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Johann Georg Meyer


Johann Georg Meyer von Bremen (28 octobre 1813 Brême, Allemagne - 4 décembre 1886 Berlin), communément connu sous le nom de Meyer von Bremen, était un peintre allemand spécialisé dans les scènes bibliques, paysannes et familiales.

Meyer est le fils de Johann Georg Meyer, boulanger. Sa mère a une pratique religieuse stricte. À Brême, il suit des cours de dessin. À partir de 1833, il étudie à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf. En plus de Wilhelm von Schadow, Karl Ferdinand Sohn en particulier y est son professeur. Meyer acquiert les compétences manuelles nécessaires pour pouvoir vivre de la vente de ses peintures, mais il échoue d'abord. De 1841 à 1852, il a son propre atelier à Düsseldorf. À partir de 1841, Meyer mène des études approfondies sur la culture Schwalm (de) à Schrecksbach. En 1843, il devient membre honoraire de l'Association des artistes de Brême (de). Lors de ses voyages à Bruxelles et à Anvers, Meyer découvre les œuvres de Peter Paul Rubens et d'Anthony van Dyck. Le 25 novembre 1851, il épouse à Brême la cantatrice Juliane Henriette Beer (née le 21 avril 1826 à Stockholm, morte le 22 mars 1910 à Berlin), fille du maître de chapelle Johann Adolph Ferdinand Beer (1792-1864) et de la chanteuse Marie Julie Henriette Grund (vers 1793–1861). Le cercle d'amis proches du couple comprend les peintres Hans Fredrik Gude et Adolph Tidemand, Wilhelm Camphausen, Andreas et Oswald Achenbach et Caspar Scheuren.

Lorsque son tableau La Prière d'une veuve reçoit la petite médaille d'or à l'exposition académique de Berlin, Meyer s'installe à Berlin en août 1852, où il devient professeur et ouvre plus tard un atelier. La vente de ses œuvres va de mieux en mieux : en 1838, il ne reçoit que 19 thalers et 25 gros pour le tableau Mère et enfant, tandis qu'en 1886 son dernier tableau La Chérie rapporte 25 000 mark à Berlin.

Meyer est particulièrement populaire auprès des émigrants en Amérique. Son œuvre La Lettre se trouve au Metropolitan Museum of Art de New York1. En 1854, le roi de Prusse le nomme professeur à l'académie des beaux-arts de Berlin.

Johann Georg Meyer est l'auteur d'environ 1 000 œuvres. À sa mort en 1886, il est enterré à l'ancien cimetière Saint-Matthieu de Schöneberg. En 1938-1939, dans le cadre des plans d'Albert Speer pour un axe nord-sud, sa tombe comme environ 15 000 autres tombes sont déplacées dans le cimetière de Stahnsdorf, où elle se trouve encore aujourd'hui.




Gaetano Chierici


Gaetano Chierici né à Reggio d'Émilie le 1er juillet 1838 et mort dans la même ville le 16 janvier 1920, est un artiste peintre italien principalement influencé par les Scènes de genre du mouvement néo-classique.

Né à Reggio d'Émilie, Chierici va étudier à l'École des beaux-arts de Reggio d'Émilie pour une période d'un an entre 1850 et 1851. Il poursuit ensuite ses études à Modène et à Florence avant de compléter ses études à Bologne sous la tutelle de Giulio Cesare Ferrari, peintre néo-classique. Il subira l'influence de nombreux artistes de son entourage dans ses jeunes années comme Alfonso Chierici, son frère, et Adeodato Malatesta mais sera plutôt animé par les prouesses des peintres du mouvement des Macchiaioli. C'est vers la fin des années 1860 que Chierici se spécialisa dans les scènes de genre. Sa participation dans les expositions des beaux-arts de l'Académie des beaux-arts de Brera en 1869 le rend célèbre, mais, son œuvre décline aussi à cette époque par une certaine répétition dans ses œuvres. Il fut aussi directeur de l'École de Dessin des Travailleurs de Reggio d'Émilie de 1882 à 1907 et son premier maire socialiste de 1900 à 1902.




Henri-Pierre Picou


Henri-Pierre Picou (Nantes 27 février 1824 - 17 juillet 1895) est un peintre français. Son œuvre commence par des portraits et des sujets historiques classiques, mais il passe ensuite à des thèmes allégoriques et mythologiques.

Peintre académique, il est l'un des fondateurs de l'école néo-gréco, avec ses amis Gustave Boulanger, Jean-Léon Gérôme et Jean-Louis Hamon, également peintres académiques. Tous ont étudié dans les ateliers de Paul Delaroche et plus tard de Charles Gleyre. Le style de Picou est nettement influencé par Gleyre. Alors que le reste du groupe peint généralement des sujets classiques et mythologiques, Picou reçoit également des commandes de grandes fresques religieuses pour de nombreuses églises, dont l'église Saint-Roch.

Il fait ses débuts artistiques au Salon de 1847. L'année suivante, il reçoit une médaille de deuxième classe pour son tableau Cléopâtre et Antoine sur le Cydnus. Également connu sous le nom de Cléopâtre sur le Cydnus, ce tableau est généralement considéré comme le chef-d'œuvre de Picou. Cette exposition au Salon de 1848 a fait l'objet d'un article du critique Théophile Gautier, qui a estimé que le sujet était trop ambitieux, mais a également déclaré que «tel qu'il est, il donne le meilleur espoir pour l'avenir du jeune artiste, et se classe parmi les sept ou huit tableaux les plus importants du Salon» En 1875, le tableau a été exposé à New York, et a ensuite trouvé refuge sur les murs d'une galerie d'art privée à San Francisco.

Picou possédait un grand atelier à Paris, boulevard de Magenta, qui lui permettait de travailler sur ses vastes fresques. Sa popularité ne cesse de croître et il remporte le deuxième prix de Rome en 1853 pour son tableau Jésus chassant les vendeurs du Temple, ainsi qu'une autre médaille de deuxième classe pour son tableau du Salon en 1857. Dès ses débuts en 1847, il fut un habitué du Salon, exposant presque chaque année jusqu'à sa dernière exposition en 1893. On a dit de lui qu'il était le peintre le plus en vogue vers la fin du Second Empire français.





Charles West Cope


Charles West Cope (28 juillet 1811, à Leeds - 21 août 1890, à Bournemouth) était un peintre anglais de l'ère victorienne, spécialisé dans les scènes de genre et d'histoire, ainsi qu'un graveur. Il a peint plusieurs fresques à la Chambre des Lords à Londres.

Cope est né à Park Square à Leeds, fils de Charles Cope, peintre de paysages à l'aquarelle et professeur d'art. Il reçoit le prénom «West», d'après celui d'un peintre célèbre, Benjamin West, et sa sœur unique Ellen, le deuxième prénom «Turner», d'après J. M. W. Turner - les deux peintres étant des amis de son père. Sa mère, une artiste aquarelliste «amateur douée», est décédée peu après la naissance de Charles.

Enfant, Charles est envoyé dans un pensionnat à Camberwell, à Londres, puis à «l'école de Terry» (sic) à Great Marlow, où il est victime de brimades et se casse le coude, ce qui le laisse avec un bras tordu à vie. Il est ensuite allé à la Leeds Grammar School, où il a souffert des attentions d'un professeur cruel.

En 1827, le père de Cope est tué dans un accident de diligence. La même année, il entre à la Sass's Academy de Bloomsbury, à Londres, et en 1828, il devient élève de la Royal Academy. Il obtient une médaille d'argent de la Society of Arts en 1829, une deuxième médaille à la Royal Academy Life School, et donc une bourse d'étudiant à vie. Pendant son séjour à Sass, il se lie d'une amitié durable avec Francis Cary et Charles Stonhouse. Vers 1830, il loge dans Great Russell Street, à Bloomsbury, près du British Museum.

En 1832, Cope se rend à Paris et exerce son art en copiant les vieux maîtres du Louvre, tels que Titien, Rembrandt et d'autres. En 1833, il expose pour la première fois à la Royal Academy - un tableau intitulé L'âge d'or. En septembre de la même année, il se rend en Italie, où il passe deux ans, gagnant sa vie en partie en peignant des tableaux sur commande. Son tableau Le premier-né est achevé à Florence et exposé à la British Institution.

De retour en Angleterre, Cope loge dans Newman Street, à Londres, puis s'installe au 1 Russell Place, où son propriétaire et sa famille deviennent ses modèles. C'est là qu'il peint Paolo et Franceses et Osteria di Campagna, qui sont exposés à la Royal Academy en 1837 et 1838 respectivement, et vendus peu après pour une somme considérable. En 1839-1840, il peint un grand retable (16 pieds sur 10) pour l'église St George, à Leeds, qui est exposé à la Royal Academy en 1840.

Cope fonde une société d'artistes appelée « The Etching Club » qui comprend des artistes tels que William Holman Hunt, Richard Redgrave et Samuel Palmer. Le club publie plusieurs livres d'eaux-fortes illustrant divers thèmes d'auteurs connus tels que «Le village désert» de Goldsmith, les sonnets de Shakespeare et «L'Allegro» et « Il ponseroso » de Milton.

Le 1er septembre 1840, Cope épouse Charlotte Benning, la fille d'un chirurgien ayant un grand cabinet à la campagne. Ils vécurent d'abord dans des logements meublés loués à Lisson Grove, à Londres, puis déménagèrent dans une maison à Kensington (que Cope avait lui-même commandée) en 1841. Cette même année, son tableau Poor Law Guardians : Board-day application for bread a été exposée à la Royal Academy.

En 1843, son dessin «Le premier procès devant jury» lui vaut un prix de 300 livres. En 1844, il soumet un autre dessin intitulé «Rencontre de Jacob et Rachel» et fait partie des six peintres chargés en juillet de la même année de préparer des dessins préliminaires, des esquisses en couleur et des spécimens de peinture à fresque pour la décoration de la Chambre des Lords. Il reçoit également 400 livres pour son dessin du Prince Henry reconnaissant l'autorité du juge Gascoigne. Cope reçut la commande d'exécuter ce dessin en fresque, ainsi qu'un autre représentant Édouard le Prince Noir recevant l'Ordre de la Jarretière. Ces commandes, ainsi que d'autres, ont amené Cope à peindre des fresques à la Chambre des Lords pendant plusieurs années. Il est également élu associé de la Royal Academy (ARA) en 1843.

En 1848, il devient académicien royal (RA) après avoir exposé une grande œuvre intitulée Cardinal Wolsey's Reception at Leicester Abbey (Réception du cardinal Wolsey à l'abbaye de Leicester). Cette année-là, il travaille sur les fresques de Griselda et Lara sur le mur de la salle d'attente supérieure de la Chambre des Lords. En 1849, il expose une peinture intitulée Le premier-né, qui est ensuite gravée pour l'Art Union de Londres. Cette année-là, il voyage en Italie et en Allemagne afin d'améliorer ses connaissances et sa technique de la peinture à fresque. Il rend visite à Peter von Hess à Munich, qui travaille sur une fresque de la basilique Saint-Boniface.

En 1850, Cope expose « King Lear and Cordelia » à la RA et, en 1851, «The Sisters» et «Laurence Saunders's Martyrdom». En 1852, il peint le «Mariage de Griselda» et en 1853, «Othello relatant ses aventures à Dessdemona». La même année, il tombe gravement malade à cause d'une tumeur interne. En 1854, il expose «Les amis» et en 1855 «Prisonniers royaux». En 1856, il peint «L'embarquement d'une famille puritaine pour la Nouvelle-Angleterre» pour le couloir des pairs de la Chambre des Lords, qu'il remplace par la suite par une fresque. Le tableau principal est envoyé en Amérique et Cope est nommé membre honoraire de la Philadelphian Society of Arts.

En 1857, Cope expose Affronted et exécute une fresque de The Burial of Charles I dans le couloir des pairs (House of Lords). En 1858, il expose The Stepping Stones et, en 1859, un tableau représentant Cordelia recevant la nouvelle des mauvais traitements infligés à son père, ainsi que la fresque de The Parting of Lord and Lady William Russell dans le couloir des pairs.

En 1861, la fresque «Raising the Standard» a été placée dans le couloir des pairs. En 1862, il peint (en utilisant la «méthode du verre d'eau») la fresque de «La défense de Basing House» et, en 1863-64, celle de «L'expulsion des fellows d'Oxford pour avoir refusé de signer le Covenant». En 1865, il expose une étude de Fra Angelico à l'huile, ensuite exécutée en mosaïque à plus grande échelle au South Kensington Museum. Cette année-là, son grand portrait posthume du prince Albert est accroché dans la grande salle de la Society of Arts.

En 1865 et 1866, Cope réalise ses plus belles fresques à la Chambre des Lords: «Meeting of Train Bands to relieve the Siege of Gloucester» et «Speaker Lenthall asserting the Privileges of the Commons» (le président Lenthall affirmant les privilèges des Communes). En 1867, il est nommé professeur de peinture à la Royal Academy et donne six conférences par an jusqu'en 1875. En 1867, il peint également une troisième scène (au clair de lune) d'Othello (exposée en 1868). La femme de Cope, Charlotte, meurt en 1868.

Cope continue d'exposer à la Royal Academy jusqu'en 1882, son tableau le plus important de cette période étant The Council of the Royal Academy selecting Pictures for the Exhibition, présenté en 1876. La même année, il se rend en Amérique en tant que l'un des représentants de la RA à l'exposition du centenaire de Philadelphie.

En 1879, Cope épouse en secondes noces Eleanor Smart. Ils s'installent à Maidenhead dans le Berkshire (sur la Tamise). En 1883, il prend sa retraite en tant qu'artiste professionnel, tout en continuant à peindre pour son propre plaisir et en pratiquant la navigation de plaisance et le cyclisme. Il écrit son autobiographie, Reminiscences, qu'il achève en octobre 1889.

Cope meurt à Bournemouth en 1890 après une brève maladie. Une plaque commémorative se trouve dans l'église St Mary Abbots à Kensington, Londres. Le fils du premier mariage de l'artiste, Arthur Stockdale Cope RA (1857-1940), est devenu un portraitiste connu et couronné de succès.

L'annexe II (p. 375 et suivantes) de ses «Reminiscences» (voir «lectures complémentaires») contient un catalogue complet des travaux de Cope, classés par ordre chronologique, qui s'étendent sur une période de 50 ans, de 1832 à 1982.



Le trio des Poissons


Le trio des Poissons, situé dans la constellation des Poissons, comprend NGC 467, NGC 470 et NGC 474.

L'étoile la plus visible sur ce cliché est HD 7991, une étoile au déplacement rapide. Il s'agit d'une géante orange/rouge 11 fois plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil et située à 625 années-lumière. L'étoile brillante à gauche d'elle est TYC 23-21-1, un soleil jaune 3 fois plus gros et 1,6 fois plus massif que le Soleil situé à 840 années-lumière.

La galaxie à droite de HD 7991 est NGC 467. Elle est située à 112 millions d'années-lumière. Son diamètre est de l'ordre de 81000 années-lumière.

La galaxie spirale vers le milieu à droite est NGC 470. Elle est située à 112 millions d'années-lumière. Son diamètre est de l'ordre de 81000 années-lumière. Elle est située à 109 millions d'années-lumière. Son diamètre est de l'ordre de 104000 années-lumière. La galaxie à gauche est NGC 474. Elle est située à 105 millions d'années-lumière. Son diamètre est de l'ordre de 16000 années-lumière.

On pense que ces structures en coquilles de NGC 474 pourraient venir de l'absorption de plusieurs petites galaxies dans le passé, mais ce n'est pas certain. Elles pourraient aussi avoir été produites par une collision avec la galaxie spirale NGC 470.

La galaxie sous TYC 23-21-1 est MCG+00-04-083. Il s'agit d'une galaxie naine située à 102 millions d'années-lumière. Son diamètre est estimé à 26000 années-lumière.

La galaxie à droite de HD 7991 est LEDA 1249151. Nous ne savons pas grand chose à son sujet.

La galaxie à gauche de NGC 474 à droite de deux étoiles est 2MASX J01203953+0325416. Elle est située à 328 millions d'années-lumière. Son diamètre est estimé à 54000 années-lumière.

La galaxie au bord du cliché entre deux étoiles est WISEA J012052.59+032022.9. Elle est située à 147 millions d'années-lumière. Son diamètre n'a pas été estimée. L'étoile au-dessus d'elle est 2MASS J01205658+0322007, un soleil comme a peu près comme le nôtre située à 1093 années-lumière. A noter qu'à côté de la galaxie WiSEA a été détectée une supernova: iPTF 13dkx. Elle a été observée dans le proche infra-rouge:

https://cdsarc.cds.unistra.fr/viz-bin/cat/J/ApJ/923/237




Marie Krøyer


Marie Triepcke Krøyer Alfvén (11 juin 1867 – 25 mai 1940) est une artiste peintre danoise.

Elle est principalement connue en tant que femme de Peder Severin Krøyer, l'un des membres les plus réputés de la colonie d'artistes les peintres de Skagen, qui s'est développée à la fin du XIXe siècle dans le nord du Danemark. Dès son plus jeune âge, Marie rêve d'être artiste, et après avoir reçu une éducation artistique dans une école privée à Copenhague (l'Académie étant fermée aux femmes), elle se rend à Paris pour continuer ses études. C'est là qu'elle rencontre Krøyer, début 1889, qui tombe immédiatement fou amoureux d'elle. Alors qu'il est son aîné de 16 ans, le couple se marie cet été-là et, en 1891, s'installe à Skagen. Très inspiré par la beauté de Marie, Krøyer réalise nombre de portraits de sa femme, en intérieur comme en extérieur, notamment sur la plage. La vie maritale devient plus difficile lorsque Krøyer passe par des épisodes de maladie mentale à partir de 1900, et Marie finit par avoir une liaison avec le compositeur suédois Hugo Alfvén, lui aussi emporté par sa beauté. Le couple a un enfant, Marie divorce et déménage en Suède avec Alfvén. Ils se marient en 1912, mais des problèmes du couple résulte à nouveau un divorce. Marie était réticente à peindre depuis sa rencontre avec Krøyer, qu'elle considérait comme bien plus talentueux. Elle est davantage connue en qualité de modèle de son mari que pour son propre travail, même si plusieurs de ses peintures ont récemment bénéficié d'un regain d'intérêt. Elle est aussi désormais reconnue pour ses contributions au design et à l'architecture. Certains de ses dessins n'ont été découverts qu'en 20022.







Bertha Wegmann


Bertha Wegmann (1847-1926) est une portraitiste danoise d'origine suisse, première femme à occuper une chaire à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark.

Lorsque Bertha Wegmann a cinq ans, sa famille déménage à Copenhague, où son père devient marchand. Amateur d'art, il consacre une grande partie de son temps libre à la peinture. Elle s'intéresse très tôt au dessin, mais ne reçoit aucune éducation formelle jusqu'à l'âge de dix-neuf ans, lorsqu'elle commence à prendre des leçons avec Frederik Ferdinand Helsted, Heinrich Buntzen et Frederik Christian Lund.

Deux ans plus tard, avec le soutien de ses parents, Wegmann s'installe à Munich, où elle vit jusqu'en 1881. Elle étudie d'abord avec le peintre d'histoire Wilhelm von Lindenschmit le Jeune, puis avec le peintre de genre Eduard Kurzbauer, mais elle n'est pas satisfaite d'apprendre dans une atmosphère d'atelier et décide d'étudier directement d'après nature.

Elle se lie d'amitié avec la peintre suédoise Jeanna Bauck, avec qui elle fait plusieurs voyages d'étude en Italie. En 1881, elles s'installent à Paris, où Wegmann expose dans plusieurs salons et reçoit une «mention honorable».

L'année suivante, elle retourne à Copenhague, où elle est déjà connue pour les œuvres qu'elle expose au palais de Charlottenborg depuis 1873. Un portrait de sa sœur reçoit la médaille Thorvaldsen en 1883.

Quatre ans plus tard, Wegmann devient la première femme à occuper un fauteuil à l'Académie royale du Danemark. De cette année-là à 1907, elle est membre du conseil d'administration de la « Tegne- og Kunstindustriskolen for Kvinder » (école industrielle de dessin et d'art pour les femmes).

Elle continue d'exposer largement et représente le Danemark à plusieurs expositions universelles, dont l'Exposition universelle de Chicago.

Wegmann meurt subitement alors qu'elle travaille dans son atelier.





Heinrich Lauenstein


Heinrich Lauenstein (né le 28 septembre 1835 à Hüddessum, mort le 16 mai 1910 à Düsseldorf) est un peintre prussien.

Avant d'aller à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf en 1859, Lauenstein est peintre décorateur. Il étudie ensuite auprès de Heinrich Mücke, Andreas Müller, Karl Müller, Karl Ferdinand Sohn et Rudolf Wiegmann. En juin 1863, il rejoint la classe de peinture d'histoire et de genre, devient l'élève d'Eduard Bendemann et à l'automne 1867 d'Ernst Deger. En 1864, il est nommé professeur assistant en classe élémentaire qu'il dirigera en 1881. En 1897, il est professeur de peinture d'histoire et religieuse à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf ; il y a notamment pour élève Johann Georg Dreydorff.

Lauenstein est fortement influencé par les nazaréens de Düsseldorf. Il vient à la peinture religieuse et historique grâce à Ernst Deger qui établit une nouvelle génération dans ce genre. Lauenstein aide Andreas Müller pour les fresques du musée ouvert en 1867 au château de Sigmaringen, vingt-six portraits de peintres et sculpteurs du Moyen Âge. En outre, Lauenstein fait plusieurs retables pour les églises néo-gothiques, en particulier à Düsseldorf et dans la Rhénanie.

En plus des œuvres sacrées, Lauenstein est connu pour des portraits et des scènes d'enfants.




Alexander Rossi


Alexander Mark Rossi (1840 - 9 janvier 1916) est un artiste britannique spécialisé dans les œuvres de genre qui s'est épanoui à la fin du 19e siècle.

Il est né sur l'île grecque de Corfou, fils du Dr Mark Rossi, un Italien qui était l'un des trois juges présidant les îles Ioniennes à l'époque de la domination britannique. Lors d'une visite à Preston, en Angleterre, en 1866, Rossi a rencontré et épousé Jane Gillow. Il reste ensuite au Royaume-Uni. Dans les années 1870, il s'installe à Londres.

Entre 1871 et 1903, Rossi expose 66 œuvres à la Royal Academy et est également membre du Hogarth Club. Nombre de ses peintures représentent des enfants et de jeunes adultes, les modèles étant souvent des membres de sa propre famille. Son tableau le plus connu est peut-être Livres interdits (1897)[2].

Après la mort de sa première femme, il épouse Silvia Tassart en 1902. Il meurt à Golders Green, Londres, le 9 janvier 1916.

Note : Certaines maisons d'art britanniques indiquent par erreur les dates de naissance et de décès de Rossi comme étant 1870-1903, mais il s'agit en fait des dates auxquelles il était actif sur la scène artistique londonienne.




Agathe Röstel


Agathe Röstel (1868-1926) est considérée comme une peintre de genre académique romantique de l'école allemande. Elle est née à Munich, en Allemagne. La confusion concernant l'orthographe du nom d'Agathe (Röstel ou Roestel) a rendu difficile la détermination de ses dates de naissance et de décès.

Pour ajouter à la confusion, elle a signé ses premières œuvres A. Röstel et ses dernières œuvres A. Roestel. L'autre facteur contribuant à cette confusion est le fait que, comme d'autres femmes artistes du XIXe siècle, elle a tenté de cacher son sexe. Les femmes de cette période cachaient généralement leur sexe face aux préjugés inéluctables des jurys du Salon et des mécènes à l'encontre des femmes qui concouraient dans un monde dominé par les hommes.

Roestel est une peintre incroyable. Elle capture la beauté et l'innocence des enfants avec une fluidité et une aisance que l'on trouve rarement chez une artiste aussi jeune. Agathe a le génie de raconter des histoires avec ses peintures en capturant les enfants dans leur vie quotidienne.



Sh2-174


Sh2-174 (aussi connue sous le nom LBN 120.29+18.39) est une nébuleuse planétaire visible dans la constellation de Céphée.

C'est l'une des nébuleuses planétaires les plus septentrionales de la voûte céleste. Elle est située à environ 3° au nord de γ Cephei et est visible sur des photos à longue exposition prises avec un puissant télescope amateur. Sa déclinaison fortement septentrionale signifie qu'elle peut être observée presque exclusivement depuis l'hémisphère nord, où elle est circumpolaire jusqu'aux latitudes tropicales.

Le nuage, catalogué comme une nébuleuse en émission générique dans les années 1960, n'a jamais montré de signes de formation d'étoiles en cours, et l'étoile ionisante de ses gaz n'a jamais été connue. Au cours des années 90, l'hypothèse a été avancée qu'il s'agissait d'une nébuleuse planétaire, dont l'étoile centrale s'est glissée au fil du temps hors de l'enveloppe gazeuse qu'elle s'est créée, étant donné que ses dimensions étaient trop petites pour être une région H II, mais comparables à celles d'une région nébuleuse planétaire. Cette étoile ionisante serait la naine blanche cataloguée GD 561, située à l'extérieur du nuage. La distance, à partir de laquelle les dimensions ont été dérivées, a été obtenue par l'étude de la vitesse radiale, et est indiquée à 946 années-lumière.

Sur l'image qui suit, j'ai entouré en rouge, la naine blanche de l'origine de la nébuleuse. 10 étoiles ont été numérotées pour être identifiées:

1 - TYC 4614-901-1, une géante rouge 10 fois plus grosse et deux fois plus massive que le Soleil située à 1957 années-lumière.
2 - IRAS 23449+8044, une autre géante rouge 38 fois plus grosse et 4 fois plus massive que le Soleil située à 3174 années-lumière.
3 - BD+80 783, une géante orange 8 fois plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 1078 années-lumière.
4 - Gaia DR3 2286338811105958528, une géante rouge 21 plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 6547 années-lumière.
5 - BD+80 781, une géante rouge 13 fois plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 1499 années-lumière.
6 - TYC 4614-962-1, une étoile jaune 10% plus petite et 25% moins massive que le Soleil située à 461 années-lumière.
7 - TYC 4614-907-1, une étoile jaune 2 fois plus grosse et 1,4 fois plus massive que Soleil située à 862 années-lumière.
8 - TYC 4614-1081-1, une étoile jaune orange 15% plus petite et 25% moins massive que le Soleil située à 478 années-lumière.
9 - LP 12-181, une étoile orange au déplacement rapide 30% mois grosse et 40% moins massive que le Soleil située à 171 années-lumière.
10 - BD+79 795a, une géante orange 19 fois plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 4099 années-lumière.

A noter la présence de la galaxie LEDA 2783942 située à environ 370 millions d'années-lumière:

Comme le diamètre apparent de LEDA 2783942 est de 49 arcsec, son plus grand diamètre compte-tenu de sa distance serait de 88000 années-lumière.



La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.


Citation mal attribuée. Elle est de Margaret Wolfe Hungerford dans son roman "Molly Bawn" (1878).

Extrait du roman "Molly Bawn" de Margaret Wolfe Hungerford:

«Maudie? Est-elle toujours aussi fascinante? J'espère, Marcia, que tu as trouvé son jeune homme pour elle cette fois-ci, car elle était tout simplement insupportable l'année dernière.»
«Je ne l'ai pas fait», dit-elle en riant ; «c'est un secret de polichinelle, mais le fait est qu'il n'est pas venu.»
«J'aime bien ce jeune homme. Bien que je considère qu'il nous a vendus honteusement. Quelqu'un d'autre?»
«Ma cousine, Eleanor Massereene.»
«La cousine! J'en suis ravie. Tout ce qui est nouveau est un tel soulagement. Et j'ai entendu dire qu'elle était belle - l'est-elle?»
«La beauté est dans l'œil de celui qui regarde», dit Marcia à voix basse, et d'un geste de la main vers la porte ouverte à l'intérieur de laquelle se trouve Molly, elle renvoie Lady Stafford dans l'escalier sans autre forme de procès.
« C'est Lady Stafford?» demande Molly lorsque Marcia revient dans la pièce.
«Oui.»
«Elle semble très fatiguée.»
«Je ne sais pas vraiment. Elle pense l'être, ce qui revient au même. Vous la verrez dans une demi-heure environ aussi fraîche que si la fatigue était une chose inconnue.»

https://www.google.fr/books/edition/Molly_Bawn/dgM1AAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0


|La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.|



Toute la politique serait changée si le seul fait de promettre et de prédire était par tout le monde considéré comme insupportable et inconvenant.


Citation tronquée extraite de "Autres rhumbs" de Paul Valéry (1927). 🥱 (Désolé je fatigue sur l'insignifiant!)

Il manque devant la citation "Tout parti prophétise".

Ce n'est pas prédire qui est inconvenant, mais mentir et suivre des intérêts privés.


|Toute la politique serait changée si le seul fait de promettre et de prédire était par tout le monde considéré comme insupportable et inconvenant.|



L'attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité.


Citation extraite de la première lettre de Simone Weil à Joë Bousquet, le 13 avril 1942.

Extrait de la première lettre de Simone Weil à Joë Bousquet, le 13 avril 1942:

J'ai été très touchée de constater que vous aviez fait véritablement attention aux quelques pages que je vous ai montrées. Je n'en conclus pas qu'elles méritent de l'attention. Je regarde cette attention comme un don gratuit et généreux de votre part. L'attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité.
Il est donné à très peu d'esprits de découvrir que les choses et les êtres existent. Depuis mon enfance je ne désire pas autre chose que d'en avoir reçu avant de mourir la révélation complète. Il me semble que vous êtes engagé dans cette découverte.


|L'attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité.|





Émile Munier


Émile Munier, né le 2 juin 1840 à Paris, mort le 29 juin 1895 est un peintre français représentatif de la peinture académique.

Émile Munier est né le 2 juin 1840 à la Manufacture Nationale des Gobelins, 66 rue des Fossés Saint-Marcel à Paris, où son père Pierre François Munier est artiste tapissier. Sa mère Marie-Louise Carpentier, originaire de Liéramont, est liseuse dans un tissage de cachemires. Il est baptisé en l'église de Saint-Médard.

La fratrie est composée de trois frères, François, Émile et Florimond. Les trois sont doués pour le dessin et entreront aux Gobelins. Émile réalise un autoportrait au pastel en 1854.

Il suit des cours de dessin dispensés par Abel-François Lucas, portraitiste et pastelliste, né à Versigny (Oise) en 1814. Il se fait remarquer par une «étude d'élève» représentant une femme d'une peinture de Boucher, d'une expressivité inhabituelle pour une tapisserie.

Le 10 août 1861, Émile Munier épouse Henriette Lucas, la fille de son professeur de peinture, en la chapelle des Gobelins.

Henriette meurt en 1867 peu après la naissance de leur fils Émile Henri. Le 4 janvier 1872, il se remarie à Paris avec l'artiste peintre Sargines Angrand, une condisciple et amie des familles Munier et Lucas. Ils ont une fille, Marie-Louise, en 1874.

Émile Munier meurt d'une congestion cérébrale le samedi 29 juin 1895 à 9 heures du matin et est inhumé au cimetière du Montparnasse.

Au cours des années 1860, Émile Munier est médaillé des Beaux-Arts à trois reprises. Disciple de William-Adolphe Bouguereau, sa peinture s'inscrit dans le mouvement académique face au courant impressionniste naissant. Il aime lui aussi peindre des enfants, auxquels il confère beaucoup d'expressivité, aimant à mettre en avant leur caractère joueur ou facétieux.

Il peint les toiles Le Voleur de Pommes et La Leçon de Tricot (aussi appelée Special Moment) en 1873 puis Favourite Kitten en 1874. En 1875, la toile La Source est inspirée d'un séjour chez les Lucas à Chennevières. Les dessins et aquarelles des années suivantes témoigneront de leurs vacances d'été sur les côtes normandes, à Arromanches et Grandcamp.

Pendant l'été 1879, Émile Munier se déplace dans les Ardennes pour réaliser le portrait de Madame de Chanzy. Il se liera d'amitié avec Émile Gallé.

Au début de 1881, les Munier emménagent dans une maison, boulevard Beauséjour. Leur fille Marie-Louise lui inspira plusieurs œuvres comme Naughty boy et L'enfant et le pantin en 1880, La jeune fille et la poupée (ou Jalousie), en 1882.

À l'occasion de la première communion de Marie Louise, en 1885, Munier peint l'Enfant Jésus qui deviendra un classique des images religieuses de 1re communion jusqu'au milieu du XXe siècle. La même année, il peint Favorite Pets où une jeune fille potelée joue avec un chat et un chien. Cette œuvre aura un grand succès aux États-Unis où elle sera reproduite pour une publicité de Pears’ Soap ou comme carte de vœux.

À partir de 1886, ses séjours réguliers en Auvergne lui inspirent de nombreuses scènes campagnardes mettant en scène des enfants, souvent accompagnés d'animaux : Le jeune chasseur (1888), La basse-cour (1889), La paysanne à la fourche (1889), La journée des confitures (1891), La jeune fille et le panier de cerises (1891), La fillette au tricot, La lettre d'amour.

En parallèle, il réalise des peintures de nu ou d'angelots qui rappellent l'œuvre de Bouguereau : La baigneuse (1882), Les deux cupidons (1883), L'amour désarmé (Cupid disarmed) (1886), Les deux amours (années 1890), Un sauvetage (1894)…

Il signera en 1893 et 1894 les portraits en pied de sa fille Marie-Louise et de sa bru Marguerite Aumont-Munier, puis quelques aquarelles en Auvergne et, peu avant sa mort, La jeune fille et le panier de chatons (1895).





André-Henri Dargelas


André-Henri Dargelas, né à Bordeaux le 11 octobre 1828 et mort à Écouen en juin 1906, est un peintre et dessinateur français du mouvement réaliste.

À partir de 1850, ses œuvres connaissent un succès particulier en Grande-Bretagne après une critique enthousiaste du critique d'art anglais John Ruskin qui apprécie la vision sentimentale de l'enfance typique de Dargelas.

À partir de 1857, il commence à exposer ses œuvres au Salon de Paris .

Le style pictural et les thèmes sont influencés par la leçon de Chardin, à l'époque très populaire en France.

Dans la dernière partie de sa vie, il a déménagé de Paris à Écouen, où il a créé l'École Écouen, à laquelle divers artistes se sont joints Le peintre réaliste français Théophile Emmanuel Duverger était son beau-père.

Dargelas et ses élèves se sont consacrés à une représentation des classes sociales. Les thèmes principaux sont les scènes de la vie quotidienne, avec une préférence pour la représentation des enfants. En particulier, le thème récurrent de l'école indique l'importance que l'artiste attache à l'éducation de masse.




Florent Willems


Florent Joseph Marie Willems né à Liège le 8 janvier 1823 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1905 est un peintre belge.

Après avoir suivi les cours de l'Académie de Malines, et travaillé comme restaurateur à Bruxelles, Florent Willems vend son premier tableau au Salon de 1840 à Paris pour la somme déjà importante de 250 francs. Sir George Hamilton Seymour lui commande des portraits de sa femme et de ses enfants qui auront un succès considérable. Deux de ses œuvres exposées en 1842 à Bruxelles - Le Corps-de-garde et La Leçon de musique - sont acquises par Léopold Ier et Willems reçoit de la Cour plusieurs commandes de portraits en costumes historiques.

Avec son ami Alfred Stevens, il approfondit sa connaissance de la technique des maîtres flamands et hollandais du XVIIe siècle puis s'installe à Paris en 1844 où il connaît un grand succès. Deux de ses œuvres, exposées au Salon de 1855 - L'Intérieur d'un marchand de soieries en 1660 et Coquetterie - sont acquises par Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Après avoir obtenu des médailles de 3e classe au salon de 1844, de 2e classe en 1846 et de 1ère classe en 1855, il est fait officier de la Légion d'honneur en 1864.

Le musée du Louvre le sollicite pour la restauration de certaines de ses toiles, notamment le Saint Jean-Baptiste de Raphaël.

Il est également un dessinateur prolifique, laissant de nombreux croquis de mobilier et de tapis des XVIIe et XVIIIe siècles. Sa grande spécialité reste le portrait de femme en pied, dans d'élégantes toilettes de soie ; il les met en scène dans des intérieurs au mobilier inspiré du XVIIe siècle, un peu dans l'esprit du Siècle d'Or hollandais. Ce sont des scènes de genre, dans lesquelles de jeunes femmes lisent ou écrivent, se regardent dans un miroir, discutent avec d'autres personnages.

Lorsque Florent Willems meurt, en 1905, plusieurs de ses œuvres sont exposées dans une grande "Exposition rétrospective de l'Art Belge (1830-1905)", dans laquelle, écrit le Journal des artistes, "On y admit deux vivants : Alfred Stevens et son camarade de jeunesse Florent Willems". Ce dernier avait exposé une dernière fois au Salon des Artistes français en 1901.




George Dunlop Leslie


George Dunlop Leslie (2 juillet 1835 - 21 février 1921) était un peintre de genre, auteur et illustrateur britannique.

Leslie est né dans une famille d'artistes, son père étant le célèbre peintre de genre Charles Robert Leslie RA, et son oncle Robert Leslie étant un artiste de marine. Il étudie l'art d'abord à la Cary's Art Academy, puis, à partir de 1854, à la Royal Academy. Sa première exposition à l'Académie a eu lieu en 1859 et, par la suite, il a exposé ses œuvres chaque année. Il est devenu associé (ARA) en 1868 et académicien royal (RA) en 1876.

George Dunlop Leslie a vécu très tôt à St John's Wood (Londres) et faisait partie de la St John's Wood Clique, un groupe d'artistes qui privilégiaient les sujets de genre légers. De 1884 à 1901, il réside à « Riverside », St. Leonard's Lane, Wallingford, Oxfordshire. Sa sœur Mary Leslie (1833-1907), également artiste, vit à « Cromwell Lodge », juste à côté. Un autre artiste, James Hayllar, résidait également dans le village et ils ont peint ensemble un portrait de la reine Victoria pour son jubilé d'or en 1887. À partir de 1906, il a vécu à «Compton House» à Lindfield, dans le Sussex.

Ses premières œuvres, telles que Matilda (1860), montrent la forte influence des préraphaélites, mais il s'installe dans un style de peinture plus académique et esthétique, avec pour objectif de montrer « des images du côté ensoleillé de la vie domestique anglaise ». Il utilise souvent des enfants comme sujets et son travail est loué par John Ruskin pour sa représentation de la « douce qualité de la jeune fille anglaise ». L'un de ses tableaux, This is the Way we Wash our Clothes (C'est ainsi que nous lavons nos vêtements), est utilisé comme affiche dans une campagne publicitaire pour du savon. Malgré son sujet apparemment trivial, l'œuvre de Leslie est très appréciée par les critiques de l'époque.

En 1889, alors qu'il vivait à Riverside House à Wallingford, Leslie est crédité d'avoir peint quatre peintures murales d'anges dans l'église St Leonards.

Leslie était également un auteur et a publié plusieurs livres. Our river (1888), Letters to Marco (1893) et Riverside letters (1896) ont tous été illustrés par lui en noir et blanc et sont basés sur des observations personnelles de la vie et de la nature dans sa région. Il a également écrit une histoire des premières années de la Royal Academy - The inner life of the Royal Academy.

Leslie était marié à Lydia. Ils ont eu une fille, Alice (représentée dans son tableau Alice au pays des merveilles) et un fils, Peter Leslie (1877-1953), également artiste. Parmi les amis et connaissances artistiques de Leslie figurent Sir Edwin Landseer, Frederick Walker et Henry Stacy Marks. Il meurt à Lindfield dans le Sussex.

En juin 2000, Les filles d'Eve, considéré comme l'un des plus beaux tableaux de Leslie, qui était resté accroché pendant 40 ans dans une école du sud du Pays de Galles (Llantarnam Comprehensive), a été vendu pour 170000 livres sterling à un collectionneur privé. L'argent ainsi récolté a servi à financer les travaux de construction de l'école, qui en avaient grand besoin.



Il n'y a pas d'autre bonheur que la paix.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'une parole tronquée de Siddhartha Gautama (le Bouddha) dans le Dhammapada (IVe siècle avant J.-C.), au verset 202 du groupe sur le bonheur.

Extrait du Dhammapada (IVe siècle avant J.-C.):

Nul feu n’est plus brûlant que la passion
Nul désespoir plus grand que la colère
Nulle souffrance plus grande que les agrégats de l'existence
Nul bonheur plus grand que la paix du Nibbana.


La faim est la pire des maladies
Le samsara la pire des souffrances.
Pour qui connaît vraiment cette vérité
La Libération est le plus grand des bonheurs.

Etre en bonne santé est la plus grande des chances
Se satisfaire de ce que l'on a la plus grande des richesses.
La confiance est le meilleur moyen de rapprocher les êtres
La Libération est le plus grand des bonheurs.

https://www.dhammatalks.net/French/Thanissaro_Dhammapada.pdf

https://www.dhammadelaforet.org/sommaire/bb/nibbana_pour_tous.html

On traduit parfois:

«il n'y a pas de souffrance comme les composantes (de l'esprit et du corps), pas de bonheur autre que la paix.» ou «Il n'y a pas de souffrance comme les agrégats de l'existence. Il n'y a pas de bonheur plus élevé que la tranquillité.»

https://ancient-buddhist-texts.net/Texts-and-Translations/Dhammapada/Dhammapada.pdf
https://buddhism.lib.ntu.edu.tw/BDLM/en/lesson/pali/reading/gatha202.htm


|Il n'y a pas d'autre bonheur que la paix.|