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Victor Gilbert


Victor Gabriel Gilbert, né le 13 février 1847 à Paris et mort le 21 juillet 1935 dans la même ville, était un artiste peintre français.

D'origine modeste, Victor Gilbert est placé en 1860 comme apprenti chez un peintre décorateur. Il suit, le soir, des cours d’art sous la direction du père Levasseur, à l’École de la Ville de Paris. Il débute au Salon des artistes français de 1873, avec deux toiles, Avant le bal et Les apprêts du diner. Vers la fin des années 1870, son goût pour le naturalisme s'affirme et il se tourne vers la peinture de genre avec des scènes de rues, de cafés, de marchés, en particulier celui des Halles. Il obtient une médaille de seconde classe au Salon de 1880 et une médaille d’argent à l’exposition universelle de 1889. Il devient sociétaire de la Société des artistes français en 1914.

Son travail devient populaire dans les années 1880, du fait que la maison Goupil & Cie, gros producteur d'estampes, traduit ses toiles en «chromos» photogravés, et les diffuse partout.

Victor Gilbert est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 18975, et reçoit le prix Léon Bonnat en 1926.

Durant la Belle Époque, les trottoirs de Paris étaient peuplés de marchands de toutes sortes. Témoin de son temps, Victor Gilbert s'intéresse à la stature et fierté des travailleurs des Halles, aux marchés de Paris, mais aussi de province. Ses bols de soupe fumante et autre bœuf dépecé, sa vision, sensible, témoigne aussi de la dureté de la vie quotidienne.

Les critiques de l’époque disent de lui «La peinture de Victor Gilbert chante le travail au grand jour (…) elle n’exalte que les labeurs honnêtes. Elle est vivante et bien moderne, pleine d’exubérance et de force, avec des raffinements et des délicatesses de tons d’une habilité et d’une souplesse qui sentent la maîtrise.»

Victor Gilbert aime tout autant peindre la fraîcheur et gaîté de l'enfance à Paris ou en province. Ses couleurs sont paisibles, reposante aux harmonies heureuses. Durant cette période, enfin le statut de l’enfant évolue. Le mariage arrangé fait place petit à petit au mariage par amour, qui va sacraliser le nouveau-né. Victor Gilbert peint remarquablement cette période de l'enfant-roi… qui croise celui qui mendie.

Primé au Salon des artistes français, reconnu comme un personnage illustre de son temps, Victor Gilbert est reçu dans les milieux mondains. Son élégance naturelle en fait un invité de choix. Il témoignera également de ces moments de fêtes qui marquèrent la Belle époque.

Il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris (19e division).




Enrique Paternina


Enrique Paternina García-Cid (Haro, 7 janvier 1866, 28 octobre 1910) était un peintre espagnol.

Membre d'une famille aisée, il se consacre au commerce du vin. En 1881, il remporte le premier prix de dessin de figures au lycée d'Orduña. Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando, à Madrid, avec Alejandro Ferrant comme professeur. En 1887, il se rend en Italie, parcourt le pays et s'installe dans la capitale en compagnie de Baldomero Sáenz et Mariano Barbasan. Un an plus tard, il rejoint l'Association artistique internationale de Rome. Avec son œuvre la plus célèbre, La visita de la madre al hospital («Visite de la mère à l'hôpital» (Museo de Bellas Artes de Badajoz, en dépôt au Museo del Prado), il obtient la médaille de deuxième classe à l'Exposition nationale des beaux-arts de 1892 et à l'Exposition d'art de Bilbao de la même année. Il participe à la Troisième exposition des beaux-arts et des industries artistiques de Barcelone en 1896, à laquelle Picasso participe également avec La primera comunión («Première communion»). Son œuvre se concentre sur des thèmes sociaux, sans pour autant négliger le paysage et la peinture de genre.





Henri Laurent-Desrousseaux


Henri Laurent-Desrousseaux, né à Joinville-le-Pont le 15 juillet 1862 et mort à Valmondois le 11 août 1906, était un peintre, céramiste et illustrateur français.

Henri Alphonse Louis Laurent naît à Joinville-le-Pont, alors dans le département de la Seine (aujourd’hui Val-de-Marne). Il est le fils de deux artistes-peintres: Henri Adolphe Louis Laurent (né à Valenciennes en 1830) et Lydie Adèle Laurent-Desrousseaux (née à Cherbourg en 1836).

Il entre en 1881 à l'École nationale supérieure des beaux-arts où il a comme professeur Émile Bin et Albert Maignan. Henri Laurent-Desrousseaux peint notamment des scènes religieuses et des paysages. Plusieurs de ses œuvres sont primées lors des Salons de Paris et aux expositions universelles de 1889 et 1900 à Paris. Selon le critique d'art Firmin Javel, Laurent-Desrousseaux est «un poète» et «un jeune artiste qui obtiendra également le plus vif succès» citant certaines de ses aquarelles (le Chemin de la ferme, la Plage, Dans les foins, la Combe d'Amorey), il considère qu’il s’agit «d’autant de pages exquises, autant d'impressions justes. Et quelle originalité dans le choix des modèles!». Pour un chroniqueur du quotidien Le Gaulois «Laurent-Desrousseaux est un jeune maître absolument; il possède un acquis singulier, il y a quelque chose de définitif, d'arrêté dans son œuvre. La Pharmacie de village avec, sous la lueur de la lampe, ses religieuses en cornette préparant les médicaments, est d'une impression reposante. Le pastel le Fond du jardin transporte dans un coin du Paradou de Zola. Les tons de ses chairs, de ses fleurs sont d'une délicatesse et d'une transparence inouïes».

Henri Laurent-Desrousseaux rencontre Camille Moreau-Nélaton (1840-1897), peintre et céramiste; elle est la mère du peintre et historien d'art Étienne Moreau-Nélaton. Il décide de s’adonner principalement à cette dernière discipline. Pour ses céramiques, il utilisera le pseudonyme de Henri-Léon Charles Robalbhen et créera des pièces qui seront très appréciées par le public.

En tant qu’illustrateur, Henri Laurent-Desrousseaux collabore à divers journaux, comme Le Figaro illustré, La Mode pratique. Il réalise des aquarelles pour des romans, comme celui d'Alphonse Daudet, le Trésor d'Arlatan ou Reine des bois, écrit par André Theuriet.

À la fin du dix-neuvième siècle, il partage un atelier avec ses parents rue Hippolyte-Lebas, dans le 9e. Henri Laurent-Desrousseaux s’installe ensuite à Valmondois, alors en Seine-et-Oise, aujourd’hui dans le Val-d'Oise, dans une maison paysanne où il fait construire un four de potier. Il y décède le 11 août 1906, à l’âge de 44 ans. Un beau bas-relief orne sa tombe dans le cimetière municipal de cette ville.






Sophie Gengembre Anderson


Sophie Gengembre Anderson (1823 - 10 mars 1903) est une peintre britannique de l'époque victorienne, née en France, qui a également été active en Amérique pendant de longues périodes. Elle s'est spécialisée dans les peintures de genre d'enfants et de femmes, typiquement dans des environnements ruraux. Elle a commencé sa carrière comme lithographe et peintre de portraits, collaborant avec Walter Anderson sur des portraits d'évêques épiscopaux américains. Son œuvre, Elaine, a été la première acquisition d'une femme artiste par une collection publique. Sa peinture No Walk Today a été achetée pour plus d'un million de livres sterling.

Anderson est née à Paris, fille de Charles Antoine Colomb Gengembre, architecte et artiste français, et de son épouse anglaise, Marianne Farey (1799-1883), fille de John Farey Sr. (1766-1826) et de son épouse Sophia Hubert (1770-1830). Ils se sont mariés à l'église St Pancras, à Londres, le 12 avril 1818.

Son père est né en 1790 et a commencé à travailler comme architecte à l'âge de 19 ans. Il s'occupe principalement de commandes municipales, comme l'hôtel des monnaies de la ville de Cassel, qu'il a conçu et construit à l'âge de 19 ans. Il est blessé lors de la révolution de 1830, le jour même de la naissance de son fils Philippe. La famille se rend alors à Londres, où Gengembre travaille comme architecte pour Charles Fourier. De retour en France, il poursuit son travail d'architecte et conçoit des écoles communales dans toute la France. La famille s'installe en Amérique et adopte le nom de famille Hubert, en raison des difficultés rencontrées par les gens pour prononcer leur nom de famille français. Après avoir déménagé à Cincinnati, dans l'Ohio, il s'installe à Manchester, en Pennsylvanie. En 1863, il a conçu l'hôtel de ville d'Allegheny «pro bono». Il cessa de parler anglais en signe de protestation après qu'on lui eut offert une part du gâteau que représentaient les coûts de construction exagérés. La famille Gengembre vécut à Paris pendant les premières années de la vie de Sophie, où son père fréquenta des artistes, des intellectuels et des acteurs, dont François Joseph Talma. De 1829 à 1843, les circonstances obligent la famille à quitter Paris et à s'installer dans une «région éloignée de la France». À l'âge de 17 ans, elle s'intéresse à l'art lorsqu'un portraitiste itinérant visite sa ville.

Elle a deux frères, Philip et Henry Son frère Philip a changé son nom en Philip Hubert, en utilisant le nom de jeune fille de sa grand-mère, et a été un architecte prospère à New York. Elle était largement autodidacte en art, mais a brièvement étudié la peinture de portrait avec Charles de Steuben vers 1843, alors qu'elle vivait avec des amis de la famille à Paris. Peu après le début de ses études, il partit pour la Russie et ne revint pas dans l'année prévue pour ses études. Elle noue des relations avec d'autres femmes artistes à l'école, où elle reçoit un peu plus d'enseignement.

La famille quitte la France pour les États-Unis afin d'échapper à la révolution de 1848 et s'installe d'abord à Cincinnati, dans l'Ohio, où elle rencontre son futur mari, l'artiste de genre britannique Walter Anderson. Son frère Henry P. Gengembre (né en 1825) est également un artiste, actif à Cincinnati au début des années 1850.

Ses portraits, figures et paysages bretons ont été exposés en octobre 1849 à la Western Art Union Gallery. Un ensemble de trois panneaux de scènes londoniennes victoriennes intitulé The Ladder of Love (L'échelle de l'amour) a également été exposé. Il est décrit comme suit: «La dame, dans son “mai de la vie” fleuri, attend dans le jardin de son père une entrevue volée avec son amant ; dans le deuxième panneau, on la voit saisie dans ses bras impatients, alors qu'il n'a pas encore quitté l'échelle sur laquelle il a grimpé le long du mur du jardin; dans le troisième, après avoir reçu et donné des preuves d'un amour inaltérable, elle marche à nouveau seule - belle dans la lumière enveloppante d'une lune d'été, heureuse dans l'assurance que la chaleur et le dévouement de son affection sont réciproques.»

En 1851, au moins quatre de ses illustrations ont été incluses dans les Historical Collections of the Great West de Henry Howe. Elle a collaboré avec Walter Anderson, son futur mari, sur des portraits d'évêques protestants épiscopaux et a réalisé d'autres portraits dans le cadre de son activité.

Elle vit ensuite à Manchester, en Pennsylvanie, avec ses parents, où elle aurait épousé Walter Anderson. Elle y travaille pour les chromolithographes Louis Prang & Company.

En 1854, les Anderson s'installent à Londres, où Sophie expose une nature morte de fruits, de légumes, de gibier et de poisson intitulée An American Market Basket à la Society of British Artists en 1855. Elle est considérée comme une «composition admirable» réalisée avec une «vérité surprenante». Ses œuvres de genre sont également exposées à la Royal Academy. Ils retournent en Pennsylvanie en 1858 pour un long séjour avec sa famille, au cours duquel elle expose à la Pittsburgh Artist's Association en 1859 et en 1860. Cette dernière année, elle et son mari exposent à la National Academy of Design. Elle s'installe à nouveau à Londres vers 1863.

Les œuvres d'Anderson ont été largement exposées, notamment à la Royal Academy, à la Royal Society of British Artists (RBA) et à la British Institution. Son œuvre, Elaine, a été l'un des premiers achats d'une femme artiste vivante dans une collection publique. Le marquis de Murrieta a offert le tableau A Fairy Messenger à une exposition de charité mixte en 1871.

Sa peinture à l'huile intitulée Foundling Girls at Prayer in the Chapel (milieu du XIXe siècle - fin du XIXe siècle) est exposée au Foundling Museum, ce qui correspond bien à la peinture de genre typique d'Anderson, qui représente des enfants et des femmes, et à l'objectif du musée. Le tableau représente les différents âges des enfants trouvés, leurs vêtements et fait référence aux aspects religieux de leur vie.

Pour gérer ses problèmes de santé, le couple s'installe sur l'île de Capri en 1871, où ils vivent, peignent et reçoivent la société dans une maison avec un grand jardin appelée Villa Castello. Capri était alors une colonie d'artistes. Parmi ses résidents figuraient Frederic Leighton, Walter McLaren, John Singer Sargent, Edouard Alexandre Sain et Jean Benner. Elle exposa à la Grosvenor Gallery entre 1878 et 1887. Anderson réalise des peintures de genre italiennes et néoclassiques, notamment des peintures de paysannes et d'enfants. À une époque où il était difficile pour les femmes de mener une carrière artistique fructueuse, ces peintures, généralement réalisées par des hommes, lui ont permis de mener une carrière fructueuse.

Le couple s'installe en Angleterre en 1894 et vit et peint à Wood Lane Cottage à Falmouth, en Cornouailles. Elle continue d'exposer ses œuvres à Londres. Le 11 janvier 1903, son mari Walter meurt et deux mois plus tard, le 10 mars 1903, elle meurt chez elle à Falmouth. Elle est enterrée au cimetière de Swanvale à Falmouth, dans la même tombe que son mari.


in reply to Portraits d'autrefois

L'une des œuvres les plus raffinées de Blanes


Appartenant à une collection privée, la photographie de ce tableau important de Juan Manuel Blanes est introuvable.

Il s'agit de la fille d'un capitaine espagnol qui est tombée amoureuse d'un Guarani.

Flor de Mburucuyá est le nom de la toile de Blanes, qui montre une adolescente adossée à un arbre et entourée d'une végétation luxuriante dominée par des fleurs bleues qui donnent son nom à l'œuvre. Tout indique que le grand artiste uruguayen a représenté ici la jeune protagoniste de la légende qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours et qui raconte l'histoire de la fille d'un capitaine espagnol tombé amoureux d'un chef guarani à l'époque de la conquête. L'histoire a des points communs avec Tabaré de Juan Zorrilla de San Martín.

Il s'agit d'une huile sur toile d'un mètre de large sur 1,30 mètre de haut, d'une lumière et d'une couleur extraordinaires, qui appartient à un important collectionneur privé, qui l'a acquise il y a plus de cinquante ans lors d'une vente aux enchères de l'ancienne maison Gomensoro y Castells. La toile est signée « JBlanes », un fait important en soi, car l'artiste compatriote n'apposait son nom que sur les œuvres dont il était pleinement satisfait et sur lesquelles il souhaitait être identifié.

Bien que la toile ne soit pas datée, on peut la situer entre 1878 et 1879, peu après que Blanes eut achevé son œuvre phare, Le débarquement des trente-trois orientaux, et avant qu'il n'entreprenne son deuxième voyage en Italie avec ses fils Juan Luis et Nicanor. Deux œuvres intéressantes de ce dernier seront vendues aux enchères le même jour : une marine et une peinture intitulée Campesina.

Ce tableau est envoutant, à cause de la beauté de la jeune femme.

https://marcapaisuruguay.gub.uy/subastan-en-montevideo-una-de-las-mas-refinadas-obras-de-blanes/#



Juan Manuel Blanes


Juan Manuel Blanes (8 juin 1830 - 15 avril 1901) est un peintre uruguayen de l'école réaliste.

Blanes est né à Montevideo, en Uruguay, en 1830. Il est élevé par sa mère, avec laquelle il déménage à la campagne au début de son adolescence. Blanes s'intéresse alors au dessin et, peu de temps après, il est engagé comme illustrateur pour un quotidien d'information de Montevideo, El Defensor de la Independencia Americana. Gagnant un revenu supplémentaire grâce à l'aquarelle, il retourne chez sa mère et, en 1854, crée son premier atelier.

Il épouse María Linari et, en 1855, le couple s'installe à Salto, où il travaille comme portraitiste. En 1857, ils s'installent à Concepción del Uruguay (de l'autre côté du fleuve Uruguay, en Argentine) et Blanes est chargé par le président argentin Justo José de Urquiza de réaliser un certain nombre de portraits, d'allégories et de paysages pour orner son estancia voisine, le Palacio San José. De retour à Montevideo en 1861, le talentueux peintre obtient une bourse du gouvernement uruguayen, qui lui permet de se rendre avec sa famille à Florence, en Italie, où il étudie sous la direction d'Antonio Ciseri jusqu'en 1864.

Cette expérience s'est révélée être une carte de visite précieuse pour Blanes, qui est devenu l'un des portraitistes les plus recherchés d'Uruguay. L'épidémie de fièvre jaune qui sévit à Buenos Aires en 1871 lui inspire sa première œuvre de renom, qu'il expose avec succès dans la ville en convalescence. Son portrait du héros de la guerre d'indépendance argentine, le général José de San Martín (La revue de Rancagua), réalisé en 1872, a également été un succès à Buenos Aires, et Blanes a été invité au Chili pour exposer cette représentation historique.

De retour en Uruguay, Blanes entreprend un portrait des « Trente-trois Orientaux », membres d'une avant-garde révolutionnaire dont l'insurrection contre les autorités brésiliennes a abouti à l'indépendance de l'Uruguay en 1828. L'exposition du portrait en 1877 a été suivie d'un second séjour de Blanes à Florence, où il a achevé La bataille de Sarandí, une représentation d'un autre événement marquant de l'histoire de la nation uruguayenne. Ces œuvres, ainsi que ses portraits bucoliques de la vie dans son pays natal, ne suscitent cependant pas l'intérêt qu'il escomptait en Italie, et les Blanes retournent à Montevideo au début des années 1880.

Blanes a repris son travail de portraitiste, qui est resté populaire auprès de la noblesse locale. L'un des plus remarquables est le portrait du président Máximo Santos, commandé par des amis du souverain en guise de cadeau. Le plus connu de cette dernière période est cependant Artigas en la Ciudadela, un hommage à l'un des premiers patriotes uruguayens les plus respectés, José Gervasio Artigas.

Ce succès est cependant suivi par la mort, en 1889, de la femme de Blanes, qui passe les deux années suivantes avec son fils cadet, Nicanor, à Rome, où s'est installé son fils aîné, Juan Luis.

Il retourne seul en Uruguay et continue à créer des œuvres d'art historiques et paysagères. Quelques années plus tard, Juan Luis perd la vie dans un accident et, en 1899, Nicanor disparaît à Pise. Blanes se précipite dans la ville toscane dans l'espoir de retrouver son fils, et une amie d'une précédente visite l'héberge dans sa maison. Après avoir cherché pendant près de deux ans, Blanes, âgé de 70 ans, est mort dans la résidence Vía di Mezzo de Mme Manetti.

La ville de Montevideo a créé le Musée municipal des beaux-arts, et l'a nommé en son honneur, en 1930; un grand nombre de ses œuvres les plus connues sont également exposées au Musée national des arts visuels. La statue du général José Gervasio Artigas à Washington D.C., basée sur le portrait de Blanes, a été coulée en bronze en Uruguay pendant la Seconde Guerre mondiale en guise de cadeau aux États-Unis.



Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.


Rien ne permet d'affirmer que cette citation est bien du Mahatma Gandhi car elle n'est jamais sourcée. Le plus ancien ouvrage qui l'attribue à Gandhi date de 1960:

https://www.google.fr/books/edition/The_Ladies_Home_Journal/QIRpzed460QC?hl=fr&gbpv=0

Je la considère donc comme apocryphe.

Il est difficile de retrouver l'origine de ces paroles. Elles ont souvent été vues comme un proverbe. Mais les deux phrases semblent avoir des origines différentes. La première phrase pourrait venir d'Héraclide de Lembos (IIe siècle av. J. -C.).

On peut aussi attribuer cette citation au philosophe de l'antiquité Bias de Priène (VIe siècle av. J. -C.) ou à l'auteur de "L'Imitation de Jésus" (du XIVe siècle).

«Les Agrigentins s'amusent comme s'ils devaient mourir demain, et ils bâtissent des maisons comme s'ils devaient vivre toujours.» Héraclide de Lembos, d'après "Vies et doctrines des philosophes de l'antiquité" de Diogenes Laërtius

Paroles (sentences) de Bias de Pirène rapportées par l'abbé Philippe-Louis Gérard dans "Leçons de l'histoire" (1787):

Tandis que vous êtes jeune, disait-il, travaillez à acquérir la sagesse; car c'est le seul bien réel, et dont la possession soit assurée.
Étudiez à loisir ceux que vous voulez mettre au nombre de vos amis: qu'ils soient tels que vous n'ayez pas à rougir du choix que vous en aurez fait, et considérez leur vie comme faisant partie de votre propre gloire.
Les honnêtes gens sont très rares. Les méchants et les fous sont en nombre infini.
Ne vous pressez pas de parler: c'est une marque de folie.
Aimez la prudence, et n'oubliez pas que rien n'est plus opposé aux conseils qu'elle nous donne, que la précipitation et la colère.
C'est une maladie d'esprit que de souhaiter des choses impossibles; comme c'est une maladie du cœur de ne pas se souvenir de la peine des autres.
Vivez toujours comme pouvant vivre longtemps, et comme pouvant aussi mourir à tout instant.

https://www.google.fr/books/edition/Oeuvres_compl%C3%A8tes_publi%C3%A9es_par_M_l_abb/GBOmUEP0bE8C?hl=fr&gbpv=0

«Vous devriez vous comporter dans toutes vos actions et dans toutes vos pensées comme si vous deviez mourir aujourd'hui.» Thomas a Kempis (1380-1471) ?, L'Imitation de Jésus-Christ

https://www.google.fr/books/edition/L_Imitation_de_J%C3%A9sus_Christ_traduction/GYVkatQ1Y2YC?hl=fr&gbpv=0


|Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.|



Il y a ce qui nous tourmente plus qu'il n'est nécessaire, ce qui nous tourmente avant qu'il soit nécessaire, ce qui nous tourmente alors que ce n'est absolument pas nécessaire. Notre douleur, nous l'augmentons, nous l'anticipons, nous l'inventons.


Citation extraite d'une traduction moderne non fidèle de la XIIIe Lettre de Sénèque à Lucilius (63-64 après J.-C.). On l'a trouve dans l'ouvrage "La Sagesse antique" d'Annie Collognat (2010).

Le portrait n'est toujours pas celui de Sénèque, mais peut-être celui d'Hésiode.

Extrait de la XIIIe Lettre de Sénèque à Lucilius (63-64 après J.-C.):

Toutefois, si bon te semble, accepte de moi de nouveaux moyens de résistance. Il y a, ô Lucilius, plus de choses qui font peur qu'il n'y en a qui font mal, et nos peines sont plus souvent d'opinion que de réalité. Je te parle ici le langage non des stoïciens, mais de l'autre école, moins hardie. Car nous disons, nous, que tout ce qui arrache à l'homme la plainte ou le cri des douleurs, tout cela est futile et à dédaigner. Oublions ces doctrines si hautes et néanmoins si vraies: ce que je te recommande, c'est de ne pas te faire malheureux avant le temps; car ces maux, dont l'imminence apparente te fait pâlir, peut-être ne seront jamais, à coup sûr ne sont point encore. Nos angoisses parfois vont plus loin, parfois viennent plus tôt qu'elles ne doivent; souvent elles naissent d'où elles ne devraient jamais naître. Elles sont ou excessives, ou chimériques, ou prématurées. Le premier de ces trois points étant controversé et le procès restant indécis, n'en parlons pas quant à présent. Ce que j'appellerais léger, tu le tiendrais pour insupportable; et je sais que des hommes rient sous les coups d'étrivières, que d'autres se lamentent pour un soufflet. Plus tard nous verrons si c'est d'elles-mêmes que ces choses tirent leur force ou de notre faiblesse.


|Il y a ce qui nous tourmente plus qu'il n'est nécessaire, ce qui nous tourmente avant qu'il soit nécessaire, ce qui nous tourmente alors que ce n'est absolument pas nécessaire. Notre douleur, nous l'augmentons, nous l'anticipons, nous l'inventons.|






Henry Herbert La Thangue


Henry Herbert La Thangue (19 janvier 1859 - 21 décembre 1929) était un peintre réaliste anglais de paysages ruraux associé à l'école de Newlyn.

La Thangue est né à Croydon, dans le Surrey, une banlieue de Londres, et a été scolarisé au Dulwich College où il a rencontré ses collègues peintres Stanhope Forbes et Frederick Goodall. Il étudie la peinture d'abord à la Lambeth School of Art, puis, de 1874 à 1879, à la Royal Academy de Londres, où il remporte une médaille d'or pour son travail en 1879. Il obtient alors une bourse prestigieuse de trois ans dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme à l'École des Beaux-Arts de Paris. La Thangue y subit l'influence des paysagistes de plein air de l'école de Barbizon, tels que Bastien-Lepage et Dagnan-Bouveret, bien que son professeur soit très critique à l'égard de ce mouvement.

Entre 1881 et 1882, La Thangue peint sur la côte bretonne (une de ses œuvres de cette période est La cour du constructeur de bateaux), puis à Donzère dans la vallée du Rhône (1883). Il devient membre du Royal Institute of Oil Painters en 1883. Il retourne en Angleterre en 1886 et expose à la Royal Academy, à la Royal Society of British Artists (RBA), à la Grosvenor Gallery, à la New Gallery, au Royal Institute of Oil Painters et dans de nombreuses galeries régionales. Il participe à une tentative avortée de réforme de la Royal Academy, en aidant à fonder le New English Art Club (NEAC), un club rival, et en y exposant ses œuvres.

À la fin des années 1880, La Thangue s'installe à South Walsham dans le Norfolk. Une peinture de cette période, Return of the Reapers (1886), reflète son intérêt pour la photographie et les représentations photoréalistes. Au début des années 1890, il s'installe à Bosham, dans le Sussex, où il poursuit ses peintures de genre rurales à grande échelle, dont certaines se révèlent controversées. En 1896, la Tate acquiert L'homme à la faux. En 1898, il est nommé associé de la Royal Academy, dont il devient membre à part entière en 1912.

La Thangue finit par s'installer à Haylands, à Graffham, dans le Sussex, mais il passe également beaucoup de temps à peindre en Provence (après 1901), en Ligurie (1903-11) et dans les îles Baléares. Ses paysages d'Europe méridionale ont fait l'objet d'une exposition commerciale à succès aux Leicester Galleries de Londres, juste avant le début de la Première Guerre mondiale.

En 1929, il aurait été profondément affecté par la perte de deux de ses tableaux lors du naufrage du navire Manuka qui les transportait au large des côtes néo-zélandaises. La même année, il meurt à Londres le 21 décembre. Le 26 décembre, les tableaux ont été retrouvés près de Long Point, en Nouvelle-Zélande, en assez bon état.

Kate, l'épouse de La Thangue, est décédée le 22 septembre 1940, laissant un legs de cinq œuvres de La Thangue à des collections d'art publiques australasiennes: Fontaine de village, Bateaux de pêche provençaux et Pluviers sur les marais à la Robert McDougall Art Gallery de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, et Le déversoir et Les ramasseurs de bois à l'Art Gallery of Western Australia, à Perth.







Carl Schlesinger


Carl Schlesinger (1825-1893) est un peintre de genre et de paysage suisse-allemand. Il est le frère du peintre Felix Schlesinger.

Schlesinger commence son apprentissage de la peinture à Hambourg, avec Gerdt Hardorff et Hermann Kauffmann, et le poursuit en 1844 à l'Académie de Prague avec Christian Ruben.

En 1850, il se rend à Anvers, où il termine son apprentissage. Depuis 1852, il vit à Düsseldorf, où son frère Felix, qui est comme lui affecté à l'école de Düsseldorf, a suivi une formation à l'académie et auprès de Rudolf Jordan.

Depuis 1852, il vit à Düsseldorf, où son frère Felix, qui est comme lui affecté à l'école de Düsseldorf, a suivi une formation à l'académie et auprès de Rudolf Jordan.

De là, il effectue de nombreux voyages d'études. De 1852 à 1893, Schlesinger fait partie de l'association d'artistes Malkasten. Il est également membre de l'association des artistes de Hambourg depuis 1832.

Les œuvres de Schlesinger sont notamment exposées à la Kunsthalle de Hambourg, au Mueseo Revoltella de Trieste et à la galerie de l'Académie des beaux-arts de Vienne.



Felix Schlesinger


Felix Schlesinger (né le 9 octobre 1833 à Hambourg, mort en 1910) est un peintre de genre allemand de l'école de Düsseldorf. Il est le frère du peintre Carl Schlesinger.

Felix Schlesinger est né dans une famille de peintres. En 1848, il reçoit sa première formation artistique auprès de Friedrich Heimerdinger dans sa ville natale de Hambourg, puis à Anvers, à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf et à Paris. Entre 1861 et 1863, il travaille principalement à Francfort-sur-le-Main, avant de s'installer définitivement à Munich. Il s'y établit progressivement comme peintre de genre et expose régulièrement ses tableaux à Munich, Dresde, Vienne et Berlin. Schlesinger se consacre principalement à la vie de famille et aux enfants à la campagne. Bien que l'on sache peu de choses sur sa vie privée, les représentations des enfants dans ses tableaux suggèrent que Schlesinger était lui-même un mari et un père, et que ses propres enfants peuvent être vus dans les tableaux. Au fil des ans, les mêmes enfants apparaissent à différents âges de leur vie, ce qui pourrait donner une indication de la date à laquelle les tableaux ont été peints. À ses débuts, ses œuvres s'orientent vers le langage narratif de ses premiers professeurs, puis il adopte un style plus réaliste. Après s'être installé à Munich, son œuvre devient de plus en plus naturaliste et expressive. Schlesinger est mort en 1910 à l'âge de 77 ans. Ses représentations humoristiques et sensibles de la vie quotidienne des enfants ont séduit de nombreux collectionneurs, en particulier au Royaume-Uni et aux États-Unis, et ses peintures sont encore très populaires de nos jours. En outre, ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques, notamment au Stedelijk Museum d'Amsterdam, à la Kunsthalle de Hambourg et au Milwaukee Art Museum dans l'État américain du Wisconsin.





Fritz Sonderland


Fritz Sonderland, né le 20 septembre 1836 à Düsseldorf et mort le 13 juin 1896 dans la même ville, était un peintre et graphiste allemand de l'école de Düsseldorf.

Fils du célèbre peintre, graveur, illustrateur et lithographe de Düsseldorf Johann Baptist Sonderland, il commença par suivre une formation d'ingénieur. De 1853 à 1861, il suivit son père et étudia à l'académie des arts de Düsseldorf, où il se lia d'amitié avec les peintres de genre Hubert Salentin, Friedrich Hiddemann et Ernst Bosch. Ses professeurs étaient Josef Wintergerst dans la classe élémentaire, Theodor Hildebrandt dans la classe préparatoire et, à partir de 1858, Karl Ferdinand Sohn et Eduard Bendemann dans la classe de composition ou de maître. S'y ajoutaient Karl Mosler (histoire de l'art), Heinrich Mücke (anatomie et enseignement des proportions) ainsi que Rudolf Wiegmann (école de construction).

C'est dans l'atelier de Hiddemann qu'il poursuit sa formation de peintre de tableaux de genre anecdotiques. Il entreprit des voyages sur le Rhin et la Moselle, en Westphalie, dans la Forêt-Noire et dans la Schwalm. Ses compositions, pour la plupart ironiques et humoristiques, devinrent extrêmement populaires et présentent dans leur conception des références évidentes aux œuvres de Hiddemann et de Benjamin Vautier. Dès le début des années 1860, ses œuvres furent présentées dans des expositions à Düsseldorf, Berlin, Munich (diplôme en 1876) et dans de nombreuses autres villes allemandes, mais aussi à Vienne, Glasgow, Londres (médaille en 1874), et Chicago (exposition d'art de l'Exposition universelle de 1893). Grâce à des reproductions dans les journaux de divertissement très répandus de l'époque - entre autres «Daheim», «Die Gartenlaube», «Der Salon», «Illustrirte Zeitung» ou «Über Land und Meer» - il a atteint une grande notoriété. S'il n'était pas aussi connu que son père de son vivant, ses tableaux jouissent encore aujourd'hui d'une popularité durable auprès des maisons de vente aux enchères.

Sonderland a résidé et travaillé toute sa vie à Düsseldorf et a fait partie de l'association d'artistes Malkasten (KVM) ainsi que de l'association académique d'artistes «Orient».



Le mariage c'est pas la mer à boire, mais la belle-mère à avaler.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais de l'extrait d'une blague qui a circulé dans les années 1980.

https://www.google.fr/books/edition/200_histoires_dr%C3%B4les_pour_briller_dans/2GhYDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=0

Insistez sur le fait étonnant que la plupart des êtres humains ont, auront, ou ont déjà eu des beaux-parents. Pour certains, c'est une révélation, bien qu'il s'agisse d'une situation universelle.
Ne leur dites pas que:
- Le mariage, ce n'est pas la mer à boire mais la belle-mère à avaler.
Mais que:
- Pour vivre heureux avec sa femme, il est essentiel d'apprécier sa belle-mère.


|Le mariage c'est pas la mer à boire, mais la belle-mère à avaler.|




Gustaf Cederström


Gustaf Olof Cederström est un peintre, né le 12 avril 1845 à Stockholm en Suède et mort le 20 août 1933 dans la même ville.

Il est connu pour Les Funérailles de Charles XII de Suède (1878) et la Bataille de Narva (1910).

Cederström s'enrôla dans l'armée et devint sous-lieutenant d'un régiment de chasseurs à pied en Värmland. Il prit des cours de dessin auprès de Ferdinand Fagerlin à Düsseldorf et de Léon Bonnat à Paris, où il se lia avec son compatriote Nils Forsberg, et décida de se consacrer entièrement à l'art pictural.

Sa création intitulée le Retour des cendres de Charles XII suscita une grande émotion en 1878, et eut plus tard les honneurs de l’Exposition universelle de Paris. Le Grand-duc Constantin en fit l'acquisition, mais à la suite d'une collecte nationale, elle fut rachetée par le Nationalmuseum de Stockholm, qui ne disposait jusqu'alors que d'une copie. Cederström se consacra intensément au concours lancé pour l’exposition de la halle aux marches de ce musée et obtint le premier prix avec Anschaire de Brême prêchant la doctrine chrétienne, bien que Carl Larsson obtînt le contrat final pour les fresques.

Outre ses scènes historiques, Cederström peignit surtout des portraits et les scènes militaires.

Membre de l’Académie royale des arts de Suède en 1878, il fut successivement professeur (1887) puis directeur (1899) des classes de l’Académie. Cederström menait la délégation suédoise lors des expositions de 1888 à Copenhague, de 1896 à Berlin et de 1901 à Munich. Il fait partie de la délégation suédoise aux fêtes du millénaire normand à Rouen en 1911.




Émile Béranger


Jean-Baptiste Antoine Emile Béranger, né à Sèvres le 31 août 1814, où il est mort le 21 mai 1883, est un peintre de genre français.

Charles Béranger est le fils d'Antoine Béranger, peintre à la manufacture de Sèvres et le frère des peintres Suzanne Estelle Apoil, née Béranger et de Charles Béranger.

Il obtient une 3e médaille en 1846.




Berthold Woltze


Berthold Woltze, né le 24 août 1829 à Havelberg et décédé le 29 novembre 1896 à Weimar au sein de l'Empire allemand, est un illustrateur et un peintre portraitiste allemand.

Berthold Woltze naît à Havelberg en 1829. Après des études d'art à Berlin, Rome et Paris, il devient peintre et se spécialise dans la réalisation de portraits et la peinture de scènes de genre. Il enseigne notamment à l'école des beaux-arts de Weimar et travaille comme illustrateur pour l'hebdomadaire Die Gartenlaube entre 1871 et 1878.

Il est le père du peintre et architecte Peter Woltze (de) (1860-1925). Il décède à Weimar en 1896.

Ces œuvres sont notamment visibles ou conservées au musée historique allemand de Berlin.




Seymour Joseph Guy


Seymour Joseph Guy (1824-1910) était un peintre américain de romances et de portraits.

Il est né et a été formé à Londres, mais s'est installé à New York, où il est connu pour ses œuvres de genre. Il se forme pendant quatre ans auprès du portraitiste Ambrosini Jerôme et épouse la fille d'un graveur, Anna Maria Barber, avant de s'installer à New York en 1854. Il est membre du Sketch club et se lie d'amitié avec John George Brown, et tous deux commencent à peindre des œuvres de genre représentant des enfants, probablement inspirés par les leurs, puisque Guy en a finalement neuf.

Il est l'un des fondateurs de l'American Watercolor Society et membre de la National Academy of Design, de l'Artists' Fund Society, de l'Artists' Mutual Aid Society et de la Century Association. Il meurt à son domicile de New York le 10 décembre 1910.



Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi morale.


Citation légèrement déformée ("loi" au lieu de "loi morale") extraite de "Fondements de la Métaphysique des mœurs" d'Emmanuel Kant (1785).

Le portrait utilisé dans le tweet de Cohérence n'est toujours pas celui d'Emmanuel Kant, mais de Friedrich Heinrich Jacobi.

Une loi humaine n'a pas à être systématiquement un objet de respect. On retrouve dans ce texte toute la dureté et la froideur de la morale de Kant. Nous sommes dans le légalisme. L'amour altruiste, gratuit, sera toujours supérieur à une loi humaine, aussi juste soit elle.

Extrait de "Fondements de la Métaphysique des mœurs" d'Emmanuel Kant (1785):

Des deux propositions précédentes je déduis cette troisième comme conséquence: le devoir est la nécessité de faire une action par respect pour la loi. Je puis bien avoir de l'inclination, mais jamais du respect pour l'objet qui doit être l'effet de mon action, précisément parce que cet objet n'est qu'un effet et non l'activité d'une volonté. De même je ne puis avoir du respect pour une inclination, qu'elle soit la mienne ou celle d'un autre; je ne puis que l'agréer dans le premier cas et quelquefois l'aimer dans le second, c'est-à-dire la regarder comme favorable à mon propre intérêt. Il n'y a que ce qui est lié à ma volonté comme principe, et non comme effet, ce qui ne sert pas mon inclination mais en triomphe, ou du moins l'exclut entièrement de la délibération, et, par conséquent, la loi, considérée en elle-même, qui puisse être un objet de respect et en même temps un ordre. Or, si une action faite par devoir exclut nécessairement toute influence des penchants, et par là tout objet de la volonté, il ne reste plus rien pour déterminer la volonté, sinon , objectivement, la loi, et, subjectivement, le pur respect pour cette loi pratique, par conséquent cette maxime qu'il faut obéir à cette loi, même au préjudice de tous les penchants.

|Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi morale.|



La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice.


Citation méchamment déformée extraite de l'ouvrage "Traité politique" de Baruch Spinoza (1677).

Ce texte est un monument d'hérésies!

La volonté générale n'a jamais été la Volonté de Dieu. Par conséquent, le péché est indépendant de la volonté générale.

Extrait de l'ouvrage "Traité politique" de Baruch Spinoza (1677):

Un État où les sujets ne prennent pas les armes par ce seul motif que la crainte les paralyse, tout ce qu'on en peut dire, c'est qu'il n'a pas la guerre, mais non pas qu'il ait la paix. Car la paix, ce n'est pas l'absence de guerre; c'est la vertu qui naît de la vigueur de l'âme, et la véritable obéissance (par l'article 19 du chapitre II) est une volonté constante d'exécuter tout ce qui doit être fait d'après la loi commune de l'État. Aussi bien une société où la paix n'a d'autre base que l'inertie des sujets, lesquels se laissent conduire comme un troupeau et ne sont exercés qu'à l'esclavage, ce n'est plus une société, c'est une solitude.


Article 19 du chapitre II:
Ainsi donc le péché ne se peut concevoir que dans un ordre social où le bien et le mal sont déterminés par le droit commun, et où nul ne fait à bon droit (par l'article 16 du présent chapitre) que ce qu'il fait conformément à la volonté générale. Le péché, en effet, c'est (comme nous l'avons dit à l'article précédent) ce qui ne peut être fait à bon droit, ou ce qui est défendu par la loi; l'obéissance, au contraire, c'est la volonté constante d'exécuter ce que la loi déclare bon, ou ce qui est conforme à la volonté générale.

Article 16 du chapitre II:
Partout où les hommes ont des droits communs et sont pour ainsi dire conduits par une seule âme, il est certain (par l'article 13 du présent chapitre) que chacun d'eux a d'autant moins de droits que les autres ensemble sont plus puissants que lui, en d'autres termes, il n'a d'autre droit que celui qui lui est accordé par le droit commun. Du reste, tout ce qui lui est commandé par la volonté générale, il est tenu d'y obéir, et (par l'article 4 du présent chapitre) on a le droit de l'y forcer.

Article 13 du chapitre II:
Si deux individus s'unissent ensemble et associent leurs forces, ils augmentent ainsi leur puissance et par conséquent leur droit; et plus il y aura d'individus ayant aussi formé alliance, plus tous ensemble auront de droit.

Article 4 du chapitre II:
Par droit naturel j'entends donc les lois mêmes de la nature ou les règles selon lesquelles se font toutes choses, en d'autres termes, la puissance de la nature elle-même; d'où il résulte que le droit de toute la nature et partant le droit de chaque individu s'étend jusqu'où s'étend sa puissance; et par conséquent tout ce que chaque homme fait d'après les lois de la nature, il le fait du droit suprême de la nature, et autant il a de puissance, autant il a de droit.


http://www.spinozaetnous.org/telechargement/TP.pdf


|La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice.|



Ne coupe pas l'arbre qui te donne de l'ombre.


J'ai trouvé la plus ancienne trace de cet adage dans le roman western "Vulture Valley" de Tom West (1951). Il est vrai que le personnage qui l'a cité a dit qu'il était d'un ami arabe. 🤭


|Ne coupe pas l'arbre qui te donne de l'ombre.|