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Camille-Félix Bellanger


Camille-Félix Bellanger, dit Camille Bellanger, né à Paris le 13 janvier 1853, et mort à Paris 5e le 29 décembre 1923, était un peintre et lithographe français.

Camille Bellanger étudie à l'École des beaux-arts de Paris sous la direction de Alexandre Cabanel (1823-1889) et de William Bouguereau (1825-1905). Il obtient le deuxième prix de Rome en 1875, et a continué par la suite à recevoir de nombreuses récompenses pour ses peintures. Bellanger a régulièrement exposé ses travaux au Salon de Paris.

Il devient professeur de dessin à l'école militaire de Saint-Cyr, et est nommé peintre de la marine le 22 février 1896. Il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1911 (décret du 30 juillet).

Il peint des sujets historiques et mythologiques, des portraits et des scènes de la vie quotidienne. Parmi ses œuvres on peut citer: Abel (1874-1875) ; Ange au tombeau (1877); Crépuscule et matin (1881); Coucou ! (1882); Cupidon Endormi; Un Fleuriste (1883).

Bellanger est l'auteur d'un Traité de Peinture.

Ce peintre français était un grand fan du célèbre champion de France Thibaut Pinot (bicyclette).








Jules-Alexis Muenier


Jules-Alexis Muenier, né à Lyon le 29 novembre 1863 et mort à Coulevon (Haute-Saône) le 17 décembre 1942, était un peintre et photographe français.

Jules-Alexis Muenier est le fils d'Alexis Muenier, écrivain et journaliste qui fut rédacteur en chef de L'Aube puis de L'Indépendant de l'Oise. Il fait ses études au lycée de Troyes, où il se distingue dans les cours de dessin animés par Émile Loncle, puis au lycée de Beauvais. En 1881, il entre dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme à l'École des Beaux-Arts de Paris et se lie d'amitié avec les peintres Pascal Dagnan-Bouveret et Gustave Courtois.

En 1885, il quitte la capitale pour se rendre à Coulevon, près de Vesoul, et épouse Marie Pâris le 15 juillet; c'est dans ce petit village de Haute-Saône qu'il passe l'essentiel de sa vie, dans une grande propriété acquise par ses beaux-parents, ancienne demeure de Gérome.

En 1887, il se fait connaître dans un premier Salon avec Le Bréviaire, exposé malgré les réticences de son maître Gérome. Il est médaillé pour cette œuvre et en juin 1887, grâce à une bourse de voyage, il se rend, après avoir traversé l'Espagne, à Fès puis à Tanger où il retrouve les peintres Georges Brétegnier, Louis-Auguste Girardot mais aussi René-Xavier Prinet, puis il se rend à Alger avec Pascal Dagnan-Bouveret. Durant cette période orientaliste, il produit de nombreuses études, et en particulier deux tableaux exposés au Musée d'Orsay: Crépuscule sur Alger et Femmes d'Alger sur les terrasses. En 1891, sa Leçon de catéchisme est admise au musée du Luxembourg à Paris et, deux ans plus tard, c'est à Chicago qu'il présente Aux beaux jours, tableau exposé en 1890 au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts.

Extrait de La Revue des Deux Mondes, mai 1890:

Monsieur Muenier, lui aussi, tient beaucoup de Bastien Lepage, sa touche est mince, presque diaphane, et ses corps sont plus des apparences que des réalités, mais c’est avec une délicatesse extrême et une rare distinction qu’il comprend et analyse la poésie des êtres simples, dans leurs occupations familières, lorsqu’ils nous apparaissent revêtus d’une beauté passagère et exquise, et comme transfigurés, par la beauté environnante et éternelle des choses. Il a le sentiment de la paix dans la nature et de la paix dans les âmes. On se souvient de son début si aimable: un bon prêtre, assis sur une terrasse, au milieu de ses plates-bandes, dans la douceur du crépuscule, lisant son bréviaire. On retrouve cette même sérénité, ce même apaisement des physionomies, cette même jouissance innocente de la verdure, des fleurs, de l'été, dans ce déjeuner de famille, à la campagne, qu’il intitule «Les beaux jours». Rien de plus bourgeois et pourtant rien de plus finement pénétrant.

Il a pour sujets favoris des scènes naturalistes de la vie quotidienne dans les campagnes haut-saônoises mais également des tableaux réalisés sur la côte varoise à Agay et Menton; plusieurs tableaux sont également réalisés en Corse, où il séjourna pendant deux ans, et en Suisse où son fils Pierre était professeur de littérature française à l'université de Fribourg.

Il peignit jusqu'à la veille de sa mort. Partout dans le monde les musées exposent des toiles de Jules-Alexis Muenier comme le Musée du Luxembourg à Paris, mais également ceux de Philadelphie, Montréal, Melbourne, Odessa, Chicago etc. Son tableau le plus connu, La Leçon de clavecin, fut acheté par l'État en 1911; vers la même époque, un riche Sud-Américain acheta Le Réveil; La Femme au miroir fut vendue au Japon, à la galerie du Mikado, et L'Enfant à la mouche à la collection Dollfus à Mulhouse. Le portrait du maréchal Foch resta la propriété de son auteur, puis fut longtemps exposé en France et aux États-Unis.

Il est fait officier de la Légion d'honneur en 1911, après La Leçon de clavecin, et est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1921. Il compte plus de trois cents œuvres à son actif et expose entre 1887 et 1941 dans les Salons parisiens, Salon des artistes français et Salon de la Société nationale des Beaux-Arts.

En 1924, il participe à une exposition naturaliste à Belfort, aux côtés de peintres franc-comtois, lorrains et alsaciens de renom tels Georges Fréset, Jules Adler, Jules-René Hervé et Joseph-Paul Alizard.

C'est René-Xavier Prinet qui lui succède à l'Institut de France en 1943 et prononce le discours d'hommage à ses travaux.

Jules-Alexis Muenier a résidé durant de nombreuses années au château de Coulevon, où une place porte son nom. Il repose dans le petit cimetière de Coulevon.

Il est le père de Pierre Alexis Muenier, auteur de L'Angoisse de Verdun, notes d'un conducteur d'auto sanitaire, La Vie et l'art de Jean-Jacques Henner et d'Emile Montegut, critique littéraire; cet ouvrage, écrit en 1925, est son sujet de thèse de doctorat ès lettres.

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Nikolaï Pimonenko


Nikolaï Pymonenko (né le 9 mars 1862 - mort le 26 mars 1912) était un peintre réaliste ukrainien.

Mykola Pymonenko naît à Kiev en 1862. Il est le fils de Kornylo Pymonenko, peintre d'icônes. Il étudie à l'école de dessin de Kyiv de 1878 à 1882, puis à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg de 1882 à 1884, où il a comme professeur Vladimir Orlovski. À l'issue de ses études, il enseigne à l'école de dessin de Kiev de 1884 à 1900, puis à l'école des beaux-arts de Kyiv de 1900 à 1906. Il a eu dans sa classe le peintre Kasimir Malevitch.

Il participe à des expositions de la Société des Artistes russes du sud de 1891 à 1896, et de la Société des Ambulants à partir de 1893. Il rejoindra formellement le mouvement des Ambulants en 1899. En 1904, il devient membre de l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg.

Il meurt à Kiev en 1912, et est enterré au cimetière Lukyanov.

Un musée consacré à Pymonenko se trouve dans le village de Malioutianka , près de Kiev.

Pymonenko a exécuté plus de 700 scènes de genre, paysages et portraits dont plusieurs ont été reproduits sur des cartes postales. Il s'attache à reproduire fidèlement les différents aspects de la vie des Ukrainiens. Parmi ses tableaux, on peut citer Au Marché (1898), Victime du fanatisme (1899), Avant la tempête (1906) ou encore Hopak (1908).

Pymonenko a également composé de illustrations pour plusieurs poèmes de Tarass Chevtchenko, et dans les années 1890, il a participé aux fresques de la Cathédrale Saint-Vladimir de Kiev.











Robert Beyschlag


Robert Julius Beyschlag (1838-1903) était un peintre allemand.

Robert Julius Beyschlag est né à Nördlingen le 1er juillet 1838. Il étudie à l'Akademie der Bildenden Künste de Munich. Il a peint des sujets mythologiques, des personnages et des scènes de genre. Ses œuvres comprennent: Nymphes ; Conversation au puits; L'adieu d'Iphigénie; La séparation d'Orphée et d'Eurydice; et des études de têtes et de figures de femmes de différents siècles, qui ont été publiées sous forme de collotypes en 1885 sous le titre Frauenlob. Il a également peint une fresque au Bayerisches Nationalmuseum de Munich. Il meurt à Munich le 15 décembre 1903, à l'âge de 65 ans.





Armand Leleux


Armand Leleux, né Armand Hubert Simon Leleux le 10 juin 1818 à Paris et mort à Dardagny le 1er juin 1885, était un peintre français.

Il est le frère cadet du peintre Adolphe Pierre Leleux.

Élève d'Ingres, Armand Leleux l'accompagne en Italie en 1835. Il expose pour la première fois au Salon de Paris en 1839. En 1840, il est envoyé en Espagne pour réaliser des copies des maîtres espagnols. Il voyage beaucoup, en Espagne, en Italie, en Allemagne, puis s'installe en Suisse. En 1848, il épouse Louise-Émilie Giraud (1824-1885), Genevoise et peintre comme lui. Le couple vit alors entre Paris et Dardagny où les parents d'Émilie possèdent un petit château. Le couple y accueille de nombreux amis, parmi lesquels Jean-Baptiste Camille Corot, Théophile Gautier ou Eugène Sue. La couple a eu deux enfants, Hélène et Léon.

En 1864, Armand Leleux reçoit de S. M. le roi d'Italie la croix de chevalier de Saint Maurice et de Saint Lazare.

Comme son frère, Armand Leleux peint des scènes de genre folkloriques ou pittoresques dans un style réaliste. Mais il exécute aussi des tableaux plus intimistes représentant des intérieurs dans un style flamand ou hollandais.

- Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie Joseph-Déchelette, Roanne : Jeune petite fille à la tasse du chocolat
- Musée Bertrand de Châteauroux : Intérieur de cuisine du château de La Moustière (Indre), huile sur toile, 65 × 55 cm, acquisition 1882.