Léon Perrault
Léon Bazille Perrault était un peintre français représentatif de la peinture académique, né le 14 juin 1832 à Poitiers et mort le 6 août 1908 à Royan.
Léon Bazille Perrault naît le 14 juin 1832 à Poitiers, rue des Trois piliers (actuelle rue Carnot) dans une famille modeste. Son père, Henri, alors âgé de 30 ans est tailleur. Il intègre l’école communale du «Père Danjou» vers l’âge de 9 ans. À l’âge de 10 ans, il entre à l’école de dessin de la ville de Poitiers. Cette école est alors dirigée par les frères Hivonnait. Les professeurs saluent le talent de leur élève. Léon Perrault y restera jusqu’à l’âge de 14 ans, où il remporta tous les concours communaux. À 14 ans, il trouve un travail auprès d’un peintre décorateur. Il participe à de nombreux chantiers dont celui de la restauration des peintures murales de l’église poitevine de Sainte-Radegonde.
À 19 ans, il obtient une bourse municipale de 600 francs pour pouvoir étudier à Paris à la prestigieuse École des beaux-arts. Il devient alors élève dans l’atelier de Picot, avant de le quitter pour l'atelier de William Bouguereau. Ses débuts sont qualifiés de «romantiques».
1861 est l’année de départ de sa longue carrière de peintre académique. Il présente La Mort de Priam cette année-là au prix de Rome. Après plusieurs échecs au concours du Prix de Rome, Léon Perrault entre au Salon. Il y présente Le Vieillard et les Trois jeunes hommes et obtient une mention honorable. Léon Perrault reste présent au Salon jusqu’à sa mort. En quarante-six ans de carrière, il fut absent au Salon seulement quatre années. Il y rencontra de nombreux succès. En 1866, Napoléon III achète sa toile intitulée La Nichée, sujet de peinture enfantine qui le poussera à continuer dans cette thématique. Outre les différentes œuvres acquises par l’État, Léon Perrault est récompensé par le jury du Salon. En 1876, son Saint Jean le Précurseur lui offre une médaille de deuxième classe, en 1878 une deuxième récompense lui est attribuée. Trois ans plus tôt, il était félicité par Vienne, Philadelphie et Londres qui lui accordaient un diplôme d’honneur. L’Exposition universelle de 1889 lui offre une médaille de bronze et celle de 1900, une médaille d’argent. En 1887, à la suite de la demande de ses amis de la Société des artistes français, il obtient la Légion d'honneur. Son succès s’exprime aussi par l’obtention d’une importante commande du ministère de l’Instruction publique. En 1882, il est chargé de proposer deux images de la République servant à décorer la salle des mariages de l’hôtel de ville de Poitiers.
Léon Perrault s’installe au 43, boulevard Lannes dans le XVIe arrondissement de Paris. Fort de sa réussite, il mène un train de vie bourgeois. Goupil & Co. reproduit ses œuvres, et son succès traverse les frontières. En effet, il apparaît très recherché en Angleterre et aux États-Unis. Sa carrière internationale semble être calquée dans une moindre mesure sur son ancien maître et ami Bouguereau.
Léon Perrault est décrit comme un homme travailleur qui n’oublie pas ses origines. La revue américaine The Century, rapporte que ce «gentleman français raffiné […] et courtois dans ses manières, fort et vigoureux, travaillant avec sérieux […] passait 10 heures par jour à travailler dans son atelier».
En 1879, Léon Perrault est témoin au mariage de son élève Jeanne Scapre, peintre de portraits, avec Paul Pierret, conservateur du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre.
Marié à Marie-Louise Aimée Reboux (1840-1920), modiste née à Bruxelles, ils eurent deux garçons, Émile et Henry, et quatre filles dont l’une, Alice, mourut à l’âge de neuf ans en 1880. Une autre épousera le peintre Frédéric Cabane. Henry, suivant les traces de son père, devint peintre avant de se tourner vers l’illustration, il fut aussi conservateur du musée municipal de Poitiers. Quant à Émile, il fit une brillante carrière de sculpteur animalier et épousa l'écrivaine Myriam Harry. Il apparaît aujourd’hui que ses élèves se résument uniquement à ses enfants.
Le 6 août 1908, Léon Perrault, malade du cœur depuis deux ans, s’éteignit à Royan. Depuis quelques années, il avait choisi cette station balnéaire comme maison secondaire. Là il recevait ses amis et différents artistes en visite dans la région. Son ami Bouguereau y venait jusqu’à sa mort. Outre l’affiliation plastique, Bouguereau et Perrault semblent être très proches. Ils se suivirent tout au long de leurs carrières. En 1868, Perrault fut témoin de l’acte de naissance du troisième enfant de Bouguereau.
Léon Perrault repose avec sa femme et sa fille au cimetière de Passy (7e division). En octobre 1910, la ville de Poitiers lui érigea un monument, que l’on peut aujourd’hui admirer dans le parc de Blossac. Ce monument fut le seul érigé par la ville de Poitiers pour un de ses artistes.
Aujourd’hui oublié par le public, son nom est souvent présent dans les catalogues de Sotheby's et autres maisons de vente. Malgré sa présence dans quelques musées, ses toiles sont avant tout exposées dans des collections privées, majoritairement américaines.
François-Alfred Delobbe
François-Alfred Delobbe, né le 13 octobre 1835 à Paris et mort à Paris 14e le 10 février 1915, était un peintre naturaliste français.
Élève d'Abel-François Lucas, de Thomas Couture et de William Bouguereau à l'École des beaux-arts de Paris, puis des cours de l'École impériale de dessin, il débute au Salon des artistes français de 1861 avec un portrait de sa mère qui attire l'attention. C'est un peintre de genre, de portraits et de paysages. Il reçoit de nombreuses distinctions et prix (une médaille en 1874 pour son tableau "Musique Champêtre" et en 1875 pour "Pyrame et Thisbée", ainsi que des commandes officielles, comme la décoration de la mairie du XVe siècle arrondissement de Paris.
De 1875 jusqu'à sa mort, il séjourne régulièrement à Concarneau où il se lie d'amitié avec le peintre Alfred Guillou, dans la maison duquel il habite parfois (il peint d'ailleurs un Portrait de Mélanie Guillou, la sœur de son hôte), mais il descend aussi à l'Hôtel de France près de la gare de Concarneau. Il peint simplement sous une lumière douce et blonde des scènes de genre, des paysages inspirés par cette région bretonne, des portraits d'enfants ou de jeunes femmes, des scènes souvent paysannes. François-Alfred Delobbe peint des esquisses en plein air pendant le printemps et l'été et achève ses tableaux l'hiver dans son atelier parisien. Plusieurs de ses modèles préférés habitaient Concarneau et sa région (Beuzec-Conq, Lanriec).
Marvel’s New Nonbinary Two-Spirit Hawkeye Was Inspired By Standing Rock’s Water Protectors | Them
I'd be interested in hearing from any Indigenous American folks what they think of this character.
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Les enfants commencent par aimer leurs parents; devenus grands, ils les jugent; quelquefois, ils leur pardonnent.
Citation méchamment déformée extraite du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890).
vousnousils.fr/casden/pdf/id00…
Extrait du roman "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde (1890):
Le jeune dandy qui lui fait la cour ne lui disait rien de bon. C'était un gentleman et il le détestait pour cela, par un curieux instinct de race dont il ne pouvait lui-même se rendre compte, et qui pour cette raison le dominait d'autant plus. Il connaissait aussi la futilité et la vanité de sa mère et il y voyait un péril pour Sibyl et pour le bonheur de celle-ci. Les enfants commencent par aimer leurs parents; en vieillissant ils les jugent; quelquefois ils les oublient. Sa mère! Il avait en lui-même une question à résoudre à propos d’elle, une question qu'il couvait depuis des mois de silence. Une phrase hasardée qu'il avait entendue au théâtre, un ricanement étouffé qu’il avait saisi un soir en attendant à la porte des coulisses, lui avaient suggéré d'horribles pensées. Tout cela lui revenait à l'esprit comme un coup de fouet en pleine figure. Ses sourcils se rejoignirent dans une contraction involontaire, et dans un spasme douloureux, il se mordit la lèvre
inférieure.
Autre version possible:
«Les amants commencent par s'aimer; en vieillissant ils se jugent; quelquefois ils s'oublient.»
|Les enfants commencent par aimer leurs parents; devenus grands, ils les jugent; quelquefois, ils leur pardonnent.|
L'orgueil est une bête féroce qui vit dans les cavernes et dans les déserts, la vanité au contraire, comme un perroquet, saute de branche en branche et bavarde en pleine lumière.
Citation extraite d'une lettre de Gustave Flaubert écrite à Louise Colet (sa muse) un jeudi de 1852 à 1 heure de l'après-midi. Il attaque dans celle-ci Maxime Du Camp suite à une vexation qu'il a reçu de sa part.
google.fr/books/edition/Corres…
Maxime Du Camp est injustement oublié aujourd'hui suite à un acharnement contre lui. Ses défauts ne constituent pas une justification à cette mise au ban.
Extrait d'une lettre de Gustave Flaubert écrite à Louise Colet (sa muse) un jeudi de 1852 à 1 heure de l'après-midi:
Comme il [Maxime Du Camp] ne m'a pas épargné les avis quand je ne le priais nullement de m'en donner ce ne sera que rendu. Il y a dedans une petite phrase à mon intention et faite exprès pour moi: «la solitude qui porte à ses deux sinistres mamelles l'égoïsme et la vanité». Je t'assure que ça m'a fait rire; égoïsme soit, mais vanité non. L'orgueil est une bête féroce qui vit dans les cavernes et dans les déserts, la vanité au contraire, comme un perroquet, saute de branche en branche et bavarde en pleine lumière; je ne sais si je m'abuse (et ici ce serait de la vanité), mais il me semble que dans tout le Livre posthume il y a une vague réminiscence de Novembre et un brouillard de moi, qui pèse sur le tout; ne serait-ce que le désir de la Chine à la fin: «dans un canot allongé, un canot de bois de cèdre dont les avirons minces ont l'air de plumes, sous une voile de bambous tressés, au bruit du tam-tam et des tambourins , j'irai dans le pays jaune que l'on appelle la Chine», etc. Du Camp ne sera pas le seul sur qui j'aurai laissé mon empreinte, le tort qu'il a eu c'est de la recevoir; je crois qu'il a agi très naturellement en tâchant de se dégager de moi, il suit maintenant sa voie; mais en littérature il se souviendra de moi longtemps.
Vaniteux et rancunier Gustave Flaubert...
|L'orgueil est une bête féroce qui vit dans les cavernes et dans les déserts, la vanité au contraire, comme un perroquet, saute de branche en branche et bavarde en pleine lumière.|
Une foi n'est tolérable que si elle est tolérante.
Citation jamais sourcée et inconnue dans la littérature. Elle semble être apparue en 2011 à l'occasion d'un débat sur la laïcité et reprise en 2012 par le compte Facebook du Figaro (en étant non sourcée).
x.com/Mertranquille/status/396…
En l'état, je la considère comme apocryphe.
On ne peut être tolérant à tout.
|Une foi n'est tolérable que si elle est tolérante.|