C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs, celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même, celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même.
Traduction qui déforme la pensée d'Épictète dans son "Manuel" rédigé par son disciple Arrien (vers 125 après J.-C.), Épictète n'ayant lui-même rien écrit, comme Socrate).
google.fr/books/edition/Manuel…
Extrait du "Manuel" d'Épictète rédigé par son disciple Arrien (vers 125 après J.-C.):
Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais leurs opinions sur les choses. Par exemple, la mort n'est rien de terrible, car Socrate aussi l'aurait trouvée terrible; mais notre opinion sur la mort, qui nous la fait regarder comme terrible, voilà ce qui est terrible. Lors donc que nous sommes entravés, ou troublés, ou affligés, n'accusons jamais autrui, mais nous-mêmes, c'est-à-dire nos opinions. Œuvre d'ignorant, que d'accuser les autres de ses propres maux; l'homme qui commence à s'instruire s'accuse lui-même; l'homme instruit, ni les autres ni soi.
|C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs, celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même, celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même.|
Assure-toi que la bougie est allumée avant d'éteindre l'allumette.
"Proverbe" qui semble être apparu en 2010 sur Internet. Je ne l'ai trouvé dans aucun ouvrage. En plus, il est idiot.
https://x.com/PetiteNini/status/11884851210
Repris dans un film de 2016.
getyarn.io/yarn-clip/c5b6121e-…
|Assure-toi que la bougie est allumée avant d'éteindre l'allumette|
Victor Gilbert
Victor Gabriel Gilbert, né le 13 février 1847 à Paris et mort le 21 juillet 1935 dans la même ville, était un artiste peintre français.
D'origine modeste, Victor Gilbert est placé en 1860 comme apprenti chez un peintre décorateur. Il suit, le soir, des cours d’art sous la direction du père Levasseur, à l’École de la Ville de Paris. Il débute au Salon des artistes français de 1873, avec deux toiles, Avant le bal et Les apprêts du diner. Vers la fin des années 1870, son goût pour le naturalisme s'affirme et il se tourne vers la peinture de genre avec des scènes de rues, de cafés, de marchés, en particulier celui des Halles. Il obtient une médaille de seconde classe au Salon de 1880 et une médaille d’argent à l’exposition universelle de 1889. Il devient sociétaire de la Société des artistes français en 1914.
Son travail devient populaire dans les années 1880, du fait que la maison Goupil & Cie, gros producteur d'estampes, traduit ses toiles en «chromos» photogravés, et les diffuse partout.
Victor Gilbert est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 18975, et reçoit le prix Léon Bonnat en 1926.
Durant la Belle Époque, les trottoirs de Paris étaient peuplés de marchands de toutes sortes. Témoin de son temps, Victor Gilbert s'intéresse à la stature et fierté des travailleurs des Halles, aux marchés de Paris, mais aussi de province. Ses bols de soupe fumante et autre bœuf dépecé, sa vision, sensible, témoigne aussi de la dureté de la vie quotidienne.
Les critiques de l’époque disent de lui «La peinture de Victor Gilbert chante le travail au grand jour (…) elle n’exalte que les labeurs honnêtes. Elle est vivante et bien moderne, pleine d’exubérance et de force, avec des raffinements et des délicatesses de tons d’une habilité et d’une souplesse qui sentent la maîtrise.»
Victor Gilbert aime tout autant peindre la fraîcheur et gaîté de l'enfance à Paris ou en province. Ses couleurs sont paisibles, reposante aux harmonies heureuses. Durant cette période, enfin le statut de l’enfant évolue. Le mariage arrangé fait place petit à petit au mariage par amour, qui va sacraliser le nouveau-né. Victor Gilbert peint remarquablement cette période de l'enfant-roi… qui croise celui qui mendie.
Primé au Salon des artistes français, reconnu comme un personnage illustre de son temps, Victor Gilbert est reçu dans les milieux mondains. Son élégance naturelle en fait un invité de choix. Il témoignera également de ces moments de fêtes qui marquèrent la Belle époque.
Il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris (19e division).
Enrique Paternina
Enrique Paternina García-Cid (Haro, 7 janvier 1866, 28 octobre 1910) était un peintre espagnol.
Membre d'une famille aisée, il se consacre au commerce du vin. En 1881, il remporte le premier prix de dessin de figures au lycée d'Orduña. Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando, à Madrid, avec Alejandro Ferrant comme professeur. En 1887, il se rend en Italie, parcourt le pays et s'installe dans la capitale en compagnie de Baldomero Sáenz et Mariano Barbasan. Un an plus tard, il rejoint l'Association artistique internationale de Rome. Avec son œuvre la plus célèbre, La visita de la madre al hospital («Visite de la mère à l'hôpital» (Museo de Bellas Artes de Badajoz, en dépôt au Museo del Prado), il obtient la médaille de deuxième classe à l'Exposition nationale des beaux-arts de 1892 et à l'Exposition d'art de Bilbao de la même année. Il participe à la Troisième exposition des beaux-arts et des industries artistiques de Barcelone en 1896, à laquelle Picasso participe également avec La primera comunión («Première communion»). Son œuvre se concentre sur des thèmes sociaux, sans pour autant négliger le paysage et la peinture de genre.
Henri Laurent-Desrousseaux
Henri Laurent-Desrousseaux, né à Joinville-le-Pont le 15 juillet 1862 et mort à Valmondois le 11 août 1906, était un peintre, céramiste et illustrateur français.
Henri Alphonse Louis Laurent naît à Joinville-le-Pont, alors dans le département de la Seine (aujourd’hui Val-de-Marne). Il est le fils de deux artistes-peintres: Henri Adolphe Louis Laurent (né à Valenciennes en 1830) et Lydie Adèle Laurent-Desrousseaux (née à Cherbourg en 1836).
Il entre en 1881 à l'École nationale supérieure des beaux-arts où il a comme professeur Émile Bin et Albert Maignan. Henri Laurent-Desrousseaux peint notamment des scènes religieuses et des paysages. Plusieurs de ses œuvres sont primées lors des Salons de Paris et aux expositions universelles de 1889 et 1900 à Paris. Selon le critique d'art Firmin Javel, Laurent-Desrousseaux est «un poète» et «un jeune artiste qui obtiendra également le plus vif succès» citant certaines de ses aquarelles (le Chemin de la ferme, la Plage, Dans les foins, la Combe d'Amorey), il considère qu’il s’agit «d’autant de pages exquises, autant d'impressions justes. Et quelle originalité dans le choix des modèles!». Pour un chroniqueur du quotidien Le Gaulois «Laurent-Desrousseaux est un jeune maître absolument; il possède un acquis singulier, il y a quelque chose de définitif, d'arrêté dans son œuvre. La Pharmacie de village avec, sous la lueur de la lampe, ses religieuses en cornette préparant les médicaments, est d'une impression reposante. Le pastel le Fond du jardin transporte dans un coin du Paradou de Zola. Les tons de ses chairs, de ses fleurs sont d'une délicatesse et d'une transparence inouïes».
Henri Laurent-Desrousseaux rencontre Camille Moreau-Nélaton (1840-1897), peintre et céramiste; elle est la mère du peintre et historien d'art Étienne Moreau-Nélaton. Il décide de s’adonner principalement à cette dernière discipline. Pour ses céramiques, il utilisera le pseudonyme de Henri-Léon Charles Robalbhen et créera des pièces qui seront très appréciées par le public.
En tant qu’illustrateur, Henri Laurent-Desrousseaux collabore à divers journaux, comme Le Figaro illustré, La Mode pratique. Il réalise des aquarelles pour des romans, comme celui d'Alphonse Daudet, le Trésor d'Arlatan ou Reine des bois, écrit par André Theuriet.
À la fin du dix-neuvième siècle, il partage un atelier avec ses parents rue Hippolyte-Lebas, dans le 9e. Henri Laurent-Desrousseaux s’installe ensuite à Valmondois, alors en Seine-et-Oise, aujourd’hui dans le Val-d'Oise, dans une maison paysanne où il fait construire un four de potier. Il y décède le 11 août 1906, à l’âge de 44 ans. Un beau bas-relief orne sa tombe dans le cimetière municipal de cette ville.