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Bertha Wegmann


Bertha Wegmann (1847-1926) est une portraitiste danoise d'origine suisse, première femme à occuper une chaire à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark.

Lorsque Bertha Wegmann a cinq ans, sa famille déménage à Copenhague, où son père devient marchand. Amateur d'art, il consacre une grande partie de son temps libre à la peinture. Elle s'intéresse très tôt au dessin, mais ne reçoit aucune éducation formelle jusqu'à l'âge de dix-neuf ans, lorsqu'elle commence à prendre des leçons avec Frederik Ferdinand Helsted, Heinrich Buntzen et Frederik Christian Lund.

Deux ans plus tard, avec le soutien de ses parents, Wegmann s'installe à Munich, où elle vit jusqu'en 1881. Elle étudie d'abord avec le peintre d'histoire Wilhelm von Lindenschmit le Jeune, puis avec le peintre de genre Eduard Kurzbauer, mais elle n'est pas satisfaite d'apprendre dans une atmosphère d'atelier et décide d'étudier directement d'après nature.

Elle se lie d'amitié avec la peintre suédoise Jeanna Bauck, avec qui elle fait plusieurs voyages d'étude en Italie. En 1881, elles s'installent à Paris, où Wegmann expose dans plusieurs salons et reçoit une «mention honorable».

L'année suivante, elle retourne à Copenhague, où elle est déjà connue pour les œuvres qu'elle expose au palais de Charlottenborg depuis 1873. Un portrait de sa sœur reçoit la médaille Thorvaldsen en 1883.

Quatre ans plus tard, Wegmann devient la première femme à occuper un fauteuil à l'Académie royale du Danemark. De cette année-là à 1907, elle est membre du conseil d'administration de la « Tegne- og Kunstindustriskolen for Kvinder » (école industrielle de dessin et d'art pour les femmes).

Elle continue d'exposer largement et représente le Danemark à plusieurs expositions universelles, dont l'Exposition universelle de Chicago.

Wegmann meurt subitement alors qu'elle travaille dans son atelier.





Heinrich Lauenstein


Heinrich Lauenstein (né le 28 septembre 1835 à Hüddessum, mort le 16 mai 1910 à Düsseldorf) est un peintre prussien.

Avant d'aller à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf en 1859, Lauenstein est peintre décorateur. Il étudie ensuite auprès de Heinrich Mücke, Andreas Müller, Karl Müller, Karl Ferdinand Sohn et Rudolf Wiegmann. En juin 1863, il rejoint la classe de peinture d'histoire et de genre, devient l'élève d'Eduard Bendemann et à l'automne 1867 d'Ernst Deger. En 1864, il est nommé professeur assistant en classe élémentaire qu'il dirigera en 1881. En 1897, il est professeur de peinture d'histoire et religieuse à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf ; il y a notamment pour élève Johann Georg Dreydorff.

Lauenstein est fortement influencé par les nazaréens de Düsseldorf. Il vient à la peinture religieuse et historique grâce à Ernst Deger qui établit une nouvelle génération dans ce genre. Lauenstein aide Andreas Müller pour les fresques du musée ouvert en 1867 au château de Sigmaringen, vingt-six portraits de peintres et sculpteurs du Moyen Âge. En outre, Lauenstein fait plusieurs retables pour les églises néo-gothiques, en particulier à Düsseldorf et dans la Rhénanie.

En plus des œuvres sacrées, Lauenstein est connu pour des portraits et des scènes d'enfants.




Alexander Rossi


Alexander Mark Rossi (1840 - 9 janvier 1916) est un artiste britannique spécialisé dans les œuvres de genre qui s'est épanoui à la fin du 19e siècle.

Il est né sur l'île grecque de Corfou, fils du Dr Mark Rossi, un Italien qui était l'un des trois juges présidant les îles Ioniennes à l'époque de la domination britannique. Lors d'une visite à Preston, en Angleterre, en 1866, Rossi a rencontré et épousé Jane Gillow. Il reste ensuite au Royaume-Uni. Dans les années 1870, il s'installe à Londres.

Entre 1871 et 1903, Rossi expose 66 œuvres à la Royal Academy et est également membre du Hogarth Club. Nombre de ses peintures représentent des enfants et de jeunes adultes, les modèles étant souvent des membres de sa propre famille. Son tableau le plus connu est peut-être Livres interdits (1897)[2].

Après la mort de sa première femme, il épouse Silvia Tassart en 1902. Il meurt à Golders Green, Londres, le 9 janvier 1916.

Note : Certaines maisons d'art britanniques indiquent par erreur les dates de naissance et de décès de Rossi comme étant 1870-1903, mais il s'agit en fait des dates auxquelles il était actif sur la scène artistique londonienne.




Agathe Röstel


Agathe Röstel (1868-1926) est considérée comme une peintre de genre académique romantique de l'école allemande. Elle est née à Munich, en Allemagne. La confusion concernant l'orthographe du nom d'Agathe (Röstel ou Roestel) a rendu difficile la détermination de ses dates de naissance et de décès.

Pour ajouter à la confusion, elle a signé ses premières œuvres A. Röstel et ses dernières œuvres A. Roestel. L'autre facteur contribuant à cette confusion est le fait que, comme d'autres femmes artistes du XIXe siècle, elle a tenté de cacher son sexe. Les femmes de cette période cachaient généralement leur sexe face aux préjugés inéluctables des jurys du Salon et des mécènes à l'encontre des femmes qui concouraient dans un monde dominé par les hommes.

Roestel est une peintre incroyable. Elle capture la beauté et l'innocence des enfants avec une fluidité et une aisance que l'on trouve rarement chez une artiste aussi jeune. Agathe a le génie de raconter des histoires avec ses peintures en capturant les enfants dans leur vie quotidienne.



Sh2-174


Sh2-174 (aussi connue sous le nom LBN 120.29+18.39) est une nébuleuse planétaire visible dans la constellation de Céphée.

C'est l'une des nébuleuses planétaires les plus septentrionales de la voûte céleste. Elle est située à environ 3° au nord de γ Cephei et est visible sur des photos à longue exposition prises avec un puissant télescope amateur. Sa déclinaison fortement septentrionale signifie qu'elle peut être observée presque exclusivement depuis l'hémisphère nord, où elle est circumpolaire jusqu'aux latitudes tropicales.

Le nuage, catalogué comme une nébuleuse en émission générique dans les années 1960, n'a jamais montré de signes de formation d'étoiles en cours, et l'étoile ionisante de ses gaz n'a jamais été connue. Au cours des années 90, l'hypothèse a été avancée qu'il s'agissait d'une nébuleuse planétaire, dont l'étoile centrale s'est glissée au fil du temps hors de l'enveloppe gazeuse qu'elle s'est créée, étant donné que ses dimensions étaient trop petites pour être une région H II, mais comparables à celles d'une région nébuleuse planétaire. Cette étoile ionisante serait la naine blanche cataloguée GD 561, située à l'extérieur du nuage. La distance, à partir de laquelle les dimensions ont été dérivées, a été obtenue par l'étude de la vitesse radiale, et est indiquée à 946 années-lumière.

Sur l'image qui suit, j'ai entouré en rouge, la naine blanche de l'origine de la nébuleuse. 10 étoiles ont été numérotées pour être identifiées:

1 - TYC 4614-901-1, une géante rouge 10 fois plus grosse et deux fois plus massive que le Soleil située à 1957 années-lumière.
2 - IRAS 23449+8044, une autre géante rouge 38 fois plus grosse et 4 fois plus massive que le Soleil située à 3174 années-lumière.
3 - BD+80 783, une géante orange 8 fois plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 1078 années-lumière.
4 - Gaia DR3 2286338811105958528, une géante rouge 21 plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 6547 années-lumière.
5 - BD+80 781, une géante rouge 13 fois plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 1499 années-lumière.
6 - TYC 4614-962-1, une étoile jaune 10% plus petite et 25% moins massive que le Soleil située à 461 années-lumière.
7 - TYC 4614-907-1, une étoile jaune 2 fois plus grosse et 1,4 fois plus massive que Soleil située à 862 années-lumière.
8 - TYC 4614-1081-1, une étoile jaune orange 15% plus petite et 25% moins massive que le Soleil située à 478 années-lumière.
9 - LP 12-181, une étoile orange au déplacement rapide 30% mois grosse et 40% moins massive que le Soleil située à 171 années-lumière.
10 - BD+79 795a, une géante orange 19 fois plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 4099 années-lumière.

A noter la présence de la galaxie LEDA 2783942 située à environ 370 millions d'années-lumière:

Comme le diamètre apparent de LEDA 2783942 est de 49 arcsec, son plus grand diamètre compte-tenu de sa distance serait de 88000 années-lumière.



La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.


Citation mal attribuée. Elle est de Margaret Wolfe Hungerford dans son roman "Molly Bawn" (1878).

Extrait du roman "Molly Bawn" de Margaret Wolfe Hungerford:

«Maudie? Est-elle toujours aussi fascinante? J'espère, Marcia, que tu as trouvé son jeune homme pour elle cette fois-ci, car elle était tout simplement insupportable l'année dernière.»
«Je ne l'ai pas fait», dit-elle en riant ; «c'est un secret de polichinelle, mais le fait est qu'il n'est pas venu.»
«J'aime bien ce jeune homme. Bien que je considère qu'il nous a vendus honteusement. Quelqu'un d'autre?»
«Ma cousine, Eleanor Massereene.»
«La cousine! J'en suis ravie. Tout ce qui est nouveau est un tel soulagement. Et j'ai entendu dire qu'elle était belle - l'est-elle?»
«La beauté est dans l'œil de celui qui regarde», dit Marcia à voix basse, et d'un geste de la main vers la porte ouverte à l'intérieur de laquelle se trouve Molly, elle renvoie Lady Stafford dans l'escalier sans autre forme de procès.
« C'est Lady Stafford?» demande Molly lorsque Marcia revient dans la pièce.
«Oui.»
«Elle semble très fatiguée.»
«Je ne sais pas vraiment. Elle pense l'être, ce qui revient au même. Vous la verrez dans une demi-heure environ aussi fraîche que si la fatigue était une chose inconnue.»

https://www.google.fr/books/edition/Molly_Bawn/dgM1AAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0


|La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.|



Toute la politique serait changée si le seul fait de promettre et de prédire était par tout le monde considéré comme insupportable et inconvenant.


Citation tronquée extraite de "Autres rhumbs" de Paul Valéry (1927). 🥱 (Désolé je fatigue sur l'insignifiant!)

Il manque devant la citation "Tout parti prophétise".

Ce n'est pas prédire qui est inconvenant, mais mentir et suivre des intérêts privés.


|Toute la politique serait changée si le seul fait de promettre et de prédire était par tout le monde considéré comme insupportable et inconvenant.|



L'attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité.


Citation extraite de la première lettre de Simone Weil à Joë Bousquet, le 13 avril 1942.

Extrait de la première lettre de Simone Weil à Joë Bousquet, le 13 avril 1942:

J'ai été très touchée de constater que vous aviez fait véritablement attention aux quelques pages que je vous ai montrées. Je n'en conclus pas qu'elles méritent de l'attention. Je regarde cette attention comme un don gratuit et généreux de votre part. L'attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité.
Il est donné à très peu d'esprits de découvrir que les choses et les êtres existent. Depuis mon enfance je ne désire pas autre chose que d'en avoir reçu avant de mourir la révélation complète. Il me semble que vous êtes engagé dans cette découverte.


|L'attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité.|





Émile Munier


Émile Munier, né le 2 juin 1840 à Paris, mort le 29 juin 1895 est un peintre français représentatif de la peinture académique.

Émile Munier est né le 2 juin 1840 à la Manufacture Nationale des Gobelins, 66 rue des Fossés Saint-Marcel à Paris, où son père Pierre François Munier est artiste tapissier. Sa mère Marie-Louise Carpentier, originaire de Liéramont, est liseuse dans un tissage de cachemires. Il est baptisé en l'église de Saint-Médard.

La fratrie est composée de trois frères, François, Émile et Florimond. Les trois sont doués pour le dessin et entreront aux Gobelins. Émile réalise un autoportrait au pastel en 1854.

Il suit des cours de dessin dispensés par Abel-François Lucas, portraitiste et pastelliste, né à Versigny (Oise) en 1814. Il se fait remarquer par une «étude d'élève» représentant une femme d'une peinture de Boucher, d'une expressivité inhabituelle pour une tapisserie.

Le 10 août 1861, Émile Munier épouse Henriette Lucas, la fille de son professeur de peinture, en la chapelle des Gobelins.

Henriette meurt en 1867 peu après la naissance de leur fils Émile Henri. Le 4 janvier 1872, il se remarie à Paris avec l'artiste peintre Sargines Angrand, une condisciple et amie des familles Munier et Lucas. Ils ont une fille, Marie-Louise, en 1874.

Émile Munier meurt d'une congestion cérébrale le samedi 29 juin 1895 à 9 heures du matin et est inhumé au cimetière du Montparnasse.

Au cours des années 1860, Émile Munier est médaillé des Beaux-Arts à trois reprises. Disciple de William-Adolphe Bouguereau, sa peinture s'inscrit dans le mouvement académique face au courant impressionniste naissant. Il aime lui aussi peindre des enfants, auxquels il confère beaucoup d'expressivité, aimant à mettre en avant leur caractère joueur ou facétieux.

Il peint les toiles Le Voleur de Pommes et La Leçon de Tricot (aussi appelée Special Moment) en 1873 puis Favourite Kitten en 1874. En 1875, la toile La Source est inspirée d'un séjour chez les Lucas à Chennevières. Les dessins et aquarelles des années suivantes témoigneront de leurs vacances d'été sur les côtes normandes, à Arromanches et Grandcamp.

Pendant l'été 1879, Émile Munier se déplace dans les Ardennes pour réaliser le portrait de Madame de Chanzy. Il se liera d'amitié avec Émile Gallé.

Au début de 1881, les Munier emménagent dans une maison, boulevard Beauséjour. Leur fille Marie-Louise lui inspira plusieurs œuvres comme Naughty boy et L'enfant et le pantin en 1880, La jeune fille et la poupée (ou Jalousie), en 1882.

À l'occasion de la première communion de Marie Louise, en 1885, Munier peint l'Enfant Jésus qui deviendra un classique des images religieuses de 1re communion jusqu'au milieu du XXe siècle. La même année, il peint Favorite Pets où une jeune fille potelée joue avec un chat et un chien. Cette œuvre aura un grand succès aux États-Unis où elle sera reproduite pour une publicité de Pears’ Soap ou comme carte de vœux.

À partir de 1886, ses séjours réguliers en Auvergne lui inspirent de nombreuses scènes campagnardes mettant en scène des enfants, souvent accompagnés d'animaux : Le jeune chasseur (1888), La basse-cour (1889), La paysanne à la fourche (1889), La journée des confitures (1891), La jeune fille et le panier de cerises (1891), La fillette au tricot, La lettre d'amour.

En parallèle, il réalise des peintures de nu ou d'angelots qui rappellent l'œuvre de Bouguereau : La baigneuse (1882), Les deux cupidons (1883), L'amour désarmé (Cupid disarmed) (1886), Les deux amours (années 1890), Un sauvetage (1894)…

Il signera en 1893 et 1894 les portraits en pied de sa fille Marie-Louise et de sa bru Marguerite Aumont-Munier, puis quelques aquarelles en Auvergne et, peu avant sa mort, La jeune fille et le panier de chatons (1895).





André-Henri Dargelas


André-Henri Dargelas, né à Bordeaux le 11 octobre 1828 et mort à Écouen en juin 1906, est un peintre et dessinateur français du mouvement réaliste.

À partir de 1850, ses œuvres connaissent un succès particulier en Grande-Bretagne après une critique enthousiaste du critique d'art anglais John Ruskin qui apprécie la vision sentimentale de l'enfance typique de Dargelas.

À partir de 1857, il commence à exposer ses œuvres au Salon de Paris .

Le style pictural et les thèmes sont influencés par la leçon de Chardin, à l'époque très populaire en France.

Dans la dernière partie de sa vie, il a déménagé de Paris à Écouen, où il a créé l'École Écouen, à laquelle divers artistes se sont joints Le peintre réaliste français Théophile Emmanuel Duverger était son beau-père.

Dargelas et ses élèves se sont consacrés à une représentation des classes sociales. Les thèmes principaux sont les scènes de la vie quotidienne, avec une préférence pour la représentation des enfants. En particulier, le thème récurrent de l'école indique l'importance que l'artiste attache à l'éducation de masse.




Florent Willems


Florent Joseph Marie Willems né à Liège le 8 janvier 1823 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1905 est un peintre belge.

Après avoir suivi les cours de l'Académie de Malines, et travaillé comme restaurateur à Bruxelles, Florent Willems vend son premier tableau au Salon de 1840 à Paris pour la somme déjà importante de 250 francs. Sir George Hamilton Seymour lui commande des portraits de sa femme et de ses enfants qui auront un succès considérable. Deux de ses œuvres exposées en 1842 à Bruxelles - Le Corps-de-garde et La Leçon de musique - sont acquises par Léopold Ier et Willems reçoit de la Cour plusieurs commandes de portraits en costumes historiques.

Avec son ami Alfred Stevens, il approfondit sa connaissance de la technique des maîtres flamands et hollandais du XVIIe siècle puis s'installe à Paris en 1844 où il connaît un grand succès. Deux de ses œuvres, exposées au Salon de 1855 - L'Intérieur d'un marchand de soieries en 1660 et Coquetterie - sont acquises par Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Après avoir obtenu des médailles de 3e classe au salon de 1844, de 2e classe en 1846 et de 1ère classe en 1855, il est fait officier de la Légion d'honneur en 1864.

Le musée du Louvre le sollicite pour la restauration de certaines de ses toiles, notamment le Saint Jean-Baptiste de Raphaël.

Il est également un dessinateur prolifique, laissant de nombreux croquis de mobilier et de tapis des XVIIe et XVIIIe siècles. Sa grande spécialité reste le portrait de femme en pied, dans d'élégantes toilettes de soie ; il les met en scène dans des intérieurs au mobilier inspiré du XVIIe siècle, un peu dans l'esprit du Siècle d'Or hollandais. Ce sont des scènes de genre, dans lesquelles de jeunes femmes lisent ou écrivent, se regardent dans un miroir, discutent avec d'autres personnages.

Lorsque Florent Willems meurt, en 1905, plusieurs de ses œuvres sont exposées dans une grande "Exposition rétrospective de l'Art Belge (1830-1905)", dans laquelle, écrit le Journal des artistes, "On y admit deux vivants : Alfred Stevens et son camarade de jeunesse Florent Willems". Ce dernier avait exposé une dernière fois au Salon des Artistes français en 1901.




George Dunlop Leslie


George Dunlop Leslie (2 juillet 1835 - 21 février 1921) était un peintre de genre, auteur et illustrateur britannique.

Leslie est né dans une famille d'artistes, son père étant le célèbre peintre de genre Charles Robert Leslie RA, et son oncle Robert Leslie étant un artiste de marine. Il étudie l'art d'abord à la Cary's Art Academy, puis, à partir de 1854, à la Royal Academy. Sa première exposition à l'Académie a eu lieu en 1859 et, par la suite, il a exposé ses œuvres chaque année. Il est devenu associé (ARA) en 1868 et académicien royal (RA) en 1876.

George Dunlop Leslie a vécu très tôt à St John's Wood (Londres) et faisait partie de la St John's Wood Clique, un groupe d'artistes qui privilégiaient les sujets de genre légers. De 1884 à 1901, il réside à « Riverside », St. Leonard's Lane, Wallingford, Oxfordshire. Sa sœur Mary Leslie (1833-1907), également artiste, vit à « Cromwell Lodge », juste à côté. Un autre artiste, James Hayllar, résidait également dans le village et ils ont peint ensemble un portrait de la reine Victoria pour son jubilé d'or en 1887. À partir de 1906, il a vécu à «Compton House» à Lindfield, dans le Sussex.

Ses premières œuvres, telles que Matilda (1860), montrent la forte influence des préraphaélites, mais il s'installe dans un style de peinture plus académique et esthétique, avec pour objectif de montrer « des images du côté ensoleillé de la vie domestique anglaise ». Il utilise souvent des enfants comme sujets et son travail est loué par John Ruskin pour sa représentation de la « douce qualité de la jeune fille anglaise ». L'un de ses tableaux, This is the Way we Wash our Clothes (C'est ainsi que nous lavons nos vêtements), est utilisé comme affiche dans une campagne publicitaire pour du savon. Malgré son sujet apparemment trivial, l'œuvre de Leslie est très appréciée par les critiques de l'époque.

En 1889, alors qu'il vivait à Riverside House à Wallingford, Leslie est crédité d'avoir peint quatre peintures murales d'anges dans l'église St Leonards.

Leslie était également un auteur et a publié plusieurs livres. Our river (1888), Letters to Marco (1893) et Riverside letters (1896) ont tous été illustrés par lui en noir et blanc et sont basés sur des observations personnelles de la vie et de la nature dans sa région. Il a également écrit une histoire des premières années de la Royal Academy - The inner life of the Royal Academy.

Leslie était marié à Lydia. Ils ont eu une fille, Alice (représentée dans son tableau Alice au pays des merveilles) et un fils, Peter Leslie (1877-1953), également artiste. Parmi les amis et connaissances artistiques de Leslie figurent Sir Edwin Landseer, Frederick Walker et Henry Stacy Marks. Il meurt à Lindfield dans le Sussex.

En juin 2000, Les filles d'Eve, considéré comme l'un des plus beaux tableaux de Leslie, qui était resté accroché pendant 40 ans dans une école du sud du Pays de Galles (Llantarnam Comprehensive), a été vendu pour 170000 livres sterling à un collectionneur privé. L'argent ainsi récolté a servi à financer les travaux de construction de l'école, qui en avaient grand besoin.



Il n'y a pas d'autre bonheur que la paix.


Il ne s'agit pas d'un proverbe, mais d'une parole tronquée de Siddhartha Gautama (le Bouddha) dans le Dhammapada (IVe siècle avant J.-C.), au verset 202 du groupe sur le bonheur.

Extrait du Dhammapada (IVe siècle avant J.-C.):

Nul feu n’est plus brûlant que la passion
Nul désespoir plus grand que la colère
Nulle souffrance plus grande que les agrégats de l'existence
Nul bonheur plus grand que la paix du Nibbana.


La faim est la pire des maladies
Le samsara la pire des souffrances.
Pour qui connaît vraiment cette vérité
La Libération est le plus grand des bonheurs.

Etre en bonne santé est la plus grande des chances
Se satisfaire de ce que l'on a la plus grande des richesses.
La confiance est le meilleur moyen de rapprocher les êtres
La Libération est le plus grand des bonheurs.

https://www.dhammatalks.net/French/Thanissaro_Dhammapada.pdf

https://www.dhammadelaforet.org/sommaire/bb/nibbana_pour_tous.html

On traduit parfois:

«il n'y a pas de souffrance comme les composantes (de l'esprit et du corps), pas de bonheur autre que la paix.» ou «Il n'y a pas de souffrance comme les agrégats de l'existence. Il n'y a pas de bonheur plus élevé que la tranquillité.»

https://ancient-buddhist-texts.net/Texts-and-Translations/Dhammapada/Dhammapada.pdf
https://buddhism.lib.ntu.edu.tw/BDLM/en/lesson/pali/reading/gatha202.htm


|Il n'y a pas d'autre bonheur que la paix.|



On n'a pas deux coeurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un coeur ou on n'en a pas.


Citation apocryphe. Elle semble être attribuée à Alphonse de Lamartine depuis 1921, mais elle est introuvable dans toute son œuvre.

https://citationsverifiees.fr/repertoire-des-auteurs/l/lamartine-alphonse-de/on-na-pas-deux-coeurs/

La citation authentique la plus proche est d'Émile Lefèvre dans"Tous les oiseaux sont utiles" (1869):

Ce qui m'étonne profondément, Monsieur, c'est de voir que vous vous déclarez l'ennemi des oiseaux quand vous vous êtes posé comme un ami des hommes. Pourquoi semblez-vous optimiste, quand il s'agit de la protection accordée ou imposée aux hommes; pourquoi devenez-vous pessimiste s'il ne s'agit plus que des oiseaux? Pourquoi voulez-vous que l'homme, roi de la création, en devienne le tyran?
Il y a là une contradiction flagrante entre vos sentiments. L'homme n'a pas deux cœurs, l'un bon pour ses semblables , l'autre dur pour les animaux; l'homme n'a pas deux esprits, l'un clairvoyant et désintéressé, l'autre myope et étroit. C'est pourquoi je dis qu'il est impossible que vous n'aimiez pas les oiseaux, et qu'il est très-fâcheux que le conseil général de la Meuse n'ait pas, à l'exemple du conseil général des Ardennes, instruit une cause avant de la juger.

https://www.google.fr/books/edition/Tous_les_oiseaux_sont_utiles/JcYyAQAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0


|On n'a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n'en a pas.|



En France, au scrutin des élections, il se forme des produits politico-chimiques où les lois des affinités sont renversées.


Citation extraite du roman inachevé "Le Député d'Arcis" d'Honoré de Balzac, paru à titre posthume en 1854.

https://archive.org/details/ledputdarcis01balzuoft/page/10

Extrait du roman inachevé "Le Député d'Arcis" d'Honoré de Balzac, paru à titre posthume en 1854:

Depuis l'accession au pouvoir de la classe bourgeoise, Arcis éprouvait un vague désir de se montrer indépendant. Aussi les dernières élections de François Keller avaient-elles été troublées par quelques républicains, dont les casquettes rouges et les barbes frétillantes n'avaient pas trop effrayé les gens d'Arcis. En exploitant les dispositions du pays, le candidat radical put réunir i rente ou quarante voix. Quelques habitants, humiliés de voir leur ville comptée au nombre des bourgs pourris de l'opposition, se joignirent aux démocrates, quoique ennemis de la démocratie. En France, au scrutin des élections, il se forme des produits politicochimiques où les lois des affinités sont renversées. Or, nommer le jeune commandant Keller, en 1839, après avoir nommé le père pendant vingt ans, accusait une véritable servitude électorale, contre laquelle se révoltait l'orgueil de plusieurs bourgeois enrichis, qui croyaient bien valoir et M. Malin, comte de Gondreville, et les banquiers Keller frères, et les Cinq-Cygne, et même le roi des Français! Aussi les nombreux partisans du vieux Gondreville, le roi du département de l'Aube, attendaient-ils une nouvelle preuve de son habileté, tant de fois éprouvée. Pour ne pas compromettre l'influence de sa famille dans l'arrondissement d'Arcis, ce vieil homme d'État proposerait sans doute pour candidat un homme du pays, qui céderait sa place à Charles Keller, en acceptant des fonctions publiques; cas parlementaire qui rend l'élu du peuple sujet à réélection.


|En France, au scrutin des élections, il se forme des produits politico-chimiques où les lois des affinités sont renversées.|



Le pangolin de Temminck (Smutsia temminckii)


Contrairement aux autres pangolins, le pangolin de Temminck (Smutsia temminckii) est bipède, marchant et supportant le poids sur ses pattes arrière, les membres antérieurs étant repliés vers la poitrine, et la queue étant maintenue hors du sol et utilisée comme contrepoids.

Il ne reste plus que cet animal pour imiter la marche bipède en porte-à-faux des dinosaures.

Le pangolin de Temminck reste donc, presque par hasard, un vestige d'un mode de locomotion qui régnait autrefois sur le monde terrestre.

https://costarica.inaturalist.org/journal/milewski/59401-just-one-pangolin-remains-to-emulate-the-cantilevered-bipedal-walking-of-the-dinosaurs

https://africanpangolin.org/wp-content/uploads/2021/01/Pangolins_-Science-Society-and-Conservation-Temmincks-pangolin.pdf



Parc national de la forêt pétrifiée


Le parc national de la forêt pétrifiée est situé dans les comtés de Navajo et d'Apache, dans le nord-est de l'Arizona. Nommé en raison de ses importants gisements de bois pétrifié, le parc couvre environ 900 kilomètres carrés et comprend une steppe arbustive semi-désertique ainsi que des badlands colorés et fortement érodés. Le siège du parc se trouve à environ 42 km à l'est de Holbrook, le long de l'Interstate 40 (I-40), qui est parallèle au Southern Transcon de la BNSF Railway, à la Puerco River et à l'historique U.S. Route 66, qui traversent tous le parc d'une manière approximativement est-ouest. Le site, dont la partie nord s'étend dans le Painted Desert, a été déclaré monument national en 1906 et parc national en 1962. Le parc a reçu 644 922 visiteurs récréatifs en 2018.

Avec une altitude moyenne de 1600 m, le climat du parc est sec et venteux, avec des températures qui varient entre des maxima estivaux d'environ 38°C et des minima hivernaux bien en dessous du point de congélation. Le parc compte plus de 400 espèces de plantes, dominées par des graminées telles que le bunchgrass, le blue grama et le sacaton. La faune comprend de grands animaux comme le pronghorn, le coyote et le lynx roux, de nombreux animaux plus petits comme la souris sylvestre, les serpents, les lézards et sept sortes d'amphibiens, ainsi que plus de 200 espèces d'oiseaux, dont certains sont des résidents permanents et d'autres des migrateurs. Environ un tiers du parc est considéré comme sauvage (203 km2).

La forêt pétrifiée est connue pour ses fossiles, en particulier les arbres tombés au sol qui vivaient à l'époque du Trias tardif, il y a environ 225 millions d'années. Les sédiments contenant les troncs fossiles font partie de la formation Chinle, très répandue et colorée, qui a donné son nom au Painted Desert (désert peint). Il y a environ 60 millions d'années, le plateau du Colorado, dont le parc fait partie, a été poussé vers le haut par les forces tectoniques et exposé à une érosion accrue. Toutes les couches rocheuses du parc situées au-dessus du Chinle, à l'exception des couches géologiquement récentes que l'on trouve dans certaines parties du parc, ont été enlevées par le vent et l'eau. Outre les troncs pétrifiés, les fossiles découverts dans le parc comprennent des fougères du Trias tardif, des cycades, des ginkgos et de nombreuses autres plantes, ainsi qu'une faune comprenant des reptiles géants appelés phytosaures, de grands amphibiens et les premiers dinosaures. Les paléontologues déterrent et étudient les fossiles du parc depuis le début du 20e siècle.

Les premiers habitants du parc sont arrivés il y a 13000 ans. Ces hommes de l'ère Clovis sont les ancêtres des Amérindiens. Il y a environ 2500 ans, les agriculteurs du Pueblo ancestral cultivaient le maïs et vivaient dans des maisons souterraines dans ce qui allait devenir le parc. Il y a 1 000 ans, les agriculteurs du Pueblo ancestral vivaient dans des habitations en maçonnerie en surface appelées pueblos et se réunissaient dans de grands bâtiments communautaires appelés grands kivas. Vers 1450 après J.-C., les fermiers Pueblo ancestraux de la forêt pétrifiée ont migré pour rejoindre les communautés en plein essor des mesas Hopi au nord-ouest et du Pueblo de Zuni à l'est - ces lieux abritent encore aujourd'hui des milliers de membres des communautés descendantes. Plus de 1000 sites archéologiques, dont des pétroglyphes, ont été découverts dans le parc. Ces lieux ancestraux restent importants pour les communautés de descendants. Au XVIe siècle, des explorateurs espagnols ont visité la région et, au milieu du XIXe siècle, une équipe américaine a arpenté une route est-ouest traversant la zone où se trouve aujourd'hui le parc et a noté la présence de bois pétrifié. Plus tard, des routes et une voie ferrée ont suivi des itinéraires similaires et ont donné lieu au tourisme et, avant que le parc ne soit protégé, à l'enlèvement de fossiles à grande échelle. Le vol de bois pétrifié reste un problème au 21e siècle.

Le parc national de Petrified Forest est situé à cheval sur la frontière entre le comté d'Apache et le comté de Navajo, dans le nord-est de l'Arizona. Le parc mesure environ 50 km du nord au sud et sa largeur varie d'un maximum d'environ 20 km au nord à un minimum d'environ 1,6 km le long d'un corridor étroit entre le nord et le sud, où le parc s'élargit à nouveau à environ 6 à 8 km.

Le parc national de la forêt pétrifiée est connu pour ses fossiles, en particulier ceux d'arbres tombés au sol qui vivaient à l'époque du Trias tardif de l'ère mésozoïque, il y a environ 225 à 207 millions d'années. À cette époque, la région qui constitue aujourd'hui le parc était proche de l'équateur, sur la bordure sud-ouest du supercontinent Pangée, et son climat était humide et subtropical. Ce qui est devenu plus tard le nord-est de l'Arizona était une plaine basse flanquée de montagnes au sud et au sud-est et d'une mer à l'ouest. Les cours d'eau qui traversent la plaine depuis les hauts plateaux déposent des sédiments inorganiques et de la matière organique, notamment des arbres ainsi que d'autres plantes et animaux qui ont pénétré ou sont tombés dans l'eau. Bien que la plupart des matières organiques se décomposent rapidement ou soient mangées par d'autres organismes, certaines sont enfouies si rapidement qu'elles restent intactes et peuvent se fossiliser. Dans le parc, les sédiments contenant les troncs fossiles qui ont donné leur nom au parc font partie de la formation de Chinle.

Le Chinle coloré, qui apparaît en surface dans de nombreuses régions du sud-ouest des États-Unis et qui a donné son nom au Painted Desert (désert peint), atteint une épaisseur de 240 m dans le parc. Il est constitué d'une variété de roches sédimentaires comprenant des lits de mudstone, siltstone et claystone tendres et à grain fin - dont une grande partie est constituée de bentonite - ainsi que des grès et conglomérats plus durs et du calcaire. Exposé au vent et à l'eau, le Chinle s'érode généralement de manière différenciée pour former des badlands composés de falaises, de ravins, de mesas, de buttes et de collines arrondies. Son argile bentonitique, qui gonfle lorsqu'elle est humide et rétrécit en séchant, provoque des mouvements de surface et des fissures qui découragent la croissance des plantes. L'absence de couverture végétale rend le Chinle particulièrement sensible aux intempéries.

Il y a environ 60 millions d'années, des mouvements tectoniques de la croûte terrestre ont commencé à soulever le plateau du Colorado, dont le Painted Desert fait partie, et certaines parties du plateau ont fini par s'élever à 3 000 m au-dessus du niveau de la mer. Cette déformation de la surface de la Terre a entraîné la destruction progressive et continue du plateau par l'érosion. Une discordance (rupture dans l'enregistrement des roches) d'environ 200 millions d'années se produit à l'intérieur du parc, où l'érosion a éliminé toutes les couches rocheuses situées au-dessus du Chinle, à l'exception de celles qui sont géologiquement récentes. La formation Bidahochi, mise en place il y a seulement 4 à 8 millions d'années, repose directement sur le Chinle, et les roches mises en place au Jurassique, au Crétacé et dans une grande partie du Tertiaire sont absentes.

Pendant la période de dépôt du Bidahochi, un grand bassin lacustre couvrait une grande partie du nord-est de l'Arizona. Les couches plus anciennes (inférieures) de la formation sont constituées de dépôts fluviaux et lacustres (liés aux lacs) de limon, de sable et d'argile. Le Bidahochi plus jeune (supérieur) contient des cendres et des laves provenant de volcans qui sont entrés en éruption à proximité et jusqu'au sud-ouest du Nevada[18]. Bien qu'une grande partie du Bidahochi ait été érodée depuis, une petite partie affleure dans la partie nord du parc, sur Pilot Rock dans la section sauvage du parc et le long du bord du Painted Desert entre les points Pintado et Tawa. [L'érosion du Bidahochi a mis au jour des reliefs volcaniques appelés maars (cratères volcaniques à fond plat et à peu près circulaires d'origine explosive). Une cheminée de maar peut être observée depuis le belvédère de la pointe Pintado.

Au cours de la période quaternaire (il y a 2,6 millions d'années jusqu'à aujourd'hui), des dépôts de sable et d'alluvions soufflés par le vent ont recouvert une grande partie du Chinle et du Bidahochi. L'âge des dunes les plus anciennes varie de 500000 ans en altitude dans la partie nord du parc à environ 10000 ans dans les zones de drainage sablonneuses telles que Lithodendron Wash. Stabilisées par des herbes et d'autres végétaux, les jeunes dunes d'environ 1000 ans se trouvent dans tout le parc.

Au cours du Trias supérieur, les arbres abattus qui s'accumulaient dans les cours d'eau de ce qui est devenu le parc ont été périodiquement ensevelis par des sédiments contenant des cendres volcaniques. Les eaux souterraines ont dissous la silice (dioxyde de silicium) des cendres et l'ont transportée dans les troncs, où elle a formé des cristaux de quartz qui ont progressivement remplacé la matière organique. Des traces d'oxyde de fer et d'autres substances se sont combinées à la silice pour créer des couleurs variées dans le bois pétrifié.

Dans le parc national de la forêt pétrifiée, la plupart des troncs d'arbres ont conservé leur forme extérieure originale pendant la pétrification, mais ont perdu leur structure interne. Cependant, une petite fraction des troncs et la plupart des os d'animaux pétrifiés du parc présentent des cellules et d'autres espaces remplis de minéraux, mais qui conservent une grande partie de leur structure organique d'origine. Avec ces fossiles perminéralisés, il est possible d'étudier la composition cellulaire des organismes originaux à l'aide d'un microscope. D'autres matières organiques - généralement des feuilles, des graines, des pommes de pin, des grains de pollen, des spores, de petites tiges et des restes de poissons, d'insectes et d'animaux - ont été préservées dans le parc sous forme de fossiles de compression, aplatis par le poids des sédiments qui les recouvrent jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une fine pellicule dans la roche.

Une grande partie du bois pétrifié du parc provient de l'Araucarioxylon arizonicum, un conifère éteint, tandis que certains arbres trouvés dans la partie nord du parc proviennent de Woodworthia arizonica et de Schilderia adamanica. Au moins neuf espèces d'arbres fossiles du parc ont été identifiées ; toutes sont éteintes. Le parc possède bien d'autres types de fossiles que les arbres. Le Chinle, considéré comme l'un des gisements de plantes fossiles du Trias supérieur les plus riches au monde, contient plus de 200 taxons de plantes fossiles. Les groupes de plantes représentés dans le parc comprennent les lycophytes, les fougères, les cycades, les conifères, les ginkgos, ainsi que des formes non classifiées. Le parc a également produit l'un des assemblages les plus diversifiés de vertébrés fossiles du Trias supérieur. Parmi les groupes représentés figurent les premiers dinosaures théropodes, les archosaures de la lignée des crocodiles, les amphibiens temnospondyles, les lissamphibiens, les diapsides non archosauromorphes, ainsi que d'autres dinosauromorphes et archosauromorphes. Les dicynodontes sont extrêmement rares bien qu'ils soient abondamment représentés dans la carrière de Placerias près de St. Johns. Les invertébrés fossiles comprennent des escargots et des palourdes d'eau douce. La plus ancienne écrevisse fossile, Enoploclytia porteri, a également été décrite dans le parc, bien qu'elle ne soit pas considérée comme une écrevisse à proprement parler (elle est plutôt classée dans la catégorie des Erymidae).



Un jour j'irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien.


Citation apocryphe qui semble remonter à 2001. Elle a été attribuée à Homer Simpson en France. Cette hypothèse n'est pas bête car elle va dans le sens d'une citation d'Homer: «Marge, I agree with you, in theory. Then again, Communism works, in theory.» Épisode 17, Saison 5 (1994)

https://www.liberation.fr/france/2017/02/13/ou-l-on-enquete-avec-marc-levy-sur-une-citation-qui-n-est-pas-de-pierre-desproges_1548218/
https://www.psychoactif.org/forum/t151-p1-n-arrive-plus-garder-taf.html


|Un jour j'irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien.|



N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe.


Citation extraite de "Océan - Tas de pierres" de Victor Hugo (1828-1847) édition de 1942.

https://archive.org/details/oeuvrescomplte40hugouoft/page/302


|N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe.|



Parler français n'est pas une preuve d'intelligence.


Proverbe créole mentionnée dans l'ouvrage "Le défi culturel guadeloupéen" de Danny Bebel-Gisler (1989).

«Palé fwansé pa vlé di lèspwi» qui doit être compris comme «Savoir parler français ne veut pas dire être intelligent».


|Parler français n'est pas une preuve d'intelligence.|



Nous ne pouvons peut-être pas préparer l'avenir de nos enfants, mais nous pouvons au moins préparer nos enfants à l'avenir.


Citation jamais sourcée qui semble être apparue en 2009 sur les réseaux sociaux. En consultant les "Public Papers of the Presidents of the United States: F.D. Roosevelt" (1941), on ne trouve rien qui s'en approche. En outre, cette citation est bizarre.

https://x.com/SpectrumPestInc/status/2636522112

En l'état, je considère que cette citation est apocryphe.
Voici deux citation authentiques de Franklin D. Roosevelt sur les enfants et l'avenir:

«Nous sommes inquiets pour l'avenir de notre démocratie lorsque les enfants ne peuvent pas faire les hypothèses qui sont synonymes de sécurité et de bonheur.» Franklin D. Roosevelt, Conference on Children in a Democracy, 23 avril 1939

«Nous avons certaines idées et certains idéaux en matière de sécurité nationale, et nous devons agir pour préserver cette sécurité aujourd'hui, et pour préserver la sécurité de nos enfants dans les années à venir.» Franklin D. Roosevelt, Conversation autour du feu sur la guerre en Europe. Washington, D.C., 3 septembre 1939


|Nous ne pouvons peut-être pas préparer l'avenir de nos enfants, mais nous pouvons au moins préparer nos enfants à l'avenir.|



Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller.


Citation légèrement déformée et tronquée extraite de "Humain, trop humain." de Friedrich Nietzsche (1878), partie "Le Voyageur et son ombre", aphorisme 254.

Aphorisme 254:

«Les hommes se pressent vers la lumière, non pour mieux voir, mais pour mieux briller. On considère volontiers comme une lumière celui devant qui l'on brille.»

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5533615g/f372


|Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller.|



On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte, et l’on boit goutte à goutte une vérité qui nous est amère.


Citation extraite du dialogue écrit par Denis Diderot, sans doute entre 1762 et 1773, intitulé "Le Neveu de Rameau".

Extrait du dialogue écrit par Denis Diderot intitulé "Le Neveu de Rameau" (entre 1762 et 1773):

MOI
Mais comment s'en laisse-t-on si grossièrement imposer? car enfin la supériorité des talents de la Dangeville et de la Clairon est décidée.
LUI
On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte; et l'on boit goutte à goutte une vérité qui nous est amère. Et puis nous avons l'air si pénétré, si vrai !
MOI
Il faut cependant que vous ayez péché une fois contre les principes de l'art et qu'il vous soit échappé par mégarde quelques-unes de ces vérités amères qui blessent; car en dépit du rôle misérable, abject, vil, abominable que vous faites, je crois qu'au fond, vous avez l'âme délicate.

https://beq.ebooksgratuits.com/vents/diderot-neveu.pdf


|On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte, et l’on boit goutte à goutte une vérité qui nous est amère.|



Comet 62P/Tsuchinshan


Magnifique photographie!

Les trois étoiles bleues bien visibles sur ce cliché sont (de haut en bas):
- 27 Vir, une étoile bleue 2 fois plus grande et massive que le Soleil. Elle est située à 234 années-lumière.
- rho Vir, une étoile plus bleue que 27 Vir 1,5 fois plus grande et 2 fois plus massive que le Soleil. Elle est située à 126 années-lumière.
- HD 110412, un étoile aussi bleue que 27 Vir 4 fois plus grosse et 3 fois plus massive que le Soleil située à 477 années-lumière.

De gauche à droite, on peut voir 2 galaxie: NGC 4608 et NGC 4596. Elles sont respectivement situées à 67 et 38 millions d'années-lumière.

https://www.astrobin.com/5iu4bb/?utm_source=twitter&utm_medium=post&utm_campaign=iotd

in reply to Léonard le Contemplatif

@Léonard le Contemplatif
Cette photo me fait penser à ce que mon amie m'a raconté. Elle a vu son dermato ,qui en examinant son dos lui a dis "vous avez un dos comme une nuit étoilée " parce qu'elle a pleine de tâches comme des tâches de rousseur. J'ai trouvé ça beau cette comparaison.
in reply to Loli

@Loli C'est joliment dit.
Les naines rousses existent. Ce ne sont pas exactement des étoiles, mais elles sont plus grosses que Jupiter. Elles émettent de la lumière, mais celle-ci n'est pas visible à l'œil nu.
@Loli

in reply to Portraits d'autrefois

@Portraits d'autrefois
Je ne trouve pas ça dingue de croire qu'un animal nous aime . Ça nous fait plaisir de le croire et de penser qu'il va devenir notre ami. Au moins en pensant qu'il est notre ami on le traite bien .
Tu ne dois plus t'en vouloir ,chacun a repris son chemin. Un chemin où tu toi as toujours la joie de les observer ,et eux le chemin des pigeons chercheurs de graines puisque c'est leur vie.
in reply to Loli

@Loli La vie n'est pas toujours comme on voudrait qu'elle soit. Elle peut créer des joies et des tristesses même quand on n'a que de bonnes intentions.
@Loli



Henry John Yeend King


Henry John Yeend King était un important artiste de genre et de paysage de l'époque victorienne. Il naît à Londres le 21 août 1855 et commence son éducation en tant qu'enfant de chœur à la Temple Church. L'un des premiers souvenirs de l'artiste est d'avoir été enfermé dans le bâtiment un après-midi après la répétition: «J'ai dû passer la nuit dans une cabane construite avec des coussins de bancs, pendant que mon père se renseignait dans tous les hôpitaux de Londres. Après trois semaines de repos à cause d'un gros rhume, j'ai été convoqué à une entrevue avec un Bencher qui, après m'avoir régalé de gâteaux et de vin, m'a remis cinq shillings pour avoir été un "bon garçon" et "pour ne pas avoir jeté mes bottes à travers l'un des vitraux". L'idée de faire une telle chose ne m'avait jamais traversé l'esprit».

Il poursuit sa scolarité à la Philological School avant d'entrer en apprentissage chez O'Connor's, les peintres sur verre de Bernes St. à Londres, pendant trois ans. Après avoir travaillé chez O'Connor, il est allé étudier la peinture avec l'artiste victorien William Bromley, RBA, puis il s'est rendu à Paris pour étudier avec Léon Bonnat (1833 - 1922) et Fernand Cormon (1854 - 1924). Sa formation académique à Paris, ainsi que l'influence certaine des réalistes et des impressionnistes français, ont contribué à façonner son style pleinement mûr de figures soigneusement modelées, de technique en plein air et de coloration audacieuse.

Yeend King a vécu à Londres pendant la majeure partie de sa vie, mais, comme beaucoup de ses contemporains, il avait le cœur à la campagne. Il a beaucoup voyagé à travers l'Angleterre et la France à la recherche de sujets appropriés. En 1885, il écrit et illustre un article intitulé «A Round in France» pour The Magazine of Art. Cet article présente une visite visuelle et écrite de la campagne française menant à la Bretagne.

Il se spécialise dans les scènes de genre rustiques et la campagne, ne montrant presque jamais les villes fortement industrialisées. Ses peintures représentent de jolies fermières (souvent en utilisant sa propre fille comme modèle) au travail dans les champs ou à la ferme - un peu comme l'artiste réaliste français Julien Dupré - ou des femmes au repos dans des paysages tranquilles ou des jardins de cottage.

En 1881, il épouse Edith Lilian Atkinson, fille de T.L. Atkinson (graveur de mezzotintes), avec qui il a une fille, Lilian (qui est devenue artiste). Yeend King était un artiste important et influent, comme l'a souligné le London Times dans un article du 6 juin 1924:

En apparence, Yeend King contrastait avec l'idée conventionnelle que l'on se fait d'un artiste: il était rasé de près, portait les cheveux courts, avait un sourire génial et un grand sens de l'humour. Comme la plupart des peintres, cependant, c'était un vrai bohémien, avec une merveilleuse collection d'histoires drôles, qu'il racontait bien. Il était rarement sans une tabatière, bien qu'il ne soit pas lui-même un tabatier assidu.

En 1879, il est élu à la Royal Society of British Artist (RBA) et en 1886 à l'Institut royal des peintres en aquarelle (dont il deviendra plus tard vice-président). Il était également membre du Royal Institute of Painters in Oil-Colors et exposait fréquemment dans toutes les grandes salles d'exposition : 115 œuvres à la RBA, 38 à la RI et 94 à la Royal Academy. Yeend King a également exposé ses peintures dans toute l'Europe et aux États-Unis, remportant des médailles à Paris, Berlin et Chicago.

C'est lors de l'exposition de la Royal Academy de 1897 que le Conseil de la Royal Academy, en tant qu'administrateur de la collection permanente de la Nouvelle-Galles du Sud, a acheté The Garden by the River et, en 1898, la Tate Gallery, dans le cadre du legs Chantrey, a acheté Milking Time (Le temps de la traite).

Il meurt le 10 juin 1924 à l'âge de 68 ans.




Constant Troyon


Constant Troyon, né le 28 août 1810 à Sèvres (Seine-et-Oise) et mort le 20 mars 1865 à Paris 9e, est un peintre français de l'École de Barbizon.

Constant Troyon est le fils de Jean-Marie-Dominique Troyon (1780-1817), peintre d'ornement et doreur à la Manufacture de Sèvres (auquel la rue Troyon de Sèvres rend hommage), et de son épouse Jeanne Pracht, ouvrière plumassière.

Après avoir étudié les bases de son art avec Denis Désiré Riocreux (1791-1872), peintre, conservateur du musée de Sèvres, et Camille Roqueplan, il rencontre en 1830 le peintre Paul Huet avec qui il travaille.

Dès ses débuts, il s'intéresse à la peinture de paysage et multiplie les études dans les bois de Meudon, de Compiègne ou de Saint-Cloud.

Il présente ses premières œuvres, encore imprégnées de l'enseignement néo-classique, au Salon de 1833.

Sa rencontre avec le peintre Jules Dupré est décisive. Ce dernier l'encourage à travailler en plein air et lui apprend à voir et à apprécier les sites chaotiques de la forêt de Fontainebleau ainsi que l'esthétique des Théodore Rousseau, Camille Corot ou Narcisse Diaz de la Peña.

Tout en restant fidèle à ses amis, il s'oriente cependant de plus en plus vers la peinture animalière grâce à laquelle il rencontre un vif succès. Il aime peindre les chiens et met en œuvre dans ses tableaux de chasse un talent de coloriste exceptionnel2.

En 1845, il habite au no 30 rue Fontaine-Saint-Georges à Paris, il a son atelier au n°1 chemin de ronde de la barrière de Rochechouart, près du cirque Fernando.

En 1846-1847, il découvre les peintres paysagistes du siècle d'or néerlandais comme Paulus Potter ou Albert Cuyp. Troyon fait alors des animaux domestiques le sujet principal de ses tableaux. Il est d'un talent réaliste convaincu. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur après le Salon de 1849 et commence enfin à recevoir des commandes. Comme ses amis de l'école de Barbizon, il ne connaît la consécration qu'au Salon de 1855. Théophile Gautier vanta son style large et ample.

En 1863, il entreprend un voyage à travers le Berry, le Limousin (École de Crozant) et la Bretagne avec les peintres Jules Dupré et Louis Cabat.

Eugène Boudin, Fabius Brest, Martin Léonce Chabry et Julien de La Rochenoire ont travaillé dans son atelier.

En juin 1867, l'Institut de France met en place le prix Constant Troyon récompensant chaque année un peintre de moins de trente ans par une dotation d'un montant de 600 francs.

Depuis 1875, la rue Troyon à Paris 17e lui rend hommage.