique de Franz von Lenbach, avec qui il vit dans un appartement partagé à Aresing de 1854 à 1856. C'est ainsi que naît la "colonie d'artistes d'Aresing". Des artistes tels qu'Anton Braith et Christian Mali séjournent également fréquemment dans le village. Des œuvres de Johann Baptist Hofner sont exposées au musée Lenbach de Schrobenhausen, à la Neue Pinakothek de Munich et à la Kunsthalle de Hambourg. Son tableau Die junge Schäferin (La jeune bergère) de 1866 est probablement l'une de ses œuvres les plus célèbres.

Après le retour de Franz von Lenbach de Weimar en 1862, les deux hommes retravaillent ensemble, Franz réalisant parfois des fonds pour les peintures de Johann Baptist Hofner. Les œuvres de Johann Baptist Hofner sont présentées à plusieurs reprises lors d'expositions, notamment au Palais du verre de Munich et à l'Exposition universelle de Paris en 1867. À partir de 1880, il s'installe à Munich, mais se rend régulièrement dans sa ville natale.

Johann Baptist Hofner est marié à Kreszenz (née Klas). Le 9 février 1868 naît leur fils Adolf Hofner, qui devient lui aussi peintre, mais qui meurt très jeune, le 12 novembre 1895. Sa femme meurt également neuf ans plus tôt. Peu avant sa mort, il reçoit la médaille du Prince Régent Luitpold à l'occasion de son 80e anniversaire.

Il épouse en secondes noces Carolina. Cette relation reste sans enfant.

Johann Baptist Hofner est inhumé au Waldfriedhof de Munich, la pierre tombale se trouve dans l'entrée de la mairie d'Aresing.




Albert Cuyp


Albert, Aelbert ou Aelbrecht Jacobsz. Cuyp (né à Dordrecht, le 20 octobre 1620 – et mort début novembre 1691), était un peintre de paysages, de marines, d'animaux, de natures mortes et un portraitiste néerlandais (Provinces-Unies) du siècle d'or, issu d’une illustre lignée d'artistes actifs à Dordrecht.

Albert Cuyp est né à Dordrecht le 20 octobre 1620. Il est l'unique enfant de Jacob Gerritz. Cuyp (1594-1652) un peintre d'histoire et un portraitiste, en compagnie de qui il apprend son art et dont il devient le plus proche collaborateur. Son oncle, Benjamin Gerritsz Cuyp (1612-1652) est peintre lui-aussi. Par la suite, Albert Cuyp exerce pour vivre le métier de brasseur, et c'est plutôt par goût qu'il peint.

Ses premiers tableaux, il les réalise vers la fin des années 1630. En 1642, il visite une première fois le nord du pays, entre autres les villes de Rhenen, Arnhem, Amersfoort, Utrecht, Leyde et La Haye. Au cours d'un second voyage en 1651-1652, il retourne à Arnhem, et se rend à Nimègue, Elten, Emmerich, Clèves et Kalkar. Ces séjours marqueront son œuvre. Il réussit dans le paysage, dans les vues de routes avec des voyageurs – œuvres dans lesquelles des animaux sont souvent représentés –, de fleuves et de mers sillonnées par des navires.

En 1658, il épouse une femme issue de la bonne société, Cornelia Boschman qui, veuve de Johan Van den Corput, avait eu trois enfants de ce précédent mariage. À ce moment-là, Albert Cuyp a déjà derrière lui une imposante carrière de peintre. L'année suivante, le couple donne naissance à une fille.

Après 1660, il remplit différentes fonctions dans l’Église réformée, diacre, puis Ancien du Conseil de l’Église. Sa situation financière étant désormais assurée, sa production artistique devient de plus en plus rare. Ses dernières œuvres connues datent de 1665, mais à cette période, cependant, il a toujours au moins un apprenti, soit Abraham soit Barent Van Calraet.

Albert Cuyp meurt en novembre 16912, quatre ans après sa femme. Il est enterré le 15 novembre dans l’Augustijnenkerk («l'église des Augustins») à Dordrecht.

Considéré en son temps comme un portraitiste, il est mieux connu de nos jours comme paysagiste animalier.

L'œuvre d'Albert Cuyp est particulièrement réputée pour le traitement de la lumière des paysages de Hollande, à l'aurore ou au crépuscule, mais également pour son sens de la composition. Ses paysages témoignent de l'influence de Salomon Van Ruisdael et de Jan van Goyen.

À partir des années 1640, il accorde une importance accrue aux phénomènes atmosphériques et aux effets d'éclairage, comme dans Pâturage, conservé au palais de Buckingham. Ses coloris chaleureux se rapprochent de Claude Lorrain.

Après 1650, Cuyp développa a un style personnel généreux. Il est connu pour avoir souvent représenté des personnages et des animaux richement colorés, et pour l’utilisation fréquente d’une palette abondante.

Après 1660, il met davantage l'accent sur les contrastes de couleurs. Il s'inspire de la peinture italienne que lui ont fait découvrir Jan Both et son entourage. Ses paysages baignent dans une lumière méditerranéenne, bien qu’il ne se rendît jamais en Italie.

Ses paysages rappellent également ceux de Nicolaes Berchem, qui était né quelques mois seulement après lui, tout en étant marqués par ses voyages dans les villes du nord. Ses vues fluviales dépouillées, dont sa Vue de Dordrecht constitue un exemple parmi les plus connus, manifestent une virtuosité dans l’emploi des couleurs mates, que l'on associe avec les paysages hollandais.

Il se prendra aussi d’intérêt pour tout ce qui concerne la dynastie et la chevalerie. Cette dernière revêt chez lui une singulière importance : les personnages qu’il représente à dos de cheval sont couramment vêtus quasi à l’orientale, ou bien «à la polonaise», style qui était prisé par les couches supérieures de la population, et ils adoptent des attitudes telles qu’elles étaient enseignées dans les académies équestres en France.

La plupart des œuvres d’Albert Cuyp ne sont pas datées. De ce fait, le catalogue de ses œuvres a été difficile à établir, un certain nombre de peintures étant susceptibles d'être attribuées à d'autres maîtres paysagistes de son temps.

Son œuvre a eu un grand rayonnement, et a notamment influencé la peinture de paysage anglaise du XIXe siècle. On en trouve même des échos chez Turner.

Le romancier – et poète – Marcel Proust, dans Les Plaisirs et les Jours, paru en 1896, dédie quelques vers à Albert Cuyp:

Cuyp, soleil déclinant dissous, dans l'air limpide
Qu'un vol de ramiers gris trouble comme de l'eau,
Moiteur d'or, nimbe au front d'un bœuf ou d'un bouleau,
Encens bleu des beaux jours fumant sur le coteau,
Ou marais de clarté stagnant dans le ciel vide.
Des cavaliers sont prêts, plume rose au chapeau,
Paume au côté ; l'air vif qui fait rose leur peau,
Enfle légèrement leurs fines boucles blondes,
Et, tentés par les champs ardents, les fraîches ondes,
Sans troubler par leur trot les bœufs dont le troupeau
Rêve dans un brouillard d'or pâle et de repos,
Ils partent respirer ces minutes profondes.




Thomas Gainsborough


Thomas Gainsborough (Sudbury, 14 mai 1727 - Londres, Royaume de Grande-Bretagne, 2 août 1788) est un artiste peintre, graveur et dessinateur britannique, et l'un des plus célèbres portraitistes et paysagistes de la Grande-Bretagne du XVIIIe siècle.

Gainsborough est né en 1727 à Sudbury, dans le Suffolk, en Angleterre. Son père, dont il était le cinquième fils, était un instituteur en relation avec le commerce de la laine. À 13 ans, il impressionne si bien son père par ses talents de dessinateur, qu’il peut partir à Londres pour étudier l'art en 1740. À Londres, il a été apprenti à l'âge de treize ans chez un orfèvre, puis se forme chez le graveur Hubert-François Gravelot, un dessinateur français installé à Londres. Il s'associe ensuite avec William Hogarth et son école, la St Martin's Lane Academy. Un autre de ses mentors est Francis Hayman.

Il ouvre son premier atelier en 1745. Il se fait très vite un nom à Londres, où il est invité à exposer avec les plus grands de son temps dès l'âge de 21 ans. Au cours de ces années, il participe à la décoration de ce qui est maintenant la Thomas Coram Foundation for Children et des Supper Boxes des Vauxhall Gardens.

En 1746, Gainsborough épouse Margaret Burr, âgée de 18 ans3. Ils auront deux filles, dont il fit souvent le portrait, depuis leur enfance jusqu'à la fin de leur vingtième année. Soucieux de leur avenir, il veille à ce qu'elles soient bien éduquées, les envoyant dans un pensionnat exclusif à Chelsea et les encadrant en dessin et en peinture de paysage4. Le père illégitime de Margaret, le duc de Beaufort, Henry Scudamore, leur verse une rente de 200 £.

À cette époque, son œuvre, essentiellement des paysages, ne se vend pas très bien. Il repart à Sudbury en 1748-1749 et concentre son activité sur les portraits. «Un homme, dira Gainsborough, peut faire de grandes choses et pourtant mourir méconnu dans un grenier s’il ne maîtrise pas ses inclinations et ne se conforme pas à l’œil du vulgaire en choisissant la spécialité que tout le monde paiera et encouragera.»

Gainsborough rencontra le peintre Joshua Kirby à l'occasion de leur collaboration à un tableau commun vers 1748. Ils restèrent amis toute leur vie. Peu après, il a peint un portrait de son ami avec sa femme Sarah Bull, conservé à la National Portrait Gallery.

En 1752, avec sa famille, il déménage à Ipswich. Les commandes de portraits augmentent, mais sa clientèle est surtout constituée de marchands locaux et de propriétaires terriens. Il doit emprunter, gageant la rente de sa femme.

Au printemps 1759, il fait le portrait de sa nièce Susanna Gardiner. La mère de Susanna, Susan, était l’une de ses sœurs, menuisière dans leur ville natale de Sudbury. Le portrait était peut-être destiné à être un cadeau avant son départ à Bath.

En 1759, Gainsborough se rend à Bath et s'installe au 17 du complexe résidentiel The Circus. Il y étudie des portraits d'Antoine van Dyck dans les collections de différents manoirs, et finit par attirer une clientèle de la haute société, plus rémunératrice.

En 1760, il fait le portrait d'un de ses amis, le collectionneur et dessinateur Uvedale Tomkins Price. Cette œuvre est aujourd'hui conservée à la Alte Pinakothek de Munich.

En 1761, il commence à envoyer des œuvres à la Society of Arts exhibition de Londres (devenue la Royal Society of Arts, dont il est l'un des premiers membres) et à partir de 1769 aux expositions annuelles de la Royal Academy. Il choisit des portraits de clients célèbres pour attirer l'attention. Les expositions l’aident à gagner une réputation nationale, et il est invité à devenir un des membres fondateurs de la Royal Academy en 17687. Pourtant, sa relation avec l'Académie n'est pas facile. En 1773, il est en désaccord sur l'installation de ses tableaux et il cesse d'y exposer jusqu'en 1777.

Il prend comme apprenti son neveu, Gainsborough Dupont (1754-1797) en 1772. Il n'y a aucune trace d'aucun autre élève ou assistant.

Gainsborough et sa famille retournent à Londres en 1774. Établi comme portraitiste à la mode, il vit à Schomberg House, Pall Mall. En 1777, il recommence à exposer à la Royal Academy, avec des portraits de célébrités de l'époque, notamment le frère et la belle-sœur du roi, le duc Henri et la duchesse Anne de Cumberland. Ces expositions se poursuivent pendant dix ans.

En 1780, il réalise les portraits du roi George III et de la reine Charlotte, et reçoit par la suite de nombreuses commandes royales. Cela lui donne de l’influence sur l'Académie pour définir de quelle façon son œuvre doit être exposée.

Il visite le West Country avec Gainsborough Dupont vers 1782 et la région des lacs avec Samuel Kilderbee en 1783.

En 1784, il est à nouveau en conflit avec l'Académie, en particulier à propos du Portrait des trois filles aînées de Georges III. Le comité de 1784 a décidé de le suspendre «au-dessus de la ligne» (la «ligne» étant une division à peu près au niveau des yeux entre les peintures de cabinet accrochées au-dessous, et les œuvres de grand format, accrochées au-dessus). Les commentaires de Gainsborough fournissent un aperçu précieux de ce qu'il considérait comme une particularité de sa manière de peindre: «il approuve beaucoup la ligne établie pour des effets puissants», écrit-il, mais cette œuvre ne devrait pas être placée à une hauteur supérieure à cinq pieds et demi, car "Il a peint ce tableau des princesses d'une lumière tendre"». Cette formulation «lumière tendre» résume son style de peinture doux, subtilement coloré et évocateur; le contraire des «effets forts». Le comité n'était pas disposé à accepter et Gainsborough a retiré le travail, le montrant plutôt dans son studio à Schomberg House et n'envoyant plus jamais de travail à l'Académie. En 1784, le peintre officiel de la cour, Allan Ramsay, meurt. Le roi doit offrir le titre au rival de Gainsborough, le président de l’Académie, Joshua Reynolds, même si Gainsborough reste le peintre préféré de la famille royale.

Il parvient à une réconciliation avec son grand rival, Sir Joshua Reynolds, qui le louangeait à la Royal Academy, déclarant que «quoi qu'il tentât, il atteignait un degré d'excellence élevé» (R. Wark, éd., Sir Joshua Reynolds: Discourses on Art, New Haven et London 1975, p.254).

Gainsborough meurt d'un cancer le 2 août 1788 dans sa 62e année, dans sa maison Schomberg House à Pall Mall, Londres. Il est enterré à l'église de Kew à Londres. Une vente à titre posthume de ses tableaux et dessins a eu lieu à la maison Schomberg en 1789. Une rue à Kew, Gainsborough Road, est nommée d'après lui.

Avec Richard Wilson, il est l’un des fondateurs de l’école britannique du paysage du XVIIIe siècle et, avec Joshua Reynolds, il est le portraitiste britannique dominant de la seconde moitié du même siècle. Mais contrairement à Reynolds, il évite les références à l'art de la Renaissance italienne ou à l'Antiquité et montre ses modèles en costume contemporain à la mode.

À ses débuts, dans son Suffolk natal, il s'inspire des paysages hollandais du xviie siècle. Cependant, les coups de pinceau légèrement peints, les formes oscillantes, la lumière répartie en taches irrégulières et la coloration finement réglée caractérisent un changement stylistique en légèreté enjouée. Il peignait plus selon ses observations de la nature qu’en appliquant des règles formelles. Il travaillait rapidement, fusionnant souvent ses portraits avec la scène en arrière-plan, recourant à une palette restreinte.

Son installation à Bath en 1759 s'accompagne d'un changement de style. Alors que l'influence de la manière hollandaise est manifeste dans ses paysages antérieurs, qui observent de près la nature et ordonnent des compositions ordonnées, ceux peints à Bath, puis à Londres, deviennent plus pastoraux et poétiques. C'était probablement une réponse aux goûts sophistiqués de ses nouveaux clients et dû au fait qu'il ait vu des œuvres de Claude Lorrain et de Rubens, dans certaines des collections d’art voisines, telles que celles de Wilton et de Stourhead. Il est influencé par la structure et la poésie de Claude Lorrain (1600-82), considérée à l'époque comme l'un des plus grands maîtres en peinture de paysage. Il fait de fréquentes excursions de dessin dans la campagne environnante. Il aurait construit à cette époque dans son atelier des maquettes en bois composées de charbon, d'argile ou de sable, avec des morceaux de miroir pour les lacs et des branches de brocoli pour représenter les arbres, afin de l’aider construire ses compositions. Ces modèles artificiels, créés par la faible lumière d’une bougie, ont servi de base à ses peintures finies - des compositions de paysages entièrement imaginaires.

Ses œuvres comme Portrait de Mrs Graham, Les Filles du peintre, William Hallett et son épouse Elizabeth, née Stephen, connue sous le nom de Promenade matinale (1785) et Petite paysanne au chien et à la cruche (1785) montrent le caractère unique (l'individualité) de ses sujets.

À Bath, de 1759 à 1774, il développe un style de portrait combinant l'élégance de Van Dyck avec sa propre approche plus informelle. Pour Gainsborough, la ressemblance était «la principale beauté et l'intention du portrait», tandis que Reynolds, au contraire, tenait la «simple ressemblance» sous-estimée et cherchait à intellectualiser ses œuvres en incluant des références à l’Antiquité classique. Si les portraits de Gainsborough peuvent être conçus pour une salle familiale, ceux de Reynolds, pleins de dignité et de réserve, seraient destinés à une grande salle de réception ou à un escalier.

Ses deux filles sont parmi ses sujets de prédilection. Il en a peint au moins cinq doubles et plusieurs portraits individuels à différents âges.