Edward Bergh
Johan Edward Bergh (29 mars 1828 - 23 septembre 1880) était un juriste et un peintre paysagiste suédois, associé à l'école de Düsseldorf.
Bergh est né à Stockholm, en Suède. Il est le fils de Severin Bergh et d'Emma Forsström. Ses parents étaient commerçants. Il fréquente la Maria Læromsskola puis, en 1844, l'université d'Uppsala. Il étudie d'abord les sciences naturelles, puis se tourne vers des études juridiques et obtient une maîtrise en 1849. Il travaille d'abord comme notaire à la cour d'appel de Svea et à la mairie de Stockholm. Son intérêt pour l'art naît lors d'un voyage à Gotland, où il rencontre plusieurs artistes et se lie d'amitié avec l'architecte Fredrik Wilhelm Scholander.
De retour chez lui, il prend contact avec Johan Way, un professeur de son alma mater, qui compte la peinture parmi ses nombreuses réalisations. Par la suite, il consacre de moins en moins de temps au droit et de plus en plus à l'art. Sa première tentative d'inscription à l'Académie royale suédoise des beaux-arts est rejetée, mais il ne se décourage pas. Il commence à exposer sous les auspices de l'Association suédoise des arts (Sveriges allmänna konstförening). Le comte Michael Gustaf Anckarsvärd, fonctionnaire de l'Académie royale, assiste à l'une de ces expositions. Il est impressionné par le travail de Bergh et lui assure qu'une nouvelle candidature sera acceptée.
En 1854, il obtient une bourse qui lui permet d'effectuer un voyage d'études de trois ans. Il visite la Suisse, l'Italie et l'Allemagne, où il étudie à la Kunstakademie de Düsseldorf avec le peintre romantique norvégien Hans Gude. Il suit également les cours du peintre allemand de paysages et de marines Andreas Achenbach et du peintre paysagiste suisse Alexandre Calame.
En 1857, il crée une école de peinture de paysage à la Royal Academy et y devient professeur en 1861. En 1862, il est l'un des membres fondateurs de Sällskapet Idun, une association d'hommes. À la fin des années 1860, il s'éloigne des paysages traditionnels et se concentre sur des scènes du centre de la Suède. Il reçoit une médaille d'or à l'Exposition universelle (1867) à Paris.
En 1874, il est victime d'une hémorragie intracrânienne et devient partiellement paralysé. Il se met alors à répéter des motifs populaires et son œuvre ne retrouve jamais son niveau de qualité initial. Il meurt en 1880 à Stockholm.
En 1855, il épouse l'artiste Amanda Helander. Ils sont les parents de Richard Bergh (1858-1919), qui devient lui aussi peintre.
Paul Seignac
Paul Seignac était un peintre qui naquit à Bordeaux le 12 février 1826 et mourut à Paris en 1904.
A Paris, il devient l’élève d'Édouard Picot (1786-1868), un peintre d’histoire qui réalise un certain nombre de commandes pour des églises parisiennes. Après avoir envisagé différentes voies, il se spécialise dans la peinture de genre, attiré en particulier par la description de scènes rurales et de tableaux d'enfants. En 1849, il expose au Salon de Paris trois portraits, il obtient une mention honorable en 1889 et il continue jusqu’en 1897.
Après avoir habité quelque temps le village de Sarcelles, il arrive à Écouen où il rejoint la colonie des peintres. Il s'installe alors dans une vaste maison entourée d’un joli jardin, aujourd’hui encore dotée de sa verrière d'atelier et qui porte sur sa façade la devise «Labor»; ce qui ne pouvait mieux convenir à l'infatigable travailleur qu'est Paul signac.
Lorsqu’il rejoint la colonie des peintres réunis autour de Pierre Édouard Frère, celle-ci est déjà nombreuse. Ce groupe d'artistes semble avoir été particulièrement lié par l'amitié. Quelques enfants se marient entre-eux. Deux ou trois fois par semaine, chacun a sa soirée de réception où viennent amis et connaissances, bavarder pour se distraire autour de verres de vin et de quelques gâteaux.
A cette époque, ce choix de peindre la vie réelle des gens ordinaires aspire aussi à offrir une peinture accessible à tous, ce qui, pour les artistes, équivaut à donner une signification sociale à leur art. Seignac connait très tôt le succès. Des articles élogieux construisent peu à peu sa notoriété, y compris à l'étranger puisqu’en 1885, le New York Times vantait son talent.
Comment Paul Seignac passe-t-il les dernières années de sa vie? Dans les archives, un certificat du 5 Septembre 1892 atteste que le soldat de la classe 1890, n° 58 (il s’agit de Guillaume, le peintre de 22 ans), est l’'unique et indispensable soutien de la famille qui et composée de son père, Paul Seignac, 66 ans, marié et paralysé, Augustine Salemke, 54 ans, et une sœur, Marie Adeline 29 ans. En 1894, il vend sa demeure d’Écouen au peintre William Bouguereau, professeur de son fils.
Paul seignac fut et est encore aujourd'hui un des artistes les plus appréciés de l'École d'Écouen.
Portraits d'autrefois
in reply to Portraits d'autrefois • •Apparemment, il était aussi en train de peindre sa cheminée. 😂