Bertha Wegmann
Bertha Wegmann (1847-1926) est une portraitiste danoise d'origine suisse, première femme à occuper une chaire à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark.
Lorsque Bertha Wegmann a cinq ans, sa famille déménage à Copenhague, où son père devient marchand. Amateur d'art, il consacre une grande partie de son temps libre à la peinture. Elle s'intéresse très tôt au dessin, mais ne reçoit aucune éducation formelle jusqu'à l'âge de dix-neuf ans, lorsqu'elle commence à prendre des leçons avec Frederik Ferdinand Helsted, Heinrich Buntzen et Frederik Christian Lund.
Deux ans plus tard, avec le soutien de ses parents, Wegmann s'installe à Munich, où elle vit jusqu'en 1881. Elle étudie d'abord avec le peintre d'histoire Wilhelm von Lindenschmit le Jeune, puis avec le peintre de genre Eduard Kurzbauer, mais elle n'est pas satisfaite d'apprendre dans une atmosphère d'atelier et décide d'étudier directement d'après nature.
Elle se lie d'amitié avec la peintre suédoise Jeanna Bauck, avec qui elle fait plusieurs voyages d'étude en Italie. En 1881, elles s'installent à Paris, où Wegmann expose dans plusieurs salons et reçoit une «mention honorable».
L'année suivante, elle retourne à Copenhague, où elle est déjà connue pour les œuvres qu'elle expose au palais de Charlottenborg depuis 1873. Un portrait de sa sœur reçoit la médaille Thorvaldsen en 1883.
Quatre ans plus tard, Wegmann devient la première femme à occuper un fauteuil à l'Académie royale du Danemark. De cette année-là à 1907, elle est membre du conseil d'administration de la « Tegne- og Kunstindustriskolen for Kvinder » (école industrielle de dessin et d'art pour les femmes).
Elle continue d'exposer largement et représente le Danemark à plusieurs expositions universelles, dont l'Exposition universelle de Chicago.
Wegmann meurt subitement alors qu'elle travaille dans son atelier.
Heinrich Lauenstein
Heinrich Lauenstein (né le 28 septembre 1835 à Hüddessum, mort le 16 mai 1910 à Düsseldorf) est un peintre prussien.
Avant d'aller à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf en 1859, Lauenstein est peintre décorateur. Il étudie ensuite auprès de Heinrich Mücke, Andreas Müller, Karl Müller, Karl Ferdinand Sohn et Rudolf Wiegmann. En juin 1863, il rejoint la classe de peinture d'histoire et de genre, devient l'élève d'Eduard Bendemann et à l'automne 1867 d'Ernst Deger. En 1864, il est nommé professeur assistant en classe élémentaire qu'il dirigera en 1881. En 1897, il est professeur de peinture d'histoire et religieuse à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf ; il y a notamment pour élève Johann Georg Dreydorff.
Lauenstein est fortement influencé par les nazaréens de Düsseldorf. Il vient à la peinture religieuse et historique grâce à Ernst Deger qui établit une nouvelle génération dans ce genre. Lauenstein aide Andreas Müller pour les fresques du musée ouvert en 1867 au château de Sigmaringen, vingt-six portraits de peintres et sculpteurs du Moyen Âge. En outre, Lauenstein fait plusieurs retables pour les églises néo-gothiques, en particulier à Düsseldorf et dans la Rhénanie.
En plus des œuvres sacrées, Lauenstein est connu pour des portraits et des scènes d'enfants.
Alexander Rossi
Alexander Mark Rossi (1840 - 9 janvier 1916) était un artiste britannique spécialisé dans les œuvres de genre qui s'est épanoui à la fin du 19e siècle.
Il est né sur l'île grecque de Corfou, fils du Dr Mark Rossi, un Italien qui était l'un des trois juges présidant les îles Ioniennes à l'époque de la domination britannique. Lors d'une visite à Preston, en Angleterre, en 1866, Rossi a rencontré et épousé Jane Gillow. Il reste ensuite au Royaume-Uni. Dans les années 1870, il s'installe à Londres.
Entre 1871 et 1903, Rossi expose 66 œuvres à la Royal Academy et est également membre du Hogarth Club. Nombre de ses peintures représentent des enfants et de jeunes adultes, les modèles étant souvent des membres de sa propre famille. Son tableau le plus connu est peut-être Livres interdits (1897)[2].
Après la mort de sa première femme, il épouse Silvia Tassart en 1902. Il meurt à Golders Green, Londres, le 9 janvier 1916.
Note : Certaines maisons d'art britanniques indiquent par erreur les dates de naissance et de décès de Rossi comme étant 1870-1903, mais il s'agit en fait des dates auxquelles il était actif sur la scène artistique londonienne.
Agathe Röstel
Agathe Röstel (1868-1926) est considérée comme une peintre de genre académique romantique de l'école allemande. Elle est née à Munich, en Allemagne. La confusion concernant l'orthographe du nom d'Agathe (Röstel ou Roestel) a rendu difficile la détermination de ses dates de naissance et de décès.
Pour ajouter à la confusion, elle a signé ses premières œuvres A. Röstel et ses dernières œuvres A. Roestel. L'autre facteur contribuant à cette confusion est le fait que, comme d'autres femmes artistes du XIXe siècle, elle a tenté de cacher son sexe. Les femmes de cette période cachaient généralement leur sexe face aux préjugés inéluctables des jurys du Salon et des mécènes à l'encontre des femmes qui concouraient dans un monde dominé par les hommes.
Roestel est une peintre incroyable. Elle capture la beauté et l'innocence des enfants avec une fluidité et une aisance que l'on trouve rarement chez une artiste aussi jeune. Agathe a le génie de raconter des histoires avec ses peintures en capturant les enfants dans leur vie quotidienne.
Sh2-174
Sh2-174 (aussi connue sous le nom LBN 120.29+18.39) est une nébuleuse planétaire visible dans la constellation de Céphée.
C'est l'une des nébuleuses planétaires les plus septentrionales de la voûte céleste. Elle est située à environ 3° au nord de γ Cephei et est visible sur des photos à longue exposition prises avec un puissant télescope amateur. Sa déclinaison fortement septentrionale signifie qu'elle peut être observée presque exclusivement depuis l'hémisphère nord, où elle est circumpolaire jusqu'aux latitudes tropicales.
Le nuage, catalogué comme une nébuleuse en émission générique dans les années 1960, n'a jamais montré de signes de formation d'étoiles en cours, et l'étoile ionisante de ses gaz n'a jamais été connue. Au cours des années 90, l'hypothèse a été avancée qu'il s'agissait d'une nébuleuse planétaire, dont l'étoile centrale s'est glissée au fil du temps hors de l'enveloppe gazeuse qu'elle s'est créée, étant donné que ses dimensions étaient trop petites pour être une région H II, mais comparables à celles d'une région nébuleuse planétaire. Cette étoile ionisante serait la naine blanche cataloguée GD 561, située à l'extérieur du nuage. La distance, à partir de laquelle les dimensions ont été dérivées, a été obtenue par l'étude de la vitesse radiale, et est indiquée à 946 années-lumière.
Sur l'image qui suit, j'ai entouré en rouge, la naine blanche de l'origine de la nébuleuse. 10 étoiles ont été numérotées pour être identifiées:
1 - TYC 4614-901-1, une géante rouge 10 fois plus grosse et deux fois plus massive que le Soleil située à 1957 années-lumière.
2 - IRAS 23449+8044, une autre géante rouge 38 fois plus grosse et 4 fois plus massive que le Soleil située à 3174 années-lumière.
3 - BD+80 783, une géante orange 8 fois plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 1078 années-lumière.
4 - Gaia DR3 2286338811105958528, une géante rouge 21 plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 6547 années-lumière.
5 - BD+80 781, une géante rouge 13 fois plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 1499 années-lumière.
6 - TYC 4614-962-1, une étoile jaune 10% plus petite et 25% moins massive que le Soleil située à 461 années-lumière.
7 - TYC 4614-907-1, une étoile jaune 2 fois plus grosse et 1,4 fois plus massive que Soleil située à 862 années-lumière.
8 - TYC 4614-1081-1, une étoile jaune orange 15% plus petite et 25% moins massive que le Soleil située à 478 années-lumière.
9 - LP 12-181, une étoile orange au déplacement rapide 30% mois grosse et 40% moins massive que le Soleil située à 171 années-lumière.
10 - BD+79 795a, une géante orange 19 fois plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 4099 années-lumière.
A noter la présence de la galaxie LEDA 2783942 située à environ 370 millions d'années-lumière:
Comme le diamètre apparent de LEDA 2783942 est de 49 arcsec, son plus grand diamètre compte-tenu de sa distance serait de 88000 années-lumière.
La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.
Citation mal attribuée. Elle est de Margaret Wolfe Hungerford dans son roman "Molly Bawn" (1878).
Extrait du roman "Molly Bawn" de Margaret Wolfe Hungerford:
«Maudie? Est-elle toujours aussi fascinante? J'espère, Marcia, que tu as trouvé son jeune homme pour elle cette fois-ci, car elle était tout simplement insupportable l'année dernière.»
«Je ne l'ai pas fait», dit-elle en riant ; «c'est un secret de polichinelle, mais le fait est qu'il n'est pas venu.»
«J'aime bien ce jeune homme. Bien que je considère qu'il nous a vendus honteusement. Quelqu'un d'autre?»
«Ma cousine, Eleanor Massereene.»
«La cousine! J'en suis ravie. Tout ce qui est nouveau est un tel soulagement. Et j'ai entendu dire qu'elle était belle - l'est-elle?»
«La beauté est dans l'œil de celui qui regarde», dit Marcia à voix basse, et d'un geste de la main vers la porte ouverte à l'intérieur de laquelle se trouve Molly, elle renvoie Lady Stafford dans l'escalier sans autre forme de procès.
« C'est Lady Stafford?» demande Molly lorsque Marcia revient dans la pièce.
«Oui.»
«Elle semble très fatiguée.»
«Je ne sais pas vraiment. Elle pense l'être, ce qui revient au même. Vous la verrez dans une demi-heure environ aussi fraîche que si la fatigue était une chose inconnue.»
google.fr/books/edition/Molly_…
|La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.|
Toute la politique serait changée si le seul fait de promettre et de prédire était par tout le monde considéré comme insupportable et inconvenant.
Citation tronquée extraite de "Autres rhumbs" de Paul Valéry (1927). 🥱 (Désolé je fatigue sur l'insignifiant!)
Il manque devant la citation "Tout parti prophétise".
Ce n'est pas prédire qui est inconvenant, mais mentir et suivre des intérêts privés.
|Toute la politique serait changée si le seul fait de promettre et de prédire était par tout le monde considéré comme insupportable et inconvenant.|
L'attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité.
Citation extraite de la première lettre de Simone Weil à Joë Bousquet, le 13 avril 1942.
Extrait de la première lettre de Simone Weil à Joë Bousquet, le 13 avril 1942:
J'ai été très touchée de constater que vous aviez fait véritablement attention aux quelques pages que je vous ai montrées. Je n'en conclus pas qu'elles méritent de l'attention. Je regarde cette attention comme un don gratuit et généreux de votre part. L'attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité.
Il est donné à très peu d'esprits de découvrir que les choses et les êtres existent. Depuis mon enfance je ne désire pas autre chose que d'en avoir reçu avant de mourir la révélation complète. Il me semble que vous êtes engagé dans cette découverte.
|L'attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité.|
Émile Munier
Émile Munier, né le 2 juin 1840 à Paris, mort le 29 juin 1895 était un peintre français représentatif de la peinture académique.
Émile Munier est né le 2 juin 1840 à la Manufacture Nationale des Gobelins, 66 rue des Fossés Saint-Marcel à Paris, où son père Pierre François Munier est artiste tapissier. Sa mère Marie-Louise Carpentier, originaire de Liéramont, est liseuse dans un tissage de cachemires. Il est baptisé en l'église de Saint-Médard.
La fratrie est composée de trois frères, François, Émile et Florimond. Les trois sont doués pour le dessin et entreront aux Gobelins. Émile réalise un autoportrait au pastel en 1854.
Il suit des cours de dessin dispensés par Abel-François Lucas, portraitiste et pastelliste, né à Versigny (Oise) en 1814. Il se fait remarquer par une «étude d'élève» représentant une femme d'une peinture de Boucher, d'une expressivité inhabituelle pour une tapisserie.
Le 10 août 1861, Émile Munier épouse Henriette Lucas, la fille de son professeur de peinture, en la chapelle des Gobelins.
Henriette meurt en 1867 peu après la naissance de leur fils Émile Henri. Le 4 janvier 1872, il se remarie à Paris avec l'artiste peintre Sargines Angrand, une condisciple et amie des familles Munier et Lucas. Ils ont une fille, Marie-Louise, en 1874.
Émile Munier meurt d'une congestion cérébrale le samedi 29 juin 1895 à 9 heures du matin et est inhumé au cimetière du Montparnasse.
Au cours des années 1860, Émile Munier est médaillé des Beaux-Arts à trois reprises. Disciple de William-Adolphe Bouguereau, sa peinture s'inscrit dans le mouvement académique face au courant impressionniste naissant. Il aime lui aussi peindre des enfants, auxquels il confère beaucoup d'expressivité, aimant à mettre en avant leur caractère joueur ou facétieux.
Il peint les toiles Le Voleur de Pommes et La Leçon de Tricot (aussi appelée Special Moment) en 1873 puis Favourite Kitten en 1874. En 1875, la toile La Source est inspirée d'un séjour chez les Lucas à Chennevières. Les dessins et aquarelles des années suivantes témoigneront de leurs vacances d'été sur les côtes normandes, à Arromanches et Grandcamp.
Pendant l'été 1879, Émile Munier se déplace dans les Ardennes pour réaliser le portrait de Madame de Chanzy. Il se liera d'amitié avec Émile Gallé.
Au début de 1881, les Munier emménagent dans une maison, boulevard Beauséjour. Leur fille Marie-Louise lui inspira plusieurs œuvres comme Naughty boy et L'enfant et le pantin en 1880, La jeune fille et la poupée (ou Jalousie), en 1882.
À l'occasion de la première communion de Marie Louise, en 1885, Munier peint l'Enfant Jésus qui deviendra un classique des images religieuses de 1re communion jusqu'au milieu du XXe siècle. La même année, il peint Favorite Pets où une jeune fille potelée joue avec un chat et un chien. Cette œuvre aura un grand succès aux États-Unis où elle sera reproduite pour une publicité de Pears’ Soap ou comme carte de vœux.
À partir de 1886, ses séjours réguliers en Auvergne lui inspirent de nombreuses scènes campagnardes mettant en scène des enfants, souvent accompagnés d'animaux : Le jeune chasseur (1888), La basse-cour (1889), La paysanne à la fourche (1889), La journée des confitures (1891), La jeune fille et le panier de cerises (1891), La fillette au tricot, La lettre d'amour.
En parallèle, il réalise des peintures de nu ou d'angelots qui rappellent l'œuvre de Bouguereau : La baigneuse (1882), Les deux cupidons (1883), L'amour désarmé (Cupid disarmed) (1886), Les deux amours (années 1890), Un sauvetage (1894)…
Il signera en 1893 et 1894 les portraits en pied de sa fille Marie-Louise et de sa bru Marguerite Aumont-Munier, puis quelques aquarelles en Auvergne et, peu avant sa mort, La jeune fille et le panier de chatons (1895).
André-Henri Dargelas
André-Henri Dargelas, né à Bordeaux le 11 octobre 1828 et mort à Écouen en juin 1906, était un peintre et dessinateur français du mouvement réaliste.
À partir de 1850, ses œuvres connaissent un succès particulier en Grande-Bretagne après une critique enthousiaste du critique d'art anglais John Ruskin qui apprécie la vision sentimentale de l'enfance typique de Dargelas.
À partir de 1857, il commence à exposer ses œuvres au Salon de Paris .
Le style pictural et les thèmes sont influencés par la leçon de Chardin, à l'époque très populaire en France.
Dans la dernière partie de sa vie, il a déménagé de Paris à Écouen, où il a créé l'École Écouen, à laquelle divers artistes se sont joints Le peintre réaliste français Théophile Emmanuel Duverger était son beau-père.
Dargelas et ses élèves se sont consacrés à une représentation des classes sociales. Les thèmes principaux sont les scènes de la vie quotidienne, avec une préférence pour la représentation des enfants. En particulier, le thème récurrent de l'école indique l'importance que l'artiste attache à l'éducation de masse.
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Florent Willems
Florent Joseph Marie Willems né à Liège le 8 janvier 1823 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1905 est un peintre belge.
Après avoir suivi les cours de l'Académie de Malines, et travaillé comme restaurateur à Bruxelles, Florent Willems vend son premier tableau au Salon de 1840 à Paris pour la somme déjà importante de 250 francs. Sir George Hamilton Seymour lui commande des portraits de sa femme et de ses enfants qui auront un succès considérable. Deux de ses œuvres exposées en 1842 à Bruxelles - Le Corps-de-garde et La Leçon de musique - sont acquises par Léopold Ier et Willems reçoit de la Cour plusieurs commandes de portraits en costumes historiques.
Avec son ami Alfred Stevens, il approfondit sa connaissance de la technique des maîtres flamands et hollandais du XVIIe siècle puis s'installe à Paris en 1844 où il connaît un grand succès. Deux de ses œuvres, exposées au Salon de 1855 - L'Intérieur d'un marchand de soieries en 1660 et Coquetterie - sont acquises par Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Après avoir obtenu des médailles de 3e classe au salon de 1844, de 2e classe en 1846 et de 1ère classe en 1855, il est fait officier de la Légion d'honneur en 1864.
Le musée du Louvre le sollicite pour la restauration de certaines de ses toiles, notamment le Saint Jean-Baptiste de Raphaël.
Il est également un dessinateur prolifique, laissant de nombreux croquis de mobilier et de tapis des XVIIe et XVIIIe siècles. Sa grande spécialité reste le portrait de femme en pied, dans d'élégantes toilettes de soie ; il les met en scène dans des intérieurs au mobilier inspiré du XVIIe siècle, un peu dans l'esprit du Siècle d'Or hollandais. Ce sont des scènes de genre, dans lesquelles de jeunes femmes lisent ou écrivent, se regardent dans un miroir, discutent avec d'autres personnages.
Lorsque Florent Willems meurt, en 1905, plusieurs de ses œuvres sont exposées dans une grande "Exposition rétrospective de l'Art Belge (1830-1905)", dans laquelle, écrit le Journal des artistes, "On y admit deux vivants : Alfred Stevens et son camarade de jeunesse Florent Willems". Ce dernier avait exposé une dernière fois au Salon des Artistes français en 1901.
George Dunlop Leslie
George Dunlop Leslie (2 juillet 1835 - 21 février 1921) était un peintre de genre, auteur et illustrateur britannique.
Leslie est né dans une famille d'artistes, son père étant le célèbre peintre de genre Charles Robert Leslie RA, et son oncle Robert Leslie étant un artiste de marine. Il étudie l'art d'abord à la Cary's Art Academy, puis, à partir de 1854, à la Royal Academy. Sa première exposition à l'Académie a eu lieu en 1859 et, par la suite, il a exposé ses œuvres chaque année. Il est devenu associé (ARA) en 1868 et académicien royal (RA) en 1876.
George Dunlop Leslie a vécu très tôt à St John's Wood (Londres) et faisait partie de la St John's Wood Clique, un groupe d'artistes qui privilégiaient les sujets de genre légers. De 1884 à 1901, il réside à « Riverside », St. Leonard's Lane, Wallingford, Oxfordshire. Sa sœur Mary Leslie (1833-1907), également artiste, vit à « Cromwell Lodge », juste à côté. Un autre artiste, James Hayllar, résidait également dans le village et ils ont peint ensemble un portrait de la reine Victoria pour son jubilé d'or en 1887. À partir de 1906, il a vécu à «Compton House» à Lindfield, dans le Sussex.
Ses premières œuvres, telles que Matilda (1860), montrent la forte influence des préraphaélites, mais il s'installe dans un style de peinture plus académique et esthétique, avec pour objectif de montrer « des images du côté ensoleillé de la vie domestique anglaise ». Il utilise souvent des enfants comme sujets et son travail est loué par John Ruskin pour sa représentation de la « douce qualité de la jeune fille anglaise ». L'un de ses tableaux, This is the Way we Wash our Clothes (C'est ainsi que nous lavons nos vêtements), est utilisé comme affiche dans une campagne publicitaire pour du savon. Malgré son sujet apparemment trivial, l'œuvre de Leslie est très appréciée par les critiques de l'époque.
En 1889, alors qu'il vivait à Riverside House à Wallingford, Leslie est crédité d'avoir peint quatre peintures murales d'anges dans l'église St Leonards.
Leslie était également un auteur et a publié plusieurs livres. Our river (1888), Letters to Marco (1893) et Riverside letters (1896) ont tous été illustrés par lui en noir et blanc et sont basés sur des observations personnelles de la vie et de la nature dans sa région. Il a également écrit une histoire des premières années de la Royal Academy - The inner life of the Royal Academy.
Leslie était marié à Lydia. Ils ont eu une fille, Alice (représentée dans son tableau Alice au pays des merveilles) et un fils, Peter Leslie (1877-1953), également artiste. Parmi les amis et connaissances artistiques de Leslie figurent Sir Edwin Landseer, Frederick Walker et Henry Stacy Marks. Il meurt à Lindfield dans le Sussex.
En juin 2000, Les filles d'Eve, considéré comme l'un des plus beaux tableaux de Leslie, qui était resté accroché pendant 40 ans dans une école du sud du Pays de Galles (Llantarnam Comprehensive), a été vendu pour 170000 livres sterling à un collectionneur privé. L'argent ainsi récolté a servi à financer les travaux de construction de l'école, qui en avaient grand besoin.
Il n'y a pas d'autre bonheur que la paix.
Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'une parole tronquée de Siddhartha Gautama (le Bouddha) dans le Dhammapada (IVe siècle avant J.-C.), au verset 202 du groupe sur le bonheur.
Extrait du Dhammapada (IVe siècle avant J.-C.):
Nul feu n’est plus brûlant que la passion
Nul désespoir plus grand que la colère
Nulle souffrance plus grande que les agrégats de l'existence
Nul bonheur plus grand que la paix du Nibbana.
La faim est la pire des maladies
Le samsara la pire des souffrances.
Pour qui connaît vraiment cette vérité
La Libération est le plus grand des bonheurs.Etre en bonne santé est la plus grande des chances
Se satisfaire de ce que l'on a la plus grande des richesses.
La confiance est le meilleur moyen de rapprocher les êtres
La Libération est le plus grand des bonheurs.
dhammatalks.net/French/Thaniss…
dhammadelaforet.org/sommaire/b…
On traduit parfois:
«il n'y a pas de souffrance comme les composantes (de l'esprit et du corps), pas de bonheur autre que la paix.» ou «Il n'y a pas de souffrance comme les agrégats de l'existence. Il n'y a pas de bonheur plus élevé que la tranquillité.»
ancient-buddhist-texts.net/Tex…
buddhism.lib.ntu.edu.tw/BDLM/e…
|Il n'y a pas d'autre bonheur que la paix.|
On n'a pas deux coeurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un coeur ou on n'en a pas.
Citation apocryphe. Elle semble être attribuée à Alphonse de Lamartine depuis 1921, mais elle est introuvable dans toute son œuvre.
citationsverifiees.fr/repertoi…
La citation authentique la plus proche est d'Émile Lefèvre dans"Tous les oiseaux sont utiles" (1869):
Ce qui m'étonne profondément, Monsieur, c'est de voir que vous vous déclarez l'ennemi des oiseaux quand vous vous êtes posé comme un ami des hommes. Pourquoi semblez-vous optimiste, quand il s'agit de la protection accordée ou imposée aux hommes; pourquoi devenez-vous pessimiste s'il ne s'agit plus que des oiseaux? Pourquoi voulez-vous que l'homme, roi de la création, en devienne le tyran?
Il y a là une contradiction flagrante entre vos sentiments. L'homme n'a pas deux cœurs, l'un bon pour ses semblables , l'autre dur pour les animaux; l'homme n'a pas deux esprits, l'un clairvoyant et désintéressé, l'autre myope et étroit. C'est pourquoi je dis qu'il est impossible que vous n'aimiez pas les oiseaux, et qu'il est très-fâcheux que le conseil général de la Meuse n'ait pas, à l'exemple du conseil général des Ardennes, instruit une cause avant de la juger.
google.fr/books/edition/Tous_l…
|On n'a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n'en a pas.|
Loli
in reply to Portraits d'autrefois • •J'adore ce portrait ,elle a un visage d'ange cette fillette.
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