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Charles Sprague Pearce


Charles Sprague-Pearce était un peintre américain né à Boston, dans le Massachusetts, le 13 octobre 1851 et mort à Auvers-sur-Oise le 18 mai 1914.

En 1873, il devient l'élève de Léon Bonnat à Paris et, après 1885, il vit à Paris et à Auvers-sur-Oise. Il peint des scènes égyptiennes et algériennes, des paysans français et des portraits, ainsi que des œuvres décoratives, notamment pour le Thomas Jefferson Building à la Bibliothèque du Congrès à Washington. Il a reçu des médailles au Salon de Paris et ailleurs, et a été fait Chevalier de la Légion d'honneur française, décoré de l'Ordre de Léopold, Belgique, de l'Ordre de l'Aigle rouge, Prusse, et de l'Ordre du Dannebrog, Danemark.

Parmi ses tableaux les plus connus figurent La décapitation de saint Jean-Baptiste (1881), La prière (1884), Le retour du troupeau et La méditation. Pearce fait également partie de ceux qui ont connu et peint la muse de Capri, Rosina Ferrara.

Au milieu du XIXe siècle, avant que l'Amérique n'ait véritablement établi sa prétention à l'originalité artistique, les artistes américains ont été séduits par la fascinante scène artistique parisienne. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, un groupe important d'artistes américains s'est rassemblé en France, parmi lesquels Mary Cassatt, James Abbot MacNeill Whistler - bien que ce ne soit que temporaire - et Daniel Ridgway Knight, parmi beaucoup d'autres. Un autre artiste américain, qui n'a pas reçu suffisamment d'attention, est Charles Sprague Pearce, dont la présence à Paris et plus tard à Auvers-sur-Oise a été importante pour la propagation et l'appréciation de l'art américain, même s'il a continué à être fortement influencé par les styles artistiques européens prédominants de l'époque. Commentant la diversité de l'œuvre de Charles Sprague Pearce, Dodge Thompson («Charles Sprague Pearce: a forgotten realist of the gilded age», The Magazine Antiques, vol. 144 (5), pg. 682) a écrit que:

Pearce était l'un des peintres américains expatriés en Europe les plus curieux et les plus ambitieux de son époque. Il a expérimenté à plusieurs reprises le réalisme, l'historicisme néo-grec, l'orientalisme (à la fois moderne et biblique), le naturalisme en plein air, le japonisme, l'impressionnisme, le symbolisme et le pointillisme.

Le mélange d'exotisme et de popularité de Pearce l'a conduit à devenir un artiste recherché tant en Europe qu'en Amérique, perpétuant l'intérêt pour l'esthétique orientaliste, parmi de nombreuses autres préoccupations, ainsi que la recherche de nouveaux styles et d'une iconographie fortement influencée par ce qui était montré lors des expositions publiques du Salon.

Charles Sprague Pearce est né le 13 octobre 1851 dans une famille aisée de Boston. Dès son plus jeune âge, il baigne dans un environnement qui nourrit son goût pour les arts : ses parents jouent du piano et du violon, et son père est marchand de porcelaines chinoises. Le père de Pearce devait être très conscient de la ferveur croissante avec laquelle les collectionneurs commençaient à rechercher ces œuvres exotiques, ce qui suggère également sa compréhension des tendances artistiques de l'époque. C'est la première fois que Pearce découvre des objets qui influenceront plus tard une grande partie de son travail à mi-carrière. Cependant, avant de pouvoir expérimenter des innovations artistiques, il est inscrit à la Brimmer School, puis à la prestigieuse Boston Latin School, où il fait preuve de ses premiers talents artistiques. Après avoir terminé ses études, Pearce travaille pendant cinq ans avec son père dans son entreprise d'importation de produits chinois, Shadrach H. Pearce and Co. mais il se rend vite compte qu'il veut poursuivre une carrière d'artiste et part pour Paris en août 1873.

Après son arrivée à Paris, Pearce s'inscrit dans l'atelier de Léon Bonnat, un peintre académique de premier plan qui avait atteint un haut degré de prestige avec des scènes de genre, des peintures d'histoire et des portraits, et qui possédait également son propre atelier pour les étudiants. Au cours de sa carrière, Pearce a généralement suivi ces mêmes catégories de peinture, se concentrant d'abord sur les peintures d'histoire, souvent d'orientation biblique, puis réalisant des portraits et, dans la dernière partie de sa carrière, de nombreuses scènes de genre. Ses premières œuvres, cependant, ont été inspirées par ses ambitieux voyages et montrent souvent une forte influence de Bonnat dans le modelage du sujet et le traitement de l'ombre et de la lumière.

Vers la fin de l'année 1873, Pearce et l'Américain Frederic Arthur Bridgman, également issu de l'atelier de Bonnat, partent pour l'Égypte et passent trois mois à descendre le Nil, accumulant une multitude de dessins et s'immergeant dans une culture qui ne leur est pas familière. Il s'agit d'un voyage spontané, rendu nécessaire par le fait que Pearce a contracté une tuberculose et qu'il se rend en Égypte pour tenter de se soigner grâce au climat plus chaud. Pearce devait également avoir d'autres motivations pour se rendre en Égypte, l'une d'entre elles étant que l'exotisme de l'Orient attirait les artistes et avait inspiré l'utilisation de thèmes orientalistes dans de nombreuses œuvres du Salon. Les tableaux de Gérôme, Eugène Fromentin et Eugène Delacroix dépeignaient, souvent avec une vraisemblance quasi photographique, les coutumes, les vêtements et les paysages des pays orientaux. L'année suivante, Pearce quitte à nouveau Paris, cette fois pour l'Algérie, où il passe les mois d'hiver à absorber la vie et la culture d'un autre pays étranger, enrichissant ainsi son répertoire de thèmes orientaux.

De retour à Paris en 1874, Pearce fait ses débuts au Salon en 1876 avec le portrait d'une Américaine, Miss Ellen Hardin Walworth. Malgré sa nouvelle expérience en Égypte et en Algérie, Pearce choisit de présenter un portrait et non une œuvre inspirée de ses voyages. Dès le Salon suivant, Pearce s'oriente vers la représentation de scènes historiques, probablement sous l'influence de Bonnat. Il expose La Mort du Premier Né au Salon de 1877 et intègre des détails orientaux, basés sur ses connaissances de première main, dans la composition. Bien qu'il ne s'agisse plus d'un sujet très populaire ou progressiste pour de nombreux artistes, le traitement de l'histoire biblique par Pearce n'est pas surprenant car «...depuis sa jeunesse, Pearce voulait être un peintre religieux de grands sujets bibliques...» (Mary Lublin, Une rare élégance). (Mary Lublin, A Rare Elegance: The Paintings of Charles Sprague Pearce, New York: The Jordan-Volpe Gallery, 1993, p. 11) Vis-à-vis des préoccupations sociales et religieuses de la Troisième République, cela était tout à fait approprié puisque la France était zélée dans ses efforts pour retrouver la religiosité à une époque où elle était menacée par la modernité laïque.

Même si Pearce travaillait sur des thèmes bibliques, il était également influencé par l'intérêt prédominant pour l'orientalisme et la représentation des détails ethnographiques. Pour mieux expliquer cette importance, Thompson (p. 683) écrit à propos de La Mort du Premier Né de Pearce que:

Comme de nombreux peintres académiques à l'ère des découvertes archéologiques, Pearce a inclus des artefacts à des fins de vraisemblance. Selon un égyptologue, la peinture murale partielle au-dessus des pleureuses est dérivée d'illustrations publiées de peintures de tombes du Nouvel Empire à Thèbes, et la caisse de momie pourrait être basée sur celle du Musée du Louvre à Paris... Les Lamentations ont néanmoins établi la réputation de Pearce en tant qu'artiste sérieux et ont été exposées à New York, Boston, Philadelphie et Chicago.

Si Pearce a pu représenter des objets réels, leur disposition ensemble était parfois anachronique, un oubli qui a suscité peu d'intérêt de la part du public, comme le décrit Mary Lublin (p. 17):

Si la composition ne démontre pas les connaissances de l'artiste en matière d'art égyptien, ses détails crédibles, bien qu'inexacts, fournissent le contexte historique convoité par les jurés du Salon et les mécènes. La tentative de Pearce de visualiser un récit relaté dans l'histoire de l'Exode illustre la fascination du dix-neuvième siècle pour l'authentification de la Bible.

Pearce continue d'exposer des sujets bibliques aux Salons de 1879 (Le Sacrifice d'Abraham) et de 1881, recevant une mention honorable à ce dernier pour Décollation de Saint Jean-Baptiste. Cette œuvre a ensuite été exposée à l'Academy of Fine Arts en Pennsylvanie où elle a reçu une première place et a été vendue à l'Art Institute of Chicago - l'œuvre a par la suite été retirée de la collection.

L'intérêt de Pearce pour l'orientalisme et l'exotisme l'a amené à s'intéresser à l'engouement actuel pour le japonisme, l'amour de tout ce qui est japonais, porté par des magasins comme celui de Siegfried Bing dans la rue Chauchat, La Porte Chinoise de Madame Desoye, et des publications comme Le Japon Artistique. De plus en plus d'artistes, comme Edouard Manet, James MacNeill Whistler et Edgar Degas, commencent à collectionner des objets «orientaux» et à remettre en question leur utilisation des effets spatiaux afin de simuler une sorte de peinture « japonaise », avec des kimonos, des éventails et des porcelaines japonaises dans un cadre souvent européanisé. Femme à l'Éventail de 1883 est un bon exemple de l'intégration d'objets orientaux par Pearce, montrant une femme européenne vêtue d'un kimono et tenant un éventail japonais. Fidèle à cet intérêt, Pearce expose Fantaisie (Fantasie) à l'Académie des beaux-arts de Pennsylvanie, à Philadelphie. L'œuvre est très appréciée et «attire l'attention universelle», lui valant une médaille de troisième classe et marquant un tournant dans la carrière de Pearce ainsi qu'un renforcement de ses pouvoirs artistiques. (Thompson, 684)

Peu satisfait, Pearce aborde un autre thème: le paysan, un thème qui a une histoire longue et durable non seulement dans les œuvres d'artistes tels que Jean-François Millet et Charles-François Daubigny, mais aussi dans l'histoire sociale de la France. Une des premières compositions paysannes de Pearce est Porteuse d'eau, qui lui vaut une médaille de troisième classe au Salon de 1883. En 1885, Pearce s'installe à Auvers-sur-Oise, où il restera jusqu'à la fin de sa vie et où il s'adonne à sa créativité en s'entourant de la nature. Il expose Peines de Cœur au Salon de la même année, une peinture qui est également présentée à l'Académie de Pennsylvanie où elle remporte la médaille d'or Temple pour la meilleure peinture de figure.

À la fin des années 1880, Pearce continue à s'intéresser aux thèmes paysans tout en intégrant des peintures pastorales dans son œuvre. Il continue à exposer chaque année au Salon, tout en participant à plusieurs expositions internationales en Belgique, en Angleterre, en Allemagne et en Amérique. Les années suivantes, à commencer par son élection au jury de l'Exposition universelle de 1889, le voient s'engager dans un certain nombre d'activités ambitieuses qui contribuent à sa reconnaissance, notamment la présidence du comité consultatif de Paris pour l'Exposition universelle de Chicago en 1893 et du comité de Paris pour l'Exposition d'achat de la Louisiane à St. Louis en 1904. Plus important encore, il a contribué à l'organisation de la première exposition d'art américain à grande échelle en Belgique pour l'exposition universelle d'Anvers de 1894. Bien que Pearce ait adopté un style et des sujets typiquement français, il est clair qu'il était toujours intéressé par la promotion du travail d'autres artistes américains, en particulier ceux qui avaient un lien étroit avec la France. Il a également été nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en 1894.

La dernière exposition de Pearce au Salon a eu lieu en 1906, lorsqu'il a présenté Jeune Picarde. Il meurt à Auvers-sur-Oise en 1914.

La contribution des artistes américains, en particulier ceux qui travaillaient dans un style typiquement français, mais qui n'étaient pas aussi controversés que le groupe impressionniste entrant, peut souvent être éclipsée. Pourtant, en adoptant ces représentations typiquement françaises, Charles Sprague Pearce s'adressait à une clientèle et à un public qui appréciaient ses images précisément parce qu'elles s'inscrivaient dans la même veine que celles de nombreux artistes précédents du dix-neuvième siècle. Son travail répondait aux intérêts de l'époque, allant d'une obsession pour le Moyen-Orient et l'Extrême-Orient à des objectifs plus sociaux dans la représentation du paysan. Pearce s'est totalement immergé dans la vie et la culture artistique de Paris et a été acclamé tout en continuant à soutenir d'autres artistes et expositions américains.

L'artiste a également reçu d'autres distinctions internationales: Chevalier, Ordre du Roi Léopold, Belgique (1895); Vice-président et membre fondateur de la Paris Society of American Painters et Chevalier, Ordre de l'Aigle Rouge, Prusse (1897); Chevalier, Ordre de l'Aigle Rouge, Danemark (1898); Académicien national associé, National Academy of Design, New York (1906); et promu à titre posthume Académicien national de la National Academy of Design, New York (1920).

Aujourd'hui, des œuvres de Pearce se trouvent notamment au Metropolitan Museum of Art de New York, au Virginia Museum of Fine Arts et à la National Gallery of Art de Washington.

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Emily Eyres


Emily Eyres est une peintre anglaise née en 1850 et décédée en 1910.

Elle fut une rare peintre britannique de portrait et de genre. Elle a exposé à la Royal Academy de 1899 à 1904 et a notamment peint «A Bachelor» en 1899.

Eyres est enregistrée comme vivant à Walton on Thames pendant la période où elle exposait à la R.A., son mari John W Eyres était un artiste paysagiste et a également exposé à la R.A.

Les registres d'exposition de la Walker Gallery, à Liverpool, mentionnent Eyres, et un portrait d'elle fait partie de la collection permanente de la Mercier Gallery, à Harrogate, mais on sait peu de choses sur cette artiste talentueuse.

Les dernières peintures d'Eyres ont été influencées par les impressionnistes britanniques et «Shadows» capture magnifiquement cet impressionnisme avec de larges coups de pinceau et une belle utilisation de l'ombre et de la lumière. Shadows a été exposé à la Royal Academy aux côtés des principaux impressionnistes britanniques de l'époque, et est probablement son œuvre la plus importante.

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Alfred George Stevens


Alfred George Stevens, né le 30 décembre 1817 à Blandford Forum (Dorset), et mort le 1er mai 1875 à Londres, est un peintre et sculpteur anglais, enterré au cimetière de Highgate.

Fils d'un peintre en bâtiment, Alfred Stevens a, dans la première partie de sa carrière, réalisé quelques peintures pendant son temps libre. En 1833, le recteur de sa paroisse lui permet d'aller en Italie où il passe neuf ans à étudier à Naples, Rome, Florence, Milan et Venise. Il n'a jamais étudié dans une école anglaise. En 1841, le sculpteur Bertel Thorvaldsen l'emploie pendant un an à Rome.

Par la suite, Alfred Stevens quitte l'Italie pour l'Angleterre et, en 1845, obtient un poste dans une école de design à Londres où il est resté jusqu'en 1847. En 1850, il devient directeur artistique d'une entreprise de Sheffield spécialisée dans le bronze et le métal. En 1852, il retourne à Londres.

En 1856, Stevens concourt pour le Monument à Wellington érigé dans la cathédrale Saint-Paul de Londres. Stevens mène à bien ce projet pour 20000 livres sterling, une somme qui s'est avérée tout à fait insuffisante. Il a consacré la plus grande partie de sa carrière à ce grand monument, constamment harcelé et usé par l'ingérence du gouvernement, faute d'argent notamment. Alfred Stevens n'a pas vécu suffisamment longtemps pour voir le monument terminé.

Étant donné les nombreuses années qu'il a passé sur ce travail, Stevens n'a pas produit beaucoup d'autres sculptures.

L'un de ses élèves est Edgar Bundy.



Albert George Stevens


Albert George Stevens était un artiste anglais né en 1863 et mort en 1925.

Il était l'un des membres fondateurs du célèbre Staithes Art Club (fondé en 1901), basé dans les environs de Whitby. Il est né à Biggleswade, dans le Bedfordshire, où son père était médecin. Albert George Stevens a étudié à l'Académie d'Anvers après la mort de son père et a eu tendance à peindre principalement à l'aquarelle. Son style était impressionniste, ses sujets étaient principalement des paysages du Yorkshire dans lesquels il capturait parfois les enfants locaux jouant, le fermier menant ses moutons, des intérieurs avec des dames prenant le thé ou arrangeant des fleurs ou des tâches plus domestiques telles que l'heure de la traite des vaches.

Albert George Stevens a beaucoup exposé à la Royal Academy, à la Walker Gallery Liverpool, au Royal Institute of Painters in Watercolours et à la Yorkshire Union of Artists.

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Alfred Stevens


Alfred Émile Léopold Stevens, né le 11 mai 1823 à Bruxelles et mort le 24 août 1906 à Paris, était un peintre belge. Élève d'Ingres à École nationale supérieure des beaux-arts de Paris à partir de 1844, sa carrière a connu une ascension fulgurante tant en Belgique qu'en France où il a passé la plus grande partie de sa vie. Très introduit dans les milieux artistiques et mondains de la capitale, il était l'ami d'Édouard Manet, Berthe Morisot, Alexandre Dumas (fils) tandis que son frère, Arthur Stevens, marchand d'art installé à Paris et à Bruxelles, œuvrait pour faire connaître les peintres français. Stevens a en commun avec Manet un modèle féminin: Victorine Meurent qui pose pour Olympia.

D'abord en retrait du courant impressionniste, aimé pour ses scènes de genre dont le sujet est en majorité de jeunes élégantes, ses tableaux se vendent à des prix très élevés. Mais à partir de 1883, saisi d'un doute devant la montée de l'impressionnisme, Stevens a reconsidéré sa peinture et a réalisé des paysages impressionnistes. Pour l'Exposition universelle de 1889, il reçoit la commande d'une fresque panoramique, aujourd'hui propriété des musées des beaux arts de Bruxelles: Le Panorama du siècle.

Fils du Bruxellois Léopold Stevens (mort en 1837) ancien officier passionné de peinture et collectionneur en particulier des œuvres de Théodore Géricault et Eugène Delacroix, Alfred Stevens est le frère du peintre animalier Joseph Stevens et du marchand de tableaux Arthur Stevens (1825-1890). Il est aussi le père du peintre Léopold Stevens.

Après une formation dans l'atelier de François-Joseph Navez, il est très vite lancé à Paris où il s’est installé en 1844 sur les conseils de Camille Roqueplan, dont il a fréquenté l'atelier. Il devient l'ami d'Édouard Manet, Charles Baudelaire, Aurélien Scholl. Il a été admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts, dans l'atelier d'Ingres. À cette époque, Stevens paraît dans le registre des copistes du Louvre en tant qu'élève du peintre d'histoire Joseph-Nicolas Robert-Fleury3. Il fréquente ensuite l'atelier du peintre de genre Florent Willems, chez qui il trouve ses premiers modèles4. Il retourne ensuite à à Bruxelles où il expose en 1851 des tableaux parmi lesquels Le Soldat blessé, première esquisse d'un genre qu'il approfondit avec des œuvres témoignant de la misère urbaine.

De retour à Paris, il présente à l'Exposition universelle de 1855 quatre tableaux : La Sieste, Le Premier jour du dévouement, La Mendiante, et aussi Les Chasseurs de Vincennes dit aussi Ce qu'on appelle le vagabondage, que Émilien de Nieuwerkerke voulait faire retirer car le sujet déconsidérait l'armée impériale, l'œuvre présentant des soldats arrêtant des vagabonds. Le tableau attira l'attention de Napoléon III, qui ordonna que les soldats ne soient plus employés à chasser les pauvres dans les rues, et que les pauvres soient transportés en voiture à la Conciergerie.

Le peintre abandonne bientôt les miséreux comme veine d'inspiration pour se consacrer aux représentations de la femme contemporaine, alternant encore avec des scènes militaires. Au Salon d'Anvers, la même année, l'artiste est décoré par le roi Léopold Ier pour son tableau Chez soi, représentant une jeune femme se chauffant. En 1858, il épouse Marie Blanc. Il a pour témoins Alexandre Dumas (fils), Eugène Delacroix et un grand nombre de personnalités des arts.

À partir de 1860, il connaît un énorme succès grâce à ses tableaux de jeunes femmes habillées à la dernière mode posant dans des intérieurs élégants, à la fois intimistes et mondains. Ceux exposés au Salon de peinture et de sculpture de 1861 lui valent un grand nombre d'admirateurs. Il présente entre autres: Tous les bonheurs ayant pour sujet une femme allaitant, huile sur toile, 116,5 × 89,5 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles,Une Veuve et ses enfants, huile sur toile, 114,5 × 160,5 cm, Musées royaux, Mauvaise nouvelle, encore intitulée La Lettre de rupture, huile sur toile 745 × 54 cm conservée au musée d'Orsay, Le Bouquet surprise, Une mère, Le convalescent...

En 1862, Édouard Manet peindra dans l'atelier du peintre belge - 18, rue Taitbout - plus spacieux que le sien. L'huile sur toile Le ballet espagnol, 60,9 x 90,4 cm, est exposée à Washington (The Phillips Collection).

Le 10 mai 1863, Stevens rencontre Whistler à Londres, quelques jours après l'ouverture du Salon de peinture et de sculpture de Paris où Stevens expose plusieurs toiles; tandis que Whister présente sa Fille en blanc (Symphony in White, N°1: The White Girl) au salon des refusés, ouvert le 15 mai 1863.

Dans les années qui vont suivre, Alfred Stevens est non seulement un peintre reconnu, mais c'est aussi le plus parisien des Belges, qui va tenter avec son frère Arthur d'introduire les artistes français en Belgique. Arthur propose d'ailleurs un contrat à Edgar Degas pour 12000 francs par an, Alfred pousse Manet à envoyer un tableau au Salon des beaux arts de Bruxelles de 1869, Clair de lune sur le port de Boulogne. Dans les années 1860, Arthur Stevens est le propagandiste de l'école de Barbizon dont le succès ne se révèlera pleinement qu'à partir de 1870 avec la présence à Bruxelles d'une succursale de la Galerie Durand-Ruel.

Il rencontre Baudelaire et Eugène Delacroix, qui le cite dans son Journal du 13 mars 1855 pour le prêt d'une tunique turque. Il influence James Whistler avec qui il partage un enthousiasme pour les estampes japonaises.

Dès 1867, Alfred Stevens a triomphé à l'Exposition universelle où il a présenté 18 toiles, qui lui valent l'obtention de la médaille d'or et la promotion au grade d'officier de la Légion d'honneur, parmi lesquelles : Le Bain et L'Inde à Paris (dit aussi Le Bibelot exotique), que le critique d'art Robert de Montesquiou salue ainsi dans la Gazette des beaux-arts: «Le portrait est celui de Cachemire. Il l'a peint comme son maître Vermeer aurait fait d'une de ces cartes de géographie qu'il donnait pour fond à des femmes pensives.»

Stevens devient un ami de Bazille et un habitué du café Guerbois et du café Tortoni. Avec la vogue du japonisme, il est aussi l'un des tout premiers peintres de l'époque, avec James Tissot, James Whistler ou Édouard Manet, à s'intéresser aux objets d'Extrême-Orient qu'il trouve notamment dans le magasin de La Porte chinoise, rue Vivienne à Paris, fréquenté aussi par ses amis Charles Baudelaire et Félix Bracquemond. Parmi ses premiers tableaux japonisants on trouve La Dame en rose de 1866, suivi par Le Bibelot exotique de 1867, La collectionneuse de porcelaines en 1868, puis une série de plusieurs toiles de jeunes femmes en kimono réalisées vers 1872. Confirmé par Claude Pichois, Adolphe Tabarant révèle aussi que sous le pseudonyme de J. Graham il a donné au journal Le Figaro plusieurs chroniques vantant le talent de Manet, dont Le Déjeuner sur l'herbe qui figure au Salon des refusés.

Sa carrière encouragée par Mathilde Bonaparte et la princesse de Metternich a connu une ascension fulgurante. Mais en dépit du confort que procure la célébrité, Stevens demande à Étienne Arago, maire de Paris, l'autorisation de s'engager dans la Garde nationale pour combattre aux côtés de ses amis lors du Siège de Paris (1870). «Je suis à Paris depuis vingt ans, j'ai épousé une Parisienne, mes enfants sont nés à Paris, mon talent, si j'en ai, je le dois en grande partie à la France.»

C'est encore par l'intermédiaire d'Alfred Stevens que Manet va faire la connaissance du marchand de tableaux Paul Durand-Ruel, et de son cercle de relations : Degas, Morisot. Tout-Paris fréquente désormais l'atelier de Stevens situé d'abord au 12, rue Laval qui deviendra, le 10 juin 1885, le second cabaret du Chat Noir de Rodolphe Salis dans les locaux du peintre, et où sont jouées des pièces pour un théâtre d'ombres imaginé par Henri Rivière, puis rue des Martyrs et, à partir de 1880, rue de Calais. Goncourt qui lui rend souvent visite décrit le luxe dans lequel il vit.

À cette même époque, Stevens a créé un atelier de peinture pour femmes avenue Frochot, fréquenté par Sarah Bernhardt dont le peintre fera le portrait. Parmi les élèves les plus assidues de cette école, qui selon l'auteur belge Camille Lemonnier «avait été en son temps la plus belle école de Paris...» certaines se consacreront entièrement à la peinture et seront des artistes reconnues de leur temps comme Louise Desbordes, Alix d'Anethan, Georgette Meunier, Clémence Roth ou Berthe Art. Il faut noter que cette école de peinture pour femmes fut le seul lieu ou s'exerça à proprement dit le professorat de Stevens qui n'avait pas de collaborateurs et ne forma pas de continuateurs. Outre Sarah Bernhardt qui fut une de ses premières élèves et dont le peintre a réalisé plusieurs portraits, il est probable que certaines de ses élèves lui ont servi de modèle en même temps qu'il leur rendait hommage en les immortalisant sur la toile, telle Louise Desbordes pour le portrait en pied de la jeune artiste lyrique dans le tableau Un chant passionné ou Clémence Roth représentant la parisienne amatrice d'art vêtue de noir en allusion à son veuvage dans le tableau Dans l'atelier.

La mort de Manet, en 1883 va beaucoup l'affecter. Stevens traverse une période de doute devant l'arrivée de l'impressionnisme. Commence alors une période de recherche dans laquelle Berthe Morisot joue un rôle prépondérant.

Dans les années 1880 Stevens traverse une crise morale qui l'amène à remettre en question tout ce qu'il fait. Élève d'Ingres, souvent proche de Gustave Courbet, ou de Manet avec Ophelia. Le Bouquet effeuillé, il a peint jusque-là avec une rigueur qu'il abandonne parfois sous l'influence d'autres peintres. C'est le cas de La Jeune mère qui rappelle le style de Berthe Morisot.

Ses peintures s'arrachent, le roi des Belges Léopold II lui commande Les Quatre saisons, les Vanderbilt lui achètent des toiles au prix fort, et pourtant, vers 1883, saisi à la fois d'une grande fatigue physique et d'un doute sur son travail, Stevens part à Menton sur les conseils de son médecin. Et là, il se livre à des expérimentations: des paysages impressionnistes.

Il peint aussi des marines et des scènes côtières dans un style plus libre, presque impressionniste, proche d'Eugène Boudin ou de Johan Barthold Jongkind.

Vers la fin de sa vie, son style n’est pas sans similitude avec celui de son contemporain John Singer Sargent.

Il publie en 1886 Impressions sur la peinture, qui connaît un grand succès.

C'est, en 1900, le premier artiste vivant à obtenir une exposition individuelle à l’École des beaux-arts de Paris.

Il arrête de peindre à partir des années 1890 à la suite de problèmes de santé et il meurt au n°17 avenue Trudaine à Paris en 1906. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (32e division).

Ses tableaux ont été très populaires jusqu'en Amérique, où les tout-puissants Vanderbilt aux États-Unis en achetèrent plusieurs. La plupart restèrent cependant en France ou en Belgique.

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Georges Laugée


Georges Paul François Laurent Laugée est un peintre français né le 19 décembre 1853 à Montivilliers (Seine-Maritime) et mort le 5 décembre 1937 à Boullarre (Oise).

Il fut l'élève de son père Désiré François Laugée et était ami de Jean-François Millet.

Georges Laugée est le cadet des trois enfants nés du mariage, le 14 mai 1850, du peintre Désiré François Laugée (1823-1896) et de Célestine Marie Malézieux (1825-1909), ses aînées étant Marie Éléonore Françoise (1851-1937) qui épousera en 1876 le peintre Julien Dupré (1851-1910), et Laurence (1852-1941) qui épousera en 1881 son cousin Jules Malézieux (1851-1906).

Georges Laugée est initié à la peinture dans l'atelier paternel que fréquentent Philibert Léon Couturier et Julien Dupré. En 1870, il entre avec ce dernier à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers d'Isidore Pils et d'Henri Lehmann. Il débute au Salon de 1877 à Paris.

Fréquentant la région de Saint-Quentin et du village de Nauroy (Aisne) où les Malézieux ont leurs racines familiales - ce sont trois mariages qui unissent alors les Laugée et les Malézieux - et où, «en disciple attardé du Romantisme qui accorde à ses modèles une grande noblesse d'allure», il s'attache à la peinture naturaliste de la vie paysanne aux champs, Georges Laugée épouse Évangéline Jermina Fallet (1858-1958) dans le rite protestant, le 19 février 1887 à Saint-Quentin. Le 22 janvier 1888 naît leur fille Désirée Françoise qui, le 18 juillet 1914, épousera à Nauroy le professeur Edmond Eggli (1881-1956), spécialiste de la littérature romantique.

À Paris, Georges Laugée occupe successivement trois ateliers: au n° 20 boulevard Flandrin, en partage avec Julien Dupré jusqu'à la mort de ce dernier en 1910; puis au n° 23 boulevard Lannes jusqu'en 1923; enfin au n° 123 rue de la Tour à partir de 1923. Vers 1930, perdant progressivement la vue, Georges Laugée se retire dans le village de Boullarre (Oise) où il meurt en 1937. Il est inhumé à Paris dans le caveau familial du cimetière de Passy (1re division).

Opinion de Eugène Véron:

Nous ne saurions trop féliciter M. Georges Laugée du progrès que marque son exposition actuelle. Nous nous rappelons avoir vu de lui l'année dernière à l'exposition de Saint-Quentin des peintures blafardes et gélatineuses qui nous faisaient fort mal augurer de son avenir. Sa Glaneuse d'aujourd'hui nous donne un démenti que nous enregistrons avec un grand plaisir. Il a peint une vieille femme qui se présente de face; elle porte une gerbe de blé et marche courbée, non sous le poids du fardeau mais sous celui des années. C'est une peinture ferme et solide; le relief est vigoureusement enlevé sur un fond de soleil couchant dont la clarté et la gaieté font contraste avec le sujet ; mais ce contraste, qui aurait pu être brutal, se trouve très heureusement atténué par l'atmosphère des premiers plans, qui est sombre et triste, comme pour s'accommoder à la physionomie malheureuse et fatiguée de la pauvre femme. Il semble qu'elle entre dans la nuit, et cet effet, en accusant l'heure avancée, ajoute à l'impression générale de tristesse et de fatigue.

Opinion de Gérald Schurr:

Des œuvres champêtres imprévues: sur un fond de paysage d'un éclairage impressionniste, des personnages sculpturaux. Un constat réaliste, sans littérature, bien ordonné plastiquement.
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Arthur Hughes


Arthur Hughes (27 janvier 1832 - 22 décembre 1915) était un peintre et illustrateur anglais associé à la Fraternité préraphaélite.

Hughes est né à Londres. En 1846, il entre à l'école d'art de Somerset House, son premier maître étant Alfred Stevens, et plus tard dans les écoles de la Royal Academy. C'est là, après avoir lu un exemplaire de The Germ, qu'il rencontre John Everett Millais, Holman Hunt, et Dante Gabriel Rossetti, bien qu'il ne soit jamais devenu un membre officiel du groupe de peintres préraphaélites. Son premier tableau, Musidora, fut accroché à la Royal Academy alors qu'il n'avait que 17 ans et, par la suite, il contribua presque chaque année non seulement à la Royal Academy mais aussi, plus tard, aux expositions de Grosvenor et de la New Gallery Après avoir accroché son tableau Ophelia près de la version du même nom de Millais, ils devinrent amis et Hughes servit de modèle pour le personnage masculin de The Proscribed Royalis.

En 1855, Hughes épouse Tryphena Foord, son modèle pour April Love. Ils ont cinq enfants, dont l'un, Arthur Foord Hughes, est également devenu peintre. Hughes meurt à Kew Green, Londres, en 1915, laissant environ 700 peintures et dessins connus, ainsi que plus de 750 illustrations de livres. Après la mort de Tryphena Hughes en 1921, leur fille Emily doit déménager dans une maison plus petite. Elle manque alors d'espace. En conséquence, elle fit détruire les derniers croquis préparatoires de son père, ainsi que tous ses papiers privés et sa correspondance. Il était l'oncle d'Edward Robert Hughes.

Hughes est enterré au cimetière de Richmond.

Ses tableaux les plus connus sont April Love et The Long Engagement, qui représentent tous deux des couples troublés contemplant le caractère éphémère de l'amour et de la beauté. Elles s'inspirent des premières peintures de couples de John Everett Millais, mais mettent davantage l'accent sur le pathos de l'incapacité de l'homme à conserver la fraîcheur des sentiments de jeunesse par rapport au pouvoir régénérateur de la nature. April Love a été acheté à Hughes par William Morris.

Comme Millais, Hughes a également peint Ophélie (qui se trouve au Toledo Museum of Art) et illustré le poème de Keats The Eve of St. La version de Hughes de ce dernier se présente sous la forme d'un triptyque séculaire, une technique qu'il a répétée pour les scènes de As You Like It de Shakespeare. Ses œuvres sont réputées pour leurs couleurs magiques et lumineuses, ainsi que pour la finesse de leur dessin.

Le portrait à l'huile Springtide, exposé pour la première fois à Dublin en 1855, représente sa femme Tryphena.

En 1857, Hughes est persuadé par Dante Gabriel Rossetti de se joindre au groupe de jeunes artistes qui se rend à Oxford pour peindre les murs de la salle de débat nouvellement achevée de l'Oxford Union Society. Rossetti avait choisi la légende du roi Arthur comme thème des fresques et Hughes fut chargé de peindre un panneau représentant la mort d'Arthur. Malheureusement, les murs n'ont pas été correctement préparés pour recevoir les peintures, qui se sont rapidement détériorées et dont il ne reste aujourd'hui que les plus petits contours.

Bien que la plupart des dernières peintures de Hughes ne soient pas très appréciées, on considère que les dessins en noir et blanc de la fin de sa carrière sont parmi ses meilleurs. Il a illustré plusieurs livres, dont Tom Brown's Schooldays (1869), At the Back of the North Wind (1871) et The Princess and the Goblin (1872) de George Macdonald, ainsi que Sing Song (1872) et Speaking Likenesses (1874) de Christina Rossetti.

Il a également réalisé de nombreuses illustrations pour le magazine mensuel de Norman MacLeod, Good Words.












William Morgan


William Penn Morgan était un peintre britannique né à Londres en 1826 et décédé à New York en 1900.

À l'âge de quatorze ans, il se rend à Paris et étudie dans l'atelier de Thomas Couture. Cependant, au début de sa résidence, il est beaucoup plus intéressé par les «vues et les sons de Paris» que par les études académiques, mais il finit par étudier les vieux maîtres et étudie également à l'école du gouvernement français au Havre.

Cependant, ne ressentant pas un grand sentiment d'accomplissement et ne voulant pas retourner en Angleterre comme un «raté», il passe les années 1840 comme marin. En 1851, il arrive sans un sou à Brooklyn, à New York, où il mourra en 1900 et où il restera pendant la majeure partie de sa carrière.




N. Henry Bingham


N. Henry Bingham est un peintre américain d'après-guerre et contemporain né en 1939. Il est connu pour son interprétation des périodes d'art antérieures (c'est un copiste).





August Heyn


August Heyn était un peintre allemand né en 1837 et décédé en 1920. Il a été l'élève de Raupp et Defregger à l'Académie de Munich et a ensuite travaillé à Munich. Il effectua des voyages d'étude en Hesse, dans le sud de l'Allemagne, en Autriche et en Italie. Ses sujets de prédilection sont les représentations d'enfants et de paysans. À partir de 1864, il expose notamment au Kunstverein et au Glasspalast de Munich.