Les mots que l'on n'a pas dits sont les fleurs du silence.
Mauvaise traduction d'un proverbe japonais bien connu.
La vraie formule est plus courte: «言わぬが花(イワヌガハナ)»
«Ne pas dire est une fleur (une Ixeris stolonifera).»
Cette phrase provient d'un vers de la pièce "Shinpan Utazaimon" (La Nouvelle Ballade Scandaleuse de Osome et Hisamatsu) jouée pour la première fois le 9e mois lunaire de 1780 à Ôsaka au Takemotoza:
«言わぬが花嫁» (Le non-dit est la mariée.)
Cette phrase a été raccourcie en «Le non-dit est la fleur». On dit aussi qu'elle signifie «Yoshinoyama, la fleur dont on ne parle pas».
Yoshinoyama (Mont Yoshino) est un lieu d'observation des cerisiers en fleurs bien connu dans la préfecture de Nara.
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|Les mots que l'on n'a pas dits sont les fleurs du silence.|
En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire.
Citation apocryphe.
En ces temps d'imposture universelle, les apocryphes se ramassent à la pelle et sont adorés. Pourtant, la vérité est plus pimentée.
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quoteinvestigator.com/2013/02/…
|En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire.|
Haynes King
Haynes King (décembre 1831 - 17 mai 1904) était un peintre de genre anglais. Outre les sujets de genre, il a peint des intérieurs, des paysages et des scènes côtières avec des personnages.
King est né à la Barbade en décembre 1831, fils de Robert M. King et de son épouse Maria. Arrivé à Londres en 1854, il devient étudiant à l'Académie Leigh (puis Heatherley) de Newman Street, à Londres. Il expose pour la première fois en 1857 à la Society of British Artists, dont il est élu membre en 1864 ; nombre de ses œuvres figurent à ses expositions, et quarante-huit sont exposées à la Royal Academy entre 1860 et 1904. Il travaille à une époque avec Thomas Faed, dont l'influence est perceptible dans son œuvre.
King réside dernièrement au 103 Finchley Road, Hampstead, N.W., avec le peintre Henry Yeend King. Après des mois de mauvaise santé, il se suicide le 17 mai 1904. Il avait épousé Annie Elizabeth Wilson en 1866, veuve, et n'avait pas laissé de famille.
Parmi les œuvres de King figurent Looking Out (1860), The Laco Maker (1866), A Water-Carrier, Rome (1869), Homeless (1872), News from the Cape (1879), Approaching Footsteps (1883), Getting Granny's Advice (1890), The New Gown (1892) et Latest Intelligence, qui a été présenté à la Royal Academy en 1904. Jealousy and Flirtation (un intérieur de cottage daté de 1874) est allé au Bethnal Green Museum, et An Interesting Paragraph à la City Art Gallery, Leeds.
Edmond Castan
Pierre-Jean Edmond Castan est né à Toulouse en Haute-Garonne en 1817 et il est mort en 1892.
Il s'oriente rapidement vers le dessin, et suit l'enseignement de Drolling à Paris. Il est ensuite élève de Gérard, et débute au Salon des Artistes Français en 1868.
Durant les années 1870-1880, il réalise surtout des scènes de genre. Le plus souvent, il met en scène, dans des intérieurs paysans, des moments simples de la vie de tous les jours, ou des jeux d'enfants qui confèrent à ses œuvres une fraîcheur particulière.
Plus tard, il envoie également des portraits au Salon, notamment en 1875, et de 1878 à 1880. Sa technique très fine et la multitude de détails qu'il apporte à ses compositions sont remarqués par les amateurs aussi bien français qu'étranger.
Heinrich Hirt
Heinrich Hirt était un peintre allemand né à Furth en 1841 et mort en 1902.
Heinrich Hirt s'est concentré sur les enfants en tant que sujets, son thème étant souvent leurs préoccupations et leur place dans la famille. Le passage rapide de l'innocence de l'enfance et la suggestion des amusements de la jeunesse sont des sujets qui semblent toujours trouver un public appréciateur.
Bien que Hirt ait été bien connu en tant que peintre d'interprétation sentimentale, peu de détails biographiques sont disponibles sur sa vie. Il est né à Furth, en Allemagne, fils du propriétaire d'une fabrique de peignes, Georg Karl Wilhelm Hirt. Son éducation et sa formation artistique ne sont pas connues, mais son frère aîné, le sculpteur Johann Christian Hirt, a fréquenté l'Académie des beaux-arts de Munich. Il est possible que Heinrich y ait également reçu sa formation en suivant les traces de son frère.
L'artiste s'installe à Munich en 1862 et expose ses œuvres dans une grande partie du pays dans les années 1870 et 1880, en particulier à Berlin, Munich et Dresde.
Jan Walraven
Hans Thoma
Hans Thoma, né le 2 octobre 1839 à Bernau en Forêt-Noire et mort le 7 novembre 1924 à Karlsruhe, est un peintre allemand.
D'abord réaliste, son style évolua à partir des années 1880 vers une forme de symbolisme magique et fantastique, puisant dans la renaissance allemande.
Après avoir commencé sa carrière en tant que décorateur d'horloges, Hans Thoma entre en 1859 à l'Académie de Karlsruhe, nouvellement construite, où il a notamment pour professeur Ludwig des Coudres.
Il travaille ensuite, dans les années 1860 à Düsseldorf.
À l'occasion d'un long séjour à Paris, il rencontre Gustave Courbet, qui eut une influence profonde sur son œuvre.
Puis, il partage sa carrière entre Munich et Francfort-sur-le-Main. Il fait partie, avec Wilhelm Trübner (1851-1917), du groupe de peintres de l'éphémère Cercle de Leibl formé après la guerre. Ils peignent ensemble des scènes de la vie rurale.
Il voyage en Italie à Merano et Florence. Il est de ces «romains d'Allemagne» qui trouvent dans l'observation de l'art de la Renaissance les moyens d'une expression contemporaine, qui compta beaucoup dans la genèse du symbolisme européen de la fin du siècle.
Il est proche de Louis Eysen dont il défend le travail après sa mort et peint en compagnie d'artistes à Kronberg im Taunus.
En 1914, il est l'un des signataires du Manifeste des 93.
Sa réputation et son talent sont bien établis après une exposition de 30 de ses toiles à Munich. En dépit de ses études, qui le mettent en contact avec les grands maîtres de l'époque, son style reste assez imperméable aux idées modernes. La peinture de Hans Thoma est davantage influencée par la jeunesse de l'artiste et sa région natale, où il juge la vie simple et idyllique, et par les premiers maîtres allemands, en particulier Albrecht Altdorfer et Lucas Cranach.
Ses paysages qui portent la marque de l'École de Barbizon et de l'impressionnisme naissant, s'en démarquent par leur teneur métaphysique.
Marie Petiet
Marie Petiet est une peintre française née le 20 juillet 1854 à Limoux (Aude) et morte le 16 avril 1893 au Château de La Bezole (Aude).
Eulalie Marie Louise Petiet naît à Limoux (Aude) le 20 juillet 1854 dans une famille de propriétaires terriens. Son père est le baron Léopold Henri Petiet (1819-1885) et sa mère Marie Pauline Eulalie Maraval (1825-1854). Son grand-père, Pierre Claude Petiet, est colonel sous le Premier Empire.
Marie Petiet se marie le 4 février 1886 à Paris avec Étienne Dujardin-Beaumetz, peintre et homme politique de la Troisième République, député puis sénateur de l'Aude, qui fut sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts dans le gouvernement de Maurice Rouvier, de Ferdinand Sarrien, de Georges Clemenceau, d'Aristide Briand, d'Ernest Monis et de Joseph Caillaux.
Elle meurt, sans descendance, le 16 avril 1893 à La Bezole (Aude).
Née dans une famille d'artistes, Marie Petiet est initiée très jeune à la peinture par son père, Léopold et son oncle, Auguste Petiet. Elle commence à exercer son art en réalisant des copies d'après Diego Vélasquez, Pierre Paul Rubens et Frans Hals. Âgée de 13 ans en 1867, elle réalise l'ensemble des chemins de croix de l'église de la Bezole (11), son père et son oncle ayant participé cette année-là à la rénovation de l'édifice.
D'abord élève de Louis Hector Leroux, elle entre ensuite dans l'atelier de Jean-Jacques Henner, qui l'oriente vers l'art du portrait.
L'ensemble de son œuvre est empreint de réalisme, de fraîcheur et de sensualité, mettant en scène la vie et les acteurs de la vie provinciale de l'Aude. Un de ses plus célèbres tableaux est Les Blanchisseuses (Limoux, musée Petiet). Il fut déjà exposé au musée Petiet de Limoux peu avant son envoi au Salon des Beaux-arts de Paris de 1882.
En 1880, Léopold Petiet, père de Marie et maire de La Bezole, fait don de son atelier à la mairie de Limoux pour y installer une école de dessin qui devint par la suite le musée Petiet.